| | | Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension. |  |
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 | | Sujet: Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension. Dim 3 Juil - 23:07 | |
|   Juillet. Nous y voilà, enfin. Les vacances. Les résultats de fin d’année scolaire tombent progressivement, et Maria ainsi que tout le corps professoral de l’université californienne de Berkeley se voit ravie d’être enfin en congés. Tout comme l’étaient également les étudiants, heureux de se voir accorder les semaines de congé grandement méritées, mais attristés – pour la plupart – à l’idée d’être séparé de leurs camarades, amis, petit(e)s ami(e)s, voire parfois de leurs ennemis qui ne sont pas si terribles qu’ils veulent bien le croire. Quel jeune n’a pas adoré se prendre la tête au cours de sa scolarité à cause d’une personnalité totalement contraire à la sienne, honnêtement ?!
Aujourd’hui, la belle O’Berkeley était vêtue d’un jeans, et d’un débardeur. Adieu tailleur professionnel, bonjour les tongues et toute autre bricole synonyme de vacances, et surtout d’été. Elle l’avait tellement attendue celui-là qu’elle n’allait certainement pas se faire prier pour en profiter un maximum, et ce, dès le commencement. Commencement rimant d’ailleurs avec fin, fin d’année scolaire, bien-sûr. Les mains dans les poches avant de son jeans, la brunette croisa quelques rares élèves étant en train de boucler leurs valises, entre deux derniers « au revoir » à leurs camarades partant sur l’instant. Maria sourit en assistant à ce genre de scènes qu’elle trouvait vraiment très attendrissantes ! Pour le peu qu’elle vit, ils la saluèrent. De façon générale, les élèves de cet établissement, aussi gigantesque pouvait-il être respectaient Maria O’Berkeley. Il fallait dire qu’elle n’était pas le genre de directrice affreusement chiante à toujours tout diriger sans laisser le champ libre aux élèves. Elle savait être claire, concise, prévoyante, parfois dure – c’est vrai – mais jamais elle n’avait agis directement contre un(e) élève, à moins que celui (celle)-ci l’ait véritablement cherché, mais pour cela, il fallait vraiment le vouloir.
Soudain, alors qu’elle déambulait dans les couloirs de Berkeley, comme pour faire un ‘dernier’ tour avant une absence de deux mois, la brunette vis au loin quelqu’un qu’elle n’avait pas particulièrement envie de voir, mais dont la rencontre semblait inévitable, surtout au vu des récents évènements en relation direct avec cette personne. Samuel Salaun. L’homme qu’elle connaissait grâce à la technologie, puis qu’elle avait rencontré à Paris, et depuis avec qui plus rien n’allait comme cela aurait dû aller. Comme si leur relation devait être totalement à l’encontre de ce qu’ils avaient pu prévoir, chacun de leur côté. Une chose un peu compliquée à comprendre, mais que ces deux-là saisissaient pourtant à la perfection.
Quelques jours plus tôt, il l’avait embrassé. Pourquoi ? Que lui était-il arrivé à ce moment-là pour avoir une attitude comme celle qu’il avait eu à l’égard de la directrice adjointe de l’université ? Une femme en voie de mariage qui plus est ! Comment avait-il pu penser un seul instant à l’embrasser ? Y songeait-il depuis longtemps ? Que pensait-il d’elle ? Avait-il envie de plus ? Maria devrait-elle mettre les choses au clair avec lui, espérant cependant qu’elles ne le soient déjà et que tout ceci ne soit que le fruit d’une bêtise pure et simple…
Bien décidée à avoir les réponses aux questions qu’elle se posait depuis le baiser qu’ils avaient échangé, ou plus exactement qu’il lui avait donné – car en rien la brunette n’eut eu envie de partager un tel échange avec cet homme – Maria prit son courage à deux mains, et alla à la rencontre du professeur français avec qui la discussion devait avoir lieu, coûte que coûte.
« Samuel ! Attendez ! »
L’interpella la brunette alors qu’elle voyait l’homme qui fuyait à peine l’avait-il croisé du regard. Lui comme elle semblait ne pas vouloir entamer une quelconque conversation, mais pourtant, à l’heure actuelle, cela semblait quelque peu inévitable. Surtout après ce baiser qui n’avait pourtant pas lieu d’être mais qui – malheureusement – fut.
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| | Sujet: Re: Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension. Dim 3 Juil - 23:36 | |
|   Le français s’était décidé à partir cet été. Non, il ne retournait pas en France, il partait pour la Nouvelle-Orléans. En effet, après sa dispute avec Maria, il avait comprit qu’il avait besoin de recul et de changer d’air. Il en avait parlé avec Ulrika qui l’avait aidé, en plus de cela, elle l’avait forcé au cours d’un jeu, le fameux « Action ou Vérité » à lui faire passer une soirée inoubliable. Il avait fait de son mieux avant son départ. Il savait qu’en partant pendant l’été, il ne la reverrait pas. Etrangement c’était quelque chose qui le rendait triste, mais il ne voulait surtout pas savoir pourquoi. Après ça, il avait appelé sa mère pour lui annoncer la nouvelle et cette dernière voulait être la première à pouvoir écouter l’album entièrement. Il avait été plus que ravie de ces propos et il avait promis qu’elle serait en effet la première à tout écouter avant la sortie de l’album. Puis, il alla ensuite parler avec ses enfants, Antoine et Lucie, pour leur annoncer la nouvelle, passant par la même occasion voir son frère Logan et son neveu Kilian. Il avait même demandé aux quatre de participer avec lui sur l’album. Etant dans une famille de musicien, il ne voulait pas les laisser de côté. Il avait finalement été voir quelques étudiants, pour leur demander également de venir pour son album. Les étudiants conviés à jouer ou chanter étaient Swen Turner et Maël Lefevre. Les autres étant partit ailleurs, il avait pû avoir les accords de ces deux là. Il lui restait encore une personne à voir, il s’agissait de Cheyenne Hutchinson. En effet Samuel l’avait entendu chanter et il devait avouer que pouvoir la faire chanter sur son album serait quelque chose qu’il voulait vraiment. Il savait que la jeune femme était chez elle et surtout qu’elle devait se reposer à cause de sa grossesse.
Alors, sur les coups de 14 heures, il décida d’aller d’abord à l’université. En effet, il avait rendez-vous avec Raïser, un étudiant chez les Deltas. Ce dernier et Samuel avaient commencés à prendre des cours de piano. Le français était d’ailleurs ravi de pouvoir aider le jeune homme à jouer. Mais au fil des leçons Raïser était devenu beaucoup plus tactile, ce qui mettait Sam très mal à l’aise. Il essayait de passer au-dessus de ça, mais ça n’était pas toujours évident. Samuel s’était même monté la tête, pensant que l’étudiant était attiré par lui. Il avait vraiment eu peur, mais il avait préféré ne plus penser à cela. Donnant donc son cours à l’étudiant, il devait avouer que le Delta se débrouillait véritablement bien. D’accord, il avait prit des cours par le passé, mais il avait un style à lui qui était reconnaissable et qui était agréable à écouter. Finissant donc le cours, il laissa l’étudiant partir et il ramassa ses affaires. Sortant de la salle, il allait vers la sortie pour aller voir Cheyenne chez elle, quand il croisa le regard de Maria O’Berkeley. Oh pas bon du tout ça ! Faisant demi-tour, il regarda autour de lui pour aller vers la sortie la plus proche. Il venait d’entendre qu’elle voulait lui parler. Il n’avait pas du tout envie de le faire lui et puis il n’avait pas non plus envie de se justifier sur son comportement passé. Le problème fut qu’il se rendit compte qu’il ne connaissait pas encore aussi bien le bâtiment qu’il le pensait, vu qu’il se retrouva vite bloqué. Alors, il soupira doucement et fit demi tour, allant vers la jeune femme, mais au lieu de s’arrêter, il continua son chemin comme si de rien n’était, tentant de partir le plus rapidement possible. |
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| | Sujet: Re: Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension. Lun 4 Juil - 15:17 | |
| Elle ne s’attendait pas à ce que Samuel soit facile pour coopérer, mais là, tout de même, il y avait des limites à ne pas dépasser selon la brunette. Ils ne s’étaient plus croisés depuis ce baiser qu’il lui avait donné, et maintenant qu’ils en avaient enfin la possibilité – bien que celui puisse plutôt paraître comme étant une contrainte, le voilà qui prenait ses jambes à son cou. Alors là non ! Maria O’Berkeley refusait clairement qu’on lui échappe de la sorte alors qu’elle méritait de vraies explications quant aux agissements du professeur français, la dernière fois. Delà, hors de question de le laisser fuir de la sorte !
Le voyant alors alors qu’il passait tout simplement à côté d’elle, faisant donc comme si de rien n’était, Maria entreprit soudain de le rattraper. Non, il n’échapperait nullement aux explications. Il était grand temps que Samuel Salaun explique ce qui avait bien pu lui passer par la tête l’autre jour lorsqu’il avait embrassé non sans ardeur la belle O’Berkeley, qui certes était belle, mais qui était prise. Qui allait d’ailleurs épouser son compagnon d’ici peu. Oui, Edward avait refait sa demande en mariage, que la belle Maria avait, heureusement, accepté, enchantée à l’idée d’épouser le bel Irlandais. Elle qui n’attendait que cela…
« Samuel ! »
Sa voix se faisait plus ferme dorénavant. Il était hors de question qu’il pense pouvoir lui échapper de cette manière. Maria aurait les réponses aux questions qu’elle se posait, un point c’est tout ! Une fois arrivée à ses côtés, elle saisit le bras puissant de l’homme de manière appuyée, le forçant alors à s’arrêter. Elle le fit se tourner vers elle avec la même vivacité.
« Mais qu’est-ce qui vous prend, nom d’un chien ?! »
A croire qu’il avait…peur d’elle. C’était tout bonnement absurde ! Elle n’avait rien de méchante, bien au contraire, Maria était la gentillesse incarnée, sauf pour certaine chose, c’est vrai. Mais là, à cet instant, elle ne voulait pas se disputer avec l’homme dorénavant face à elle mais plutôt avoir une conversation que l’on pourrait dire « d’adultes ». Il lui devait au moins bien cela après tout, non ?
« Vous comptez me fuir encore longtemps ? Heureusement pour vous les vacances sont là ! Mais comme je vous ai sous la main, je tiens à ce qu’on en discute. »
Nul besoin de dire ce que à elle faisait donc référence en disant « en ». Ils le savaient très bien, elle comme lui d’ailleurs. Et si on y réfléchissait deux secondes, Samuel le savait encore mieux que la brunette dans le sens où c’était de sa faute s’ils en étaient arrivés à un point de non-retour où la discussion était dorénavant devenue obligatoire entre eux deux ! Il pourrait s’en mordre les doigts, mais maintenant, il devait parler ! Quoiqu’il puisse lui en coûter d’ailleurs. Maria ne voulait pas rester sur une tonne de questionnements comme ceux auxquels son esprit s’adonnait depuis ce fameux baiser qui n’aurait jamais dû avoir lieu, sous peine de le répéter.
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| | Sujet: Re: Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension. Lun 4 Juil - 21:47 | |
| Il savait à l’avance que son plan allait lamentablement échouer, mais il voulait tout de même tenter le coup. Alors après être passé comme si de rien n’était prêt de la jeune femme, il accéléra le pas pour qu’elle ne puisse pas le rattraper. Seulement, il n’avait pas vu qu’elle ne portait pas de chaussures à talons, d’où le fait qu’elle pouvait aller plus vite. Se faisant rattraper, il sentit la main de la jeune femme sur son bras et il fut forcé de se retourner pour la regarder. Il préféra se taire et ne rien dire du tout. Même s’il savait de quoi elle voulait parler, il n’en avait aucune envie. Il fallait qu’il trouve une façon de s’enfuir sans avoir à parler de tout ça. Après tout que pouvait-il lui dire ? La vérité ? Oui et bien la vérité était qu’il avait simplement voulu la faire taire. Il n’avait absolument aucun sentiment amoureux pour elle. Il voulait être ami avec elle seulement tout était partit de travers au moment où ils s’étaient rencontrés à Paris. Mais l’autre jour, il ne savait absolument pas pourquoi il l’avait embrassé. C’était une technique pour la faire taire d’accord, mais il aurait très bien pû partir sans se retourner, c’était tout aussi efficace finalement. Mais il n’avait réfléchit qu’après coup. En même temps, depuis plusieurs semaines, il se disait que quand il réfléchissait trop ça ne lui apportait que des problèmes. Pour preuve, il se demandait encore pourquoi Ulrika allait lui manquer cet été. A ça non plus il ne voulait pas penser et c’est pour cela, qu’il fixa la jeune femme dans les yeux.
A ce qu’on en discute ?
Il prit un air interrogatif, avant de sourire.
Ah oui bien sûr. Merci d’avoir accepté que j’enseigne la médecine en plus de la philosophie.
C’est vrai qu’à la rentrée prochaine, il allait enseigner les deux matières. Il avait trouvé une façon de s’échapper de la conversation. Maintenant, il ne restait plus qu’à s’échapper tout court.
Bonnes vacances et bonne fin de journée.
Il sourit poliment et fit demi-tour pour se diriger vers la sortie du bâtiment. Essayant de reprendre une allure rapide, il savait qu’elle pourrait encore le rattraper, d’où le fait qu’il comptait bien partir au plus vite, quitte à aller vivre ailleurs que dans sa maison. |
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| | Sujet: Re: Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension. Ven 8 Juil - 12:59 | |
| Il se foutait littéralement d’elle là. Oh et pas besoin de feindre un quelconque comportement adéquat. On savait tous qu’il se foutait ouvertement d’une femme qu’il avait impunément embrassé, sans commun accord, sans qu’elle ne comprenne, sans qu’elle ne sache pourquoi. Et monsieur feignait l’indifférence à ce sujet ? Donc oui, il se moquait complètement d’elle présentement ! Et il allait comprendre combien ce genre de comportement avec Maria O’Berkeley ne passait pas, mais alors pas du tout même ! Alors qu’il fuyait de nouveau après l’avoir faussement remercié vis-à-vis d’une chose dont Maria se fichait royalement en ce moment, cette dernière se remit à sa poursuite, l’agrippa violemment par le bras, le forçant de la sorte à lui faire face. Il était temps qu’ils se disent les choses, vraiment, quitte à ce que ça fasse mal une bonne fois pour toute !
« Qu’est-ce qui vous a pris ? »
Et pas besoin de recommencer une quelconque feinte, elle continuerait à le poursuivre, jusqu’à ce qu’il parle, et pour de bon. Il était hors de question pour Maria de le laisser partir comme ça, durant tout un été, pendant qu’elle, elle se rongerait les sangs en se demandant si cet homme l’ayant volontairement embrassé ressentait de quelconques sentiments amoureux vis-à-vis d’elle. Logiquement, on pouvait dire que ça n’avait rien de juste quant à la laisser absorbée par toutes ces questions. Il lui devait clairement des explications. Une fois. Ça n’était tout de même pas trop demandé, si ?!
« Pourquoi m’avoir embrassé ? »
Lui demanda-t-elle, d’un ton beaucoup plus calme et soutenu cette fois-ci. Oh oui, Samuel Olivier Salaun allait parler, coûte que coûte il allait le faire, et Maria aurait les réponses à toutes les questions qu’elle pouvait se poser depuis que cet idiot l’avait embrassé. Elle ne ressentait strictement rien pour lui, alors elle voulait s’assurer qu’il en était de même de l’autre côté de la barrière, si l’on pouvait dire cela comme ça.
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| | Sujet: Re: Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension. Ven 8 Juil - 19:25 | |
| Une première esquive physique, puis une seconde verbale, Samuel pensait s’en sortir. Le problème était que Maria était plus coriace qu’il ne l’avait imaginé. Il pensait qu’elle allait laisser tomber quand elle comprendrait qu’il ne voulait pas en parler. De plus, la poigne qu’elle eu pour l’obliger à s’arrêter et se retourner, lui fit comprendre que la prochaine fois qu’il tenterait de fuir, il serait dans de beaux draps, il resta sur place à la fixer dans les yeux. Cependant, quand elle parla, il ne répondit pas. D’accord, faire la tête n’était vraiment pas la chose à faire, mais il n’avait pas du tout envie d’en parler. Finalement elle lui demanda clairement pourquoi elle l’avait embrassé et il soupira.
Pour vous faire taire.
Continuant de fixer la jeune femme dans les yeux, il savait qu’elle pouvait lui coller une gifle à tout instant, mais il s’en fichait royalement.
Vous vous êtes énervée contre moi pour rien, j’ai relancé et je n’avais pas envie que ça continue pendant des heures et surtout j’en avais marre de vous entendre me dire que tous vos problèmes viennent de moi.
Il haussa les épaules.
Voilà pourquoi je vous embrassé, c’est aussi simple que ça.
Il haussa à nouveau les épaules.
Si vous aviez été un homme je vous aurez frappé. Là, je ne voyais pas quoi faire, alors la seule chose qui m’est venue à l’esprit c’était de vous embrasser. C’était irréfléchi, immature et tout ce que vous voulez, mais c’est arrivé et c’est tout.
Il ne voyait pas quoi dire de plus, seulement il ne bougea pas. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il n’avait pas envie qu’elle lui le stoppe à nouveau dans son départ. Il resta donc planté là, à attendre de savoir quelle serait sa sentence. |
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| | Sujet: Re: Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension. Ven 8 Juil - 22:45 | |
| Pour la faire taire. Il l’avait embrassé pour la faire taire. Non mais c’était une blague ou quoi ? On ne fait pas taire les gens en les embrassant nom de dieu ! On…leur dit de la fermer, qu’on ne veut pas les entendre davantage, à la rigueur on s’en va comme ça, sans un mot, mais on n’embrasse pas les gens !! Non mais il avait vu ça où lui exactement ?! Sur un site web à la con dont Maria répugnait l’existence ? Ce genre de site qui trouve bon d’apprendre des conneries aux jeunes d’aujourd’hui… N’importe quoi.
Se passant une main dans les cheveux, complètement désabusée ainsi que dépassée par la situation, la brunette soupira. Elle n’avait jamais eu un homme arborant un tel comportement. C’était vraiment du grand n’importe quoi tout ça. Et dire qu’elle s’était demandé s’il n’était pas à moitié amoureux d’elle. Quelle conne. Il avait joué avec elle comme un gosse joue avec sa dernière poupée. Mais monsieur croyait quoi exactement ? Qu’il pouvait agir comme bon lui semblait ? Hors de question. Et il allait très vite comprendre l’erreur qu’il avait commise. On n’embrasse pas une femme pour la faire taire, désolé.
« Vous m’écœurez, Salaun. »
Sur ces mots, elle tourna violemment les talons, et partit décidément dégoutée par les agissements de cet homme envers elle. Mais qu’est-ce qu’elle avait eu à croire qu’il avait des sentiments pour elle, elle aussi ?! C’était bien fait pour la belle O’Berkeley, tiens. D’une allure vive, et témoignant de sa colère contre le français, Maria alla dans son bureau où elle décida d’un seul coup d’aller faire de la paperasse qu’elle savait encore nombreuse. Elle allait en faire maintenant. Ce serait toujours ça de moins à faire pour Maria à la veille de la rentrée scolaire.
Une fois arrivée dans son bureau, la brunette alla prendre place dans son fauteuil, et soupira, une fois encore. Elle était sidérée, dégoutée, et encore tout un tas d’autres adjectifs qu’aucun ne voulait lire ou entendre ici. Elle n’en toucherait pas un mot à Edward. Ou bien, si elle voulait vraiment se venger, elle le ferait et Edward casserait la gueule du Français se pensant apparemment tout permis. Sombre idiot. Maria aurait vraiment très honte à sa place, mais quelque chose lui disait que Samuel Salaun était quasiment fier de ses agissements. Eh bien, très bien, qu’il en soit ainsi.
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| | | | Invité Invité
| | Sujet: Re: Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension. Sam 9 Juil - 13:38 | |
| Elle voulait la vérité, il allait la lui donner. Il expliqua donc qu’il l’avait fait pour la faire taire. Vu qu’elle n’était pas un homme, il ne se voyait pas la frapper et pour lui, lui intimer de ne plus parler reviendrait à demander à une femme de faire une seule valise pour partir en vacances, c’est dire à quel point c’était impossible. Alors, quand il eu finit de parler et de donner ses explications, il fixa la jeune femme, attendant son verdict. L’entendant lui dire qu’il l’écœurait, il ne dit rien. Fronçant les sourcils, il ne comprit pas vraiment le pourquoi de ses propos. D’accord, il n’aurait pas dû faire ça, mais pourquoi être aussi dure dans ses propos ? Il ne lui avait jamais dit qu’il avait aimé ce baiser, qu’il en voulait plus ou quoi que ce soit d’autre. Il venait d’être honnête et elle ne semblait pas satisfaite du tout. Restant planté là alors que la jeune femme partait, il ne savait vraiment pas quoi penser de tout ça. Il venait de dire la vérité, alors pourquoi le prenait-elle comme ça ? Après tout, si elle n’était pas contente c’est qu’il y avait bien quelque chose derrière. Etait-ce en rapport avec Maxence ? Le français se demandait si c’était parce que physiquement il ressemblait à Maxence et qu’elle avait pensé que lui aussi était tombé amoureux d’elle ? Oui il l’aimait bien, mais simplement comme une amie, rien de plus. Il n’avait pas ce genre de pensée envers elle, il n’en avait d’ailleurs jamais eu. Ce qu’il regrettait, c’était que les choses aient mal tournés en quelques secondes. Alors qu’ils avaient communiqués pendant des mois et que tout se passait bien, il avait fallu d’un seul mot de la part d’Ambre et de quelques secondes pour que tout bascule.
Fixant alors l’angle du couloir, il comprit que Maria ne reviendrait pas. Soupirant, il se passa les mains sur le visage. Apparemment c’était définitivement terminé et rien de positif ne pourrait arriver. Aucune amitié ne semblait possible et Samuel devait faire une croix dessus. Acceptant cela, il fit demi-tour et sortit du bâtiment. Restant un instant sur les escaliers, il prit finalement le chemin du parking pour se rendre à sa voiture. Il avait du monde à voir aujourd’hui et il comptait bien le faire au plus vite. Il avait beaucoup de choses à faire et il devait aller voir Cheyenne. Passant d’abord par chez lui, il prit quelques papiers et alla alors chez l’enseignante. Il espérait la voir. Il savait qu’avec sa grossesse elle ne pourrait pas faire autant de kilomètres que lui pour l’album, mais il avait vu avec son agent pour réserver un studio à San Francisco. De plus, il savait que ça arrangerait aussi Swen qui ne voulait pas partir trop loin où cas ou il y des soucis avec Holly et les bébés. Alors, une fois devant chez la jeune femme, il pû la voir et lui exposer ses idées. Il voulait que tout prenne vie rapidement, pour avoir assez des deux mois de vacances pour pouvoir enregistrer un maximum de chansons. FIN |
| | | | Adriel Eynsford-Baxter there's no place like berkeley › prénom, pseudo : julia.
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| | Sujet: Re: Les gens n'ont pas besoin de conseils, ils ont besoin de compréhension. Mer 31 Aoû - 18:34 | |
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