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If I break you, will you break me too? | Ashton & Will

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MessageSujet: Re: If I break you, will you break me too? | Ashton & Will If I break you, will you break me too? | Ashton & Will - Page 2 EmptySam 10 Aoû - 2:33

« what came first, the chicken or the dickhead? »



Comment ce petit branleur a eu la clé de ma chambre, au fait?

Ne pas avoir le sommeil léger présente des avantages et des inconvénients. Les avantages étant : Tu peux t’endormir sur une banquette en boîte de nuit sans que la musique ne te gêne, tu peux facilement supporter un partenaire qui ronfle et entre autres, tu peux profiter pleinement de tes grasses matinées même en ayant des voisins bruyants. Les inconvénients, c’est que tu rates souvent ton réveil, tu fais souvent des frayeurs à des gens parce qu’ils pensent que t’es mort et c’est chiant d’être réveillé en sursaut quand ils pensent que t'es mort. Et surtout, t’entends pas quand une tête de gland qui n'a pas peur de se faire courser par des écureuils tel que Jacobson décide de venir faire exploser des pétards dans ta chambre.

M’enfin au bout d’un moment, quand tu sens de l’agitation autour de toi, tu finis par émerger. Riiiiise and shiiiiine. Persuadé de voir mon colocataire rentrer et prêt à me rendormir directement après avoir aperçu sa tronche de psychopathe, je tombe en fait sur Will, une flamme... Will... UNE PUTAIN DE FLAMME?????!!!!!!

Je me suis probablement redressé un peu trop brusquement dans mon lit de manière à replier mes jambes sur moi-même pour que le feu qui commençait à lécher le pied de mon lit, ne finisse pas par carboniser les miens et en même temps, j’ai poussé un cri d’effroi et je sais pas trop si c’est parce que Will était dans ma chambre alors que j’étais en débardeur/calbut, comme les anglais posh des vieux films anglais (ça va que j’avais pas les chaussettes remontés aux mollets genre german mood) ou si c’est parce que j’ai eu peur du feu, alors que bordel de mes deux, j’ouvrais à peine un oeil, quoi!

J’ai quitté prestement mon lit - notez qu'il m'a fallu un moment avant de le faire, quand même - pour me protéger du feu et ne voulant pas abîmer le moindre vêtement en tapant sur les flammes pour les éteindre, j’ai attendu patiemment que quelqu’un porte un extincteur et c’est Luang (je sais pas c’est quoi son prénom, alors comme le chinois moyen dans mon langage, je l’appelle Luang, parce que c’est une marque de bouffe chinoise donc ça passe) qui a prêté main forte à Will en lui prêtant le sien, comme si c'était un stylo, t'sais. Mais quand WilLoser a vaporisé mon lit pour le sauver, ce dernier était déjà mort cramoisi et sur le coup, j’étais prêt à le frapper à mort avec la bonbonne rouge quand notre nom a été appelé au micro pour qu’on regagne le bureau du directeur. Là, j’ai eu envie de lui lancer un regard noir de la mort qui tue, mais le chef du dortoir (un peu comme les préfets à Poudlard, là) s’est ramené et j’crois qu’au lieu d’essayer de le tuer avec mes yeux, j’aurais dû mettre un jeans.

Et c’est comme ça que par sa faute, je me suis pris à attraper le premier vêtement qui m’est tombé sous la main, à savoir mon hoodie (je l’ai déjà dit au début ça, non?) et nous avons traversé le campus jusqu’ici et maintenant, tout est silencieux et quand le principal lève les yeux de son papier, il répète les instructions que Will et moi n'avons bien évidemment, pas écouté.

“Voilà votre fiche de détention à tout les deux. Pour avoir dégradé le matériel de l’école et pour avoir mis en danger les étudiants qui habitent votre dortoir, en plus de devoir rembourser vos dégâts, vous devrez remplir un mois de travaux d’intérêts général. Vous repeindrez les murs tagués dans les toilettes des garçons et des filles, poncerez les tribunes du stade et nettoierez les vestiaires après le passage des sportifs.” Je grimace. Beurk, passer après les sportifs qui puent... “Voilà de quoi vous occuper pendant trente longues journées après les cours. De cette manière, je ne vous reprendrais probablement plus à faire des farces à l’autre, capable de dégrader ce prestigieux établissement. Vous pouvez disposer, désormais.”

Je fronce les sourcils et ne relève pas lorsque Will se lève de sa chaise pour s’en aller vers la porte dans mon dos. “Attendez,” je fais, et c’est tout ce qu’il faut pour attirer l’attention du directeur de Berkeley. “Où est-ce que je dors? Mon lit est entièrement brûlé.” “C’est le dernier de mes soucis, monsieur Nightingale. On récolte ce que l’on sème. Jusqu’à ce que le versement soit effectué pour rembourser le sommier et le matelas, ainsi que les couvertures et autres draps que vous avez dégradé, l’endroit où vous dormirez me sera bien égal,” annonce-t-il nature peinture. Et je suis absolument fou de rage, à présent. “On récolte ce que l’on sème,” je marmonne avant de me lever nerveusement.

J’attrape le papier que ce vieux bâtard nous donne après son vieux speech de quatre siècles et demi et je m’empresse de quitter ce vieux bureau pourri en bousculant Will sur mon passage. Je serre les dents et les poings et je me retiens de toutes mes forces de frapper dans quelque chose. Lorsque je regagne l’extérieur, je frissonne de froid face au soudain changement de température. Il faisait vingt mille degrés dans le bureau, mais maintenant, contrairement à tout à l’heure, je suis hyper heureux d’avoir mon hoodie sur les épaules. Je marche pieds nu dans l’herbe pour couper directement vers l’entrée des dortoirs et surtout pour ne pas ruiner mes pieds sur le gravier. Je sais que Jacobson n’est pas loin derrière et je sais pas, je crois que si il m’adresse la parole, je l’encastre dans un mur. Dans un arbre. Dans le sol. Des TIG, bordel de merde. C’est la honte de ma vie. Je suis un putain d’adulte mature et responsable à la base. On est plus au lycée, on est plus des merdeux! Je hais ce type, je hais cette école, je hais l’Amérique, je hais le monde, je hais la planète, je hais la Galaxie entière. Quelle vie de merde, putain. Tout ça pour ça!


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MessageSujet: Re: If I break you, will you break me too? | Ashton & Will If I break you, will you break me too? | Ashton & Will - Page 2 EmptyDim 11 Aoû - 2:51

« cause after all this time
i'm still into you »
J’avais donc bien entendu. TIG. Et merde. Retour à la case lycée, et même du haut de mes 19 ans, jamais je n’y suis passé. Peut être parce que la CPE était en totale admiration devant moi, et que je secouai mon postérieur devant ses yeux à la moindre occasion. La pauvre, si elle savait comment je l’avais manipulée tout ce temps.

Pendant un instant, je me suis senti mal, parce que c’est vrai que maintenant, notre petit Ashton n’a plus de lit, plus de couette, et peut être pas d’oreiller, et tout ça par ma faute – j’ai beau avoir brûlé une partie, l’autre doit passer en machine pour se débarrasser de la mousse de l’extincteur. Il se trouve que par miracl, j’ai un sac de couchage quelque part dans un de mes placards, mais d’après moi, je crois qu’il préfèrerait cracher dessus plutôt que de l’accepter, ou de dormir dedans. Alors je crois que je vais pas vraiment le lui proposer. Je m’abstiens. Ca fait beaucoup trop d’abstinence à mon goût en ce moment.

Je soupire et finis par me lever à la fin du discours du principal, les yeux rivés vers le sol, en le gratifiant d’un léger hochement de tête pour lui signifier que j’ai tout bien enregistrer, et lui dire au revoir par la même occasion. Penaud, je suis ce qui devrait en théorie être mon ennemi number one – sauf qu’on est ni dans une série, ni dans un film, et qu’en vrai, ça existe pas les trucs comme ça.

Il grelotte tellement dehors, que j’ai froid pour lui. Je lui prêterai bien mes chaussettes pour qu’il ne soit pas pieds nus mais j’en porte pas. Quoi, ça m’oppresse. Alors je me contente de fixer son dos, et de marcher dans la même direction que lui.

On traverse le campus à la hâte, parce que contrairement à d’autres, qui trainent encore dehors à cette heure tardive - ??? – ni lui ni moi n’avons vraiment envie de nous transformer en glaçons. Déjà que mes tétons pointent, je suis presque sur qu’on peut les voir, et il vaut mieux pas qu’on s’en rende compte, on pourrait s’y méprendre…

Ashton ne se retourne pas une seule fois, et je me demande si je dois lui présenter mes excuses. Je suis tout de même un être humain plus ou moins normalement constitué, et j’ai, attention, un cœur. Evidemment, je m’excuserai pour avoir cramé sa chambre. Pour ce qui est du reste, il est tout aussi, voir plus, fautif que moi. Il n’aurait tout simplement pas du commencer, et puis c’est tout. Vous allez dire que je suis têtu, eh bien moi je trouve que je suis juste rancunier. Ces TIG, après ce qui s’est passé ces derniers jours, il les mérite bien.

Pour être honnête, je me sens bien sûr coupable d’avoir autant déconné et d’être passé pour le pyromane de la fac. Par ma faute directe, on va devoir payer les rénovations, et sûrement les faire nous même.

Allons bon, il ne me tient même pas la porte. Quelle galanterie, bravo. Your mama did raise ya good pal. J’ouvre à mon tour la porte et me faufile à l’intérieur, avant de lâcher un soupir de soulagement : il fait tellement meilleur à l’intérieur. En passant devant la porte d’Ashton, je le vois en train de fouiller dans ses affaires pour trouver quelque chose à se mettre sur le dos, l’air dépité. Toute sa chambre est plus ou moins noire, et même s’il a ouvert la fenêtre, on peut encore sentir l’odeur de brûlé.

Il me fait de la peine, et je culpabilise. Je me dépêche, et vais chercher dans un fond de placard ce sac de couchage vert sapin, avant de le caler sous mon bras et de retourner sur mes pas.

Je toque sur la porte, même si cette dernière est grande ouverte, et Ashton se tourne vers moi. Ses sourcils sont froncés, sa bouche pincée et son poing est serré sur sa hanche. Je déglutis et prie pour qu’il ne me colle pas une droite sur-le-champ. Je me racle la gorge, et je me lance.

« Je, euh… Je suis désolé d’avoir mis plus ou moins le feu à ton lit. Sincèrement. Alors je me disais que peut être… » Je désigne de la main le duvet. « Tu pourrais au moins prendre ça. »

Aucune réponse. En même temps, il allait pas me sauter dans les bras et embrasser mon visage.

Il me regarde comme si j’étais débile mais je persiste un peu. Toujours rien, mais il me fusille maintenant du regard et je pourrais jurer que je vois de la fumée émaner de lui. Alors je pose le duvet par terre à coté de la porte, et je lui lance un dernier regard, comme si j’attendais quelque chose. Puis je me tourne, et traîne finalement mes pieds jusqu’à mon lit. Je crois que je l’entends marmonner quelque chose, mais ça pourrait tout aussi bien être « merci » que « connard ».

Je suis un peu plus tranquille, mais après m’être déshabillé et m’être glissé sous mes draps froids, je reste à fixer le plafond. Je vais devoir passer beaucoup de temps avec lui, et je crois que ça va pas être simple.
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MessageSujet: Re: If I break you, will you break me too? | Ashton & Will If I break you, will you break me too? | Ashton & Will - Page 2 EmptyLun 12 Aoû - 19:36

« what came first, the chicken or the dickhead? »



Je pousse la porte d’entrée des dortoirs et m’engouffre dans le bâtiment en soupirant de contentement face au changement de température. Je suppose que puisque je ne peux pas dormir dans ma chambre et puisque je ne pourrais certainement pas gratter l’amitié dans un dortoir de filles, là où ma meilleure amie se trouve - même si je suis gay jusqu’à la moelle - je vais devoir dormir dans le canapé du Lounge, au studio. Là où j’ai manqué de culbuter mon dernier plan cul en date avant que Will ne ruine tout, une fois de plus.

Je rentre dans ma chambre - la porte est encore ouverte - et constate l’ampleur des dégâts. Le matelas a été rongé par les flammes, les couvertures sont brûlées, même le métal du sommier a un peu fondu et tout ceci est nappé d'une fine couche de blanc, la mousse de l'extincteur. La chambre sent le brûlé à plein nez, c’en est presque insoutenable. Je sais que mon colocataire découche souvent car sa copine habite hors du campus, donc tout n’est pas perdu pour lui et il ne me tuera pas en voyant l’état de la chambre, mais en examinant mon pauvre cocon carbonisé, je me promets intérieurement de ne pas donner un centime pour repayer le matériel de l'Université. Tout aux frais de monsieur Jacobson, c’est la moindre des choses.

Je vais directement ouvrir la fenêtre et soupire avant de me mettre à fouiller dans mes affaires pour être certain que rien n’a été volé pendant que j’étais dans le bureau du directeur. J’enfile un jeans, maintenant que j’en ai l’occasion, ainsi qu’une paire de chaussettes et de chaussures puis sursaute en entendant un coup à la porte.

Je me tourne prestement pour tomber nez-à-nez avec Jacobson qui tient un sac de couchage sous son bras. La bonne blague. Il fait la charité le fils à papa? Pendant deux secondes, je m'attends à ce qu'il me propose de dormir par terre dans sa chambre. Je fronce les sourcils et le regarde de bas en haut avant de coller mon poing contre ma hanche, attendant patiemment qu’il l’ouvre, puis qu’il dégage vite fait parce que j'ai juste envie de lui faire mal.

“Je, euh… Je suis désolé d’avoir mis plus ou moins le feu à ton lit. Sincèrement. Alors je me disais que peut être… Tu pourrais au moins prendre ça.” Je hausse les sourcils. J’ai envie de lui dire que ses excuses il peut se les mettre là où je pense, parce que lui, dormira paisible dans son lit cette nuit, pendant que moi, je serais dans une position inconfortable au creux d’un canapé dur, trois fois trop petit pour ma taille; mais je me retiens et je reste silencieux. Je le suis du regard lorsqu’il dépose le duvet proche de ma porte et croise une dernière fois son regard avant qu’il ne disparaisse de l’encadrement de la porte. “Connard,” je souffle avant de m’approcher de mon placard pour y trouver un plaid qui appartenait à ma petite sœur, gorgée de son odeur et trouve le plus gros pull que j’ai dans ma garde robe pour m’en servir de coussin. Je prends mes affaires de cours et mes affaires de toilettes, en gros, tout ce dont j’aurais besoin demain matin et referme la porte de ma chambre derrière moi, à clé. Je m’apprête à m’en aller, lorsque mon regard se pose sur le duvet de Will.

Je lève les yeux vers sa porte et me mets à bâiller. Je m’accroupis après avoir posé mes sacs au sol et déchire un morceau de papier dans mon bloc note avant de tirer un stylo de ma trousse et m’appuie contre ma porte pour noter quelque chose. Je me dirige ensuite vers sa porte, dépose le sac de couchage au pied de cette dernière et coince le mot dessous pour qu’il ne s’envole pas. Il y a beaucoup de courant d’air dans ce couloir. Je me redresse et récupère mes affaires pour quitter le bâtiment et me diriger vers le studio de radio. Je range mes sacs dans un coin, retirer mes Vans et place correctement le pull au niveau du bras du canapé pour finalement m’allonger. Je glisse le plaid sur mes épaules et souffle de frustration. Bordel, je vais dormir en jeans. Ça arrive que lorsque je suis complètement mort à l’issue d’une soirée et que je suis trop mort pour me déshabiller. Je suis trop sobre pour dormir en jeans, je suis mal à l'aise. Mais il est hors de question que quelqu'un d'autre me vois en caleçon, c'est mort.

Lorsque je ferme les yeux, mes pensées sont pour Jacobson. Un mois de TIG. Avec lui. Et lui seulement. Je soupire et cache mon visage sous le plaid pour mordre dans ma lèvre. Je vais probablement tenter de le noyer dans la cuvette des toilettes des filles après un petit quart d’heure de corvée. Je le déteste.

Je pouffe de rire en repensant à ce que j'ai écrit sur le mot que j'ai laissé sous son duvet. "Essaye pas d'être sympa en faisant des bonnes actions, t'iras quand même en Enfer. Il y a une place spéciale pour les gens comme toi, avec les gens qui violent les petits garçons et les gens qui écrivent en comic sans ms. J'en ai pas terminé avec toi. Z."

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MessageSujet: Re: If I break you, will you break me too? | Ashton & Will If I break you, will you break me too? | Ashton & Will - Page 2 EmptyJeu 17 Oct - 3:41

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