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La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.

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MessageSujet: La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. EmptyDim 3 Nov - 14:08

La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux.
J’étais prêt à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.

Ce samedi soir appartiendrait une énième fois au long palmarès des soirées endiablées. Sortir était devenu une habitude, si bien que la priorité mise sur les études se retrouvait dénuée d'influence et d'une quelconque force digne de ce nom en mesure de résister à la tentation. Sa conscience savait pertinemment qu'agir de la sorte ne jouerait pas en sa faveur, mais son esprit ne cessait de le soudoyer pour lui offrir l'opportunité de s'aérer en permanence. Les études étaient fastidieuses et lourdes, mais l'agacement ne se limitait pas qu'aux études, s'étendant un peu plus au nord de la limite de l'adulte. Trois fois par semaine il se rendait à son travail à temps partiel afin de remplir un peu plus sa cagnotte qui criait la souffrance, sa mère n'étant plus en mesure de subvenir à tous ses besoins. Son cœur détestait cette situation, lui qui était sans arrêt dans le besoin de s'amuser, se retrouvait avec une situation d'adulte qui ne lui correspondait vraisemblablement pas. Chassant ses pensées péjoratives, il s'arrêtait devant une vitrine d'un magasin de vêtement. Déboutonnant légèrement sa chemise, son regard épousait le reflet que la vitre renvoyait. Il ne pouvait s'empêcher de penser malgré lui à ce que penserait sa mère de cette situation qui lui était inconnue. Il laissait prétendre à un comportement parfait, sans reproche, laissant l'image d'un petit garçon exemplaire se dessiner, mais il était tout autre, et toujours le même. Effronté, sans limite, souriant. Soupirant, il détourna son regard de la vitre pour observer la lune, cette même lune qui le suivait depuis tant d'année, sans jamais se métamorphoser. Reprenant son chemin, son esprit divaguait vers des pensées plus appropriées et nettement plus envieuses. Ce soir il s'amuserait comme toujours, n'ayant nullement besoin d'une fête pour vivre comme il se devait. Seulement, dire que cela ne l'avantagerait pas aurait été mentir, les fêtes étaient toujours présentes pour faciliter le déroulement des choses. Son âme de séducteur se retrouverait une fois de plus illuminé parmi ces nombreuses journées où il ne se retenait pas pour partager le fond de sa pensée. C'était une évidence pour lui que de faire des compliments parfois mal placés envers la gente féminine. Son choix s'était une fois de plus porté sur le Endup NightClub, une boîte de nuit qu'il appréciait particulièrement pour son ambiance  folle. L'entrée demeurait plus ou moins fatale, mais avec le temps, les connaissances avaient fleuri, et il n'était pas rare de le voir pénétrer dans des boîtes de nuit en ayant pour unique passeport la sympathise. Approchant le club avec détermination, il se dirigea vers l'entrée qui n'était pas encore noyée sous une foule incontrôlable de personnes en pleine effervescence. Son corps soudainement retrouvé dans le noir accompagné de lumières colorées, il se dirigeait vers le bar, la première étape incontournable, bien qu'il ne possédait nullement le besoin de ces substances pour charmer ces dames. Se dandinant au rythme de la musique, il se retrouvait la main accaparée par un verre orné d'une boisson bien connue de tous. Scrutant l'ensemble de la pièce, ses yeux ne firent qu'un tour en même temps que son cœur, percevant une silhouette. Le regard aiguisé, un tatouage flou lui rappelait des souvenirs trop douloureux, et pourtant cela semblait si réel. Toutefois, il n'était pas encore sous l'emprise de l'alcool, se laissant ainsi le bénéfice du doute et le courage d'exister. Fonçant sur la jeune fille inconnue, il ne lui fallut pas plus de deux secondes pour agir tête baisée. Renversant son verre sur le dos de la jeune fille, le contenu se retrouvait imprégné sur ses vêtements. « Vous ne trouvez pas qu'il fait chaud ? » La jeune fille était toujours dos à lui, mais elle ne tarderait certainement pas à lui faire face, et enfin, le doute serait levé, envolant par la même occasion ce rêve furtif.
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MessageSujet: Re: La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. EmptyDim 3 Nov - 21:16


You know you're in love when you can't fall asleep
because reality is finally better than your dreams

ENDUP NIGHTCLUB + Berkeley, California

Encore une semaine de passé en Amérique, je ne suis pas là depuis bien longtemps et je dois bien avouer que je commence à me plaire ici. En même temps, mon arrivée à Berkeley s'est super bien passée, j'ai retrouvé pas mal de monde et fais la connaissance de personnes vraiment très intéressantes. Nous étions samedi soir et comme tous les samedis soir depuis que je suis arrivée ici, c'est sorti boîte de nuit. Après avoir essayé à plusieurs reprises le Lexington Club, une amie m'a parlé d'une autre boîte où y régnait une toute autre ambiance. Je suis de nature assez curieuse, j'aime étendre mes connaissances et mon champ d'action. Il me fallait élargir mon cercle de rencontre. J'aimais ce proverbe tiré tout droit d'un site de rencontre sur internet : « les belles rencontres se font partout, mais surtout ailleurs. » Pas mal, je dois bien l'avouer. C'est sur que je n'allais pas tomber sur l'homme de ma vie en Australie, il se trouvait sur un autre continent, j'en étais persuadée. Décidant finalement opter pour cette nouvelle boîte de nuit, il fallait que je me trouve une tenue en conséquence. J'avais rendez-vous avec une amie qui connaissait bien les lieux, heureusement pour moi, l'accès à la boîte allait être plus facile ainsi. Oui, oui, il m'arrive d'avoir des amis juste pour servir mon propre intérêt. Je n'appellerais pas cela de l'égoïsme ou de l'égocentrisme, je dirais plus du génie. Après tout, nous vivons dans un monde difficile où chacun essaye de vivre comme il le peut. Bah disons que moi, j'essaye d'embellir ma vie et de profiter de chaque instant, voilà tout, ce n'est pas plus compliqué que ça. Bref, après avoir choisi la tenue parfaite, je peaufine les derniers détails. Être la plus belle est l'un de mes passe-temps favoris, j'excellais particulièrement à ce petit jeu. Je pris la direction de la boîte de nuit, le sourire aux lèvres, ce soir allait être une bonne soirée. Les cheveux aux vents, mes talons claquèrent sur le sol, je me faisais déjà remarqué. J'avais rendez-vous avec mon amie devant le Endup et par chance, elle était déjà là. Je me précipitais vers elle et lui sauta dans les bras. Motivée à bloc, je n'avais qu'une seule envie : danser et m'éclater. A peine entrées dans la boîte, elle m'amena jusqu'au bar pour me payer un verre. Aha, non je ne marche pas du tout par intérêt. Rapidement me vint l'envie de danser, en fait, le rythme s'imposa à moi et me pénétra tout le corps. Je ne mis pas longtemps avant de rejoindre la piste de danse et de me laisser aller. Je dansais sur le rythme endiablé de la musique, je me déhanchais, je m'amusais comme une petite folle. Le premier contact avec les autres ne se fit pas attendre. J'aimais par dessus tout ce petit jeu de séduction, j'aimais les bons danseurs, j'aimais le contact sulfureux d'une danse sensuelle. Alors que la soirée battait son plein, que l'ambiance commençait à devenir intéressante, je sentis quelque chose de froid dans mon dos. Vous ne trouvez pas qu'il fait chaud ?, entendis-je derrière moi. D'une main libre, je la passe dans mon dos avant de me rendre compte qu'il s'agissait d'une boisson sucrée. Mes sourcils se froncèrent, je me retourne instantanément pour voir quel est le crétin qui a osé renversé son verre sur moi. Et là, je vis un gars plutôt mignon, au regard abruti. J'étais en rage, le pire dans tout ça, c'est que ça collait. Putain mais tu ne peux pas faire attention ? hurlais-je en m'approchant de lui. La musique allait fort et je tenais à ce qu'il m'entende. Son regard était bête et cela avait le don de m’énerver. Cette situation semblait l'amuser, eh bah, il n'allait pas rire longtemps. C'est pas possible d'être aussi con ! continuais-je sur le même ton. Il n'allait pas s'en tirer comme ça, parole d'une Fitzgerald. En rage, je pris son bras et l'emmena jusqu'aux toilettes des filles. Mes ongles semblaient vouloir transpercer sa peau. Il allait regretter son geste. Tu es content de toi j'espère ? Tu sais combien ça coûte un haut de ce genre ? dis-je en espérant le faire réagir. En voyant le gars débarquer dans les toilettes des filles, une nana partie en courant. C'était plutôt amusant. J'essayais de regarder dans le miroir l'étendu des dégâts mais étant sur le dos, ce n'était pas évident à voir. Le gars afficha un sourire. Ahh, j'allais me le faire celui-là. Et puis ne t'excuses pas surtout ! grognais-je, mauvaise comme la peste. J'étais remonté et il allait en faire les frais.
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MessageSujet: Re: La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. EmptyDim 3 Nov - 22:00

La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux.
J’étais prêt à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.

Il avait agit sur un coup de tête, faisant abstraction aux raisonnements logiques comme il savait le faire si souvent avec une facilité extravagante. Agir, ne pas réfléchir, tel était son art que l'on tentait souvent de lui faire oublier, mais un artiste passionné restait semblable au fil des années, telles les grandes œuvres d'art réputées. Il savait qu'être un fonceur n'était pas toujours favorable, mais dans bien des situations cela s'avérait être beaucoup plus prometteur qu'il ne le pensait. Cependant, le doute ne parvenait pas à fuir l'emprise de son esprit, il hésitait encore sur son attitude, et sur son hallucination qui s'était vue révélatrice de douloureux souvenirs. Il ne craignait pas la réaction de la jeune femme quant à son comportement qui se verrait sans doute attribuer les malheurs du monde, l'habitude l'encerclant. Ce que sa conscience craignait était beaucoup moins embarrassant, et pourtant, cela l'effrayait. Et s'il s'agissait réellement d'elle ? Qu'allait-il lui dire ? Qu'il avait été un incapable obligé de se soumettre à son père ? C'était absurde, et la réalité le rattrapait rapidement. Quelle était la probabilité qu'ils se recroisent un jour ? Pratiquement nulle. Elle devait encore habiter en Australie, possédant un poste important au sein de l'entreprise familiale, et peut être que son esprit avait fait abstraction à son image, laissant ces souvenirs dans un vieux tombeau noyé dans un océan noir. En un clignement de paupière, il se retrouvait de nouveau dans cette sphère festive, en compagnie de charmantes demoiselles, et de celle qu'il avait prit pour cible. Face à face, l'obscurité ne lui en dévoilait pas davantage sur l'identité de celle-ci, le laissant encore pénétrer dans un nuage hasardeux. Sa voix s'accouplait à la musique, ne laissant ainsi que certaines voyelles se manifester. Son ouïe ne lui permettait pas d'analyser consciencieusement ses dires, mais il n'était pas nécessaire d'être un génie pour suspecter ce qu'elle s'évertuait à lui reprocher. Un comportement idiot, sans le moindre bénéfice du doute. C'est pas possible d'être aussi con !  Comme par magie, cette phrase se faisait percevoir sans aucune difficulté. Le sourire aux lèvres, ces situations pouvant sembler aux premiers abords malencontreuses, le faisaient toujours rire. Ce mot qualifiait d'insulte résonnait davantage comme un compliment aux creux de ses oreilles amusées. Seulement, sa joie fatale semblait ne pas être accueillie à bras ouvert. Ressentant une légère pression féroce sur son bras, il pouvait subir les ongles acérés de cette fille qui devenait soudainement une tigresse aux allures de femme déterminée. La suivre devenait évident, et lutter devenait proscrit. Bientôt les étoiles nocturnes colorées laissaient places à une lumière plus précise et pâle, éclairant un lieu interdit à la gente masculine et qui pourtant n'était pas inconnu au jeune homme. Tu es content de toi j'espère ? Tu sais combien ça coûte un haut de ce genre ? Se grattant la tête, il ne pouvait contenir son sourire qui affichait clairement son indifférence, tandis qu'une jeune femme prenait fuite à la vue de Roméo. Se sentir dangereux, quel luxe. «  J'ai trébuché. Tu sais les confettis, les lumières, tout ça. » Elle tentait tant bien que mal d'observer l'étendue des dégâts, mais c'était avec difficulté qu'elle y parvenait, ayant choisi comme lieu d'attaque un point stratégique, et ce de façon inconsciente. Bien sûr que non, il ne possédait pas la moindre idée du prix de ce simple vêtement, mais il ne doutait pas quant à sa grande valeur. Il devait valoir plus que ce qu'il ne parvenait à gagner en deux semaines, et si elle exigeait un remboursement, elle pourrait attendre de longs mois avant d'obtenir justice. Et puis ne t'excuses pas surtout !  Mais quelle femme grognon, était-ce possible ? Son esprit lui laissait nettement l'impression d'assister à une scène d'une série culte lorsque l'actrice principale est sur le point de mourir devant un tel accident. « Oh non, en fait tu sais quoi ? Je l'ai fait exprès, et je suis ravi du résultat. Je trouvais que tu manquais de gaieté, un peu comme blanche neige. Tu ne trouves pas mon âme de Picasso charmante? » Il assumait entièrement son acte et ne regrettait absolument rien. Si elle s'attendait à des excuses de la part du jeune homme, elle pourrait toujours courir. A quoi bon s'excuser alors qu'il avait désiré cela ? S'attardant légèrement plus sur le physique de la jeune femme, rien ne laissait prétendre à l'identité qu'il avait osé espérer, pourtant, ce tatouage demeurait toujours présent, et tôt ou tard, l'indiscrétion se ferait vivement ressentir.
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MessageSujet: Re: La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. EmptyLun 11 Nov - 10:42


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ENDUP NIGHTCLUB + Berkeley, California

Cette situation avait le don de m'exaspérer, il allait clairement me faire péter un câble. Comment être abruti à ce point là ? Non mais sérieux, s'embarquer dans la foule, le verre à la main et en plus de ça, ne pas regarder où il va, c'est de la folie. Le choc était d'une évidence déconcertante mais bon, à choisir, j'aurais préféré que cela se fasse avec quelqu'un d'autre. Mon magnifique haut blanc, sali par de l'alcool. C'est donc toute collante que j'avais pris la direction des toilettes accompagnée par le jeune homme qui n'allait pas s'en tirer facilement. En fait, il avait l'air content de se trouver là, dans les toilettes des filles mais surtout, ravi d'avoir renversé le contenu de son verre sur mon top. Son air naïf et non concerné par la situation commençait doucement à m'énerver. Pourquoi a-t-il fallu que je tombe sur le boulet de la boîte de nuit ? Pourquoi moi ? Il me regardait avec son air con et ses yeux de biches, cela avait le don de m'exaspérer. Surtout que dans le fond, je ne demandais pas grand chose mais au moins des excuses. Des excuses qui ne sont pas prêtes d'arriver d'ailleurs. Oh non, en fait tu sais quoi ? Je l'ai fait exprès, et je suis ravi du résultat. Je trouvais que tu manquais de gaieté, un peu comme blanche neige. Tu ne trouves pas mon âme de Picasso charmante? me dit-il, tout naturellement. Je soupirai bruyamment en l'entendant. Merci bien, je ne comprenais absolument rien à ce qu'il me bavait. Me voilà dans une situation des plus agaçante, pour lui comme pour moi. Je ne comptais pas en rester là, il allait me rembourser mon haut, coûte que coûte. Surtout que bon, profiter d'un homme bourré n'est pas si compliqué que ça. A moins qu'il soit complètement sobre. Impossible ! Personne ne parle ainsi en étant frais d'esprit, quoique ! J'ouvris le robinet et un filet d'eau coula, je passe alors ma main sur le liquide pour essayer d'éponger l'alcool sur mon haut. Eh mon gars, arrêtes de boire, ça ne te réussit vraiment pas, concluais-je sur un ton sec. Le regardant encore une fois, je le vis avec son verre encore à la main. Je m'avance alors vers lui et lui prit le verre, le posant un peu plus loin sur le rebord du lavabo. C'est bon, il avait fait assez de conneries pour la soirée. Un silence s'installa entre lui et moi. J'étais bien maintenant, je l'avais fait venir pour qu'il nettoie et qu'il me présente des excuses, un minimum quoi. Et puis au final, il se contentait de me regarder sans bouger. A quoi bon, je n'obtiendrais rien de plus en restant là. Percutant enfin ce qu'il venait de dire, je fronçais les sourcils. Quoi ? Il l'avait fait exprès ? Non mais quel connard, je vous jure. Oui, l'énervement me rend assez impulsive, je n'avais pas percuté ce qu'il avait dit. Tu l'as fait exprès ? Et ça t'avances à quoi ? dis-je avant de lever les yeux au ciel. Vraiment il m'agaçait. Une fille ouvrit la porte des toilettes mais voyant le gars, la referma aussitôt. Cette situation était peu orthodoxe. Je me mis face à lui et croisa les bras, plongeant mon regard dans le sien. Quelque chose me perturba instantanément, j'eu ce sentiment de déjà vu, de connaître ce gars. Impossible, je me trouvais de l'autre côté de la terre, loin de chez moi, c'était clairement impossible que je le connaisse. Comme un vertige non contrôlé, je dus m'appuyer contre le rebord du lavabo pour ne pas tanguer. C'était perturbant. L'examinant d'un peu plus prés, mon regard descendit vers son cou où je vis un grain de beauté légèrement familier. Roméo murmurais-je sans sortir le moindre son de ma bouche. Impossible que ça soit Roméo, c'est encore mon hallucination qui me jouait un tour, pourtant je n'avais pas bu tant que ça. Je passai ma main dans mes cheveux avant de croiser les bras de nouveau. On va se regarder dans le blanc des yeux encore longtemps ? lançais-je, déterminée mais un peu perturbée quand même.  Je voulais des excuses ou alors, une quelconque explication. A y regarder d'un peu plus prêt, le jeune homme n'avait rien de Roméo. A vrai dire, le souvenir que j'avais de lui, s'amenuisait avec le temps.
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MessageSujet: Re: La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. EmptyLun 11 Nov - 11:34

La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux.
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La situation ne s'était pas réellement affinée avec le temps comme son esprit avait eu le malheur de le lui laissait croire. En réalité, en laissant ses pulsions s'exprimer par elles même, il n'avait pas envisagé la suite des événements, les réactions envisageables, et pourtant il n'était pas déçu du résultat. En charmante compagnie dans les toilettes de ces dames qui d'ailleurs faisait office de lieu interdit en cet instant précis. Elle semblait s'être imprégnée de leur mauvaises ondes, faisant ainsi fuir quiconque osait venir s'infiltrer dans ce haut lieu. La situation ne pouvait être plus comique à travers ses yeux, et surtout face aux réactions chamboulées des clientes envieuses de pénétrer dans ce lieu dédiée à leur corps. Les idées prononcées devaient d'ailleurs effleuraient leurs esprits encore frêles, pourtant, ce n'était nullement une sérénade qui se présageait mais bien des serments odieux. Son cœur ne quémandait qu'une seule chose, et il se voyait la lui refuser afin d'éviter d'envenimer la situation qui pourtant ne l'était pas encore assez à son goût. La jeune fille semblait être hors d'elle, laissant le jeune homme dans un profond nuage sombre qui le tourmentait. Comment pouvait-on en arriver à un tel stade pour un simple T-shirt ? Ce n'était quand même pas synonyme de mort ? Pleurer les larmes qu'abritaient le corps pour une simple chose matérielle, quelle folie habitait certaines personnes, c'en était à couper le souffle ! Mais heureusement pour elle, elle n'atteignait pas encore ce stade qui le désespérait sans complexe. Il ne comprenait indéniablement pas les gens qui s'identifiaient à leur fortune si précieuse, néanmoins l'origine de cette identité lui était sans la moindre once de doute délivrée par sa propre situation. Le bruit de l'eau se fracassant contre la main de la blonde venait briser son soupir précédent exposant son désespoir. Tentant désespérément et avec difficulté de nettoyer son dos, Roméo ne détachait pas son regard de la jeune femme qui ne le portait certainement pas dans son cœur de riche héritière. Eh mon gars, arrêtes de boire, ça ne te réussit vraiment pas, Ses lèvres ne purent retenir dans cette cellule grise ce petit rire qui ne demandait qu'à voir le jour. Il riait sans gêne face aux propos qu'elle s'évertuait à lui déclarer. Son comportement laissait réellement prétendre à des veines noyées sous l'alcool alors ? Elle ne savait vraisemblablement pas sur qui elle était tombée, lui qui ne possédait le besoin d'aucune substance alcoolique pour faire le pitre et réaliser des actes interdits pouvant causer une gêne certaine. « Malheureusement, j'ai offert mon unique verre à ta sublime colonne vertébrale. » Une façon plus ou moins camouflée de dire qu'il était bel et bien sobre. Seulement, il doutait sincèrement de la puissance de ses propos sur la rationalité de la jeune fille qui devait certainement  lui attribuer l'image d'un gros ivrogne. Sa main qui détenait encore ce verre presque oublié, épousait désormais les formes de la main de la blonde pour ensuite être posé sur le rebord du lavabo. Simples précautions sans doute, au cas où d'autres pulsions le saisiraient. « Je suis si menaçant que ça ? » Seulement, lui enlever ce verre était mal le connaître. Il n'avait nullement besoin d'un verre pour arroser quelqu'un, les mains faisaient tout aussi bien le même boulot.  « Tu l'as fait exprès ? Et ça t'avances à quoi ? » Ses paroles se retrouvaient rythmées par les allées et retours de ces dames décidément trop prudes pour oser s'imposer sur leur territoire. A quoi ça l’avançait ? Il ne détenait pas la réponse à cette question, et il s'en contrefichait. « Est-ce qu'on a besoin nécessairement d'un but pour agir ? Je ne crois pas. » C'était vrai, aucun acte ne possédait forcément une raison à sa concrétisation. La vie était synonyme d'actions multiples et variées, de joies et de surprises, et pour lui, il était hors de question de se plier à de stupides règles formatant le monde en société. Son ton était toujours le même, provoquant et amusé, tandis que les bras de la jeune fille épousaient sa poitrine, et que son regard revolver s’effondrait dans le sien. Il ne s'en détachait pas, car après tout s'en détourner était comme synonyme d'abandon, et perdre n'était pas dans ses habitudes. S'appuyant soudainement contre le lavabo, le sentiment de perturbations s'initia dans la pièce. Et après c'était lui l'alcoolique ? Son sourire s'étirait, dévoilant l'ensemble de ses dents, mais quelle plaisanterie ! « Tu es sûr que c'est moi l'ivrogne ? Non parce que tu ne m'as pas l'air très sobre. A moins que tu ne saches pas marcher avec des talons ? Ou alors j'ai des vertus aphrodisiaques. » L'agacer devenait imminent, rendant la situation légèrement plus comique qu'initialement. Savoir dédramatiser était nécessaire. On va se regarder dans le blanc des yeux encore longtemps ? En ce qui le concernait, cela ne le dérangeait pas le moins du monde, pourquoi souhaiter métamorphoser la situation alors que celle-ci se démontrait particulièrement plaisante ? « Ou si tu préfères je peux t'aider pour te montrer ma bonté, mais pour ça .. il faudrait que tu retires ton T-shirt, je ne voudrais pas que tu m'accuses d'attouchements Madame. » Son dos venait de se décoller de la paroi du mur, une idée lui trottant dans la tête. Cependant son instinct lui clamait sans prétention qu'il s'agissait d'une mauvaise idée.
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MessageSujet: Re: La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. EmptyLun 11 Nov - 14:22


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Apparemment, le jeune homme avait fait exprès de renverser le contenu de son verre sur moi, il semblait même en être fier. A la question de savoir s'il l'avait fait exprès ou pas et quel intérêt cela avait, il se contenta de me dire qu'on pouvait agir sans but précis. Ok, beaucoup trop philosophique pour moi, j'étais venue ici dans le but de m'amuser et non de réfléchir. Le beau brun paraissait trop étrange pour moi, il avait des phrases dénuées de sens logique, il semblait dans son monde, bien loin du mien. Dommage parce qu'il est mignon de base, la nature fait parfois mal les choses. Bref, après cette tentative futile d'en savoir un peu plus sur ses agissements, un vertige me prit dans tous le corps. Je ne me sentais pas très bien, un sentiment de déjà vu qui semblait presque irréel. Il en profita pour inverser la situation et me demander à moi si je n'avais pas trop bu. Eh bien non mon cher, j'avais bu un seul verre, comme lui apparemment. M'enfin, j'ai un peu de mal à croire qu'il n'a bu qu'un seul verre pour être dans cet état là. En temps normal, j'avais l'alcool tactile mais là, j'avais plus envie de lui foutre une grosse claque, cela me démangeait légèrement. Aussi improbable que cela puisse paraître, il affichait un sourire satisfait sur son visage. Limite l'air béa, il semblait prendre un malin plaisir dans cette situation farfelue. Je voulais qu'il s'excuse ou alors qu'il répare sa faute, ça va, je ne demandais pas la lune non plus. Ou si tu préfères je peux t'aider pour te montrer ma bonté, mais pour ça .. il faudrait que tu retires ton T-shirt, je ne voudrais pas que tu m'accuses d'attouchements Madame, lâcha-t-il en me regardant droit dans les yeux. Madame ? Depuis quand on m'appel madame ? J'haussais les yeux au ciel face à sa réplique mal choisie. Contre toutes attentes, il commença à s'avancer vers moi. Hors de question qu'il me touche celui-là. Déjà qu'il n'est pas tout seul dans sa tête, il manquerait plus qu'il profite de sa pseudo sobriété. Sans perdre une seconde, je mis mes mains sur mon top et l'enleva d'un geste élégant. Je fis une boule avec et lui balança violemment. Il voulait jouer, eh bien nous allons jouer. C'est le moment où tu montres ta bonté et où tu nettoies tes conneries, dis-je d'un ton tranchant. En fait, je ne suis pas pudique du tout, bien au contraire. J'aime mon corps, je me trouve pas mal foutue. J'aimais particulièrement le petit grain de beauté juste au dessus de mon nombril, cela donnait un certain charme, une certaine harmonie sur mon ventre. Et puis, si jamais l'idée de partir avec mon t-shirt lui traverse l'esprit, je pourrais toujours sortir des toilettes en criant « au viol » Je suis sure que ça lui passera l'envie de faire des phrases poétiques. J'affichais un petit sourire en le regardant, en fait cette situation était pour le moins comique et peu banale. Le pauvre, coincé dans les toilettes des filles avec une magnifique créatures en soutien gorge, il y a pire hein. Il ne pu s'empêcher de m'admirer, normal en même temps. Je ne décolérais pas mais dans un sens, mon ton s'était adouci. Quoi ? Tu n'as jamais vu une fille en soutif ? Va falloir t'y mettre mon petit père, lançais-je en le faisant pour le plus puceau du siècle. J'aimais jouer, je suis une grande joueuse. Peut-être même qu'un sourire s'afficha sur mon visage. J'étais curieuse de voir sa réaction, allait-il réparer ses conneries ou pas ? Bonne question ! En tout cas, le jeune homme jouait avec le feu, qu'il fasse gaffe, il risquerait de se brûler.
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MessageSujet: Re: La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. EmptyLun 11 Nov - 15:12

La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux.
J’étais prêt à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.


La notion du temps était devenue inexistante, immatérielle, laissant les deux jeunes adultes dans une sphère isolée, coupée du monde envers et contre tous. Il ne pouvait émettre des hypothèses quant à la mise en scène finale de cet acte, mais il était sûr d'une chose, c'était que l'ennui ne serait pas éternel en cette soirée. Repensant vaguement aux raisons qui l'avaient poussé à agir comme un sombre idiot selon les pensées de la demoiselle, il arrivait à se demander s'il n'avait pas déjà ingurgiter des litres de substances alcoolisées. Cette simple encre était parvenue à lui faire perdre le contrôle, mais surtout à lui faire espérer un événement désiré depuis tant d'année. La probabilité qu'il s'agisse de celle rêvée était infime, abattue par la réalité du monde. Après tout, les tatouages demeuraient courant, et la mode ne cessait d'influencer les choix des personnes se disant originales. La situation actuelle le ramenait bien vite à la réalité, tirant sur ses pieds afin d'éviter une lévitation absurde. Il avait brisé la distance établit naturellement, et cela ne semblait pas rassurer la blonde. Se sentir menaçant, quel plaisir et partie de rire. Il ne comprenait indéniablement pas les jeunes femmes qui se sentaient toujours en proie au danger, sincèrement avait-il la tête de l'un de ces meurtriers avides de cris et de torture ? Il préférait encore qu'on le compare à un bisounours plutôt qu'à l'une de ces personnes dérangées mentalement. Surpris soudainement par la rapidité de la blonde qui retirait sur ordre son haut, ses mains exerçaient désormais une pression sur celui-ci, arrivé comme par magie sur son torse. Son esprit lui découvrait des qualités qu'il ne soupçonnait même pas, dressant le tableau d'une demoiselle joueuse et sans gêne. Préciser que ses yeux fixaient le sol ou le plafond aurait été faire offense à la vérité, et nier le fait qu'il absorbait les courbes de la demoiselle aurait également rejoint cette idée. Il matait ou comme dirait les gens plus polis, il admirait l'art de dame nature. C'est le moment où tu montres ta bonté et où tu nettoies tes conneries Et autoritaire en plus de ça. Son sourire devenait alors éternel et infatigable. Il avait été loin d'imaginer un tel retournement de situation et une compagne aussi dérangée que lui. C'était le cas de le dire, qui retirait son haut en présence d'un inconnu, et qui plus est, dans des toilettes pour filles, à la vue de regards indiscrets ? Certainement pas la vierge Marie et ses compères.  « Mes conneries ? Je t'en prie babe, sans ça tu ne m'aurais pas rencontré, et qui sait, peut être suis je celui que tu attends depuis des années dans ta tour protégée par un dragon ? Ou un chihuahua pour être plus exact. » Ce petit chien faisait bien entendu référence à sa classe sociale qui n'était pas un mystère, et abuser de la situation était comme évident, et difficilement créateur d’abstinence. « Pour tout te dire, j'hésite vraiment à plonger ton magnifique top dans la cuvette des toilettes, et pour ensuite partir, et te laisser là, à ton triste sort. Quoique, dans cette tenue, tu risquerais vraiment de tomber sur des gens sympathiques et pleins de bonnes intentions, une petite danse du nombril, et tu seras sûre de te faire enlever. » T-shirt en main, une sorte de jeu venait de naître de façon inconsciente, et étrangement, la soirée ne lui manquait pas, la situation parvenant à un stade similaire. En parlant de nombril, ses yeux épiaient celui de la jeune fille qui lui remémorait quelques souvenirs flous, certainement encore le fruit de son hallucination. Quoi ? Tu n'as jamais vu une fille en soutif ? Va falloir t'y mettre mon petit père. Une fois de plus, son rire devenait incontrôlable, qu'elle était marrante cette petite. Colérique mais tout de même comique. Laissant ses jambes le porter aux abords du lavabo, il continuait de fixer la jeune femme par le biais de son reflet dans le miroir, s'avisant cette fois ci de bien rester plonger dans le fond de ses prunelles. « Et toi alors, t'es une petite vierge effarouchée en quête de sensations fortes ? » Ses lèvres avaient délivré cette phrase avec une aisance clarifiée. Il devenait le petit puceau, et elle la petite vierge dévergondée. « Bon et si tu me disais ton prénom ? Qu'on évite de s'appeler par des surnoms affectifs tels que le gros salaud des toilettes ou encore la petite râleuse pourrie gâtée. » Au fond de lui, ce n'était pas que de la curiosité, il désirait savoir l'identité de cette fille mais également assouvir ses espoirs, ou au contraire les terrés.
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MessageSujet: Re: La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. EmptyLun 11 Nov - 16:58


You know you're in love when you can't fall asleep
because reality is finally better than your dreams

ENDUP NIGHTCLUB + Berkeley, California

Ok, la situation était en train de déraper légèrement. Je l'avais fait venir jusqu'aux toilettes des filles pour qu'il nettoie mon haut mais en aucun cas je n'avais pas pensé à me retrouver en soutif ici. C'est assez paradoxal en y repensant puisque pour qu'il nettoie mon haut, il faut forcément l'enlever. Bref, c'est tout moi ça, agir sans réfléchir. Il était trop tard pour faire demi tour et clairement hors de question pour que je me défile devant lui. Non, alors là, il peut toujours courir. Heureusement que je suis de nature extravertie et pas pudique, je ne vous raconte pas le délire sinon. Bon déjà, si j'avais été un peu moins spontanée, je ne l'aurais jamais emmené dans les toilettes des gonzesses, en sachant pertinemment que ces dernières allaient toutes foutre le camp en voyant un homme. Et puis je n'aurais pas enlevé mon haut non plus. En fait, je me serrais contenté de lui demander des excuses, point. Alors que non, ce n'est pas mon genre du tout. Je suis autoritaire, j'aime avoir le dernier mot, avoir l'avantage, je ne pouvais clairement pas laisser passer une telle chose. Je suis une fille de caractère et puis c'est tout. Content ou pas, il n'avait qu'à choisir une autre cible pour faire le con. Quoiqu'il en soit, je me retrouvait à moitié nue devant un parfait inconnu. Enfin inconnu, c'est vite dit, j'avais l'impression de le connaître mais c'était impossible. Roméo était parti il y a bien longtemps et le retrouver là serait un pur hasard, ce serait complètement fou. Et puis, dans mes souvenirs, il n'était pas aussi dérangé que celui-là. Les souvenirs que j'ai de lui sont un peu flous et j'ai tendance à les embellir avec le temps. Je l'ai tellement détesté que maintenant, je serais capable de lui pardonner d'être parti de ma vie. Mais bon, comme ce charmant inconnu n'est pas Roméo, la question ne se pose même pas. Et toi alors, t'es une petite vierge effarouchée en quête de sensations fortes ?, me répondit-il. J'éclatais de rire face à ses propos déconcertants. Moi, une petite vierge effarouchée ? On aura décidément tout vue. Je croisais de nouveau les bras, faisant gonfler ma poitrine par la même occasion, ce petit jeu commençais à m'amuser, autant que l’atmosphère se détendait. C'est mal me connaître de me traiter de vierge effarouchée, par contre, en quête de sensations fortes, je ne dis pas non. J'aimais la nouveauté, les rencontres, l'action. C'était ce qui motivait ma vie, apprendre de nouvelles choses et vivre de nouvelles expériences m'enrichissait. Parce que pour toi j'ai l'air d'une vierge effarouchée ? Va relire la définition de ces deux petits mots, mon pauvre, lançais-je ironiquement. Et puis quoi encore ? Hors de question que je me laisse faire par un petit puceau en rûte. Peut-être que le fait de se trouver dans les toilettes des filles lui donnait des ailes mais il allait rapidement calmer ses ardeurs. Puis contre toutes attentes, le beau brun s'avança vers le rebord du lavabo et passa le t-shirt sous l'eau. Bah voilà, quand il veut, ce n'est pas si compliqué que ça hein. Il n'est pas méchant, ça se voit tout de suite, un peu bizarre sur les bords mais pas méchant.  Bon et si tu me disais ton prénom ? Qu'on évite de s'appeler par des surnoms affectifs tels que le gros salaud des toilettes ou encore la petite râleuse pourrie gâtée, dit-il en me regardant du coin de l'oeil. Le fait qu'il puisse me regarder ne me dérangeait pas plus que ça, en même temps, si cela m'avait gênée, je ne me serais jamais mis ainsi. Qu'est-ce-que ça peut te faire comment je m'appel ? demandais-je, le sourire aux lèvres. Bon, réfléchissons un peu. Je pense que nettoyer mon haut est déjà un effort pour lui, il ne fallait pas que je pousse le bouchon trop loin où j'allais le regretter. Même si je suis une grande joueuse, je n'avais pas spécialement envie de me retrouver en soutif dans la boîte de nuit. Voyant sa tête, je me résignais à lui dire. C'est pour marquer dans ton journal intime ? Le prénom de la fille qui t'as montré ses seins pour la première fois ? Tu pourras marquer Olivia. Tu veux que je l'écrive ou c'est bon ? dis-je le sourire aux lèvres. Bon ok, drôle de façon de lui avouer mon prénom mais cela commençait à vraiment m'amuser. Autant je pouvais me montrer autoritaire, autant il fallait parfois faire preuve de dérision et de recul dans mes paroles. J'ai toujours tendance à parler trop vite et mes mots dépassent souvent ma pensé.
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MessageSujet: Re: La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. EmptyLun 11 Nov - 17:43

La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux.
J’étais prêt à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.


Contre toute attente, le jeune homme s’affairait à la tâche et ce sans se plaindre, laissant l'attitude de la jeune fille s'éclairait dans un halo de lumière. Autant dire que si son comportement avait été dépourvu de plaisance, sa réaction aurait été tout autre, laissant ainsi la jeune fille à son triste sort, le buste dénudé et l'unique issue rendue déplorable. Les mains dans le lavabo, son action était quelque peu délaissée, laissant ses yeux observer la jeune femme. Cette action lui rappelait douloureusement ses années passées en Australie lorsqu'il devait aider sa mère à faire le ménage. Ce qu'on pouvait dire, c'était que le jeune homme savait faire le ménage comme il se devait, un de ses petits talents cachés, acquis avec la pratique assidue. Cependant la lenteur semblait l'avoir encerclé, et son système nerveux était démuni d'une quelconque efficacité, son esprit étant encore occupé à admirer la situation. Postés dans les toilettes pour femme, la jeune fille en question démunie de son haut, et un jeune homme les mains dans le lavabo, le regard baladeur. Une scène digne d'un bêtisier américain, et être l'acteur principal de cette scène ne le dérangeait absolument pas. Parce que pour toi j'ai l'air d'une vierge effarouchée ? Va relire la définition de ces deux petits mots, mon pauvre. Colérique, comique mais non seulement agaçante ? Ses qualités semblaient être oppressantes, et malgré sa rage infime qui lui était décerné, il ne parvenait pas à faire quelque chose d'autre que rire de la situation. S'il avait su que sa soirée aurait été similaire à celle-ci, il n'y aurait probablement jamais cru. Fréquenter des filles habitait ses habitudes, pourtant, se retrouver face à une belle inconnue en sous vêtement n'était pas chose courante pour le jeune homme, encore moins dans un lieu public. La vie était constituée de nouvelles expériences, et ce fait était vraisemblablement incontestable. C'était ce qui rendait la vie trépidante, folle et fougueuse. La croquer à pleine dent était une évidence qu'il ne pouvait chasser de son esprit encore glacé dans sa jeunesse. « Et moi j'ai l'air d'un puceau novateur ? Je t'en prie, tu me flattes. » Feindre l'indifférence, tel était son état d'esprit, bien qu'il ne possédait pas le besoin de se forcer pour parvenir à cette délivrance psychologique qui rendait la vie bien plus palpitante.  Qu'est-ce-que ça peut te faire comment je m'appelle ? Elle ne pouvait même pas s'imaginer l'intérêt qu'il portait à cette question. S'en était même déconcertant, tant cette soif de savoir se faisait ressentir vivement au sein de son esprit qui tentait éperdument de chasser ces ondes néfastes. « Au moins, quand je me rappellerais de cette fameuse soirée, tu n'auras pas l'honneur de t'entendre appeler la râleuse. J'en ai plein d'autres en stock comme ça si tu veux.  » C'était idiot quand on y accordait plus d'importance. Aborder une parfaite inconnue seulement parce que son cœur lui avait laissé un étrange pressentiment, telle une impression de déjà vu. C'est pour marquer dans ton journal intime ? Le prénom de la fille qui t'as montré ses seins pour la première fois ? Tu pourras marquer Olivia. Tu veux que je l'écrive ou c'est bon ? Le début de sa déclaration ne faisait que raviver la flamme du jeu qui ne cessait de s'amplifier, tandis que le jeune homme continuait à noyer le T-shirt sous de l'eau tiède qui restait dans son triste état. Toutefois, un mot sur une vingtaine réussit à capter l'ensemble de son attention en une seule seconde. Une seule seconde, un record encore jamais atteint par les professeurs qui ramaient de façon houleuse pour captiver ne serait-ce qu'un fragment d'attention auprès de Roméo. Le tatouage, et désormais, le prénom, trop de points communs pour qu'il ne s'agisse que de malencontreuses coïncidences, et pourtant, son esprit ne parvenait pas encore à se rendre à l'évidence, laissant une fois encore le doute s'installer. Inspirant calmement, il flambait intérieurement d'envie. Il voulait savoir si c'était elle, si c'était bien sa Olivia. « Bien vu Sherlock ! Tu devrais être honorée, tu es la première personne à m'offrir les joies de la vie ! N'est-ce pas formidable? » Rentrer dans son jeu, c'était beaucoup plus intéressant que de nier les faits. Lâchant le T-shirt dans le lavabo, il le laissait se battre contre le flux d'eau, alors que lui se battait contre le regard de cette blonde familière. Face à elle, il baissa la tête pour la relever aussitôt. « J'ai déjà rencontré une Olivia dans ma vie. » Lui en dire davantage le démangeait, et ce désir lui pendait aux lèvres. Peu importait, il ne pouvait atteindre une étiquette plus haute que celle qu'il possédait, celui d'un homme dépourvu de sens, ou autrement dit un pauvre débile immature.
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MessageSujet: Re: La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène. Empty

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La plupart des gens disent qu’on a besoin d’amour pour vivre. En fait, on a surtout besoin d’oxygène.

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