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pour le meilleur.. et surtout pour le pire ♣

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MessageSujet: pour le meilleur.. et surtout pour le pire ♣ pour le meilleur.. et surtout pour le pire ♣ EmptySam 15 Oct - 19:54

pour le meilleur.. et surtout pour le pire ♣ Tumblr_li9uea7WZ31qi1okwo1_500
Leandro & Elena ♥

    « Mademoiselle De Suza, je vous appelle pour répondre à votre courrier, et nous serions intéressés pour voir vos créations, disons Jeudi ça vous convient ? – Evidement. – Dinons ensemble alors jeudi et nous pourrons en reparler tranquillement. Dans la suite de la conversation j’avais le lieu de rendez vous, et je n’avais plus qu’à mettre toutes les chances de mon côté pour avoir ce contrat. Je partais pour Las Vegas, c’était dur à croire, moi petite fille de Colombie, qui avait à peine les moyens pour faire mes études à Berkeley, je me retrouvais avec une grande marque de vêtements pour présenter mes croquis et pourquoi pas un éventuel essaie dans leur maison. Pendant des heures et des heures, j’avais dû gaver ma sœur rien que pour choisir une tenue pour l’entretien. Etre assez prétentieuse et mettre une tenue que j’avais faite, ou en acheté pour l’occasion et rester dans le style modeste. Les deux choix se trouvaient dans ma valise, je me déciderai surement juste avant le rendez vous dans ma petite chambre d’hôtel que j’avais pris le temps de réserver. Heureusement que je faisais plus d’heure au bar, car quitte à aller à Las Vegas, je voulais y allait au moins deux jours pour dire de profiter de la ville un peu avant de revenir à Berkeley. Ma chambre se situait aux étages d’un des casinos que la ville offrait. Selon les dires des uns et des autres, cette ville était la ville aux mille folies, on savait comment on allait à Vegas, mais jamais comment on y revenait.
    Jeudi matin, je venais de déposer ma lettre d’absence au secrétariat de l’université car j’allais manquer par la même occasion le vendredi des cours, et comme si on était au lycée, il fallait tout justifier. Merci les grandes universités. J’avais juste assistée au premier cours du matin avant de prendre la route. J’étais assez prudente au volent et je voulais profiter de la route en même temps pour peaufiner ce que j’allais dire ce soir devant la directrice de la maison de mode. Je savais que j’avais environ neuf heures de route et que ça allait être assez long pour pouvoir trouver tous moyens de pouvoir me vendre. Le premier cours ne durait qu’une heure et je partais donc à neuf heures, ça me laissait normalement un battement de deux heures pour n’importe quel imprévu, ou pour me détendre dans la chambre d’hôtel. Tout se passait comme prévu le long de la route, pas d’embouteillage, pas d’accident, j’arrivais même plus rapidement que prévu dans ma belle chambre d’hôtel, car il fallait l’avouer, malgré le peu de moyen que j’avais, je tenais à en profiter quand même. Je déballais mes affaires, je ne savais toujours pas quoi mettre ce soir, et je m’étais faite une frayeur en ne trouvant pas mon book à croquis dans ma valise. Finalement quitte, à me vendre, il fallait que je le fasse entièrement. Je portais donc une jupe qui arrivait au niveau du genou en jean, mais customisé par mes soins, et un top dos nu rose pastel que j’avais confectionné moi-même. Des ballerines car sans savoir, si la directrice était petite, je ne devais pas être plus grande qu’elle. Il était vingt heures et j’étais présente au rendez vous, pile à l’heure, tout comme la grande prêtresse qui allait décider de mon avenir dans les quelques minutes ou heures à venir. Le repas se passait à la perfection, des échanges sur nos différents styles de mode, des tissus, tout comme des petits moments d’amusements sur les sujets d’actualités. Je pensais avoir réussi mon petit effet, et quand je lui avais montré le book avec les croquis, elle était assez épatée de mon travail pour ma plus grande fierté. Mais tout bonne chose avait une fin, et elle ne pouvait pas décider comme ça pour un essaie dans son entreprise, mais elle allait me joindre assez rapidement selon ses dires. Il était encore tôt, un peu plus de vingt deux heures, et la soirée ne faisait que commencer. Je repartais à mon hôtel, et je profitais un peu du casino, je n’avais pas grand-chose à perdre, si ce n’était que de l’argent. J’allais prendre un verre au bar, voulant fêter – même seule – cet entretien.
    Bizarrement, j’avais l’impression d’avoir été téléporté dans le temps, car je venais de me réveiller dans une chambre qui n’était pas la mienne, mais je ne me souvenais vraiment de rien. Mais où étais-je ? Je regardais autour de moi à la recherche d’un quelconque indice, et l’indice était facilement trouvable : un homme à côté de moi, un joli ténébreux certes, et je me voyais par contre prendre un verre avec lui au bar. Mais c’était la seule vision que j’avais en tête de cette soirée. Ma tête me faisait horriblement mal, un mal que l’on avait généralement après avoir trop beau et ça devait surement être ça, car on pouvait encore retrouver des cadavres de champagne et de vodka au pied du lit. J’essayais de m’extirper tout doucement du lit, quand en voulant repousser le drap, je voyais une bague à l’un de mes doigts que ne me semblait pas bon signe du tout. « Mais c’est quoi ça ?» Les mots étaient sortis tout seul de ma bouche, que ça en réveiller mon partenaire juste à côté. Je fermais les yeux et les rouvrais à nouveau, après tout peut être était-ce un mauvais rêve, et que quand je ré-ouvrirais les yeux, tout ceux-ci aura disparu. Je sortais enfin du lit pour aller attraper mon téléphone et appeler à l’aide. Je ne savais pas trop à qui mais bon, mais alors là, c’était le pompon. Un certificat sur la table avec la signature que je ne reconnaissais que trop bien : la mienne. « Si c’est une blague, ce n’est vraiment pas drôle… » Je ne m’étais pas fait que des amis au cours de ces derniers temps, mais là, si c’était une blague elle était vraiment de mauvais goût, un certificat de mariage, c’était tout bonnement impossible.

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MessageSujet: Re: pour le meilleur.. et surtout pour le pire ♣ pour le meilleur.. et surtout pour le pire ♣ EmptyVen 28 Oct - 16:33

« Enzo ? Sûrement le 36e message laissé sur ta messagerie de la journée … Répond, merde ! Qu’est-ce tu fous ? … » Sentant l’énervement m’atteindre petit à petit, j’inspirai doucement et expirai aussi lentement pour évacuer les nerfs. Un exercice basique de yoga que mon frère, quand on parle du loup, m’avait appris quelques années auparavant. Lui, habituellement toujours sur les nerfs. Tout l’inverse de ce que j’étais. Sauf en ce moment-même. « Bon ok, zeeeen ! … Maman et moi, on s’inquiète Zozo. Et tu sais que c’est pas bon pour elle …Trois mois qu’on a pas de tes nouvelles, merde ! … Dès que t’as eu ce message, merci de rappeler ton frère adoré … ! » C’est sur ce et un long soupir de désespoir que je raccrochai le téléphone, pour l’énième fois de la journée. Je m’allongeai ensuite sur mon doux et confortable lit d’un hôtel de luxe et fixai le plafond blanc d’un air béat, sans pour autant paraître idiot. Je me remémorai les maintes et maintes appels téléphoniques que j’avais passé à mon cadet et m’énervai tout seul. Sans cesse, je me demandai ce qu’il pouvait bien faire là-bas, à l’autre bout du monde, pour ne pas décrocher un seul coup de fil provenant de ma famille à Higginson ou moi. Quel empêchement, aussi important fut-il, pouvait l’occuper à ce point, pour qu’il ne daigne plus donner de nouvelles à sa propre famille, morte d’inquiétude pour lui ? Ou bien alors, quelle fille lui prenait tout son temps et son argent pour nous empêcher de le contacter ? Remarquons que cette dernière possibilité est plus réaliste et plausible que les autres, connaissant comme deux gouttes d’eau mon frère dragueur sans limite. Des questions qui ne cessaient de me tourmenter l’esprit depuis de belles semaines, et encore pire ces derniers temps, lorsque mon père s’est mis à me contacter pour me faire part de l’inquiétude morbide de ma mère auquel il faisait face chaque jour. Déjà très malade, cette dernière se fatiguait énormément à chercher son fils dans le globe terrestre par d’infinis coups de fils. Comme je faisais en ce moment-même d’ailleurs. Au lieu de profiter pleinement du décor qui s’offrait à moi, de la ville fantastique où je me trouvai avec le merveilleux pote que j’avais. Bon ok, n’abusons rien tout de même ! Tout ça pour dire que je m’empoisonnai l’esprit pour un rien au lieu de profiter. Mon frère, lui, devait sûrement faire ce que je devrais faire maintenant, c’est-à-dire, faire la fête, et ne pas s’inquiéter pour sa famille. Nous donner des nouvelles doit lui être totalement égal, il ne doit penser qu’à profiter de sa jeunesse, le bougre ! Et c’est ce que j’avais l’intention de faire ; profiter. Pourquoi me casserais-je la tête à essayer l’appeler, à me préoccuper de sa petite personne quand lui, ne fait pas de même de son côté ? Oui, pourquoi ? Pauvre con va !

Un rêve. Un doux rêve. Où la vie était rose, les problèmes n’existaient pas, l’argent n’y avait pas sa place, les problèmes de famille non plus. Où j’étais marié, père de deux enfants, médecin réputé et musicien dans un petit bar à mi-temps. Où ma mère était en pleine forme, ne traînait pas une saleté de maladie derrière elle, mon père réconcilié avec ses parents, la famille Da Pitruzzela de nouveau réunie, en comptant mes nouvelles cousines, Perdita et Rosie. Où j’abritais un pauvre petit chaton chez moi, en compagnie de ma femme, Clélia … Et savez-vous comment j’arrivai à me situer du réel de l’irréel ? Avec cette fausse note, Clélia. Je ne lui avais pas adressé la parole depuis nos retrouvailles improvisées à la boutique, rayon vêtements pour homme, et je n’avais pas l’intention de le faire, simple raison pratique donc impossible qu’elle devienne la femme de ma vie. Bien qu’elle ne cesse de m’occuper l’esprit et bien que je lui aie déjà demandé sans qu’elle ne réponde quoi que ce soit. Et puis, l’autre fausse note fut un cri. Ou plutôt devrais-je dire des paroles prononcées à trop haute voix. Une voix qui m’était totalement inconnu soit dite en passant, mais rien qu’à l’aiguë de celle-ci, j’en conclus rapidement qu’elle ne pouvait appartenir qu’à une femme. Et nullement à un homme. Enfin, je l’espérais de bon cœur, quand j’ouvris les yeux, m’interrogeant sur la provenance de ce cri. Je ne vis que du flou premièrement, puis me grattai l’œil droit à l’aide ma main droite et l’œil gauche à l’aide de ma main gau… « AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH ! » Voilà un vrai cri sortit de bon cœur. Tandis que la jeune demoiselle s’éloignait de ma vue, allant je ne sais où, j’examinai minutieusement la bague se trouvant à mon auriculaire gauche et pris un air choqué, voire pire. Mon premier réflexe fut d’en vouloir à mon « pote » de m’avoir embarqué dans ce trou à merdier, le second de me demander comment allais-je me défaire de tout de bordel, le dernier m’interroger sur la tête que pouvait bien avoir ma « femme ». Car oui, il ne fait nul doute, j’étais bel et bien marié à Las Vegas, à une jeune femme dont j’ignorai l’identité mais pas tarder à connaître le visage. « Si c’est une blague, ce n’est vraiment pas drôle… » Elle se trouvait dorénavant devant une table, situé non loin du lit, à chuchoter ces paroles grotesques qui, malgré moi, me firent rire. Prenant conscience de la situation petit à petit, et m’affolant de plus en plus petit à petit, je me défis de mes draps (et constatai avec fierté qu’un boxer cachait encore mes parties intimes) et rejoignis ma nouvelle co-équipière dans cette aventure. Elle était fixée sur un papier comportant deux signatures ; la mienne et la sienne, et je devinai sans mal que ce fut le contrat de mariage. Contrairement à mademoiselle, en apparence calme, doucement, je commençai à paniquer. Mais vraiment paniquer. « Bon bon bon, ce n’est pas bien grave, il suffit de demander une annulation, j’ai vu ça dans Friends, quand Ross et Phoebe … non Monica … non Rachel se marient. Mais bon sauf que c’est max 24h après le mariage. J’le sais parce que je le crétin de Ross a zappé le rendez-vous. Enfin non, il a pas voulu y aller, mais après ces 24h, il a dû demander le divorce. Ou pas en fait, parce qu’il a demandé à Rachel de rester marier avec lui pour éviter un 4e ou 3e divorce, le con hein ? … Ou je sais plus si j’ai vu ça dans Dora ? … Non non, je regarde pas ce genre de truc mais … MERDE, JE SUIS MARIE PUTAIN DE BORDEL A CUL ! ET AVEC UNE PARFAITE INCONNUE QUI PLUS EST ! Encore Clélia, j’aurais rien dit, mais PUTAIN MON DIEU ! » Souvent, quand je paniquai, je sors de mots à un débit anormal, personne ne comprenait un stricte mot de ce que je racontai. Souvent, que dis-je ! Ce n’est arrivé que deux ou trois fois ! Rarement je faisais de telle connerie pour en être autant paniqué. Rarement oui. Et dans ces cas-là, j’ignorai totalement que faire. Bon dieu, pourquoi étais-je tant sage ?


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MessageSujet: Re: pour le meilleur.. et surtout pour le pire ♣ pour le meilleur.. et surtout pour le pire ♣ EmptyLun 31 Oct - 14:44

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