Putin de cours de droit! En fait, c’était atroce! Fis-je à mon amie. Puis, elle ne cessait de parler de monsieur! AH peu importe son nom! Par chance elle ne savait pas, parce que sinon bonjour les questions. De toute façon je n’avais pas vu monsieur le professeur d’histoire du droit depuis un moment. Après tout je m’étais lancée un peu par surprise dans une histoire… de romance plutôt que de séduction avec Orphée. Ainsi, en ayant mon cours d’histoire du droit cette après-midi, je n’étais certes plus convaincu de mes talents pour me laisser dorée dans les bras d’un garçon aussi gentil. Enfin-là n’était pas le problème. Le problème était que je n’avais jamais vécu de relation aussi sérieuse. Même au lycée j’avais manqué ma chance par crainte. Puis au collège, cela avait été par insouciance. Puis, il y avait eu cette histoire avec mon frère. Mon frère dont je voyais traverser la grande allée à chaque jour si je ne déniais pas de tenter de l’éviter. Ainsi, depuis que cette histoire et notre relation n’avait pas tournée pour le mieux, je me démenais afin de me défiler. Je prenais de la coke, mais c’était de loin le cadet de mes soucis et de mes moyens pour parvenir à mon objectif. Le but étant que je ne voulais d’aucune façon me rendre compte que je ne pouvais pas avoir de contrôle sur mes sentiments ni même sur mes relations interpersonnelles. Par conséquent, j’aimais user de mes charmes afin défiler les sens et la perception des autres comme bon me semblais. Ceux-ci ne cessaient de regarder mes sourires bifurqués et faussement angéliques. Secundo, bien que je veuille rester subtile ou humble j’avais cette façon théâtrale, mais juste bien méditer pour attirer l’attention sur moi. J’avais toujours été le bout en train et le petit rayon de soleil sur pattes. C’était donc évident de les laisser tenter leurs yeux sur mon décolleté ce qui ne me dérangeais guère. Je les laissais ainsi abdiquer en ma faveurs et je les éprenais à se laisser captiver par un regard fluide quoique furtif pour finalement les amener plus loin. Un peu plus, par moment j’étais triste qu’on puisse me prendre comme une simple séductrice ou bien peut-être pensait-on que j’étais naïve et condescendant. Je savais qu’il y avait des choses pires que cela, mais comment ne pouvais-je pas vouloir crier mes tourments. Je voulais décrier toutes les injustices qui me semblaient parées d’idioties. Je ne voulais pas tomber amoureuse. Je savais que cela était bien trop facile! Malgré mon rang, mes parents, mon statue etc. Je ne trouvais pas que j’avais eu la vie facile. Je n'y étais donc pas habituer de m'accorder une telle chance. J’étais sensible et me sentais incomprise et dans la nécessité de toujours me justifier tel que l’indigne Jean-Jacques Rousseau dans ses confessions. Je bouillais en dedans de compassion, j’aurais voulue sauver le monde et j’aurais voulu être la meilleure dans tout, seulement, je n’avais pas les compétences nécessaires. J’avais un don d’être charmante et charismatique, j’avais le talent d’être captivante et j’avais du cœur au ventre, toutefois, je ne réussissais guère à l’école… Je me sentais à l’étroite dans cette réalité qui me faisait rage puisque je n’arrivais guère à la hauteur spirituelle et intellectuelle de mon aîné. C’était l’homme que j’admirais celui avec qui je m’entendais et celui qui servait de modèle pour le prochain élu de mon père. Contre mon gré, j’étais en froid avec celui-ci et tous les bons garçons qui auraient pu surgir se présentaient à moi, mais comme la parfaite image qui me ruinait l’âme. Celle qui me rappelait qu’une zizanie circulait dans l’encre de mon cœur. J’avais trop mal pour faire face à un homme si bon qui pourrait accoter l’œuvre d’art que représentait mon frère en tant qu’admiration réservée à sa personne.

Il avait en plus fallu que le professeur raconte une histoire d’amour qui avait fait l’objet d’un important projet de loi au 18 e siècle. Ainsi, je me figurais mal mes prochains rendez-vous amoureux... Je me retrouvais nez-à-nez avec mon professeur avec lequel j’avais couché et qui me racontais des idioties… L’amour! Non, mais quoi à la fin! Je savais bien que l’amour était partout, mais pourquoi moi j’avais du mal à m’y résigner. De cette façon, ces petits détails faisaient remuer et ressortir mon malaise et mon insécurité à être en couple...

C’est alors que mon cours pris fin à 15h00. Par la même occasion, j’en profitai pour partir prendre l’air. C’est ainsi que je me retrouvais aux côtés de mon amie qui ne cessait de me poser des questions…  Enfin, j’avais rendez-vous à 16h00 avec Orphée et cela me donnait le temps de me rafraîchir les idées.

Salut Sarah-Jane, on se revoit demain en cours! Fis-je à la hâte. J’avais bien envie de la chasser de mon esprit elle et le professeur aux belles fesses dont elle ne cessait de qualifier comme sexy.

Quelques temps plus tard, après avoir fait la virée du parc au moins une… Vingtaine de fois, j’aperçue Orphée au loin. C’est alors que je me dirigeai en sa direction. Je m’efforçai de prendre un air chaleureux et joyeux plus convaincu quoique je fusse certaine que cela ne marcherait pas. Enfin, il me salua et m’embrassa par la même entremise. J’étais tout de même ravise cette démonstration d’affection. Après tout, il m’adressait toujours d’aussi beaux compliments.

C’est alors que je lui répondis suite à sa question qu’il m’adressa afin de s’avoir si j’allais bien…

Oui ça vas bien et toi? Fis-je en bifurquant un sourire angélique en pinçant les lèvres.

Puis, sa quiétude augmenta, il n’était pas convaincu… Que pouvais-je lui répondre, j’avais le cerveau en compote par tous mes tourments sans parler de ces cours de droit qui me tuais à la tâche et dont j’usais seulement pour faire plaisir à mon père- du moins, pour l’impressionner.

OH tu sais j’arrive de cours de l’histoire de droit et afin disons que cela ma perturber. Fis-je discrètement en lâchant un léger soupire. Comment lui dire que ce qui me tracassait était le fait que j’avais déjà fréquenter mon professeur actuel de ce cours sans le dégoûter ou le surprendre de sorte qu’il me méprenne…

Puis, il m’annonça ce super pique-nique improvisé. Tout pour me plaire au fond. Comme lui d’ailleurs! Il était mignon, beau, sexy... Bon ok pas la peine d’en rajouter India! De toute façon, il ne fallait pas un BAC en quoique ce soit pour le remarquer. J’aurais été au collège et j’aurais craqué sur lui. De plus, il était affectueux et tendre. Tout pour nourrir l’avidité de ma propre personne… Enfin, je plongeai mes yeux dans les siens et lui laissa le loisir de me serrer la main et tout le tralala même si le cœur ou la tête- je ne savais plus- ne m’en laissait pas la grande joie de m’y confondre puisque malgré ce confort et cet échange affectueux et aisant, je n’étais pas détendue.

Hey! Ne t’en fais pas! Je vais me régaler fis-je en lui souriant d’un regard rigueur. Puis, je lui extrapolai un sourire grand ouvert sur mes dents.

C’est alors que je me raclai la gorge pour lui demander :

Au fait, avant que je te demande de me conter ta journée, voudrais-tu entendre quelque chose d’absurde? Du genre en réponse à tes questions concernant mon air perturbé ? Fis-je timidement.

D’une manière ou d’une autre je préférais lui dire la vérité plutôt que de lui mentir. Quant à mes résistances sur le fait d’avoir une relation amoureuse, je n’étais pas certaine encore de vouloir y mettre un terme. J’espère ainsi en allant à ce rendez-vous, être plus éclairer. En plus, en lui avouant que j’avais couché avec mon prof, cela m’éclairait peut-être un peu plus sur son tempérament et à savoir si je pouvais me faire à une certaine tangente, du genre la sienne…