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C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy

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MessageSujet: C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy EmptyVen 9 Mai - 16:18

J'étais le pire crétin manipulable de la planète. Enfin, c'était ce que je pensais tout en effectuant la tâche pour laquelle j'avais été recruté. Pourquoi ne faisais-je jamais comme les autres fils de riches ? Après tout, j'aurais très bien pu me contenter de faire un don annuel à quelque association caritative, cela aurait montré mon engagement pour la solidarité. Mais non, moi je ne faisais pas les choses à moitié. Et voilà que je me retrouvais au milieu d'un quartier mal famé de la ville. Certes, je n'étais pas là par hasard, mais plus je regardais les rues et plus je comprenais à quel point j'avais été favorisé dans mon enfance et encore aujourd'hui. Serais-je en troisième année de droit si j'avais vécu dans pareil environnement ? Certainement pas.
J'avais un trop grand cœur et quand je voyais tous ces gens qui étaient à la rue ou presque et qui n'avaient pas de quoi se nourrir j'avais envie de tous les aider. Je voulais faire tout ce que je pouvais pour eux. J'étais trop sensible...
Je sortis de la voiture dans laquelle j'étais. Nous livrions en fait des sacs contenant des denrées alimentaires aux membres nécessiteux de l'association. Je ne faisais pas parti des bénévoles habituels mais j'avais déjà dépanné une connaissance et c'était ce que je faisais une fois de plus. Nous travaillons par équipe de deux et j'étais avec une demoiselle tout à fait charmante. Elle avait de la conversation sans pour autant étaler tout ce qu'elle savait, ce que je trouvais appréciable. Et puis, nous n'arrêtions pas de nous lancer dans des débats sans fin.
Je pris les quatre sacs que nous allions donner aux habitants de l'immeuble en face de nous. Becca, mon équipière, m'ouvrit la porte. Ici les systèmes de sécurités étaient entièrement inexistants. Je trouvais cela affligeant alors que ces personnes vivaient toujours dans la crainte. Quand je voyais tous les dispositifs dont mon géniteur avait aménagé sa maison alors qu'il n'en avait pas besoin... Le premier appartement était celui d'une famille nombreuse. Les enfants me dévisagèrent, l'air étonné que je puisse porter autant de charge en une fois. J'adorais leur regard merveilleux. Je laissais Becca et la mère de famille discuter et je commençais à jouer avec les petits. Je n'étais pas un fan des enfants, mais pour voir un sourire sur leur visage d'ange j'étais capable de faire le guignol. J'essayais toujours de me comporter avec attention quand je travaillais comme bénévole.
Nous passâmes de maison en maison tout l'après-midi. Je trouvais ce travail fastidieux, mais je pouvais le faire sans aucune contrainte alors je n'allais pas m'en priver. Et si en plus d'apporter de quoi nourrir une famille, je pouvais aussi égayer un peut la journée de ces personnes, je ne m'en privais pas. Je profitais de mon aisance à parler avec les gens pour les sortir un peu de leur quotidien. Becca souriait à chaque fois que je recommençais. Elle m'avoua ensuite qu'elle trouvait que j'étais très à l'aise alors que je ne connaissais même pas les personnes. Il lui avait fallu des semaines avant d'arriver à faire ce que je faisais. Je rougis sous le compliment déguisé.
Je songeais d'ailleurs à apporter mon aide plus souvent à cette association, ou à une autre d'ailleurs. J'aimais pouvoir rendre service. Et je savais que cela rendrait mon père complètement fou de savoir que je traînais dans ce genre de quartier. Et le mettre en colère, cela n'avait pas de prix.
Je pris le dernier panier à distribuer, dans le coffre de la voiture. Mon équipière m'attendait déjà devant la porte de la petite maison de ville. Elle avait sonné et discutait sur le pas de la porte avec la petite mamie qui vivait dans l'habitation. J'allais traverser la route pour lui remettre son panier quand je tombais nez à nez avec une jolie jeune femme que je connaissais. Je me souvins encore de notre rencontre. Nous devions vendre des gâteaux, mais n'ayant ni l'envie, ni le temps de faire du porte à porte, j'avais signé un chèque pour régler l'ensemble de la marchandise. Mais elle ne l'avait pas entendu de cette oreille et elle avait donné mon argent à un SDF, me contraignant à finir la vente avec elle... J'avais beaucoup apprécié son caractère, et sa volonté de parvenir à ses fins. Je l'interpellais. « Cassie !! » Et je m'avançais vers elle, faisant un signe à ma partenaire que je la rejoignais bientôt.
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MessageSujet: Re: C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy EmptyDim 11 Mai - 18:54

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C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... Mael & Cassidy


Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’elle s’était mise à jouer avec les enfants d’un quartier appauvris de San Francisco. À vrai dire, elle ne savait pas vraiment comment elle avait atterri là. Elle se rappelle être partie en vadrouille comme à chaque fois qu’elle le pouvait, histoire de voir de quoi le monde était fait dans ses moindres recoins. Elle adorait aussi faire de nouvelles connaissances. N’ayant jamais côtoyé plus de quelques personnes durant l’entièreté de sa vie, elle n’avait jamais vraiment réussi à percer à jour les mystères de l’être humain qu’à travers ses livres et ses films surfaits. C’était donc avec toute la simplicité du monde qu’elle abordait les gens qui l’intriguaient. Après avoir vécu toute sa vie dans sa montagne natale, elle se devait de se renseigner sur la vie réelle si elle voulait survivre. Pour en revenir au pourquoi du comment elle se retrouvait à faire des châteaux de terre avec des inconnus, elle ne le savait pas elle-même. C’était sa manière de faire. Elle avait toujours était comme ça. À agir sans se soucier de rien, ni de personnes. Elle était libre de tous jugements ou moqueries qu’on pouvait lui assigner, car elle n’y prêtait pas attention. Donc quand le petit bout de 5 ans avait fait tomber son râteau en lui fonçant dedans, elle n’avait pu s’empêcher de lui ramasser, de le consoler pour finir par se voir inviter à construire le château le plus beau de tout le temps, du moins c’est ce dont étaient persuadés les deux énergumènes qui au fur et à mesure des pâtés terreux empilés, lui inventèrent une histoire. Les filles quant à elles, avaient commencé à la prendre en otage et lui faire des tresses dans sa belle chevelure dorée. Elle l’a voyaient comme une Barbie géante, ce qui était loin de lui déplaire puisque c’était l’héroïne de son enfance. C’est en regardant son premier film que sa passion pour la danse lui est venue.

Il commençait à se faire tard et ses acolytes de jeux furent bientôt appelés par leurs mères pour venir manger. Après une dernière étreinte, elle les regarda partir en les saluant de la main un sourire aux lèvres. La maman du roi vint alors à sa rencontre pour lui conseiller de se dépêcher de rentrer si elle ne voulait pas avoir d’ennuis, d’après elle ce n’était pas un quartier tranquille surtout pour une fille comme elle. Elle se demandait ce qu’elle pouvait entendre par une fille comme elle, mais lisant l’inquiétude dans ses yeux elle fit un léger « oui » de la tête pour la rassurer et s’en alla comme elle était venue. Elle marcha un petit moment avant qu’elle n’entende son prénom sortir de nulle part. Enfin si elle prêtait un peu plus attention à ce qui l’entourait peut-être aurait-elle pu le prévoir, mais c’était toujours le nez en l’air qu’elle marchait avant que le soleil ne laisse place à  la lune. Elle se retira du spectacle contre son gré et porta attention à la personne qui venait de la nommer.

-Maël ?

Oui il n’y avait pas de doute ça ne pouvait être que lui. Avec son air hautain et satisfait. C’était indéniable, elle n’avait pas un bon souvenir de lui. Elle détestait les fils à papa qui essayé de tout régler avec leurs argents. Ce n’était pas comme ça que le monde marchait. Du moins, ce n’était pas comme ça qu’elle voulait le voir marcher. Il l'avait enguirlandé un long moment après qu’elle ait remis le chèque qu’il avait fait pour l’association à un mendiant non loin de là, le contraignant à continuer la tournée de porte-à-porte. Se rappelant son visage bouche bée, elle émit un sourire.

-Qu’est-ce que tu fais là ? Un garçon avec ton compte bancaire ne devrait pas mettre les pieds ici. C’est dangereux, tu sais.

C’est de sa voix la plus innocente qu’elle sortit ces quelques phrases. Et c’est là qu’on reconnaissait la petite Cassie, se souciant toujours plus des autres que d’elle-même. Elle se croyait inatteignable, comme si rien ne pouvait jamais lui arriver. Et si on parlait de Karma, c’était vrai, car avec tout le bien qu’elle faisait autour d’elle il faudrait être un monstre pour oser lui faire du mal. Mais malheureusement les monstres existaient....Une bande de bandits surgit de sans crier gare et commença à les entourer tandis que le dernier rayon de soleil disparaissait.

-Alors comme ça tu as un compte bancaire fourni ? Ça te dirait de me faire un petit virement ?

Un latino bandana dans les cheveux, tatouages tout le long du corps avec quelques piercings fit son entrée dans le cercle. Il semblait être le leadeur, car il était le seul à ne pas se salir les mains. Ses sbires quant à eux menaçaient le duo avec des armes blanches. Le chef s’avança vers Maël.

-Oh attend ce n’est pas une question, c’est un ordre !


Sa bande se mit à ricaner. Mais ça ne faisait pas rire Cassie du tout. Pour la première fois, elle avait peur et elle ne savait vraiment pas comment ils allaient s’en sortir. Elle ne voulait pas qu'il lui donne ce qu'ils voulaient car ce qu'elle détestait encore plus que les fils à papa, c'était les voleurs. Mais elle ne pouvait pas non plus les laisser les tuer sans rien faire. Elle porta un regard d'espoir sur son camarade d'école, peut-être lui aurait-il une idée ? Peut-être qu'il avait déjà fait face à ce genre de situation et savait comment les gérer ?



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MessageSujet: Re: C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy EmptyMer 14 Mai - 21:52

Si je m'étais doutée que mon interpellation de Cassidy me vaudrait ce genre de situation, je n'aurais peut-être pas élevé la voix. Mais j'adorais cette fille. Certes, notre première rencontre n'avait pas été de tout repos. Malgré mon changement de personnalité depuis la mort de Cameron, je gardais des réflexes de fils à papa, surtout quand cela m'arrangeait, en fait. Mais j'avais beaucoup apprécié que cette jeune femme me remette en place. Après tout, elle n'avait pas forcément tort, simplement, je n'aimais pas l'idée de me coltiner du porte à porte alors que je pouvais récolter la même somme en signant un chèque. Mais c'était toujours rafraîchissant que quelqu'un vous dise que vous n'agissiez que comme un idiot. Pourtant, à cause de mon compte en banque justement, la plupart se taisait. Peut-être avaient-ils peur de ne plus profiter de mes largesses ? Pourtant, je me moquais bien du comportement des autres. Lorsque je réglais une addition c'était parce que je le voulais et non pas parce que tous les autres m'avaient léchés les bottes. Un peu comme cette fois où j'avais rencontré Cassidy. J'avais voulu nous simplifier le travail. Et pour une fois, je rencontrais quelqu'un qui tenait autant au coté humain de la solidarité qu'au coté financier. Cela avait révolutionné mon point de vue. D'ailleurs, je ne la remercierais jamais assez pour cela même si au départ, j'avais bougonné pendant un moment. C'était un peu à cause d'elle que j'avais commencé à m'intéresser au bénévolat en plus de dons que j'effectuais assez régulièrement. Et puis, cela rendrait mon père complètement fou. Mais il n'était pas encore au courant. D'ailleurs, il ne le saurait probablement jamais sachant que ses amis de San Francisco ne fréquentaient pas vraiment les rues où je me trouvais. Et s'il l'apprenait, il ne pourrait rien dire, après tout, mes intentions étaient louables et c'était une activité qu'on ne pouvait critiquer. J'imaginais déjà ses phrases bourrées de sous entendus, la colère mal contenue et toutes ses petites piques qui me laisseraient deviner ce qu'il ressentait vraiment. Non, mais son fils n'allait quand même pas fréquenter le bas peuple !? Tout cela me rendrait encore plus heureux de faire du bénévolat.
Certes, traîner dans ce genre de rue avait ses inconvénients. Et j'allais m'en rendre compte très vite. Et pourtant, j'avais été si content de passer cette journée à distribuer des paniers de nourriture. Il n'y avait rien de plus gratifiant que de pouvoir rendre service aux gens. Je savais que je me souviendrais pendant encore longtemps des sourires fatigués des mamans qui ouvraient les portes, des éclats de rires des enfants. Je savais qu'ils étaient heureux. Avais-je un jour rit de manière aussi spontanée ? Je n'en étais même pas certain. Pourtant j'avais eu l'impression de vivre dans une famille parfaite. Mais le problème était que tout était dans l'apparence... En apparence, notre famille était heureuse, unie, et pourtant tout avait démontré qu'elle était en total dysfonctionnement...
A la question de Cassidy, je n'eus que je le temps de répondre « Je distribuais des paniers repas dans le quartier » avant que nous nous retrouvions entourés par une bande de voyous. Ils avaient dû entendre la réflexion de la jeune femme sur mon compte en banque. Et je ne m'étais pas trompé quand le leader me demanda un virement.
J'étais quelque peu effrayé par leur présence. Nous étions encerclés, ils étaient armés. Ils avaient l'avantage du nombre, mais aussi celui des armes... Nous étions vraiment mal barrés pour nous en sortir. La meilleure façon aurait été de céder, mais je n'aimais pas vraiment les maîtres chanteurs. Comme je le disais, donner mon argent, cela ne me dérangeait pas, du moment que j'étais d'accord. En l'occurrence je ne l'étais pas.
Je me souvins de la seule et unique fois où je m'étais retrouvée dans ce genre de situation. C'était peu après le décès de Cameron, alors que je cherchais à provoquer la vie de toutes les manières possibles. Mais cette fois là, j'étais seul face à un seul autre homme, même s'il était armé. Je m'étais servi de quelques techniques de placage de rugby pour assommer l'homme sur le bitume avant de m'enfuir. Mais je ne pouvais pas mettre cette idée en application alors qu'il y avait au moins cinq hommes face à nous.
Je savais que la provocation n'était pas une solution même si j'avais deux ou trois phrases bien senties que j'aurais pu prononcer. Mais je me retins, je ne voulais pas mettre la vie de Cassidy en danger. Il fallait que je garde mon calme, pour trouver une solution. Elle commença à s’élaborer dans mon cerveau. Il fallait qu'on créer une ouverture dans le cercle pour pouvoir prendre la fuite. Ce n'était pas la peine d'espérer pouvoir régler son compte à toute la bande. Je me rapprochais de Cassidy pour lui glisser mon idée à l'oreille sans que les autres l'entendent. Ils penseraient sans doute que je lui disais de ne pas s'inquiéter. « Cassie, il faut qu'on ouvre ce cercle de bandits et qu'on prenne la fuite. Je vais écarter celui-ci murmurais-je en montrant des yeux l'agresseur le plus proche de nous et ensuite, il faudra courir très vite. » J'attendis son approbation. J'avais parlé le plus vite possible pour que les autres ne pensent pas qu'on organise un plan dans leur dos. Je saisis ensuite la main de la demoiselle pour être sûre qu'elle reste bien derrière moi. Je me décalais vers un bord du cercle. « Oui, bien sûr que je vais faire un virement. Vous voulez combien ? » Je voulais détourner leur attention par cette phrase et ce fut réussi. Je pris le bras tenant un couteau, de l'homme le plus proche de moi. Je le forçais à lâcher avant le projeter violemment sur le sol. Je savais qu'il n'avait rien de méchant. Et avant que les autres aient le temps de comprendre, je tirais Cassidy à moi et me mis à courir le plus vite possible.
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MessageSujet: Re: C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy EmptyMar 20 Mai - 21:40

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C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... Mael & Cassidy


Il s’approcha d’elle doucement et lui murmura son plan assez vite, si bien que ses paroles en devenaient presque inaudibles. De toute sa phrase, elle ne compris que « cercle de bandits », « écarter » et «  courir très vite ».  Elle le regarda avec des yeux implorants pour qu’il répète parce qu’elle n’avait pas tout compris, mais il avait déjà reporté son regard vers les agresseurs. Tant pis elle ferrait avec. En observant la situation tout en y associant les mots clefs, elle allait surement s’en sortir. Enfin, elle espérait.  Ces yeux étaient grands ouverts et elle tournait sa tête de droite à gauche toutes les deux secondes comme si elle était devant un match de Tennis. Elle ne voulait pas risquer de louper le signe, ce qui ferait tout foirer. Tout se passa très vite, l’instant d’avant elle se trouvait encore encerclé par les voyous et l’instant d’après la voilà proche de Maël, main dans la main en train de courir comme des bêtes sauvages. La scène aurait pu être sortie d’un film tellement elle semblait irréelle et pourtant, c’était bien la réalité et s'ils ne faisaient pas attention ils en paieraient de leurs vies. Ce n’était donc pas le moment de tomber pour la petite Cassie. Mais maladroite comme elle était, c’était un peu trop lui demander. Elle se prit les pieds sur le rebord du trottoir et chut. Dans l’attraction terrestre, elle lâcha la main de Maël. Les bruits de la troupe se firent de plus en plus proches et elle n’eut pour seul réflexe que de se protéger la tête.

-Eh bien ma belle, j’en connais une qui va passer du bon temps ce soir !

Le chef de gang alla s’en emparer quand quelqu’un l’en empêcha. Les deux se mirent à parler une langue latine inconnue aux connaissances de la blonde.  Le ton se fit de plus en plus fort et elle ne comprenait rien à la situation. Dans sa curiosité elle osa relever la tête pour voir ce qu’il se passait, mais elle n’était pas plus avancée il faut dire. Le nouveau protagoniste avait l’air tout aussi terrifiant que les autres et pourtant, il l’avait protégé. Mais peut-être était-ce pour convenir d’un plan encore plus horrible. Il fallait qu’elle s’en aille discrètement si elle voulait survivre. Elle se releva et tomba sur un des sbires du chef qui lui fit un signe de la main en mode « c’est nous ». Elle voulut se rendre dans la direction inverse, mais il y en avait un autre qui lui lança un sourire auquel il manqué une dent, « c’est encore nous ».  Les autres vinrent se mettre de parte et d’autres de la danseuse, l’encerclant de nouveau. Ça ne sentait pas bon, pas bon du tout. Et où était Maël ? S’était-il enfui ? Ou était-il allait chercher du secours ? Ou alors d’autres l’avaient-il poursuivi et mit K.O dans le coin d’une rue avant de le dépouiller ? Le mieux qu’elle puisse faire pour le moment, c’était ce qu’elle faisait de mieux : agir sans réfléchir.

-Vous allez voir de quel bois je me chauffe !

Elle remonta ses manches et fonça tête baissée dans le tas, un semblant de poing en l’air dans le but de frapper l’adversaire. Le cercle s’écarta pour la laisser passer ce qui l’a fait atterrir tout droit sur ce qui semblait être le chef du chef puisqu’il avait écouté ses ordres et ne lui avait rien fait, du moins pour l’instant. En relevant la tête, elle aperçut qui elle venait de se prendre de plein fouet et inspira un léger souffle de peur tout en affichant une grimace. « Mon dieu qu’est-ce que je vais faire ? ». Il s’approcha d’elle lentement, ce qui eut pour effet de la faire reculer tel un chiot terrorisé qui aurait fait une grosse bêtise.

-C’est toi la fille qui a passé l’après-midi à jouer avec mon petit frère ?

Il avait un léger accent étranger quand il parlait l’anglais, mais ça lui donnait un petit charme que Cassie trouva tout de suite attachant.

-Heu…Oui !

Elle attendait sa réaction avec appréhension, et comme d’habitude elle n’avait pas pris la peine d’évaluer les options avant de répondre. Si ça se trouve, le petit bonhomme s’en était plaint et son grand frère avait décidé de la retrouver pour la tuer.

-Ma mère veut que je t’accompagne jusqu’au prochain quartier tranquille. Elle avait peur que tu t’attires des ennuis, et ...elle avait raison.

La lambda émit un léger sourire. Elle ne se demandait pas pourquoi, les gens étaient comme ça avec elle, car en étant gentil avec les autres, elle avait l’habitude qu’ils soient eux-mêmes gentils avec elle. C’était comme ça que le monde fonctionnait et elle savait qu’il y avait du bon en tous, même dans ces grandes brutes de voleurs qui l’avaient menacé l’instant d’avant.  Tout le monde avait une morale, des principes, des idéaux. Ce n’était pas par plaisir qu’ils faisaient ce genre de choses, c’était parce qu’ils n’avaient pas d’autres choix.



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MessageSujet: Re: C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy EmptyLun 2 Juin - 15:02

Bien entendu, mon plan n'était pas parfait, il n'aurait pas pu l'être alors que j'en avais eut l'idée en étant sous pression. Mais il aurait pu avoir comme qualité de nous sauver de la situation dangereuse dans laquelle nous étions plongés. C'était sans compter sur Cassidy. Je ne savais pas qu'il était possible d'être maladroit au point de se prendre les pieds dans le trottoir. Elle n'y était pour rien bien sûr, de toute façon, tout avait commencé parce que je l'avais interpellée. Si ces hommes avaient voulu nous voler ce n'était pas à cause d'elle. Et puis, cela me prouvait qu'en fréquentant cette demoiselle il se passait toujours quelque chose. Quand ce n'était pas elle qui me disputait parce que je faisais des bêtises, on se retrouvait mêlés à une agression dans un quartier « chaud » de la ville.
Quand je sentis la main de Cassidy glisser de la mienne, cela me déséquilibra et je basculais presque en même temps qu'elle. Mais, au lieu de m'écraser sur le rebord en béton, je roulais et fini ma course, sur le sol, quelques mètres plus loin. Si la chute de Cassie ne s'expliquait que par sa maladresse, la mienne était tout ce qu'il y a de plus logique, du point de vue de la physique. Jusqu'à ce qu'elle lâche ma main, je la tirais derrière moi et j'avais été emporté en avant par la suite. Mais cette explication ne me servis pas vraiment pour me remettre de la douleur qui me parcourait le dos. Je me retrouvais à quelques dizaines de mètres de Cassidy, la distance que j'avais parcouru entre sa chute et la mienne me semblait énorme. On devait courir vite au moment où elle avait lâché ma main.
Avant que j'ai pu me redresser, j’aperçus devant moi une paire de chaussures et puis un corps, jusqu'à ce que j'arrive à la tête : il faisait parti de la bande qui avait voulu me piquer mon compte en banque. Pire que cela, c'était le mec que j'avais bousculé pour sortir du cercle qui nous enfermait. Et il n'avait pas l'air trop ravi. Je ne m'étais jamais battu en dehors des tatamis alors que je prenais des cours d'art martiaux durant mon enfance. Cela remontait à quelques années déjà et je savais que je ne ferais pas le poids face à cet jeune homme. Lui avait l'expérience de la rue. Il n'y avait que lui en face de moi, et j'avais de la chance, mais je voyais les autres entourer la jeune femme qui m'accompagnait. Il fallait que je me dépêtre de cette situation pour aller l'aider. Elle ne s'en sortirait pas seule. Et moi non plus d'ailleurs, je ne pourrais pas faire grand chose.
Il fallait que j'oublie tout ce qui se passait en dehors du combat qui allait visiblement avoir lieu entre l'homme et moi. Il fallait que je me concentre. Et pourtant, je sentais encore la douleur dans mon dos et à l'arrière de mon crâne. C'était une douleur sourde qui était en train de s'installer. Elle finirait par passer. Et puis je me rassurais en me disant que je sentais encore mon corps, ce qui était un bon signe à mon sens.
Tout à ma réflexion, je ne vis pas le premier coup de poing arriver et il toucha mon arcade sourcilière. Rien de tel pour obtenir mon attention, je me recentrais sur le combat. Je me reculais du jeune homme. Je ne savais pas me battre alors autant ne pas rester assez proche pour prendre des coups. L'homme se rua vers moi et je me décalais. Il s'arrêta juste avant de rentrer dans le mur. Il s'approcha à nouveau de moi et réussi à m'atteindre violemment dans les côtes. Mais je répliquais cette fois et lui envoyait un coup de pied dans les parties génitales. La puissance l'envoya directement dans le mur et la douleur s'inscrivit sur son visage. Il ne tomba pas dans les pommes, mais il était dans un état second et j'en profitais pour m'éloigner et rejoindre Cassidy.
Je me rendis compte qu'elle n'avait plus besoin de mon aide pour s'en sortir. J'étais suffisamment proche pour entendre la conversation qu'elle avait eut avec un autre homme. Je notais qu'elle avait passé la journée à jouer avec des enfants alors qu'elle ne les connaissait pas. Elle était toujours aussi épatante cette jeune femme. Je m'approchais des deux personnes. « Cassie, tu vas bien ? » Je n'avais pas eut le temps de voir si elle avait été embêtée par les autres membres du gang avant que son sauveur arrive. « Décidément, il faudrait que je t'apprenne à courir vite, parce que sans ta chute, notre fuite aurait été parfaite » lui dis-je en souriant. Je ne lui en voulais pas du tout. Tout c'était bien fini, il n'y avait rien eut de dramatique dans tout ça. Et maintenant, il y avait un jeune du quartier pour nous raccompagner -l'invitation faite à Cassie devait bien s'étendre à moi- jusqu'à un quartier plus sûr.

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MessageSujet: Re: C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy EmptyMer 16 Juil - 23:03

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MessageSujet: Re: C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme... ¤ ft Cassidy Empty

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