the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty
MessageSujet: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) EmptyLun 25 Fév - 1:37

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Tumblr_mcfdf7VMH91r4kfic it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Tumblr_mdv2k8XdvB1rldvw2o4_250 it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Tumblr_m3cygu0nuP1roeg33


Depuis plusieurs jours déjà, l'attention des universitaires s'était concentrée sur un événement bien spécial : l'arrivée des anglais d'Oxford. Un échange, tout comme la Sorbonne il y a quelques années, qui promettait une nouvelle fois d'apporter de l'ambiance. Eris recherchait toujours de la nouveauté, de quoi s'amuser et de faire de nouvelles expériences et donc cela tomba à pic. En leur honneur, les doyens des deux universités décidèrent d'organiser une soirée, destinée à aider les petits nouveaux à s'intégrer. Quelque chose de plutôt classe, montrant une nouvelle fois que Berkeley se tenait au top. Comme toujours, chaque projet était parfaitement mené à bien. Généralement, ils réussissaient à faire des choses grandioses, même si un événement en particulier marqua les esprits, pour une toute autre chose. Eris garda un très mauvais souvenir de cette fusillade, et n'eut même pas envie d'aller au bal de Noël. Elle fut même énormément reconnaissante envers sa sœur, qui eut son enfant pile dans cette période. La jeune anglaise dût donc rejoindre les siens à Londres pendant quelques temps. Il fallait aller de l'avant, et même si la majorité allait mieux aujourd'hui, elle n'oubliait pas pour autant. Personne à vrai dire. Devant son miroir, Eris secoua sa tête afin de chasser ces mauvaises pensées de son esprit. Son problème était tout autre à présent, et de taille. Elle devait absolument trouver une tenue, ou du moins réussir à choisir la robe qu'elle allait porter ce soir. Il fallait faire bonne impression, et la jeune femme comptait bien s'amuser. Passant en revue tout ce qu'elle avait acheté ces derniers jours, elle laissa tomber en arrière, atterrissant sur le matelas moelleux de son lit. Restée quelques minutes à observer le plafond, qui devint subitement très intéressant, elle se demandait comment se passerait l'événement. N'étant pas timide, et même beaucoup trop extravertie, elle allait devoir se contenir. Mais avant tout, elle devait trouver une occupation lui permettant de ne pas s'ennuyer. Eris s'ennuyait beaucoup trop vite. Comme un enfant à qui il fallait toujours porter de l'attention. Se relevant d'un coup, un éclair de lucidité lui parvint, et elle opta finalement pour une robe de couleur rose claire, cintrée à la taille et retombant au-dessus de ses genoux, le tout s'accordant parfaitement à son teint de porcelaine. Après avoir enfin trouver la motivation et le courage de se rendre jusqu'à la salle de bain, elle s'y enferma une bonne heure avant d'en ressortir, prête à enflammer la piste de danse inexistante.

Faisant son entrée seule, Eris alla très vite rejoindre quelques amis au centre de la pièce. Celle-ci accepta poliment le verre de champagne que le serveur lui proposa, avant de repartir. Elle jeta un regard furtif sur l'ensemble de la pièce, comme pour vérifier quelque chose. En réalité, elle souhaitait à tout prix éviter une personne et monta toute une stratégie pour ne pas avoir à lui faire face. Portant le verre à ses lèvres, elle n'en but qu'une seule gorgée, et adressa quelques sourires aux passants. Du fait de son diabète, Eris était très restreinte en ce qui concernait la consommation d'alcool. Son régime alimentaire particulier la contraignait à faire attention à tout, sans quoi, sa santé en prendrait un sacré coup. Très peu intéressée par les discussions de ses camarades, Eris observait une nouvelle fois les étudiants. De temps en temps, elle leur adressait un large sourire tout en hochant la tête, se fichant complètement de ce qu'il se disait. Elle aperçut non loin de là Mackenzie, accompagnée de quelques anglais qui lui étaient inconnus. Talia ne devait pas être bien loin, même si les relations entre les deux jeunes étaient assez tendues. Retrouver Mackenzie à Berkeley lui faisait un bien fou. Très bonnes amies au lycée, elles réussissaient toujours à faire des choses extraordinaires, laissant l'ennui de côté. En la revoyant, elle fit comme un bond dans le passé, une époque qu'elle avait tant aimé. Pourtant, tout était différent aujourd'hui. Certes, elles retrouvèrent leur complicité tout en se remémorant leurs escapades londoniennes, mais il y eut une complication. Quelques mois auparavant, Eris rencontra un jeune homme, à une soirée organisée par les fameux omégas. Depuis, ils passaient du temps ensemble, tout cela se transformant en une véritable amitié. Cependant, elle commença à ressentir des sentiments qui lui étaient inconnus, un bonheur décuplé et une humeur plus que radieuse, ou tout simplement de l'amour. Très peu expérimentée dans ce domaine, même si cela ne l'empêchait pas de s'amuser en compagnie du sexe opposé, Eris les considéra plus comme étant de la simple affection. Et pourtant, il fallait se rendre à l'évidence : elle se sentait tellement mieux en sa présence, il réussissait à la faire rire. Encore plus que d'habitude, et il fallait le faire quand même. Mais elle eut vent de quelques discussions au détour d'un couloir, ou alors en se promenant dans les parcs de Berkeley. Son amie de toujours, Mackenzie, semblait vivre une certaine romance avec Samaël. Un baiser échangé, une amitié plutôt proche, et probablement plus encore. Eris pouvait très bien se passer de cela, l'amour n'était pas son truc après tout. Prendre de la distance avec l'oméga lui paraissait comme étant la meilleure des solutions, ce qui finalement ne lui prouva que le contraire. Il lui manquait, terriblement. Elle s'en voulait de ne pas réussir à être la même avec lui. La même depuis qu'elle s'en était rendue compte. Prenant congé, elle s'éloigna du groupe pour se rendre un peu plus loin, dans le coin d'une pièce. Le buffet lui faisait de l’œil, et elle se devait de goûter à ces délices. Sam n'était pas là, elle pouvait partir l'esprit tranquille. En pleine réflexion sur ce qu'elle allait manger ne premier, elle entendit quelques pas s'approcher de la table. N'y faisant guère attention, elle continuait de réfléchir. « Eris. » Puis elle se figea. Elle ne leva même pas la tête. Cette voix ne lui était pas inconnue, et elle ne voulait pas l'entendre. Du moins pas maintenant. Sans même lui apporter une réponse, Eris oublia les convenances en s'éloigna du jeune homme. Elle n'avait pas le temps à cela. Ce n'était pas le moment.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty
MessageSujet: Re: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) EmptyMar 26 Fév - 16:36

« Je te retrouve plus tard. T'avises pas de partir sans me prévenir, d'accord ? » Glissa-t-il à l'oreille de Candice, qu'il ne tarda pas abandonner auprès d'un petit groupe de correspondants fraichement débarqués d'Angleterre. Il ne pouvait cacher son bonheur d'avoir retrouvé cette jeune femme avec qui il s'était autrefois senti si complice. Rencontrés des années plus tôt dans la capitale française, ils avaient gardé un semblant de relation lorsque Sam avait du retrouver Los Angeles quelques temps plus tard. Plutôt surprenant qu'ils aient décidé de s'envoyer des lettres, moyen de communication bien peu utilisé de nos jours. Un peu vieux jeu, certes, mais ce petit rituel ne semblait pas les lasser. Pourtant malgré leur envie commune de garder contact, la distance avait eu raison d'eux, et leurs lettres quotidiennes s'étaient peu à peu transformées en de rares enveloppes pour finalement disparaître complètement. Quelle ne fut donc pas sa surprise en retrouvant sa plume en l'occasion de l'échange universitaire organisé par Berkeley, qui par un heureux hasard lui avait attribué l'adorable Candice Hepburn comme correspondante. Il s'était empressé d'aller la retrouver en cette occasion si spéciale qu'était la soirée d'accueil des correspondants anglais. Les Omicrons, tout d'abord rassemblés en une masse de belles robes et d’élégants costumes, s'étaient finalement mêlés aux autres étudiants. Certains demeuraient encore quelque peu mal à l'aise, et semblaient s'accrocher à leurs correspondants comme à une bouée. D'autres, cependant, affichaient d'aimables sourires charmeurs et allaient de bonne grâce se présenter aux américains, sirotant leur coupe de champagne avec une classe certaine. Nul doute que Sam ne resterait pas indifférent à cette arrivée massive de nouveaux élèves, qu'il lui tardait de rencontrer. Aussi sociable que curieux, il ne pouvait décidément pas contourner cette événement atypique qui lui promettait de belles semaines à venir. Mais pour l'heure, les anglais devraient attendre. L'idée de laisser Candice seule ne l'enchantait pas, mais il s'était assuré qu'elle trouve de quoi s'occuper, en la présentant à quelques uns de ses amis. Ce qui excluait d'office Ezra Rosewood, qu'il n'aurait jamais songé présenter à quiconque. De plus il ne s'était toujours pas montré, et Sam n'avait aucun doute quant à son manque d'intérêt flagrant pour l'arrivée des correspondants. A vrai dire à par sa petite personne, rien ne semblait l'intéresser, excepté son meilleur ami lorsque l'envie lui en prenait. Adressant un dernier sourire charmeur à Candice, il s'approcha d'un pas vif vers le buffet, déposant sa coupe de champagne à peine entamée au passage. Nul besoin d'alcool pour le jeune omega, qui s'amusait parfaitement sans. Et puis, il n'aurait pas été très malin de s’enivrer alors qu'il comptait rejoindre Elmas. Elmas qui semblait avoir des millions de choses urgentes à faire chaque fois qu'elle croisait le chemin de Sam ces derniers temps, et qui ne pouvait s'accorder plus de quelques minutes en sa compagnie. Loin d'être idiot et connaissant un minimum la jeune femme, il ne faisait aucun doute qu'elle prenait grand soin de l'éviter, bien qu'il en ignorait complètement les raisons. A sa connaissance il n'avait rien fait de mal, intentionnellement ou non, et il ne pouvait qu'en ressentir de la frustration. Ainsi, à peine avait-il reconnu sa chevelure rousse qu'il s'était éclipsé, promettant à Candice qu'il ne l'abandonnerait que quelques minutes. Il se trouvait désormais tout près de l'epsilon, alors qu'elle lui tournait le dos, visiblement très intéressée par le buffet. « Elmas. » tonna-t-il afin de l'informer de sa présence. Elle fut prise d'un léger sursaut dont il ne put identifier parfaitement l'origine : avait-elle été surprise, on sa simple présence suffisait-elle à l'effrayer ? A son grand étonnement, elle ne prit pas même la peine de se retourner afin de lui offrir un de ses prétextes bidons qui lui permettrait de s’éclipser rapidement. Evidemment il ne l'aurait pas laissée faire, fatigué d'être éconduit comme un laquais, mais il considérait cela comme la moindre des politesses. Ce qu'elle sembla complètement oublier. Sans même lui adresser un regard - ce qui ne manqua pas de l'agacer - elle prit purement et simplement la fuite. Réaction tellement puérile qu'il resta figé quelques secondes, un sourire aussi stupéfait qu'amusé aux lèvres tandis qu'il regardait la jeune femme s'éloigner d'un pas précipité. Il eut vite fait de la rejoindre en quelques pas et lui attrapa fermement la main, qu'il noua à la sienne avant de la forcer à se tourner vers lui. « Je suis pas vraiment d'humeur à te courir après ce soir. » avoua-t-il en guise de bonjour d'une voix mielleuse. Il n'y avait aucune once de colère dans sa voix, et pourquoi y en aurait-il eu ? Certes, elle venait de fuir devant lui, mais Sam était obstiné, et il était bien loin de s'avouer vaincu. Sans oublier un détail qui prenait ici toute son importance : il était quasiment impossible de s'énerver contre ce visage d'ange qui lui faisait face. Malgré tout son frustration restait au beau fixe, et il était plus que décidé à lui faire cracher le morceau. S'il avait fait quelque chose de mal, il considérait qu'il avait le droit d'en être averti. « Pourrais-tu arrêter de m'éviter ? » Son regard rivé dans le sien, il joignit un mince sourire à cette demande susurrée d'une voix douce. A première vue, Elmas ne semblait ni vexée ni énervée, ainsi exclut-il de l'avoir offensée. Non, elle paraissait simplement distante, quelque peu gênée  peut-être. Et il ne saisissait pas pourquoi. « S'il te plaît. » rajouta-il quelques secondes plus tard alors qu'il esquissait cette fois-ci un large sourire, dévoilant deux rangées de dents blanches et parfaitement alignées.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty
MessageSujet: Re: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) EmptyVen 8 Mar - 20:14

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Tumblr_mcfdf7VMH91r4kfic it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Tumblr_mdv2k8XdvB1rldvw2o4_250 it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Tumblr_m3cygu0nuP1roeg33


Lorsque la rousse entendit la voix familière de son ami Sam derrière elle, elle partit sans même le saluer. Elle n'avait pas envie de lui parler, ni même de lui fournir des explications. La soirée n'était pas aux représailles, mais organisée dans le but de s'amuser. Ça devenait tout de suite bien moins drôle. Elle savait que sa réaction n'avait rien de mature, un enfant de six ans aurait sûrement mieux réagi qu'elle. De manière bien plus polie en tout cas. « Je suis pas vraiment d'humeur à te courir après ce soir. Pourrais-tu arrêter de m'éviter ? » Sam était venu la rejoindre, ne lui laissant plus d'autre choix que de lui faire face. Sa main tenait la sienne si fermement qu'elle ne chercha pas même à s'en défaire. Eris leva la tête vers lui, avec une certaine gêne. Il devait sûrement se demander ce qu'il avait bien pu lui faire pour qu'elle réagisse de la sorte. La jeune femme avait honte, honte de lui faire croire qu'il l'avait heurté ou qu'il l'avait blessé. En fuyant, elle ne donnait que cette impression. « Sam, je ne t'évite pas. J'ai... hum, quelque chose à faire. » Elle n'aimait pas lui mentir, vraiment pas. Mais elle se sentit comme obligée. Lorsque Eris se trouvait dans une situation délicate, elle usait généralement de deux stratégies pour se débarrasser de l'indésirable. Son excuse préférée était sans aucun doute les cours. Etant en troisième année de médecine, elle jonglait entre les cours théoriques et les cours pratiques en hôpital. Il suffisait de dire qu'on l'attendait pour un stage, et elle pouvait s'éclipser sans problèmes. La seconde concernait sa maladie. Diabétique de type I depuis son enfance, son corps nécessitait d'apports quotidiens en insuline, qu'elle s'injectait maintenant elle-même. Pour cela, elle possédait toujours sur elle un sac dans lequel elle transportait des seringues contenant une dose précise, prêtes à l'emploi. Alors qu'il soutenait son regard, Eris tourna vite la tête pour lancer un regard furtif dans la pièce. Les anglais arrivaient progressivement accompagnés ou non de leurs correspondants, remplissant la salle. Eris n'était pas douée pour mentir, et Sam l'avait sans doute remarqué. Elle était le genre de femme qui agissait sans gêne. Elle s'autorisait toutes les folies, les assumant pleinement. « C'est l'heure de mon injection. » Ses paroles étaient hésitantes, la situation ne lui plaisait pas du tout. Elle tapotait sa pochette, comme pour appuyer ses propos. Elle prit son inspiration, espérant que le message passerait. Mais non. Sam était toujours planté devant elle. Son regard en disait long, et Eris n'avait pas le droit de le duper comme elle le ferait avec n'importe qui. Parce qu'il n'était pas n'importe qui. Et c'était bien ce détail qui lui posait problème. La jeune femme tenait beaucoup à son ami. Mais également à Mackenzie qu'elle connaissait depuis le lycée. Elle ne pouvait pas se permettre de mettre en périls leurs relations. D'autant plus qu'elles venaient de se retrouver à Berkeley. Elles allaient de nouveau pouvoir s'amuser durant de longues soirées à faire tout et n'importe quoi. « Très bien. Je savais que ça ne marcherait pas de toutes façons. » Sam devait même se sentir vexé d'imaginer Eris pensant que ces quelques mots lui suffiraient. Elle lui reprit la main, le tirant vers un endroit un peu plus en retrait, à l'abri des oreilles indiscrètes. « Tu sais, je ne veux pas te déranger. Ce n'est sûrement pas mon but. J'ai entendu quelques conversations, on va dire, concernant Mackenzie et toi. » Elle marqua une courte pause, puis reprit tout en bafouillant. « Tu sais que Mack et moi sommes très proches. Je tiens beaucoup à elle, comme à toi, mais je ne peux pas risquer de la perdre. » Elle lui tourna le dos, et se dirigea vers l'immense fenêtre qui donnait vue sur l'immense parc du campus. Ses bras étaient croisées, et il lui arrivait de porter sa main dans ses cheveux à plusieurs reprises, signe de son mal-être. « Je ne veux pas non plus m'immiscer dans votre relation. Parce que je ... » Sa voix se brisa légèrement vers la fin, alors qu'elle cherchait les mots justes. Les mots qui réussissaient à la fois à sonner juste, mais aussi à laisser un certain doute, de sorte que ses sentiments ne soient pas réellement exprimés, car là n'était pas le but. « Je ... » Nouvelle tentative qui fut toute aussi ridicule que la précédente. Elle laissa échapper un rire. La situation était franchement ridicule. Eris, ou celle qui jamais n'avait eu de sentiments amoureux pour quiconque, venait de devenir comme toutes ses filles. Celles dont elle ne cessait de se moquer pour leur niaiserie, ou bien pour leurs sentiments franchement surjoués et complètement débiles. La rousse fit de nouveau face à Sam, un sourire radieux aux lèvres. « Oublie ça! » lui dit-elle tout en lui donnant une petite tape dans le dos. « Ce n'est pas important. » Son attitude l'avait grandement trahie ce soir-là, mais elle s'en fichait. Elle voulait simplement oublié ce qui aurait pu arriver, ce qu'elle aurait pu faire. « Doooonc, tu as plein de choses à me raconter je suppose. Mack est vraiment formidable, alors ne t'avise pas de la blesser ! » Elle l'était réellement, lorsque l'on prenait la peine de la connaître un peu plus.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty
MessageSujet: Re: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) EmptyVen 15 Mar - 22:06

La désastreuse tentative de fuite de la jeune femme avait au fond quelque chose de comique. Voyez cette rousse, gênée au possible par la présence de Sam qu'elle n'attendait pas, abandonner le buffet sur lequel elle avait jeté son dévolu et s'éloigner à petits pas rapides sans même une excuse bidon. Bien que susceptible, le jeune homme ne se froissa pas de cette attitude, tant Elmas avait le don de le faire sourire par ses mimiques et sa façon d'être on ne peut plus décalée. Ce qui n'était finalement pas plus mal, puisque un Sam vexé pouvait très vite devenir désagréable. Lorsqu'elle prétendit avoir une fois de plus quelque chose à faire, il serra un peu plus sa main dans la sienne en guise de réponse. Pas question de la laisser partir, bien décidé à entendre d'elle plus que de vagues excuses auxquelles il ne croirait pas. Il ne demandait rien d'autre que de simples éclaircissements, qui le sortiraient du brouillard qu'était devenue leur relation depuis quelques temps. Des explications qu'il considérait comme nécessaires et qu'il était prêt à recevoir, bien qu'elle fut réticente à les lui donner. Un problème auquel il se promit de remédier en la travaillant au corps, se montrant aussi tenace et déterminé qu'il savait l'être. Qu'elle se livre par envie ou par lassitude, il lui laissait ce choix. « Je suis sûr que ce quelque chose peut attendre. » dit-il d'un ton ferme, bien que tout aussi mielleux qu'auparavant. Il doutait fortement qu'elle ait réellement quelque chose à faire, mais quand bien même ç'aurait été le cas, il ne voyait pas ce qui l'empêchait de repousser de quelques heures cette soi-disant obligation. Après tout il n'était pas un vulgaire inconnu venu occuper inutilement son temps, et il refusait de se faire esquiver de nouveau. Rares étaient les personnes qui osaient dire non au jeune omega, souvent aussi enthousiaste et souriant qu'il n'était attachant. Et s'il lui arrivait parfois de jouer de cet atout, il n'estimait pas cela nécessaire avec Elmas. Cette dernière évitait délibérément son regard, provoquant un froncement de sourcils de la part du jeune homme, qui s'accentua un peu plus lorsqu'elle lui offrit une excuse qu'il jugea particulièrement mal choisie. Elle se servait de sa maladie, son diabète pour être précis, dont elle souffrait depuis toujours. Il n'était pas sans savoir qu'elle se voyait attribuer un traitement régulier dont elle ne pouvait se défaire. Seulement, il savait reconnaître un mensonge, surtout lorsqu'on était aussi piètre menteuse que la jeune rousse. « Pas de soucis, je t'accompagne dans ce cas. » répliqua-t-il plus sérieusement en esquissant un haussement d'épaules, prêt à la suivre immédiatement dans un coin plus tranquille afin d'assister à son traitement. Mais malgré sa proposition, Elmas n'en fit rien, ce qui le conforta dans son idée : elle lui mentait. Très mal, certes, mais le simple fait de ne pas être honnête avec lui ne pouvait que l'étonner, tant ce n'était pas dans ses habitudes. Ou du moins il ne l'avait jamais vue sous cet angle, et il n'était pas certain d'en éprouver le désir. Quelque peu rassuré lorsqu'elle avoua son mensonge, il ne retrouva pas pour autant une attitude détendue et en vint à la conclusion que ses dires le rendaient plus sombre qu'il ne s'y était attendu. Il était grand temps qu'elle crache le morceau, ce qu'elle sembla enfin prête à faire en l'attirant dans un espace plus silencieux, à l'abri des regards curieux de quelques correspondants laissés pour compte qui les observaient avidement, visiblement en quête d'un règlement de compte qui animerait leur triste soirée. La mine sérieuse, les oreilles attentives, il la toisa patiemment tandis qu'il rendait sa liberté à sa main qu'il avait désormais lâchée. Lorsqu'elle prononça le nom de Mackenzie, il la contempla tout d'abord avec incrédulité. Que venait-elle faire dans la discussion, et qu'avait-elle à voir avec la situation actuelle ? Elmas devait sûrement chercher un moyen de changer de sujet, mais il était choqué du manque de subtilité qu'elle y mettait. Elle surenchérit en déclarant que les deux jeunes femmes étaient très proches, qu'elle l'appréciait également, et en fin de compte qu'elle n'avait aucune envie de perdre l'amitié de son amie blonde. « Qu'est-ce que Mack a à voir là dedans ? Et pourquoi tu la perdrais ? Si t'as l'intention de changer de sujet, tu peux au moins essayer de te montrer convaincante.  » siffla-t-il, contrarié. Difficile de garder son calme en pleine incompréhension et lorsque de soi-disant éclaircissements viennent seulement rendre le tout un peu moins clair. Malgré son agacement certain, il la laissa continuer tandis qu'elle lui tournait le dos. Et la revoilà repartie sur Mackenzie, précisément sur la relation du jeune homme avec elle. Le sens de la conversation lui échappait complètement. Aux dernières nouvelles, lui et Mackenzie était de bons amis, bien qu'ils aient échangé un seul et unique baiser, dont il avait plus été victime qu'autre chose. « Notre relation n'a rien d'extraordinaire, je vois pas où tu veux en venir. » Elle refusait toujours de le regarder, ce qui psychologiquement ne faisait que le troubler un peu plus. L'air pensive, elle regardait distraitement à travers la fenêtre. Elle tenta de nouveau de prendre la parole, mais sa voix se brisa après un début de phrase maladroit. Sam fit un pas en sa direction, prêt à tenter un contact. Mais à ce même instant, elle fit volte face, souriant largement. Une toute autre Elmas, qui semblait désormais heureuse comme pas deux, bien que son enthousiasme sonnait faux. C'est lorsque qu'elle le pria de ne pas blesser Mack que la situation s'éclaircit enfin. Pour une raison obscure, elle croyait que Sam et l'omicron partageaient une relation plus qu'amicale. Elle les croyait en couple. Qui avait bien pu lui mettre une idée pareille dans la tête ? Personne. Il n'y avait qu'une seule explication possible : elle les avait vus s'embrasser. Baiser qui n'avait rien voulu dire, si ce n'est une vulgaire tentative de la part de la blonde de rendre jalouse une certaine Lyra Maxwell. En bref, une histoire futile dont les conséquences l'étaient finalement beaucoup moins. « Attends, tu crois quand même pas qu'on sort ensemble ? » dit-il, haussant légèrement la voix. Léger silence, durant lequel il toisa la jeune femme avec insistance. Bien sûr qu'elle y croyait. « Je rêve ! Qu'est-ce qui a bien pu te faire croire ça ? Enfin, j'ai peut-être mon idée là dessus, mais quand même. C'est donc pour ça que tu m'évitais ? » demanda-t-il avec une certaine hésitation. Une question loin d'être anodine, puisque de sa réponse découleraient bien des choses.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty
MessageSujet: Re: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) EmptyLun 15 Avr - 16:24

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Tumblr_mcfdf7VMH91r4kfic it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Tumblr_mdv2k8XdvB1rldvw2o4_250 it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Tumblr_m3cygu0nuP1roeg33


Face au ridicule de la situation, Eris se mordit légèrement la lèvre inférieure, tout en se sermonnant intérieurement. Mais quelle imbécile, comment cette pensée avait pu lui venir effleurer l'esprit ? Croire que Sam avalerait sans broncher la moindre de ses paroles. Elle n'avait pas l'habitude d'agir de cette manière avec ce dernier, et il était le premier à le savoir. Eris n'était pas du genre à mentir, ou du moins seulement en cas extrême. Que devait-il penser d'elle à ce moment précis ? Elle avait honte, honte de ne pas avoir gardé son sang froid, et d'avoir réagi d'une manière si puérile et peu mature. Certes, on ne la connaissait pas comme étant la fille du campus la plus adulte, mais elle n'était pas non plus une enfant de six ans ! Lorsqu'elle se décida enfin d'attaquer le sujet en question, elle prononça tout un tas de paroles jusqu'à ce que Sam n'interviennent. Il semblait étonné, surpris même par ce qu'elle venait de lui annoncer. Alors qu'il lui demandait ce que Mackenzie venait à faire dans cette histoire, Eris se contentait de le regarder, les yeux grands ouverts et les sourcils légèrement froncés. « Je … hum … tu vois bien de quoi je parle, non ? » Semblant toute aussi perdue que son ami, Eris lui lançait une regard interrogateur, l'invitant à poursuivre. Elle prit tout de même le temps de glisser une petite phrase, presque inaudible. « Tu sais que ce n'est pas mon fort. » Elle baissa légèrement la tête, un petit sourire aux lèvres. Eris n'était définitivement pas maîtresse dans l'art de retourner l'esprit de son interlocuteur. En y repensant, elle avait plutôt retourné le sien, mais avec succès cette fois-ci. Leur relation n'avait rien d'extraordinaire, selon lui. A cette réplique, la rousse laissa échapper un petit rire nerveux. Rien du tout. Difficile à y croire lorsque les faits se trouvaient juste devant ses yeux. Elle les avait vu, elle en était sûre. D'ordinaire, elle ne se prenait pas la tête pour si peu. Elle devrait être contente pour son amie, qui était une personne formidable. Mais étrangement, elle ressentit de la jalousie, et peut-être même une légère trahison. Elle ne voulait plus y penser. Elle ne voulait pas avoir une image négative de celle-ci, alors qu'elle ne faisait absolument rien de mal. Mais Sam était différent. Elle ne pouvait pas l'expliquer clairement, définir ce que leur relation représentait réellement à ses yeux. Eris était juste perdue, enfouie dans tout un tas d'idées et d'hypothèses qui visiblement étaient toutes fausses. « Mais si, tu le sais ! » Haussant légèrement le ton de sa voix, elle ne se voulait pas agressive ou blessante, c'était tout à fait involontaire. Se rendant alors compte de son erreur, elle porta ses deux mains dans ses cheveux, secouant légèrement la tête de la droite vers la gauche. « Excuse-moi, je ne voulais pas te froisser ... » Décidément, Eris faisait tout de travers ce soir. Elle venait sans doute de plomber l'ambiance de ce qui devait être un moment agréable. Elle même ne se comprenait pas. Elle avait du mal à se contrôler, et perdait son éternel calme.

Toujours face à la fenêtre, elle refusait de regarder Sam, qui se tenait juste à côté d'elle. Un peu trop prêt peut-être. Elle prit une profonde inspiration, avant de chasser de son esprit toutes ses mauvaises idées. Elle semblait s'en faire beaucoup trop, et pour très peu même. Sam ne voyait même pas de ce dont elle parlait, ce qui finalement n'était pas plus mal. Un large sourire aux lèvres, elle tentait une fois de plus à dévier du sujet, portant de nouveau son attention sur son amie Mackenzie. Lui donnant sa bénédiction, elle devait être heureuse pour lui. Après tout, s'il l'était, elle le serait également. Alors pas de quoi en faire tout un drame. « Attends, tu crois quand même pas qu'on sort ensemble ? » La voix de Sam était différente, un peu plus froide qu'elle ne l'était déjà, et celui-ci avait légèrement haussé la voix. Toute aussi étonnée par ce qu'il venait de dire que par la manière dont il lui avait répondu, elle se retint d'ouvrir la bouche, prononçant alors des idioties qu'elle regretterait immédiatement après. Cependant, elle n'en eut pas même le temps, le jeune homme en rajoutant une nouvelle couche. « Je rêve ! Qu'est-ce qui a bien pu te faire croire ça ? Enfin, j'ai peut-être mon idée là dessus, mais quand même. C'est donc pour ça que tu m'évitais ? » Bien sûr que non, Eris ne les pensait pas réellement en couple, mais sur le point de le devenir. Que ce soit un petit flirt ou non, elle ne savait pas où cela allait les mener, et finalement espérait n'en savoir rien. « Non … non ! Quand même pas. » Elle n'avait aucunes preuves, ou du moins elles n'étaient pas assez satisfaisante, et pour le coup se sentait bien bête. « Tu le sais trèèès bien, petit coquinou. Pas besoin de me le cacher ! » Malgré la situation, elle essayait de dissimuler son malaise derrière sa légendaire attitude de grande enfant. « Pas uniquement pour ça. C'est bien plus … compliqué. » Beaucoup moins joyeuse, Eris se rendait progressivement compte de l'erreur qu'elle venait de commettre. En plus de passer pour une idiote en ayant mal interprété cette scène, elle venait d'en dire beaucoup trop. Le moment n'était pas venu. Elle-même ne savait pas vraiment ce qu'elle ressentait pour son ami. Et même si un jour ce fouillis venait à s'éclaircir dans son esprit, elle n'essaierait pas d'agir en conséquences. Ils n'étaient que des amis. De très bons amis même, entretenant cette relation depuis plusieurs mois maintenant. Elle n'allait sûrement pas se risquer à gâcher cela pour une simple histoire d'amourettes. Même si l'ambiance était tendue, et que probablement plus rien ne serait pareil après cet entretien seul-à-seul, elle était obligée de s'arrêter et de limiter le massacre. « C'est ridicule. Complètement ridicule. N'insiste pas, s'il-te-plaît. » Terriblement gênée, elle réussissait difficilement à tenir son regard, menaçant de tourner la tête à chaque instant. Elle espérait simplement que son ami comprendrait. Qu'il verrait qu'elle ne voulait pas s'éterniser sur ce sujet, qui lui tourmentait l'esprit depuis trop longtemps déjà. Mais c'était peine perdue. Elle en avait trop dit pour retourner en arrière et Sam allait probablement vouloir comprendre ses phrases balancées sans vraiment le vouloir. Impossible de fuir de nouveau, il l'attraperait fermement comme quelques minutes avant.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty
MessageSujet: Re: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) EmptyMar 21 Mai - 18:20

Bien moins gêné que la jeune femme, Sam n'en demeurait pas moins troublé par ce quiproquo qu'il était loin d'avoir vu venir. Son intérêt premier dans l'engagement d'une conversation avec Elmas avait été de découvrir les raisons de ses esquives quotidiennes, mais ces dernières étaient à des kilomètres de ce qu'il avait bien pu imaginer. Il vivait déjà assez mal cet éloignement forcé auquel il n'avait pas donné son accord, et découvrir que tout ça n'était qu'un simple malentendu était aussi rassurant que frustrant. Rassurant car, en fin de compte, elle n'avait rien à lui reprocher si ce n'est une relation qu'elle s'était imaginée de toute pièce entre lui et Mackenzie, et frustrant puisqu'il n'avait rien fait de mal et qu'il avait perdu autant de temps que d'énergie à se demander ce qu'il avait bien pu faire pour la contrarier. Malgré leur indéniable incompréhension, il avait bon espoir que tout cela se termine par un happy end, qui lui permettrait sans doute de retrouver la Elmas qu'il connaissait et qu'il avait l'impression d'avoir perdue ces derniers temps. Mais avant ça, ils étaient dans l'obligation de jouer carte sur table afin de démêler une situation compliquée, marquée par un dialogue qui l'était tout autant. La jeune femme n'était clairement pas à l'aise et se fondait en regards gênés tandis qu'elle semblait hésiter chaque fois qu'elle ouvrait la bouche. Il aurait voulu la mettre à l'aise, la rassurer en lui offrant quelques paroles qui démêleraient sans doute son désarroi. Il l'aurait fait s'il n'avait pas été si choqué d'apprendre que des rumeurs courraient quant à une éventuelle relation amoureuse avec Mackenzie. Plus gênée que jamais, Elmas semblait éviter un maximum d'employer des mots crus et explicites qui auraient pourtant été plus qu'utiles au jeune omega. Selon elle, il voyait parfaitement de quoi elle parlait, bien qu'elle n'en paraissait plus réellement convaincue devant sa mine incrédule. Il ne pensait pas demander la lune en lui demandant de s'expliquer, et il n'aurait jamais cru que cela se serait avéré si difficile. Sûrement avait-il sous-estimé la capacité de la jeune femme à lui faire perdre son calme par son incompréhensible façon de penser. Malgré l'augmentation de quelques décibels dans la conversation, Sam tentait néanmoins contrôler sa frustration, bien que marcher sur les mains semblait à cet instant plus aisé. « Mais non, tu ne me froisses pas. Viens-en simplement aux faits. » lâcha-t-il un brin tendu, sans pour autant paraître cassant. La dernière chose dont il avait envie était de la contrarier, pour de vrai cette fois. Cette conversation sans queue ni tête dérangeait quelque peu le jeune homme. Il n'était tellement pas dans ses habitudes de passer par quatre chemins qu'il était à cet instant aussi peu à l'aise qu'un poisson hors de l'eau. Habitué à parler franchement, parfois un peu trop, il était malgré tout étonnement doué pour envelopper les annonces délicates, ce qui faisait de lui un parfait annonciateur de mauvaises nouvelles. Mais dans le cas présent, c'était Elmas qui peinait à exprimer le fond de sa pensée, rendant extrêmement mal à l'aise un Sam désorienté. Et s'il aurait tout donné pour se sortir de cette situation, il n'en appréciait pas moins les effets que pouvait avoir la jeune femme sur lui. Comme cette envie de la protéger de paroles éventuellement blessantes alors même qu'elle le faisait totalement sortir de ses gonds. Sam n'avait jamais eu beaucoup de mal à exprimer ses sentiments, bien que loin d'être friand de beaux discours enflammés. Lorsqu'il avait quelque chose à faire savoir, il s'arrangeait pour que le ou la concerné le sache. Pourtant, il n'avait pour ainsi dire pas la moindre idée de la nature de ses sentiments envers Elmas. Il savait simplement que le fait qu'elle le pense en couple avec Mackenzie ne lui plaisait pas, et qu'il aurait tout fait pour lui démontrer le contraire. Encore fallait-il pour cela que la jeune lambda lui donne plus que de vagues insinuations qu'elle seule semblait savoir déchiffrer. Il releva cependant un bout de phrase qui capta son attention, juste après l'avoir gratifié de « coquinou », ce qui l'aurait fait sourire si elle ne lui avait pas ensuite dit qu'il pouvait être honnête avec elle. Nouveau pic d'agacement – ou plutôt de protestation - chez le jeune homme, qui cette fois-ci ne fit rien pour ménager le ton de sa voix. « Mais je ne te cache rien, et je n'ai rien à cacher ! » cria-t-il presque. L'étrange impression de se retrouver à son propre procès dans un tribunal où il cherchait vainement à prouver son innocence lui vint à l'esprit. Au moins savait-il maintenant ce qu'il crevait tant de savoir depuis tout ce temps. Une partie du mystère était résolue, alors que la deuxième n'en était pourtant que plus corsée. Elmas le lui confirma en affirmant que ses raisons étaient elles aussi compliquées. Fatigué de tourner autour du pot, et surtout particulièrement curieux d'en savoir plus, il décida de mettre les pieds dans le plat. « J'ai plutôt l'impression que c'est toi qui me caches des choses. Quand bien même il y aurait eu quelque chose entre Mackenzie et moi - ce qui n'est pas le cas, rentre-toi ça dans le crâne - pourquoi aurais-tu décidé de m'éviter ? » demanda-t-il les sourcils légèrement froncés, troquant sa mine incrédule pour une bien plus sérieuse. Bien qu'il ne l'aurait jamais reconnu à ce stade de leur relation, Sam espérait au fond de lui une réponse bien précise. Pourtant s'il la poussait à se confier et à cracher le morceau, il n'en était pas moins effrayé par une toute autre déclaration, qui détruirait ses quelques espoirs d'une relation plus qu'amicale. Malgré ce duel intérieur, il savait bien que jamais Elmas n'aurait fait le premier pas, tout comme il savait que, s'ils remettaient cette discussion à plus tard, jamais ils ne la poursuivraient. C'en était pourtant trop pour la jeune femme, qui le pria de ne pas insister, sans oublier de qualifier tout cela de ridicule. « Tu sais bien que j'ai l'intention d'insister. » dit-il calmement tout en captant le regard fuyant de la brune. Afin de l'empêcher une fois pour toutes de détourner les yeux, il vint attraper son menton qu'il emprisonna du bout de ses doigts. Plus question de fuir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty
MessageSujet: Re: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) EmptyMer 3 Juil - 18:37


Je n'aurais pas dû venir, se répétait-elle sans cesse. Elle aurait mieux fait de rester chez elle, à regarder un programme débile ou bien un film. L'ambiance aurait certainement été bien mieux qu'elle ne l'est ici. Elle sentait une pointe d'agacement dans la voix de son ami, et elle voulait à tout prix mettre un terme à la conversation. Elle n'était pas à l'aise avec les sentiments, surtout lorsqu'il était question d'amour, mais aussi pour ses relations en général. Il suffisait de voir comment elle se comportait avec sa sœur jumelle pour comprendre que tout ne tournait pas rond. Avec ses soucis du passé, elle avait oublié ce qu'était réellement vivre. Les petits bonheurs simples qui rendaient la vie si agréable. Durant toutes  ces années, elle avait uniquement appris à se montrer la plus méfiante possible, contrainte de survivre dans un monde qu'elle n'avait pas choisi. Elle était donc obligée de se débrouiller seule, toujours, n'acceptant que très rarement les aides extérieures. Et c'était sûrement cela qui lui faisait défaut : elle n'arrivait pas à s'ouvrir facilement aux autres, bien qu'elle essayait de remédier à ce problème du mieux qu'elle le pouvait. Les vieilles habitudes se font tenaces et il est difficile de s'en débarrasser. Peur de s'attacher aussi, certainement. Elle avait perdu ses parents, sa sœur jumelle – même si cette dernière était toujours vivante – et cette douleur était bien trop difficile à supporter. Elle savait ce que c'était, et elle ne voulait pas le revivre. La jeune femme essayait pourtant de se convaincre que tout était terminé, que sa vie avait enfin repris un cours normal. Mais elle restait hantée par ces démons du passé, ceux dont elle n'arrivait pas à se débarrasser. « Mais je ne te cache rien, et je n'ai rien à cacher ! J'ai plutôt l'impression que c'est toi qui me caches des choses. Quand bien même il y aurait eu quelque chose entre Mackenzie et moi - ce qui n'est pas le cas, rentre-toi ça dans le crâne - pourquoi aurais-tu décidé de m'éviter ? » Même si elle n'en montrait rien, Elmas était rassurée par les paroles de son ami. En plus de se sentir complètement idiote, elle se rendait finalement compte qu'entre Mackenzie et lui, il ne se passait absolument rien. Des histoires imaginées sur des faits très mal interprétés. Maintenant que les choses étaient claires, ce qui s'ensuivait était bien moins agréable. Il voulait des explications – ce qui était plutôt légitime – mais la russe ne semblait pas prête à lui en fournir. « Tu sais bien que j'ai l'intention d'insister. » Pour l'empêcher de fuir de nouveau, il attrapa son menton, bien décidé à obtenir ce qu'il souhaitait. Elle esquissa un léger sourire comme pour lui montrer que oui, elle savait bien qu'il insisterait. Ne la quittant plus du regard, elle sentit que cette pression sur ses épaules étaient bien plus importantes. Avec toute la volonté dont elle pouvait faire preuve, Elmas n'en restait pas moins humaine, et elle risquait de flancher à tout moment. Perdre ses moyens, encore une fois, devant Sam devenait une habitude maintenant. Une habitude dont elle se serait bien passée. Reprends-toi. se disait-elle. Ce n'est pas toi. Elle baissa le regard un court instant, comme pour reprendre calmement ses esprits. « Sam... » commença-t-elle par dire, d'une douceur que seul son ami pouvait lui connaître. Elle prit une profonde inspiration et sentait la pression remonter de nouveau.  Si elle pouvait se voir, à ce moment-là, elle se sentirait bien ridicule. Elle marqua une pause de quelques secondes, espérant du plus profond d'elle-même que quelqu'un ne vienne les interrompre. Après tout, ce genre de situations dans les séries ou les films se voyaient souvent gâchés par l'arrivée d'une personne extérieure. D'ailleurs, cela avait le don de l'agacer lorsque c'était le cas. Mais pour une fois, ce soir, elle aurait tout fait pour qu'on la stoppe, pour qu'on lui évite d'en dire trop. Prononcer des paroles qu'elle regretterait sans doute immédiatement. Même si les sentiments qu'elle éprouvait à l'égard de Sam se faisaient plus importants, imposants même, elle n'avait aucune idée de ce qui lui en penserait. Elle avait cru que rien ne serait possible entre eux, avec Mackenzie et cette histoire de baiser. Et pourtant, avec ce qu'il lui avait assuré ce soir, elle espérait de nouveau, se disant que peut-être, avec une quelconque chance, ses sentiments seraient partagés. Elle essayait pourtant de chercher le côté positif de chaque situation, mais ce soir, elle ne pouvait s'empêcher de faire preuve de ce pessimisme. Elle leva alors la tête, pour libérer son menton, et vint finalement appuyer son front au niveau de son épaule. « Je tiens à toi bien plus que je ne le devrais et ... » ça me fait peur ? je n'aime pas ça ?  Sa voix était quasiment inaudible, à la limite du chuchotement, si bien qu'elle ne savait même pas s'il avait entendu. Elle ne saurait pas vraiment quoi lui dire pour terminer cette phrase. Elle espérait du moins que ça lui suffise, qu'il la comprenne. « et je ne suis pas très à l'aise avec ça. » finit-elle par dire, laissant échapper un léger rire nerveux. Étrangement, elle se sentit comme libérée d'un poids considérable, pourtant consciente que ce n'était que le début. Pour l'instant, elle profitait de cet enlacement qu'elle appréciait beaucoup. Un peu trop même. Mais c'était vraiment agréable, comme sensation.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty
MessageSujet: Re: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) EmptyVen 26 Juil - 2:07

A travers ce dialogue enfin démêlé, Sam entrevoit pour la première fois le bout du tunnel. Il peut remercier son impatience et sa franchise, puisque sans elles ils seraient encore empêtrés dans un quiproquo qui avait eu vite fait de devenir insupportable. Malgré toute l'affection qu'il porte à Elmas, il est forcé de reconnaître qu'elle n'est pas exactement du genre facile à vivre, et encore moins à comprendre. Certes, sa gentillesse est connue de tous, mais les secrets qu'elle garde jalousement font d'elle une jeune femme distante autant que prudente. Et pour Sam, la joie de vivre et la spontanéité incarnées, c'est loin d'être évident. Heureusement pour lui, il la connaît depuis assez longtemps pour savoir anticiper ses réactions, ou au moins en comprendre la signification. Ainsi décida-t-il de se montrer patient lorsqu'il remarqua que l'hésitation de la brune touchait à sa fin. Alors qu'elle s'échappe délicatement de son étreinte, Elmas vient poser sa tête contre son épaule avec une douceur dont elle seule a le secret. C'est tout naturellement qu'il passe une main dans son dos et l'autre sur ses cheveux. Finalement, ce contact est bien plus significatif que tout ce qu'ils ont bien pu se dire jusque là. C'est comme ça qu'il marche, Sam, au physique. Aux petits gestes qui font tout, à la chaleur d'une accolade, et au nuage de parfum qui titille ses narines et réveille délicieusement ses sens. Il est d'autant plus satisfait de cette étreinte qu'il n'en est pas l'initiateur. S'il n'a à cet instant besoin de rien d'autre, il n'en est pas moins particulièrement attentif lorsqu'elle prononce son nom. Enfin, pense-t-il. A croire qu'il attendait ça depuis des années. Il fallait dire qu'elle avait tant patienté et laissé planer un tendu mystère que son soulagement était compréhensible. « Je tiens à toi bien plus que je ne le devrais » Voilà tout ce qu'il retient, et c'est déjà bien assez. Il a officiellement toutes les cartes en main, à présent. Elmas ne le considère pas comme un simple ami, ce qui explique son comportement quant à Mackenzie et à ce fameux baiser. Si cette information est quelque peu étrange à accepter, elle n'en est pas désagréable pour autant. Son affection pour la jeune femme n'est plus à prouver, et s'il n'avait jamais envisagé une quelconque romance entre eux avant tout cela, il se demande aujourd'hui pourquoi. Car au fond, rien ne l'empêche de dépasser le stade de l'amitié avec elle. Tout semble au contraire l'y encourager. « Y'a pas de quoi être mal à l'aise. » souffle-t-il d'une voix confiante. Il la serre un peu plus contre lui, profitant de leur étreinte. A cet instant, il se sent parfaitement à sa place.  

Maintenant plus que jamais, Sam a besoin d'un repère. Le bal a viré au fiasco total, et la suite n'a été que plus désastreuse encore. Cloitrés à Berkeley jusqu'à la fin de l'été, les minces espoirs d'un dépaysement dont il a tant besoin se sont envolés sans la moindre chance de les retrouver. Le seul point positif qu'il peut trouver à tout cela c'est sa réconciliation avec Elmas. Quand il est avec elle, c'est comme si rien de tout cela n'était arrivé. Comme si il n'avait jamais croisé Davy au Starbucks, quelques jours plus tôt. Comme si Riley était encore vivant, et que son assassin ne s'était pas amusé à blesser une dizaine d'étudiants lors des réunions entre confréries, dont Davy. De retour dans le bâtiment des fêtes, Sam se laisse envahir par une bouffée de soulagement, et se prend à rêver qu'ils n'ont jamais quitté cette soirée où ils ont accueillis les anglais, des semaines plus tôt. Il a pardonné à la jeune femme ses quelques erreurs, surtout depuis qu'elle lui a promis de ne pas les répéter. Alors, lorsqu'elle le rejoint à l'endroit même où ils se sont quittés avant que tout ne dégénère, c'est par un sourire sincère qu'il l'accueillit. Déposant un baiser sur sa joue - quoi qu'un peu plus proche du coin de ses lèvres que d'habitude - il savoure ce bien-être qu'il ne connaît plus qu'auprès d'elle, ces temps-ci. « J'avais vraiment besoin de te voir, après tout ce qui s'est passé ces derniers jours. » On ne peut plus sincère, comme toujours. Il a besoin de lui dire qu'elle est importante à ses yeux, qu'elle est la seule à le comprendre et que sa présence ne le pèse pas. Confus par ses retrouvailles houleuses avec Davy, c'est avec un véritable soulagement qu'il constate que sa relation avec Elmas est bien plus solide. Qu'avec elle, il est serein, alors qu'avec Davy il n'est sûr de rien. A ses yeux, et ce depuis l'arrivée des étudiants d'Oxford, Elmas n'est plus seulement une amie. La frayeur de la perdre le soir du bal lui a fait réaliser qu'il la veut auprès de lui, et que les sentiments que semblent avoir la brune à son égard sont partagés.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty
MessageSujet: Re: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) EmptyVen 2 Aoû - 17:57


Après avoir finalement décidé de s'ouvrir un peu plus à Sam, Elmas ressentit ce lourd poids sur ses épaules disparaître enfin. Elle n'aimait pas que leur relation soit tendue et rester froide avec l'oméga était bien trop difficile pour que ça ne dure plus longtemps. Finalement, elle se sentait plutôt bien avec lui, très bien même, et était bien contente que la situation se soit améliorée. Avec lui, elle était bien mieux qu'avec quiconque. Et personne ne pouvait lui retirer cette sensation. Sentant ses bras l'entourer à son tour et resserrer son étreinte, elle se rendit finalement compte qu'elle avait fait le bon choix. Elle ne savait pas encore où toute cette histoire les mènerait, ce qu'il adviendra de leur relation, mais dans l'instant présent elle ne voulait pas se torturer l'esprit de milliers de questions. Elle avait déjà assez donné et méritait amplement cette tranquilité. Pour une fois, elle avait envie de faire le vide dans son esprit, mettre de côté et oublier toutes ses craintes et profiter de ce moment si délicieux. Elle l'appréciait beaucoup. Bien plus qu'un ami et il fallait qu'elle l'accepte, même si ce n'était pas chose facile. « Y'a pas de quoi être mal à l'aise. » De simples paroles qui venant de lui signifiaient beaucoup pour Elmas. Le ton de sa voix se voulait rassurant, il était confiant et il le lui fit comprendre. Il n'avait pas tort, elle n'avait pas à se sentir gênée alors qu'au final elle ne faisait rien de mal. Elle ne pouvait pas contrôler ses sentiments, et même si elle aurait voulu préserver leur amitié pour ne pas détruire ce qu'il existait déjà entre eux, le jeu en valait la chandelle. Elle avait bien envie d'essayer quelque chose avec lui, voir au-delà d'une simple amitié. Peut-être même que ça pourrait fonctionner, qu'un lien solide se créerait entre eux. Rien n'était à exclure, mais il était clair qu'après cette confession, tout serait différent. Leur relation allait évoluer, positivement ou non, mais ils se dirigeaient vers quelque chose de plus concret. Encore fallait-il que Elmas n'accepte de se dévoiler, de se laisser guider et de laisser l'oméga en savoir un peu plus sur elle. Plutôt difficile pour la jeune femme, mais avec le temps et surtout de la patience, ce qui était bien plus que de l'amitié deviendrait plus solide.

Alors qu'Elmas avait planifié tout un tas de choses pour ses vacances d'été, elle avait dû finalement abandonner ses projets pour quelque chose de bien moins drôle et intéressant. Depuis le désastre du bal de fin d'année, l'ambiance au sein de l'université s'était ternie. Encore une fois, Berkeley avait été pris pour cible par un fou-furieux, toujours introuvable. Et cette affaire n'était pas anodine, il y avait eu un mort. Riley, un anglais participant à l'échange qu'elle n'avait pas eu l'occasion de rencontrer. Mais ce n'était pas pour cette raison qu'elle n'était pas affectée par ce tragique événement. Elle se souvient encore du bal comme si c'était hier. De la peur qu'elle avait pu ressentir à la découverte du corps et de toutes ces images de la fusillade qui lui étaient soudainement revenues à l'esprit. Il avait été déjà assez difficile d'oublier un tel massacre, alors elle le fait que cette histoire se répète encore, mais d'une manière différente, l'angoissait. Et l'idée de rester enfermée dans l'enceinte de l'université n'arrangeait en rien les choses. Le tueur était encore libre. Pire même, les agents de police n'avaient pas d'indices ni une quelconque piste vers laquelle se diriger. C'était le néant total. Qui que ce soit la personne à l'origine de ce meurtre, elle avait bien organisé son coup. Devant toute cette agitation, elle devait même admirer la scène avec un plaisir certain. Pensée qui lui fit froid dans le dos. Le meurtrier pouvait être n'importe où, mais surtout, n'importe qui. Un ami, une connaissance ou bien un parfait inconnu. Elle espérait uniquement que ce ne soit pas quelqu'un de son entourage, sans quoi la nouvelle serait encore plus difficile à digérer. Après avoir interrogé toutes les étudiants présents à la soirée, ils ne semblaient pas plus éclairés qu'avant. D'autant plus que le meurtrier avait de nouveau frappé, ne faisant cette fois-ci aucun mort mais des blessés sur son passage. Elle repensait à Roxane, une iota avec qui elle aimait bien discuter lorsqu'elle fréquentait encore la confrérie ou bien Davy, sa colocataire qui avait été violemment frappée à la tête. Heureusement, Meleya n'avait rien eu. Elmas redoublait d'inquiétude lorsqu'on évoquait sa meilleure amie, bien plus vulnérable étant enceinte. D'autres personnes avaient été également touchées, évidemment, mais c'était encore plus tragique lorsqu'il s'agissait de ses amis. L'esprit troublé par de nombreuses pensées, elle avait besoin de changer d'air. Elle ne supportait plus cette ambiance morbide et un peu de repos ne serait pas de refus. Elle avait pourtant exceptionnellement le droit de quitter le campus pour prendre la direction de l'hôpital pour ses dialyses, et tout ça sous grande surveillance, mais ce n'était pas suffisant. Et pas très agréable non plus. Elle en avait assez de parcourir les couloirs du bâtiment, de se diriger vers la même salle et de patienter pendant plusieurs heures de suite que ça se passe. Heureusement, elle avait parfois la chance de tomber sur Coleen, qui bénéficiait elle aussi du même traitement que la jeune lambda. En cet instant précis, elle n'avait besoin de voir qu'une seule personne : Sam. Ils s'étaient donné rendez-vous dans la salle des fêtes, la même où ils s'étaient retrouvés quelques mois plus tôt. Il vint alors lui déposer un baiser sur le coin des lèvres et elle profitait de cet instant pour lui donner une légère étreinte avant de s'éloigner un peu plus. « J'avais vraiment besoin de te voir, après tout ce qui s'est passé ces derniers jours. » Tout comme elle avait besoin de le voir. Elle esquissa un léger sourire, c'était plus agréable d'être ici que parmi la foule d'élèves lambdas. « Et moi je suis contente de te retrouver. » Il était la bouffée d'air frais dont elle avait besoin en ce moment. Pendant le bal, alors qu'elle était sur le point de perdre ses moyens, Sam avait été là. Il ne l'avait pas laissé tomber et la jeune femme n'avait même pas eu l'occasion de le remercier. Ils n'avaient pas vraiment eu le temps de se revoir et ils devaient profiter du temps qui leur était maintenant offert du mieux possible. « Ce soir-là, merci d'être resté à mes côtés. Je ne sais pas comment j'aurais réagi si tu n'avais pas été là. » finit-elle par dire, sa voix un peu plus hésitante. Elle aurait probablement été dépassée par les événements, perdue dans son coin et ne sachant pas réellement comment agir. Son absence pendant plusieurs mois à l'université n'avaient fait qu'accroître les sentiments qu'elle avait à son égard. Il lui avait terriblement manqué, alors ce soir-là, elle comprit à quel point Sam était important pour elle. Elle ne voulait pas le perdre et espérait maintenant qu'ils n'auraient plus à se séparer.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty
MessageSujet: Re: it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam) Empty

Revenir en haut Aller en bas

it's you and me again, how can we pretend we've never met. (sam)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant

Sujets similaires

-
» stayin' in my play pretend where the fun ain't got no end. (n)
» love is a game to you, it's not pretend (valentina)
» Can we pretend that airplanes in the night sky like shooting stars ?
» Can we pretend that airplanes in the night sky are like shooting stars? ◄ SLOAN&LUBJA
» LUCANNE ▬ The truth is, I pretend to be a cynic, but I am really a dreamer who is terrified of wanting something she may never get.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-