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Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH]

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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] - Page 2 EmptyDim 4 Aoû - 23:47

    Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] - Page 2 3896094Il niait de nouveau et je soupira en laissant traîner mon regard dans les alentours. Je ne pouvais tout simplement plus soutenir ses grands yeux bleus qui me dévisageaient comme si j'étais devenue une parfaite étrangère et surtout une folle. Peut-être que finalement, je faisais passer ce qu'il me montrait vraiment par du mensonge mais peut-être que finalement j'étais folle. Folle à liée d'avoir pu imaginer qu'il avait divulgué mon secret. J'avais peut-être tellement besoin d'explication que j'en venais à rejeter la faute sur le seul coupable qui aurait pu l'être étant donné qu'il avait été le seul à être au courant de cette fameuse liaison. Je ne voulais pas le croire mais avais-je réellement le choix ? Il aurait pu me dire la vérité dès à présent. Après tout, j'avouais qu'on ne pouvait pas tomber plus bas à présent et j'étais sûre que j'aurais pu lui pardonner. Avec du temps. Parce que je l'aimais. Qu'il faisait partir de moi et de ma vie. De mon passé, de mes souvenirs mais aussi bel et bien de mon présent. Et pourtant je gardais cette rancoeur et ce qui était pire c'est que je me rendais compte au fur et à mesure de ses paroles que j'avais peut-être cherché aux mauvais endroits. Je l'accusais sans même imaginer qu'il avait pu rester un ami fidèle. Je le regard de nouveau toujours le regard suspicieux et pourtant je me taisais après ses remarques. Je ne savais même plus quoi dire. J'essayais tout simplement de démêler le vrai du faux comme un avocat devant son client. Je n'avais pas de preuves concrètes et pourtant je me demandais comment alors tout s'était vu révélé au grand jour. Ou peut-être était-ce une simple coïncidence. Pourtant j'étais sûre que sa femme avait été avertie puisque j'avais entendue quelques brides d'une de ses discussions avec mes parents sur le sujet. Je n'y avais jamais prêté attention jusqu'à ce que je revois Jonah à Berkeley et face de suite le rapprochement. Mais c'était peut-être ce que j'aurais voulu. Qu'il m'avoue tout pour que je puisse être finalement soulagée. Pouvoir tourner la page ... Je n'y arrivais pas. Ces souvenirs me restaient en travers de la gorge et rien n'y personne n'arrivait à y changer quoi que ce soit c'est pourquoi, en imaginant que Jonah pouvait être la clé de tout cela, j'étais montée sur mes grands chevaux et avaient sonné l'heure de la bataille. Je lui signais de suite son arrêt de mort alors même que je n'avais aucune raison de le faire. Peut-être bien que si. Mais ses paroles semblaient tellement dénués de tous mensonges que j'espérais vraiment que je mettais trompée sur son compte. C'était un tant mieux pour un tant pis. Sauf qu'alors, si mes accusations étaient dénuées de sens, cela voulait dire que j'avais bléssé mon ami et que je n'avais eu aucune raison de ne pas le retrouver comme j'aurais dû le faire à Berkeley. J'avais été sotte et faire du mal à mes amis étaient la chose que je détestais le plus au monde. J'espérais seulement que je ne me blâmais pas pour rien. Pourtant devant son regard, je sentis mes joues se rosirent et je ne pus longtemps continuer son supplice c'est pourquoi je les baissa de nouveau me sentant tout d'un coup prise sur le qui vive. Comme un voleur devant la police. Ok. Je me sentais affreusement honteuse à ce moment-là. Pittoyable même. Je pensais le poids de mon passé se libérer enfin mais non, il restait malheureusement et en plus, avec l'idée que j'avais fait du mal à Jonah pour rien. La personne qui m'avait été le plus proche pendant longtemps et qui était, toujours dans ma tête malgré tout ce que j'avais pu penser sur son compte. C'était injuste. Pour lui comme pour moi et je n'en étais que peu fière. J'étais persuadée que c'était toi. Tu étais le seul au courant et quelqu'un a informé sa femme de ce qui se tramait derrière son dos. Tu étais le seul. Maintenant, je n'imagine même pas qui aurait pu savoir pour ça ... Dorénavant, j'avais l'impression de me parler toute seule. Ce n'était pas vraiment des explications que je lui donnais mais une constatation personnelle qui me montrait que j'avais tout faux depuis le début. Et ce qui me faisait encore plus peur, était d'imaginer que d'autres personnes auraient pu être courant d'une manière qui m'était totalement inconnue à présent. Je me sentais mise à nue face à ces révélations. Je ne pus en restée là néanmoins et me sentais obligée de me défendre sur ses derniers propos qui semblaient me jeter la pierre pour tous ces moments d'absence. Arrête tu veux ?! Si ce n'était pas toi ok mais cela n'aurait strictement rien changé ! On m'a jeté dans un avion direction Londres et là je peux t'assurer que j'en ai pleuré de ne pas t'avoir dit aurevoir. Sauf qu'on ne m'en a pas laissé le temps. J'ai été mise en pensionnat, mes appels ont été tracés, je n'avais plus aucune connexion avec l'Australie et je peux te dire que le jour où j'ai réussit à joindre chez toi, tu n'étais plus là ! Alors ne viens pas me dire que j'ai disparu de la circulation volontairement sans te donner de nouvelles parce que je peux t'assurer que j'en ai baver que ce soit de ma nouvelle vie et de ton absence alors ne me fais pas la morale s'il te plaît je pense que de ce côté là, j'ai assez payé les pôts cassés ! Et puis il n'imaginait pas la joie que j'avais eu de le revoir à Berkeley. Sauf qu'à ce moment-là, l'idée avait germé puis s'était faufilée dans ma tête comme un parasite qui ne veut plus jamais se déloger. A partir de ce moment-là, il me fut bien difficile de lier de nouveau contact avec des étrangers. La confiance est une denrée rare et j'avais peur que nous n'en ayons plus l'un envers l'autre.
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] - Page 2 EmptyVen 9 Aoû - 19:52

Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] - Page 2 130630020957407511 Quand comprendrait-elle que je n'étais pas son ennemi ? Plus les minutes défilaient, et plus j'avais l'impression que la réponse serait "jamais". Non, jamais elle n'assimilerait que je n'étais pas là pour la nuire. Après tout si je n'avais pas donné signe de vie, comme elle aimait à me le rappeler, c'est sans doute que je n'avais plus grand chose à taper d'elle. J'avais été blessé et par conséquence, je l'avais rayé de ma vie. Peu de filles auraient pu m'atteindre à ce point, pour ne pas dire aucune autre. La réponse générale dans ces cas là c'est de citer sa mère, en l’occurrence, ma mère je ne l'ai connu que très peu. Léo avait longtemps été tout pour moi, elle jouait tous les rôles féminins dans la pièce de ma vie. Je savais que, pour ma part, je ne devais pas être l'unique acteur dans sa pièce personnelle. Alors qu'à l'inverse, elle avait été tout pour moi. Mes étés étaient synonymes d'elle. La période estivale n'avait pas grande valeur avant que je la rencontre. Or tous les étés suivants, mon cœur était en fête à l'idée de la retrouver, je pouvais enfin l'enlacer dans mes bras, la serrer contre ma peau, la sentir mienne. Ironie du sort, nous étions aujourd'hui en été, mais nous étions également bien loin de ce doux souvenir. Je lui avais laissé l'accès à mon cœur, cela avait été une erreur fatale. Ne plus reproduire la même faute était devenu pour moi une vraie leçon de morale. Non, Léo ne m'avait pas appris à ne pas lui mentir, simplement à ne plus faire confiance à une femme. Son regard n'était plus de miel, mais d'acier. Elle me regardait telle une panthère affamée, prête à bondir sur sa proie au moindre faux pas. Lui avouer que j'avais été le maitre d'orchestre de leur rupture m'était impossible. Non pas parce que je m'en voulais, ça non, je n'avais aucun scrupule à briser un couple qui n'en était pas un, non, je me voulais pas qu'elle s'éloigne de moi. Tout posséder d'elle était sûrement un désir qui n'était pas si mort que ça. Oui, au fond j'aurai pu lui dire que je l'avais balancé et que si elle n'était pas contente et n'avait qu'à faire comme tous les jours : m'ignorer. Mais non, je m'enfonçais dans mon mensonge pour essayer de retrouver un paradis passé. Je me berçais de conneries en croyant ça, mais le but, c'était qu'elle y croit aussi. Si à ces yeux je n'étais pas le connard que j'étais bel et bien en réalité, alors tout serait de nouveau possible. Estomper ses doutes n'étaient pas tâche facile, par chance je mentais comme je respirais. Mentir était depuis toujours une seconde nature. J'avais anéanti depuis longtemps toute conscience. Elle n'était plus l'exception d'autrefois. Désormais, elle était comme les autres. Me faire souffrir m'avait rendu plus fort, mais moins humain. Une partie de moi était partie avec elle dans cet avion britannique. Elle m'avait abandonné, tel avait été son choix mais elle le regretterait, je lui ferai regretter. L'atmosphère était tendu, je le sentais, nous campions tous les deux sur nos positions. Ni elle, ni moi n'étions prêts à fléchir vers l'autre. Je savais que je ne ferai pas le premier pas, quitte à la perdre. Ma fierté prenait le pas sur notre ancienne amitié. Son léger "Ok" mis à mal l'ambiance chaotique. Je sentis qu'elle fléchissait la première, son regard se fit moins pressant. Tant mieux car son attitude commençait réellement à me peser. On tournait en rond et je n'avais pas la patience de continuer. Cependant, ce temps de répit n'allait pas continuer, c'était bien trop beau. Ses accusations reprirent de plus bel. J'en avais juste plein le cul de ses affirmations non fondées. Merde ! On ne va pas planter la tente sur cette question ?! « Et tu ne t'aies jamais dis que cela pouvait être un hasard de circonstance ?! Ou bien que ton putain d'amant avait sûrement bavé à quelqu'un ?! Merde arrête un peu Léo ! » Marre, j'en avais pleinement marre de cette situation. Il y avait prescription non ? Il me semblait que c'était une affaire classée pour elle. Sa clic était formée, elle avait sa petite cour, elle faisait partie d'une des confréries les plus populaires. Tout allait bien dans le meilleur des mondes pour elle, alors pourquoi me faire chier avec des vieilles histoires ?! On ne trouvait pas de solutions car tout simplement il n'y en avait pas. Cette situation avait le don de me faire chier. Ça m'exaspérait de voir comment la discussion tourner ; on aurait cru deux gosses qui s'accuser à tour de rôle d'avoir casser le carreau de la classe. Je ne pouvais m’empêchais de soupirer. Ça me gonflait. Elle reprit rapidement après. J'hallucinais clairement suite à ses propos. Elle avait bien plus que moi, je n'avais rien de mon côté. Je détestais mon père, je ne pouvais pas me le voir et je faisais tout pour m'en éloigner. Très tôt j'avais perdu mon frère et ma mère dans un accident, et aujourd'hui elle me sortait les violons ? Elle se foutait de ma gueule ? Ok, je ne serai pas comme elle à me tirer la couverture sur mon cas. Elle avait conscience de ce qu'était ma vie passée, et là elle me sortait les mouchoirs. A la différence de sa situation : je n'avais qu'elle. Personne d'autres. Je n'avais pas beaucoup d'amis, je ne parlais sincèrement que très peu. Bref, c'était du foutage de gueule. J'étais clairement énervé, rien de ce qu'elle pouvait dire ne réussissait à me calmer, à vrai dire, elle ne faisait qu'attiser mon feu interne. Feu qu'elle avait elle-même déclenché. J'en avais marre qu'elle parle toujours de sa gueule, j'avais souffert aussi, sauf qu'à sa différence : je ne le criais pas sur tous les toits. Non, je préférais garder ça pour moi. Avouer qu'elle m'avait blessé ne serait qu'un acte de faiblesse. Je ne pouvais me le permettre. « Tu veux que je sortes les violons ? » Si elle voulait me faire réagir, elle s'y prenait d'une main de maitre. Elle arrivait toujours autant à me surprendre. Comprendrait-elle qu'après son départ il ne me restait PERSONNE. Elle avait une vie les 10 mois dans l'année en Grande-Bretagne, moi je n'avais rien d'autre que l'espoir de la revoir l'été d'après. Avouer ? Jamais. C'était clair, je ne dirai rien donc autant qu'elle change son fils d'épaule. Visiblement elle ne se rendait pas compte du mal qu'elle m'avait fait. Je préférais qu'elle me déteste plutôt que je me confie. C'était d'ailleurs la stratégie que j'adoptais, je ne voulais pas lui dire que son absence avait été une double douleur suite à celle de ma mère. Jamais je ne lui dirais qu'elle m'a manqué et que je la déteste pour ça. Je ne voulais pas souffrir pour une autre, et pourtant c'est bel et bien ce qu'il s'était passé. « Tu crois sans doute que te barrer sans rien dire m'a rendu heureux !? Putain mais pense un peu à autre chose qu'à ta personne. » C'est bien moi qui venais de dire ça ? J'étais un enculé, c'était évident. J'avais anéanti son couple juste par caprice passager. Penser à moi était devenu un vrai mode de vie. Dans un sens, je ne vivais que pour moi car je n'avais personne à qui penser. Je ne pouvais avoir confiance qu'en moi-même et c'était tout aussi bien ainsi. J'espèrais que la situation prenne un autre tournant car au point où on n'en était je n'en voyais qu'une seule, et c'était loin d'être seule que je souhaitais le plus.
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] - Page 2 EmptyVen 16 Aoû - 11:39

    Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] - Page 2 3896094La conversation tournait en rond. Je me demandais même si je ne commençais pas à devenir folle. J'affabulais peut-être. Même sûrement en faîtes. Pire encore j'étais en train de faire du mal à un ami. L'un de mes plus proches. En faîtes mon plus proche et ancien ami. Dorénavant même si j'avais l'impression de l'avoir volontairement délaissée et pour rien, je me disais qu'il ne m'était toujours pas inconnu malgré la situation. Accuser ainsi à tord était quelque chose que je ne supportais pas et pourtant j'avais posé tous mes soupçons sur lui comme si c'était une manière de me rassurer et de me dire que je pouvais enfin en finir avec cette histoire. Je pouvais enfin tirer un trait sur les faits de mon passé mais quelque chose m'y retenais. Et ce quelque chose était devant moi car si j'oubliais mon passé, je l'oubliais aussi lui. Alors j'avais préféré trouver un coupable et le trouver peut-être en lui pour que je ferme les yeux sur tout. Pourtant ce n'était sûrement pas la bonne chose à faire. La preuve, je lui faisais à présent du mal. Je me demandais encore comment j'en étais venue à dire à tord et à travers qu'il avait pu me tromper aussi ouvertement sans lui ouvrir un procès juste comme tout bon citoyen en aurait eu le droit. Non. Je mettais fait dénonciatrice et juge à la fois. Je ne lui avais donné aucune chance de se repentir et l'avait poussé dans les flammes de l'enfer, fourche en main sans le laisser se retourner une quelconque seconde. Même si certaines choses continuaient à sembler peu clairs et qu'il y avait bien des aspects de cette histoire qui ne me semblaient pas élucidés, je me disais que ça ne servait pas plus longtemps de s'enfoncer. J'avais fauté et ce qui était restait que j'avais accusé vite et à tord mais que je croyais en la sincérité des personnes qui m'entouraient. C'était comme ça qu'on pouvait baser des relations de confiance et qu'on pouvait avancer ensemble. Parce qu'on se faisait confiance. Je n'avais eu aucune raison de douter de lui jusqu'à présent. Je lui avais toujours donné ma confiance. Lui avait offert tout ce que j'avais et ce que j'étais parce que je l'aimais. Plus que tout. Il avait fait passé mes années d'insouciance d'une manière dont je ne pouvais que l'en remercier aujourd'hui mais je lui avais jeté le blâme dessus et pour ça, j'en étais extrêmement confuse. J'espérais qu'il me pardonnerais un jour mais je savais aussi que Jonah, une fois replié dans ses idées, ne lâchait plus prise et pire encore, il avait toujours eu du mal à évoquer ce qu'il ressentait vraiment. C'était donc pour quoi, avec chacun de ses mots je pouvais me méprendre sur ce qu'ils signifiaient vraiment. Il me perdait totalement mais c'est ce que j'avais toujours aimé chez lui, à l'époque. Le fait que j'étais bien la seule à comprendre comment il fonctionnait. Sauf qu'à présent, je n'étais pas sûre que cela me plairait. je n'avais qu'une envie à présent c'était m'excuser et qu'il me dise vraiment que je l'avais déçu et bléssé plutôt que de me parler comme si j'étais en train de péter un plomb. Il me regardait comme si j'étais tout simplement qu'une étrangère et ce regard me rendait totalement perplexe. Je n'espérais pas qu'il me pardonne de suite pour mon comportement plus que douteux depuis plusieurs mois mais j'espérais au moins qu'il comprenne mes motivations et le pourquoi j'avais pu réagir ainsi. Arrête Jonah. Arrête de me prendre pour une folle. J'avais fait une erreur. C'était sûr maintenant mais plus j'insistais pour montrer que ce que je pensais pouvait se révéler exacte plus il me dénigrait et me parlait comme si j'aurais dû être interné et c'était ce qui m'effrayait au plus haut point. Après tout, dans mon milieu j'en avais vu des cas. Des femmes qui prenaient des anti-dépresseurs, des femmes qui partaient en maison et d'autres encore qui faisaient mine de ne pas avoir de problèmes et qui faisaient tout pour s'en persuader. Je mettais toujours promis de ne pas ressembler à ses femmes et pourtant, je devais dire que je n'avais pas le caractère en acier trempé de ma mère et avec ce genre d'accusations que je servais à Jonah, il s'avérait que je ressemblais bien plus à présent à ses femmes que je ne l'aurais voulu. Et puis il se foutu de moi. Ouvertement. Du grand Jonah. Il n'avait jamais mâché ses mots et ne le ferais pas aujourd'hui. Encore moins aujourd'hui que par le passé. Après tout j'avais l'impression dans ses yeux que je n'étais plus sa Léo. La sienne. Je n'étais plus personne. J'aurais aimé qu'il comprenne mais il ne voulait pas le faire. Alors je le perdais. Petit à petit je le voyais s'éloigner de moi alors que nos corps restaient pourtant à la même distance l'un de l'autre. J'en avais marre de cette situation et maintenant que j'avais compris que j'avais perdu un ami pour rien, je préférais ne plus en parler. L'idée m'était inconcevable. Pire encore, j'en souffrais et lorsqu'il me parla de ne penser qu'à moi, ses paroles me firent aussi mal que s'il m'avait enfoncé une lame en plein coeur. J'étais égoïste pas par choix mais ded ma manière d'avoir été élevé. j'étais comme ça. Connue depuis l'enfance, je n'avais fait qu'être le nombril du monde de pas mal de gens. Forcément ça faisait mal quand on vous mettait votre plus grand défaut en pleine figure et de la part d'une personne qui comptait le plus au monde pour vous. Je m'assis alors sur la première chaise qui se trouvait derrière moi et me pris la tête entre les mains pour respirer. Penser et voir ce que j'allais répondre. Je pouvais tout aussi bien le laisser partir maintenant pour éviter de revoir ce regard qui me dévisageais comme j'étais une parfaite étrangère. Je redressa enfin mon visage vers le sien. Un regard fatigué et hésitant. Je n'aurais pas dû t'accuser. J'avais mes raisons et même si à présent elles me semblent dénuées de sens, elles semblaient conséquentes quelques jours auparavant. Je suis désolée. C'était des mots que je n'aurais jamais pensé prononcé devant lui et pourtant ... Je le regarda longuement et lui montrait que je ne pouvais plus rien ajouter. J'étais à bout. S'il voulait partir, à sa guise, je ne le retiendrais pas. Pourtant c'était la mort dans l'âme que je l'imaginais de nouveau s'éloigner de moi ...
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MessageSujet: Re: Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] - Page 2 EmptyMer 4 Sep - 11:40

Un café ? Tu le préfères dans la tasse ou dans ma tête ? [LEO-ALISSON&JONAH] - Page 2 130630020957407511   Mentir était devenu une seconde nature, je truquais la vérité pour me sortir de n'importe quelle situation. J'étais passé maître dans l'art de me jouer des personnes. Pourtant la situation ne me faisait pas tant jouir qu'elle aurait pu. Je n'aimais pas spécialement mentir à Léo, pour cause, je ne lui mentais jamais, enfin avant. Construire une nouvelle relation sur un mensonge me péterait un jour à la gueule, c'était évident, pourtant, je tentais de me persuader de l'inverse. J'avais peur. Peur qu'elle sache la vérité. Peur qu'elle m'en veuille. Peur de la perdre. J'étais trop fier pour le clamer haut et fort, mais je tenais malgré tout à elle. Une faiblesse que je préférais garder secrète. Elle ne devait en rien savoir l'importance qu'elle avait pour moi. Rien. Je ne lui dirai rien, quitte à la perdre. Briser la coquille qu'elle avait elle-même fabriqué était une pensée qui me mettait hors de moi. La personne qui se tenait devant elle avait été engendrée par la douleur de l'abandon. J'avais eu l'impression qu'elle m'avait laissé tomber, tout comme ma mère. De fait, je ne pouvais compter que sur moi-même. J'avais beau être très entouré par les plus belles femmes du campus, au fond je ne croyais qu'en moi. J'étais mon seul confident, mon seul véritable ami. Devoir des comptes étaient un sentiment qui m'était intolérable. Léo avait ses raisons de m'en demander, mais j'avais également mes raisons de lui refuser. Ses accusations étaient aveugles, elles ne reposaient sur rien. Et c'était mieux ainsi. J'avais le rôle de la victime et elle, du bourreau. Inverser les situations était une grande passion. Je l'avais trahi, menti, fais preuve d'un égoïsme sans pareil, et elle passait pour la méchante. J'étais douté, c'était évident. La perdre était une pensée difficile à créer dans mon esprit. Oui, elle comptait toujours pour moi, malgré tout. J'aurais aimé lui dire qu'une partie de moi était partie avec elle, la meilleure partie sans nul doute, qu'elle comptait toujours autant, que la voir dans les couloirs sans pouvoir la toucher me brûler la peau d'une colère que je ne devais qu'à moi-même. J'aurais aimé lui dire tout ça. Pourtant j'en étais incapable. Une force silencieuse me l'interdisait. Être heureux était une chose que je m'étais interdit depuis bien longtemps maintenant. La dernière fois c'était à ses côtés, voyez le résultat. Je me sentais à l'étroit dans ce café étriqué. J'avais besoin d'air, de me barrer, de dormir pour oublier. Bref, je ne voulais plus de cette discussion. J'avais juste envie qu'on redevienne comme autrefois, la sentir dans mes bras, croire que j'étais tout pour elle, comme elle l'avais été pour moi. Croire. A l'heure d'aujourd'hui c'était difficile de se border d'illusions. Nous nous déchirions, cela ne faisait aucun doute, mais jusqu'où irions nous ? La haine, l'ignorance, l'oubli ? Je ne souhaitais rien de tout cela, pourtant les issues paraissaient de plus en plus étroites. Elle. Elle avait été tellement pour moi, comment pouvais-je si fier ? Je l'ignorais. Ma gorges se nuait, j'avais l'impression qu'on m'avait retiré toute force. Lassé de tourner en rond, je ne voulais pas assisté à la scène de notre rupture. Je ne l'avais pas vécu en Australie, mais je n'en voulais pas en Californie. La rupture définitive était une idée qui m'effrayait. La perdre officiellement, se dire des derniers mots face à face pour tomber dans l'oubli. Ce n'était pas ce que je voulais, mais elle que voulait-elle ? Je n'arrivais plus à le savoir. Elle avait refaite sa vie, une vie dont je n'avais plus ma place attitrée. Mon cœur avait envie de lui hurler de partir avec moi en Australie, comme avant. Une part de nostalgie que je devais anéantir, puisque tout cela ne serait désormais plus possible. Elle avait sa vie, et de mon côté, je tentais de refaire la mienne, avec plus ou moins de difficultés. J'avais beau me convaincre que le passé n'était qu'une formalité a rayer, je n'avais pas pris tous les paramètres en compte. Après tout j'avais ce que je cherchais, je voulais faire table raz du passé, et bien je me débrouillais à merveille. Si je continuais ainsi, dans quelques minutes Léo n'en pourrait plus de ma tronche et se cassera à jamais. Était-ce ce que je voulais ? Pas vraiment, mais bon, je ne faisais jamais marche arrière, même si je me plantais, j'y allais toujours sans me retourner. Je sentais à l’intonation de sa voix qu'elle m'en voulait, beaucoup même. La prendre pour une folle ? Elle était déjà folle de s'être attachée à une personne comme moi. Je ne lui apportais rien de bon, mais elle était toujours là ; Léo devait avoir des tendances masochistes qu'elle s'ignorait. Plus je la faisais souffrir et plus elle tentait de s'excuser. A croire que je pouvais lui faire dire n'importe quoi. Elle était passé de la victime à la coupable en un claquement de doigts. J'étais néfaste. C'était évident, elle méritait mieux que moi, elle méritait plus. Pour une fois je pensais plus à elle qu'à moi. Il fallait que je parle avec ce qui me servait de cœur, ainsi, je n'aurai aucun regret. Pourtant, je savais par avance que je n'aurai pas le courage de suivre la discussion par la suite. Oui, je détestais apparaître faible. Lui montrer qu'elle était toujours si importante pour moi était une preuve de faiblesse. Je ne voulais pas mettre un seul genou à terre devant elle. Néanmoins je sentais cette petite pointe dans ma poitrine qui me disait de partir avant de faiblir. Il valait mieux que je parte la tête haute, plutôt que rester et jouer la carte de l'ami attristé. Je décidais de suivre ma tête, comme toujours. Mon cœur ne fonctionnait plus depuis bien longtemps maintenant. Je m'approchais d'elle, de son visage angélique marqué par la tristesse et la déception. Elle semblait si usée de ce dialogue de sourds. Malgré tout j'avais su voir qu'elle tenait toujours à moi et c'était là l'essentiel pour moi. Une petite victoire entre autre. Je comptais toujours pour elle et c'était sur cette note que je devais rester avant de tout gâcher, comme à mon habitude à avec elle. Ses yeux étaient affligés, et pourtant, elle était toujours aussi magnifique. A dire vrai, c'était sûrement l'une des plus belles filles de l'université. Elle n'avait jamais besoin d'en faire trop pour brûler les yeux de son aura. Elle était une fleur et moi un ortie. L'envie de toucher sa peau me brûla les mains. Même si c'était la dernière fois qu'elle m'adressait la parole, je me devais de retoucher dans ma cocaïne d'antan. Mon regard n'était plus qu'à quelques centimètres du sien, elle me regardait au travers de ses grands yeux, j'aurais tout donner pour les satisfaire, comme autrefois. Or, je les décevais à la moindre occasion. Mes doigts étaient devenus incontrôlables, poussés par un désir trop grand qui consumait ma raison. Je poussais cette mèche de cheveux d'or, qui encadrait son visage, pour la ranger délicatement derrière son oreille. D'un geste tendre, son visage fut de nouveau celui que j'avais connu. Je n'étais pas doué pour les grands moments de tendresse, pourtant celui en était un. Une fleur que je lui faisais pour tout le mal que je lui avais causé. Ma bouche s'approchait de son oreille lentement. « J'aurais aimé que notre relation en soit autrement. » Après dix minutes à se déchirer comme des chiens dans une cage je parlais enfin sincèrement. Sûrement bien tard, mais je n'arrivais jamais à faire la part des choses. Refaire le monde était un projet que j'entretenais depuis mon plus jeune âge, dans ce rêve fou, j'aurais modelé ma relation avec Léo. Il n'aurait eu moins de rancœurs, moins de mensonges, moins de douleurs. Il y aurait beaucoup de "moins" c'est certain. Oui, mais on ne refait pas le monde malheureusement. Partir, c'était sûrement le mieux que je pouvais faire pour elle. Elle me l'avait reproché et pourtant, me retrouver l'avait rendu malheureuse. La préserver de la personne que j'étais fut la meilleure pensée que je pouvais avoir à son sujet. « Pardon. » Elle pouvait y voir ce qu'elle voulait, une excuse pour le mal que je lui avais fait à partir sans dire un mot, un pardon pour avoir briser une partie de sa vie, un désolé pour ce que je lui faisais endurer. La lecture de ces six lettres lui était totalement libre, à sa guise, qu'importe au fond, j'avais tellement à me faire pardonner. Sûrement bien trop, même pour elle qui était un vrai ange. J'avais bien trop de démons dans mon placard pour qu'on puisse s'en sortir indemnes. Néanmoins, c'était les meilleurs aveux que je pouvais lui faire. Elle avait réveillé l'humain qui était mort depuis longtemps derrière ce masque d'acier. Je devais fuir avant qu'elle ne le fasse trop parler. Ma mâchoire se serrait, il était temps. Temps de partir. Nous n'arrivions plus à nous comprendre alors autant fuir avant de détruire le peu qui nous restait encore. Mes mains étaient passées de coton à acier, elles avaient perdu le contact de sa peau, elles avaient abandonné leur douceur. Partir sans me retourner, oui, comme nous l'avions toujours fait, c'était une fin juste. Je quittais ce lieu, pour la première fois la boule au ventre. Peur de ne plus la revoir sans doute. Pourtant il fallait que je maîtrise cette crainte qui ne devait en aucun cas prendre le pas sur moi.
 
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