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» La mélodie du bonheur ; David & Amely.

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» La mélodie du bonheur ; David & Amely. Empty
MessageSujet: » La mélodie du bonheur ; David & Amely. » La mélodie du bonheur ; David & Amely. EmptyVen 18 Sep - 14:03

» La mélodie du bonheur ; David & Amely. Centra10
« LA POÉSIE A COMME LA VIE L'EXCUSE DE NE RIEN PROUVER »
© kristofferpoulsen et Cioran



    J'exècre la foule, j'abhorre les insectes et plus que tout je déteste marivauder le dimanches après-midi dans un parc sous prétexte que c'est ce qui se fait lorsqu'on est en couple. Ça fait très cliché, comme dirait l'autre. Je ne sais même pas ce qui me pousse à franchir les immenses grilles rouillées du Golden Park. L'amour ? Paraitrait qu"il donne des ailes, alors pourquoi pas de la bonne volonté ?! A franchement tu parles d'un tableau. Elle est belle l'intégrité ! J'ai même pensé au oiseaux, pour dire. J'ai emporté avec moi des quignons de pain ; restes du petit déjeuner de la veille. C'est ce qui se fait, enfin je crois. Ça va de paire avec la ballade romantique dans le parc et le pic nique au bord du lac, non ? Désolée mais je suis novice en la matière, l'amour tout ça ; ce n'est pas mon fort ! Habituellement, je ne reste pas assez longtemps avec une personne pour prendre le temps de sortir de la chambre à couché ; faire des activités. Bon, il y a bien eu Jason avec qui j'allais souvent au restaurant ou encore à la foire, mais ce n'est pas pareil. Il y avait ce je ne sais quoi de malsain dans notre relation. Peut être était-ce dû à son âge avancé. Certes il n'avait pas cinquante ans, mais tout de même ; vingt ans d'écart ce n'est pas rien. Puis il me maternait beaucoup trop et ce jusqu'à notre rupture ! C'est peut être en cela que c'était plus facile, je n'avais pas l'impression d'être sa compagne. Juste une jeune fille en quête d'affection, en mal d'amour, en quête de père. Ce n'est pas très orthodoxe mais selon certains psychologues, l'enfant qui n'a pas connu ses parents fait une sorte de transfert et cherche en l'autre ce qu'il n'a jamais eu. Ah la la, les rendez-vous avec ce fichu Docteur ne m'arrange pas. Voilà que je me lance dans l'auto analyse. J'ai bien tenté de faire mon introspection et ce à plusieurs reprises, cependant c'est toujours lorsque tu ne cherches pas à faire quelque chose ou à bien faire -oui, ça fonctionne pour les deux- que ça te tombe dessus. Un peu comme David m'est tombé dessus. Notre rencontre fut à l'instar des comédies romantiques ; magnifique et complètement inattendu.

    C'était en une belle après-midi d'août. Le soleil était à son paroxysme et je comptais bien en profiter. J'avais le choix entre me dorer la pilule sur la plage ou jouer à la sirène en bullant dansmla nouvelle piscine. Autant vous dire que ma décision fut vite prise. Cela faisait bientôt cinq mois que je n'avais pas profité du soleil californien et surtout de sa pesante légèreté. Un paradoxe qui m'oppressait chaque jour d'avantage, un paradoxe que j'avais créé de toute pièce. Après tout, ne dit-on pas que la vie est de la couleur qu'on veut bien lui donner ?! Comme le disait Shakespeare, une rose ne sentirait pas moins bon si l'on cessait de l'appelé "rose". J'étais donc résolue à passer une bonne journée à la plage quitte à jouer encore quelques temps la carte de l'anonymat derrière mes Ray-Ban. Aussitôt dit, aussitôt fait ; j'arborais un look qui se voulait casual et pratique afin de pouvoir si l'envie me piquait faire trempette. A coup sur ma petit robe liberty en ferait des jalouses ! Et pour trente petits dollars, il aurait été malheureux de s'en priver. Avant de partir je veillais à refaire ma natte et serrer comme il faut mes tropéziennes. Je n'étais pas à l'abri de gadins éventuels. Et oui mes amis, les Ray-Ban, ne font pas tout.

    Une fois arrivée sur la plage, il me fallu m'installer. A l'instar du débarquement en Normandie, je sortais de mon coffre tous ces accessoires de plage pseudo indispensable. Vous savez la natte de plage, le parasol, le bon gros bouquin de mille page, les provisions, rafraichissements, la crème solaire ainsi qu'un ballon. Je ne savais pas à quoi il allait bien pouvoir me servir ; mais sait-on jamais... De plus il faisait parti intégrante du kit de la parfaite petite plagiste. Qui sait, je pourrais en faire don à un gamin en manque d'activité. Enfin, pour manquer d'activités sur la plage, il ne faut pas être créatif pour un sous ! Il y a largement de quoi s'occuper entre les châteaux de sable, faire trempette, creuser, courir dans l'eau, embêter les plagistes, manger des glaces... Mais surtout embêter les plagistes ! Quoi que pour cela on a pas besoin d'être un gamin, n'est-ce pas David ?! En effet, je n'avais pas fait cinq cent mètres qu'un jeune homme me percuta de plein fouet... C'est alors que mon ballon gonflable m'échappa des mains, bien trop chargées pour le retenir. C'est alors que mon agresseur alias l'homme qui court plus vite que son ombre, se jeta à la mer pour le récupérer. Ce dernier qui semblait tout bonnement avoir le pied marin. Puis lorsqu'il s'approcha de moi, dégoulinant et plein de sable, pour s'excuser et me rendre mon bien ; une mélodie que je croyais perdue à tout jamais fit sa réapparition. Oui. Mon cœur battait à tout rompre. A l'instar d'aujourd'hui. Avec David on peut dire que c'est toujours comme au premier jour. Je ne sais plus très bien ce qui a retenu en premier lieu mon attention chez lui. Son regard, sa carrure ou peut être son sourire...

    A vrai dire, il est si plaisant que je ne saurais vous le dire. Quoi qu'il en soit je me rapprochais dangereusement de notre lieu de rendez-vous quand soudain, une voix familière me pria de m'arrêter. C'était lui...
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