To me people are just bags of skin that slow down my day ❀ aislynn
Auteur
Message
Invité
Invité
Sujet: To me people are just bags of skin that slow down my day ❀ aislynn Sam 25 Jan - 18:35
Assise sur le rebord de la fenêtre avec son MacBook sur les genoux elle guète. Est-ce qu’elle attend quelques choses ? Non, elle est juste à l’affut du moindre bruit pour trouver une excuse de lever la tête de sa dissertation. Pas motiver pour un sous aujourd’hui à étudier, elle attend. La moindre petite chose qui pourra réveiller son attention sur autre chose que sa page blanche qui l’observe d’un air mauvais. Elle aime pourtant étudier habituellement. Tellement qu’elle fait même du tutorat pour certains paysans de l’université et pourtant. Aujourd’hui ce n’est pas le jour. Un coup d’œil sur son téléphone qui indique 16 :38, le temps semble long quand on s’ennui. En plus ce soir elle n’a rien prévu du tout, ce qui semble encore plus long pour la belle epsilon. Peut-être qu’elle devrait fermer son macbook et qu’elle devrait aller se coucher directement. Non ça semblerait encore plus pathétique qu’elle ne l’est déjà pour le moment. Quand finalement un son lui donna l’excuse de fermer sa page word. Un email, faut encore espéré qu’il ne concerne pas les cours. Finalement en ouvrant ce mail elle aurait préféré qu’il concerne ses études. La page s’ouvrit et une vidéo se mit en route rapidement. « I know what you did last summer. » dit une voix masculine robotisée. What the fuck ? Encore un harceleur fan de l’actrice ? Peut-être pas. Elle regarde la vidéo avec attention quand certaines photos se mirent à défilé sous son nez. « Oh non » lança-t-elle un brin désespéré. Comment cette personne avait pu savoir tous ça, oh point même d’avoir des photos. A part Aislynn personne n’est courant de cette histoire. Pour sur la blonde n’aurait pas trahi Camélia. Elle s’était juste fait espionnée en vu des photos prise par un amateur. « Rendez vous ce demain soir, un gros chèque contre les photos. Chez moi. » Le pire c’est qu’il ne se cache même pas. Elle a son nom et même son adresse en bas du mail. Mais il n’est pas bête, elle ne va pas prendre le risque d’aller se plaindre aux flics ça entacherai sa réputation et les photos risqueraient d’être dévoilé. Elle ne pouvait pas montrer ses photos à personnes. Sur ses photos elle est avec un homme connu … et mariée. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils soient très proches. Attendre demain et lui donner de l’argent ? Jamais de la vie. Elle ne lui donnera pas un sous. Elle vaut bien mieux que ça. Elle ne va pas laisser un maitre chanteur manipuler sa vie. Elle ferme d’un coup vif son mac et se lève pour se rendre dans la chambre d’Aislynn sans même frapper à la porte. « J’ai un problème, il faut que tu m’aide. » dit-elle d’un ton les plus sérieux. « J’ai un espèce de maitre chanteur, qui me menace avec des photos de moi et … tu sais mon homme marié là. » Elle tend le macbook à sa meilleure amie pour qu’elle comprenne la situation. Aislynn elle aussi regarde la vidéo avec grand intérêt et Camélia fait les cents pas en attendant que celle ci termine. Une fois qu’Aislynn relève la tête, Camélia reprend la parole immédiatement. « Alors, toi et moi, ce soir. On y va et on récupère ses photos. Je ne vais certainement pas lui donner de l’argent. » Elle croise les bras en attend de savoir si Aislynn est avec elle oui ou non. Si oui tant mieux, sinon tant pis elle va devoir se débrouiller seule mais ce sera pas chose facile. Elle se laisse tomber sur le lit de la blonde. Et fourre son visage dans ses mains. Elle ressent une tel haine à cet instant qu’elle aurait envie de pourrir n’importe qui dans la rue. Mais elle allait pourrir plutôt celui qui ose lui faire du chantage. « Quel abrutit, penser me faire du chantage à moi. Sérieusement il n’a pas peur lui. Une fois que j’aurais mes photos et que je sois sur qu’il n’ai pas de copie je vais le détruire. » Camélia énervé ? Oh si peu. Ca ne lui ressemble pas du tout. Elle qui d’habitude prône l’indifférence et ce moque de tout et de tout le monde. Cette fois ci, elle ne peut pas. Elle est la victime. Jamais Camélia est victime de quoi que ce soit. Ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer. Et elle espère vivement que sa meilleure amie prenne place avec elle pour cette bataille qui s’annonce terrible. Sa partenaire de vie. Ensemble, elles ont partagés tant de choses. Bonne comme mauvaise. Mauvaise, comme par exemple le jour où elles ont survécu à une fusillade dans l’université. Camélia avait été touché par une balle. Et Aislynn ne l’avait pas abandonnée une seule seconde. Elle été resté avec elle tout le long. Prenant le risque de se faire tirer dessus elle aussi. Camélia ne peut pas prétendre avoir beaucoup d’amis. Mais elle n’en n’a pas besoin. A ses yeux elle a les deux meilleures auprès d’elle. Aislynn et Adriel. Jamais elle ne leur dira qu’elles les aiment. Mais ce qui a de beau dans l’amitié c’est que parfois il n’y a pas besoin de parler pour prouver ce que l’on ressent. Parfois seule un regard suffit pour comprendre ce que l’autre ressent. Et seule Aislynn peut avoir la prétention de dire qu’elle connaît Camélia par cœur et qu’elle peut savoir ce qu’elle pense sans même qu’elle ai besoin de le dire. Bientôt trois ans qu’elles sont colocataire. Et pour rien au monde elle changerai quoi que ce soit. Voilà ce à quoi elle pensait quand elle regardait Aislynn en ce moment même attendant de savoir si elle la suivrait ou non. Au fond elle savait très bien qu’elle la suivrait quoi qu’il arrive. D’ailleurs elle pensa déjà à comment elles allaient s’habiller ce soir pour se faire discrète. Noir oblige. Tenu de cambrioleur exigé pour ce soir. Voilà un nouveau chapitre de leur histoire. Comment Aislynn et Camélia vont cambrioler une maison.
Jake Fitzgerald
there's no place like berkeley
› prénom, pseudo : elo, lodiie › date d'inscription : 22/10/2009 › nombre de messages : 37026 › avatar : sam claflin
Sujet: Re: To me people are just bags of skin that slow down my day ❀ aislynn Dim 16 Fév - 16:06
Avant de mourir, je suis heureux d'avoir eu des amis
Assise sur son lit, les jambes croisées tel un indien, Aislynn essaye de trouver les derniers mots pour clôturer son rapport. Après avoir travaillée quelque semaines dans ce grand cabinet, elle doit tout livrer et également exploité le sujet qu’elle avait choisi. Dans la demeure, il faisait plutôt calme. Camélia devait sûrement se reposer ou également travailler sur quelques cours. Déjà une demi-année de passé et les deux jeunes femmes essayaient de garder la cadence, de ne pas tout lâcher. Personne ne leur avait dit que c’était facile et pourtant, elles l’auraient souhaité. Aislynn aurait eu besoin qu’on lui dise pour la rassurer et pour la lancer. Cependant, tout point vient à qui sait attendre. Elle l’espérait. Tout comme elle espérait qu’un jour, que ça fonctionne. Qu’un jour, elle arrête de mener ce jeu avec cet homme. Zachariah La Tour Dubois. Elle n’arrivait plus à l’exclure de ses pensées. Elle n’arrivait pas à l’oublier, que ce soit pour le détester ou l’apprécier. La jeune femme était prise au piège et elle le savait. Cette histoire ne terminerait pas sur une fin ; « ils vivaient heureux et eurent beaucoup d’enfants. » Ce n’était pas possible, car ce n’était pas eux. Ils étaient bien trop compliqués pour se confier et bien trop rancuniers pour flancher. Voilà donc de quelle manière, on se retrouve face à un mur de dix kilomètres de hauts. A croire qu’on ne peut pas tout avoir. De bonnes notes dans les cours. Le succès. L’amour. La preuve se trouvait également derrière cette porte. Derrière ce mur, où se trouvait Camélia. Elle avait fui les études pour obtenir ce rôle qu’elle méritait tellement. Elle avait décidé de s’accepter cette chance qui se présentait à elle. Et en faisant ce choix, elle avait perdu Jayan. Il n’y a réellement personne qui peut prétendre au bonheur complet. Quelle vie de chien. Quel destin à la con. Des fois, Aislynn aimerait pouvoir lui parler, pour lui faire part de son avis. Cependant, ce n’était pas possible. Elle n’était qu’un être humain parmi tant d’autre. Une personne qui devait survivre aux aléas de la vie, quoi qu’il arrive, quoi qu’il advienne. Plongée dans ses pensées, entre concentration et sentiment, Aislynn essayait d’arriver à ses fins. De terminer ce rapport d’une cinquantaine de pages. Quand soudain, une tornade brune arrivait dans sa chambre. Camélia ne semblait pas de bonne humeur et encore moins ravie. Qu’est-ce qu’il y avait ? Qu’avait-elle appris ? Pour sa meilleure amie, la jeune femme mettait fin à tout. Plus rien ne comptait. Elle l’écoutait donc attentivement, sans réellement y croire. Le monde est devenu quelque chose d’incontrôlable et elle n’arrivait pas à le concevoir. « T’es sérieuse ?! Ce n’est pas encore un de ces pauvres types qui fait preuve d’imagination.. » l’interrogeait-elle. En réalisant que si ceci était le fruit de l’imagination d’un homme, il était fort celui-là. Il avait mis le doigt là où ça faisait mal. Sans plus attendre, Camélia lui prouvait qu’il était bien menaçant. Il y avait des preuves solides. Des preuves assez importantes et qui pourraient mettre tout en question. Aislynn était la seule au courant de cette relation. Bien sûr, elle n’en avait jamais parlé à personne. Cela ne regardait que sa meilleure amie et cet homme marié. Personne n’avait besoin d’être au courant, même si ça avait assez de valeurs pour prendre la première page, dès demain matin, dans un magazine célèbre. Devant cette preuve irréfutable, Aislynn réalisait l’ampleur de la menace. Elle sentait la colère de sa meilleure amie et elle allait forcément marcher dans ces pas. Elle ne pouvait pas la laisser avancer dans cet état-là et encore moins toute seule. « Non mais, tu as raison ! Il se prend pour qui ce gars ? » répliquait-elle à son tour et très énervée. Son rapport pouvait attendre. Il y avait plus important sur la table. Personne n’avait le droit de toucher, blesser Camélia de cette manière. Elle ne pouvait pas l’accepter. Et cette attitude était présente depuis le début de leur amitié. Elle avait toujours cherché à la préserver, à la protéger. Car, Camélia est son pilier. Elle ne pourrait pas avancer sans elle et elle n’osait même pas imaginer son quotidien sans sa présence. Déjà quelques mois avaient suffi pour lui donner un avant-goût. Camélia lui avait manqué. Au point qu’il était devenu difficile de décrocher un sourire à la présidente des iotas. M’enfin, ne parlons pas du passé. Ce soir, il y a un homme qui va regretter d’avoir joué. « On va quand même se calmer, dans un premier temps. Sinon, on va se faire avoir. Je le sens. Ça arrive toujours. Donc, tu respires. Tu vas enfiler tes vêtements les plus sombres et on va aller chercher ce qui t’appartient. Ok ? » finissait-elle par avouer. Aislynn le savait. Si elles ne canalisaient pas leur colère, elles n’arriveraient pas à obtenir ce qu’elles souhaitent. De toute façon, elles allaient le faire. Elles n’avaient pas le choix. La jeune femme ne souhaitait pas laisser au maitre chanteur le plaisir de détruire une vie. Parce que c’est ce qui arriverait. Si ces photos sont dévoilées dans la presse, il y aura beaucoup de répercussion. Déjà pour cet homme marié mais, bon il n’a qu’à prendre ses responsabilités. C’était surtout les conséquences qui pouvaient toucher Camélia qui la tracassait. Des répercussions qui pourraient avoir un impact sur ses études, sur ses projets futurs. Sur une carrière, elle mérite d’obtenir. Sur sa famille et le nom qu’elle porte. Tout en sachant que ça pourrait également avoir des répercussions sur Jayan. Si Camélia essayait toujours de croire en leur relation, là elle pourrait complètement l’oublier. Aislynn savait qu’il lui avait posé la question, à savoir si elle avait rencontré quelqu’un et elle avait répondu négatif. Que de problème ! Des conséquences qu’elle ne pouvait pas imaginer. Elle ne voulait pas que ça arrive et ferait tout ce qu’elle peut pour y remédier. C’est ça, l’amitié.. Non ?! « Je te promets qu’il n’aura pas le plaisir de t’afficher de cette manière ! Tu m’entends, moi vivante, ça n’arrivera pas. » lui promettait-elle en la regardant allongée et désemparée sur son lit. La jeune femme se levait également pour s’apprêter. Elle devait avoir des vêtements sombres à enfiler. Là n’était pas le problème. Il lui manquerait juste la cagoule pour se retrouver dans la tenue parfaite et sexy d’une cambrioleuse. Camélia allait également s’apprêter. La nuit promettait d’être mouvementée et assez risquées. Cependant, il n’y avait aucun risque assez grand pour sa meilleure amie. Elles trouveraient toujours une porte de sortie, si elles se faisaient prendre. Aislynn ne voulait pas y songer d’avancer mais, elle le savait. Tout irait bien. C’est ce qu’elle se répétait face à sa glace et désormais vêtue de noir. Rien ne pourrait l’arrêter. Etudiante en droit, Aislynn était d’autant plus consciente de ce qu’elle risquait si elle se faisait pincer pour cambriolage. Elle en rigolait, presque. Cette pression était bonne. Son objectif était devant elle. Pas besoin de courage, pas besoin d’encouragement. Tout ce que souhaitait la jeune femme, c’est que pour une fois, la chance soit de son côté. Claquant la porte de sa chambre, elle descendait donc au rez-de-chaussée. Elle s’admirait secrètement dans cette tenue. Pas mal du tout. « Je suis prête. Je t’attends en bas. » s’exclamait-elle dans le salon à l’intention de sa plus fidèle alliée. La soirée ne faisait que commencer.
Invité
Invité
Sujet: Re: To me people are just bags of skin that slow down my day ❀ aislynn Sam 31 Mai - 10:16
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: To me people are just bags of skin that slow down my day ❀ aislynn
To me people are just bags of skin that slow down my day ❀ aislynn
Accueil 
Assise sur le rebord de la fenêtre avec son MacBook sur les genoux elle guète. Est-ce qu’elle attend quelques choses ? Non, elle est juste à l’affut du moindre bruit pour trouver une excuse de lever la tête de sa dissertation. Pas motiver pour un sous aujourd’hui à étudier, elle attend. La moindre petite chose qui pourra réveiller son attention sur autre chose que sa page blanche qui l’observe d’un air mauvais. Elle aime pourtant étudier habituellement. Tellement qu’elle fait même du tutorat pour certains paysans de l’université et pourtant. Aujourd’hui ce n’est pas le jour. Un coup d’œil sur son téléphone qui indique 16 :38, le temps semble long quand on s’ennui. En plus ce soir elle n’a rien prévu du tout, ce qui semble encore plus long pour la belle epsilon. Peut-être qu’elle devrait fermer son macbook et qu’elle devrait aller se coucher directement. Non ça semblerait encore plus pathétique qu’elle ne l’est déjà pour le moment. Quand finalement un son lui donna l’excuse de fermer sa page word. Un email, faut encore espéré qu’il ne concerne pas les cours. Finalement en ouvrant ce mail elle aurait préféré qu’il concerne ses études. La page s’ouvrit et une vidéo se mit en route rapidement. « I know what you did last summer. » dit une voix masculine robotisée. What the fuck ? Encore un harceleur fan de l’actrice ? Peut-être pas. Elle regarde la vidéo avec attention quand certaines photos se mirent à défilé sous son nez. « Oh non » lança-t-elle un brin désespéré. Comment cette personne avait pu savoir tous ça, oh point même d’avoir des photos. A part Aislynn personne n’est courant de cette histoire. Pour sur la blonde n’aurait pas trahi Camélia. Elle s’était juste fait espionnée en vu des photos prise par un amateur. « Rendez vous ce demain soir, un gros chèque contre les photos. Chez moi. » Le pire c’est qu’il ne se cache même pas. Elle a son nom et même son adresse en bas du mail. Mais il n’est pas bête, elle ne va pas prendre le risque d’aller se plaindre aux flics ça entacherai sa réputation et les photos risqueraient d’être dévoilé. Elle ne pouvait pas montrer ses photos à personnes. Sur ses photos elle est avec un homme connu … et mariée. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils soient très proches. Attendre demain et lui donner de l’argent ? Jamais de la vie. Elle ne lui donnera pas un sous. Elle vaut bien mieux que ça. Elle ne va pas laisser un maitre chanteur manipuler sa vie. Elle ferme d’un coup vif son mac et se lève pour se rendre dans la chambre d’Aislynn sans même frapper à la porte. « J’ai un problème, il faut que tu m’aide. » dit-elle d’un ton les plus sérieux. « J’ai un espèce de maitre chanteur, qui me menace avec des photos de moi et … tu sais mon homme marié là. » Elle tend le macbook à sa meilleure amie pour qu’elle comprenne la situation. Aislynn elle aussi regarde la vidéo avec grand intérêt et Camélia fait les cents pas en attendant que celle ci termine. Une fois qu’Aislynn relève la tête, Camélia reprend la parole immédiatement. « Alors, toi et moi, ce soir. On y va et on récupère ses photos. Je ne vais certainement pas lui donner de l’argent. » Elle croise les bras en attend de savoir si Aislynn est avec elle oui ou non. Si oui tant mieux, sinon tant pis elle va devoir se débrouiller seule mais ce sera pas chose facile. Elle se laisse tomber sur le lit de la blonde. Et fourre son visage dans ses mains. Elle ressent une tel haine à cet instant qu’elle aurait envie de pourrir n’importe qui dans la rue. Mais elle allait pourrir plutôt celui qui ose lui faire du chantage. « Quel abrutit, penser me faire du chantage à moi. Sérieusement il n’a pas peur lui. Une fois que j’aurais mes photos et que je sois sur qu’il n’ai pas de copie je vais le détruire. » Camélia énervé ? Oh si peu. Ca ne lui ressemble pas du tout. Elle qui d’habitude prône l’indifférence et ce moque de tout et de tout le monde. Cette fois ci, elle ne peut pas. Elle est la victime. Jamais Camélia est victime de quoi que ce soit. Ce n’est pas aujourd’hui que cela va commencer. Et elle espère vivement que sa meilleure amie prenne place avec elle pour cette bataille qui s’annonce terrible. Sa partenaire de vie. Ensemble, elles ont partagés tant de choses. Bonne comme mauvaise. Mauvaise, comme par exemple le jour où elles ont survécu à une fusillade dans l’université. Camélia avait été touché par une balle. Et Aislynn ne l’avait pas abandonnée une seule seconde. Elle été resté avec elle tout le long. Prenant le risque de se faire tirer dessus elle aussi. Camélia ne peut pas prétendre avoir beaucoup d’amis. Mais elle n’en n’a pas besoin. A ses yeux elle a les deux meilleures auprès d’elle. Aislynn et Adriel. Jamais elle ne leur dira qu’elles les aiment. Mais ce qui a de beau dans l’amitié c’est que parfois il n’y a pas besoin de parler pour prouver ce que l’on ressent. Parfois seule un regard suffit pour comprendre ce que l’autre ressent. Et seule Aislynn peut avoir la prétention de dire qu’elle connaît Camélia par cœur et qu’elle peut savoir ce qu’elle pense sans même qu’elle ai besoin de le dire. Bientôt trois ans qu’elles sont colocataire. Et pour rien au monde elle changerai quoi que ce soit. Voilà ce à quoi elle pensait quand elle regardait Aislynn en ce moment même attendant de savoir si elle la suivrait ou non. Au fond elle savait très bien qu’elle la suivrait quoi qu’il arrive. D’ailleurs elle pensa déjà à comment elles allaient s’habiller ce soir pour se faire discrète. Noir oblige. Tenu de cambrioleur exigé pour ce soir. Voilà un nouveau chapitre de leur histoire. Comment Aislynn et Camélia vont cambrioler une maison.
