the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Partagez

either you call me patrick or you call me nothing (sam)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

either you call me patrick or you call me nothing (sam) - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: either you call me patrick or you call me nothing (sam) either you call me patrick or you call me nothing (sam) - Page 2 EmptyMer 4 Sep - 1:39

Sam n'est pas un monstre, seulement il ne fait pas les choses à moitié et n'ira certainement pas se morfondre en songeant à la peine qu'il a bien pu faire à Davy. Elle s'en remettra, tout comme lui s'en est remis. Une vie sans regrets ni remords, voilà ce qu'il s'est toujours promis et ce qu'il tente d'accomplir depuis ses vingt-trois années d'existence. Il avait joué cartes sur table, elle avait repoussé ses avances, très bien. Douloureux, certes, mais au moins n'était-il pas responsable de son propre malheur, ce qui n'était visiblement pas le cas de la brune. Et puis merde, n'étaient-ils pas encore jeunes ? Ils avaient bien mieux à faire que de rester indéfiniment bloqués sur cette même histoire, qui au fond n'était rien de plus qu'un ridicule chagrin d'amour. Du moins le penserait-il d'ici quelques années, sûrement ; l'espérait-il en tout cas. Davy ne retient plus ses coups, et tous deux se fichent de se blesser désormais. Sam est lui aussi un con, selon ses dires. Ainsi qu'un malade, tient-elle à rajouter quelques secondes plus tard alors qu'elle a légèrement pâli. Serait-il effrayant, en plus de tout ce qu'elle vient de lui dire ? Ce serait un comble de la part de celui que l'on considère comme un agneau quatre-vingt-dix pour cent du temps. Tant pis pour les masques qui tombent, il n'a toujours pas l'intention de s'excuser. Il n'est plus temps d'être désolé, simplement de se quitter et de mettre un terme à cette malheureuse rencontre. S'il y a bien quelque chose qu'il devrait regretter, c'est son passage au Starbucks. Et pourtant il tâche quand même d'y déceler quelques bons côtés. Comme celui d'une mise au point qui n'avait finalement jamais eu lieu. Ou pas aussi intense, en tout cas. Il lui avait bien fait part de sa déception des années plus tôt, pourtant avait-il été plus soft, moins hargneux. Désormais il avait déchargé tout ce qu'il avait sur le coeur, qu'elle l'eût souhaité ou non. « Ca doit être ça. » marmonne-t-il entre ses dents. Ouais, il doit être fou, ou simplement hors de lui. Peut-être un mélange des deux. En tous les cas n'essaie-t-il pas d'argumenter. Il n'en éprouverait aucune satisfaction, et se fatiguerait sans doute pour rien. Finalement il est préférable de laisser couler, pour leur bien à tous les deux. Et vient l'insulter une nouvelle fois tandis qu'elle le paraphrase sans une pointe d'ironie. Continue, je m'en fous, songe-t-il lorsqu'il la jauge désormais sans le moindre intérêt. Davy, elle, se contente d'éviter son regard, pour pas changer. Les voilà de retour à la case départ, ce qui ne l'étonne même pas. A quoi pouvait-il s'attendre d'autre ? Ils ne font que tourner en rond, et ça n'a rien d'étonnant quand on sait que leur relation n'a plus aucun sens. J'aurais essayé, se dit-il. D'une étrange façon, certes, mais il tente de se convaincre qu'il n'a pas lancé les hostilités. Et son monologue intérieur est un succès : il lui avait simplement demandé de s'assoir quelques minutes. Elle avait refusé, et s'était en plus de ça démenée pour trouver un moyen de l'éviter - sans grand succès évidemment. Le choix avait été sien, comme toujours, et elle avait une fois de plus fait le mauvais. Comme quoi, l'histoire est vouée à se répéter. Leurs au revoir, ou devrais-je dire leurs adieu, prennent enfin forme. Si une part de lui est satisfaite, un goût amer lui reste dans la bouche. Le problème n'est pas de se faire congédier, il ne rêve pas d'avoir désespérément le dernier mot. Mais malgré ce qu'ils ont bien pu se dire, la personne qui lui fait face n'en reste pas moins Davy. Et il a beau lui en vouloir, il ne pourra certainement jamais demeurer insensible la concernant. La meilleure solution resterait donc de l'éviter, jusqu'à définitivement l'oublier. Triste conclusion, qui reste pourtant la seule envisageable étant donnée la situation actuelle. Pour conclure un nouveau speech destiné à le faire culpabiliser - ou à exorciser sa colère comme elle le peut - la brune le prie clairement de partir. Il n'a pas l'intention d'insister, puisque c'est désormais avec plaisir qu'il compte accéder à sa requête. Car oui, quand on lui demande quelque chose à Sam, il le fait. Contrairement à d'autres. « Faut pas me le dire deux fois. » Ton plat, indifférent. Il s'octroie même un haussement d'épaules, comme s'il acceptait quelque chose de terriblement ordinaire. Un costume bleu au lieu d'un noir, un repas chinois plutôt qu'italien. A cet instant, le patron de la jeune femme - que Sam soupçonne d'avoir distraitement observé la scène - exige que Davy nettoie son café renversé. S'il songe une seconde à l'aider, il n'en fait rien, considérant que son geste sonnerait plus maladroit qu'autre chose. Alors qu'elle s'exécute, elle ne peut s'empêcher de lui envoyer une autre remarque et d'exiger de nouveau qu'il s'en aille. Pendant qu'elle essaie de tourner la page, ajoute-t-elle. Il croit rêver. Elle a déjà tourné la page, Davy, si tant est qu'elle ait déjà ouvert le livre. A quoi elle joue, se demande-t-il. Elle ne peut pas lui reprocher son comportement, alors qu'il est supposé être le seul à avoir été blessé dans cette histoire - si l'on oublie leur accrochage du jour. Il fronce un sourcil, mais elle ne semble pas le remarquer, nettoyant son café et évitant son regard pour la énième fois. Elle est devenue particulièrement douée à ce petit jeu, au moins en est-il satisfait à cet instant. Pas question de lui donner satisfaction alors qu'il avait été quasi insensible jusque là, si l'on oubliait son sa boisson renversée. Pour joindre le geste à la parole - ou pour pousser le vice un peu plus loin - elle se dirige vers la porte qu'elle ouvre pour lui. Une attention qui le fait doucement sourire. Epuisé, il la rejoint en quelques pas et se stoppe à quelques centimètres de la sortie. S'attend-elle à ce qu'il lui donne une bonne raison de rester, lorsqu'elle lâche avec désinvolture que plus rien ne le retient ? Quelques années plus tôt, sa réponse aurait certainement été la plus spontanée et la plus adorable qui soit. Mais aujourd'hui, elle puait simplement la déception. « Plus maintenant en tout cas. » conclut-il avant de franchir la porte, sans même se retourner.

sam et davy, topic terminé :plop: :plop:
Revenir en haut Aller en bas

either you call me patrick or you call me nothing (sam)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sujets similaires

-
» Don't call me Bro' [Maxwell]
» Just One Night(ft Call')
» and if you"re a ghost, i'll call your name
» Call 911, now ! (PV. Erwan)
» Call me maybe • Remy

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-