the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Partagez

« You're my everything, but never repeat this to anyone. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty
MessageSujet: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » EmptySam 27 Avr - 9:07

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » 978932941

Mon père venait tout juste de claquer la porte de sa chambre avec un sac à la main. Ce soir, il allait passer la soirée chez Cheyenne afin de pouvoir s'occuper d'elle le plus soigneusement possible, non seulement pour un moment entre amoureux mais aussi pour veiller de près à l'arrivée désormais imminente de mon futur petit frère. J'avais insisté pour qu'il ne reste pas ici car je recevais aussi quelqu'un pour toute la soirée et le lendemain matin. Et non, comme je lui avais répété maintes fois, cela n'avait absolument rien d'une soirée coquine avec une potentielle conquête. Ce soir, j'avais invité ma meilleure amie, Aleyna, à venir passer une soirée à l'appartement avec son petit bout de chou, sa toute jeune Hawen. Je n'avais eu le temps que de passer une matinée à la maternité lorsqu'elle s'y trouvait encore, juste pour pouvoir féliciter la maman et gagatiser à mort devant cette merveille. J'ai beau être un grincheux dont la sociabilité se résume à quelques grognements pour communiquer, les enfants et les bébés ont ce je ne sais quoi qui me rend complètement doux et adorable. Par conséquent, Aleyna allait̀ pouvoir profiter d'une soirée sans doute un peu plus tranquille, avec un autre homme que Lucas pour l'aider à s'occuper du bébé et se faire choyer. Une fois encore, la miss Sourire des Sigma est l'une des seules pour qui je me plie en quatre sans compter, et ce bien avant qu'elle ne soit enceinte. "Oui, c'est bon, je sais comment m'occuper de l'appartement. Non, je n'oublie pas de nourrir Mahikan... Promis, on mettra pas les doigts dans les prises. Allez, files !" C'est qu'il faut pratiquement le mettre à la porte pour s'en débarrasser, de Salaun senior. Une fois seul, je vérifie que je n'ai rien oublié. De quoi faire un vrai repas, check. De quoi boire avec modération, check. De quoi grignoter, check. De quoi s'occuper, check. Nos films préférés, check. Et j'en passe. Pour une fois que j'ai l'appartement pour moi tout seul et une soirée complète avec ma meilleure amie, autant en profiter. Au moins, ça me permet aussi de ne pas penser à mon célibat qui me fait rendre par les yeux toutes les soirées couples de mon père de plus en plus fréquemment. Non pas que je cherche désespérément quelqu'un, mais j'aurais bien aimé tomber sur une personne avec qui le courant passe aussi bien qu'avec Aleyna. Entre nous, pas besoin forcément de mots, on se comprend d'un regard. Une dizaine de minutes plus tard, alors que je regarde le paysage urbain sur le balcon, j'entends frapper à la porte. Comme d'habitude, Mahikan sort de sa torpeur pour se mettre à aboyer de toutes ses forces. Merci, j'suis pas sourd. Je secoue la tête puis je quitte mon perchoir en refermant la baie vitrée derrière moi. Je repousse un peu le chien-loup puis je l'envoie se coucher afin qu'il ne fasse pas de bêtise avec le bébé. C'est un chien adorable, très sociable... mais aussi très collant, d'où les précautions à prendre au cas où il voudrait sauter n'importe comment. J'ouvre la porte et je tombe sur Aleyna avec sa poussette et armée d'un arsenal d'affaires pour s'occuper de sa fille. "Salut, la miss. Viens, entres." Si si, je suis très content de la revoir, j'vous jure ! Même si ça n'a pas l'air comme ça, Grumpy oblige. Je la débarrasse du maximum de ses affaires afin qu'elle n'ait qu'à se soucier de la poussette. Je lui avais dit de ne pas emmener de lit pliable ou de berceau, celui que nous avions pour mon futur frangin suffira, il est neuf. Tout ce qu'il fallait, c'était son linge de nuit pour que la petite retrouve ses marques sans trop de mal. Mahikan regarde sagement la scène en remuant la queue, la langue pendue et le regard joueur, avant de finalement se coucher et s'endormir. Je m'approche pour embrasser Aleyna - nous sommes entre nous, pas de témoin qui pourrait s'imaginer que je suis un mec sociable - et ensuite, je m'accroupis devant la poussette. "Coucou ma puce... Coucou la chérie... Viens dans mes bras..." J'interroge tout de même Aleyna du regard pour voir si cela ne la dérange pas et je prends ensuite Hawen avec une délicatesse particulière ainsi qu'un grand savoir-faire. Immédiatement, je me mets à sourire comme un parfait idiot en reproduisant des tas de sons étranges et stupides. "Mais oui t'es mignonne, mais oui... T'es presque pas aussi moche que maman, en plus." Comprenez plutôt qu'elle est aussi ravissante que sa mère. C'est mon langage, il faut le décoder et comprendre la réelle portée de mes sarcasmes. Je finis par la redéposer dans sa poussette, le temps qu'Aleyna puisse voir comment elle compte l'installer. En attendant, je la regarde droit dans les yeux avec un mince sourire sur les lèvres. "Ce soir, tu ne t'occupes de rien, hormis ta petite beauté. Je gère tout le reste, c'est soirée détente pour la nouvelle maman, compris ?" Attention, c'est presque une menace. "Et si t'es sage, t'auras le droit de partager son panier avec Mahikan, pour dormir." lançai-je en désignant le panier du chien qui dormait sur le dos, les quatre pattes en l'air. Je lui fais un clin d'œil puis je file en cuisine pour ramener sur la table du salon quelques bricoles à grignoter, un guacamole et quelques vermines faites maison pour l'apéritif. "Alors, comment tu vas ? Racontes-moi tout." Je m'assieds à côté d'elle, curieux de prendre de ses nouvelles à tous les niveaux.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty
MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » EmptySam 27 Avr - 16:42

Kilian & Aleyna :e&b: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » 2786656703
J’avais accouché il y a maintenant quelques jours, et je n’avais pas eu une secondes devant moi. C’est pourtant bien connu ça : tout donner à son enfant et se laisser de côté. C’est un peu ce qu’il s’était passé avec ma petite Hawen et je ne pouvais qu’approuver tout ceci, néanmoins je ne m’en lasserai pas. Depuis que j’ai croisé son regard, que je l’ai entendu pousser son premier cris, que j’ai pu ressentir son souffle…une bouffée d’amour m’a alors envahit. Quand ma fille est née j’ai comme eu cette sensation que l’on me retirait tout l’amour que j’avais en moi pour lui donner…c’est un sentiment assez étrange mais tellement magnifique à vivre. Depuis ce jour là, je sais que je serai toujours là pour elle quoiqu’il arrive. Je suis fière d’être celle que je suis, et on peut le dire : je suis comblée. Depuis le décès de Keyon je n’ai jamais été aussi heureuse et je n’aurai jamais pensé qu’un enfant, MON enfant, pourrait me rendre aussi heureuse. Je souriais bêtement lorsque je la voyais dormir dans son berceau…comme à cet instant présent. Dans quelques heures j’avais une soirée, pas une soirée comme les autres...une soirée avec mon meilleur ami. Je n’aime pas arriver les mains vides et c’est pour ceci que j’allais à la cuisine pour lui préparer une petite surprise. A peine avais-je mis mes mains dans la farine et les œufs que ma petite se mit à pleurer…je grimaçais avant de rire légèrement. En quelques secondes j’avais les mains propres et j’étais à ses côtés pour m’occuper d’elle. Je n’ai pas eu une seconde de plus pour moi depuis qu’elle s’est réveillée, et pourtant j’avais réussi à finir ce petit quelque chose.
19h. Me voilà maintenant à quelques pas de chez les Salaun. Je stressais tout de même d’aller voir mon meilleur ami et de lui présenter ma petite fille…surtout que j’avais quelque chose de super important à lui dire. Enfin chaque chose en son temps pas vrai ?! Je soufflais doucement, comme pour me donner du courage avant de toquer à sa porte. Je n’attendis pas énormément avant qu’il n’arrive et ne prenne quelques affaires de mes mains alors que je n’avais même pas eu le temps de dire : ouf. Un large sourire vint se mettre sur mon visage. « Merci beaucoup mais…tu sais j’aurai pu me débrouiller. » Oui je ne dis jamais un simple merci, c’est certainement son caractère qui déteins sur moi, à croire oui (a) Je souris avant d’entrer chez lui et je fis mon plus beau sourire. « Je suis contente de te voir depuis le temps…mais tu as pris quelques rides, dis moi. » je lui fis un clin d’œil avant de rire doucement. Non je n’avais pas perdu mon sens de l’humour qui ne faisait rire que moi au final. Tant pis, j’étais heureuse de le voir alors je lui montrais et il en avait l’habitude. Alors que j’ai posé mes quelques affaires restant dans mes bras je le vois arriver vers moi pour m’embrasser, je le prends doucement dans mes bras avant de lui faire un gros bisou sur sa joue, comme il les déteste tant. Je souriais par la suite avant de laisser un léger rire prendre le dessus. Je ne me moque pas de lui, je joue tout simplement avec. Je suis maman mais je n’oublie pas que je suis avant tout une jeune femme de 20ans qui aime s’amuser et qui a la joie de vivre. A ses risques et périls. Puis je le laisse regarder Hawen et je fais un pas en arrière comme pour les laisser tout les deux, faire connaissance et surtout pour voir la scène extérieurement. J’hoche doucement la tête lorsqu’il veut la prendre. Je lui fais confiance et je sais que s’est un ange face aux enfants, je n’ai pas peur et il le sait. Qu’il en profite donc. Je me mis à rire face à ces dires et je lui donne un coup sur l’épaule. Qui aime bien châtit bien non ? Alors croyez nous…on s’aime énormément, mais inutile de le dire à haute voix. C’est notre secret, en quelque sorte. N’allons pas tâcher sa réputation d’associable et de grincheux mais jamais je ne pourrai être mécontente de l’avoir rencontré. Il est l’une de mes plus belles rencontres à Berkeley. Je souriais légèrement avant qu’il ne la dépose à nouveau, je m’approche vers lui avant de sourire en montrant toute mes dents. Un semblant de pub pour colgate ou que sais-je encore. J’hochais doucement la tête avant de rire, comme à mon habitude. « Promis, je ne ferai rien de plus que de prendre ma petite dans mes bras et…de te donner ceci. » Je m’abaisse pour prendre mon plat et de dire doucement. « J’ai fais le gateau que tu préfère le plus, mais inutile de me blâmer…je l’ai fais cette après midi donc, la soirée détente pour moi commence maintenant. » Je ne savais pas réellement ce qu’il avait préparé pour la soirée, mais me connaissant il savait très bien que je ne viendrai pas les mains vides et me mettre les pieds sous la table. Je ne suis pas comme ça, je n’ai pas été élevé dans ce genre là. « Whô j’aurai le droit au panier ? C’est apprécié. » riais doucement avant de reprendre un sourire en coin. « Tant que ma fille soit bien installée, le reste je m’en fiche. » Je savais qu’il plaisantait mais je voulais aussi qu’il voit que je n’étais plus cette jeune femme, adolescente, qui aimait sortir et que j’étais mature…je préférais me sacrifier pour ma fille que ça soit l’inverse. C’est ça être mère non ?!
Le temps qu’il parte à la cuisine je m’assis à une chaise avant de prendre ma petite dans mes bras. Elle ne dort pas, alors inutile de la laisser dans la poussette…Je caressais doucement sa main avant de regarder Kilian revenir et je souriais tout simplement. « Eh bien, comment vais-je ? Je me sens épanouie dans mon rôle de mère, comblée comme je ne l’ai jamais été depuis…Keyon. » J’eus un léger pincement au cœur en pensant à lui mais rien de négatif, j’arrivais à vivre de plus en plus sans sa présence physique, et j’adorai sentir vivre à nouveau. « Mais je suis énormément fatiguée, et je pense que mes cernes peuvent te le prouver. » je riais doucement. « Je passe des nuits blanches entre ces biberons…ses couches et j’en passe. Enfin Lucas est là mais, je me lève moi…je ne veux pas lui donner trop de chose à faire. » C’est bien moi ça. En faite Lucas, n’est pas le père et je me vois mal lui demander de s’occuper d’elle pour que j’arrive à dormir un peu plus. Je ne suis pas comme ça. C’est mon enfant, je me dois de l’assumer non ?! Je souriais légèrement à ma remarque. « Mais hormis ce petit point négatif sur le plan physique, je suis heureuse…comme je ne l’ai pas été depuis plus de 2ans. » inutile de préciser l’évènement qui m’avait descendu, il le savait.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty
MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » EmptySam 4 Mai - 16:24

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » 978932941

"J'suis pas encore suffisamment vieux pour être sourd." grognai-je gentiment vis-à-vis de mes potentielles rides mises en valeur par Aleyna pour me rappeler que j'avais été assez absent ces derniers temps. Je ne le prenais pas mal, dans la mesure où je m'en étais moi-même voulu, cependant, elle allait bientôt apprendre la raison m'ayant poussé à faire silence radio contre mon gré, une nouvelle qu'elle serait la première à apprendre. C'est ça, la primeur d'être ma meilleure amie, ma sœur de cœur. Quoiqu'il en soit, je jette un coup d'œil à la jeune femme lorsqu'elle porte la petite Hawen, un sourire se place sur mes lèvres. Elles ont l'air en parfaite harmonie, toutes les deux, le spectacle d'une mère et de son enfant n'a aucune valeur équivalente. Face à ce sourire éclatant - éblouissant, même - de la doyenne des Sigma, je ne peux m'empêcher de penser que ce rôle de maman est fait pour elle. La savoir heureuse me suffit à être moi-même heureux. Finalement, elle confesse avoir fait quelque chose alors que je lui avais expressément demandé de venir les mains vides. M'enfin, que serait Aleyna sans sa tête brûlée... J'opte pour une moue désapprobatrice en premier lieu, moue qui finit toutefois par être troquée au profit d'un air on ne peut plus intéressée. Le fondant chocolat et caramel beurre salé. La gourmandise et mes origines bretonnes. Je vendrai mon père pour une telle gourmandise, et inutile de me jeter la pierre, il en ferait sans doute autant avec moi. La gourmandise immodérée, c'est de famille. "Tu me prends par les sentiments. Enfin, par l'estomac... Merci." Je dépose un baiser sur sa tempe. Léger, bref, mais bien présent. Disons que c'est ma manière de me montrer tendre avec elle. "T'es consciente que j'partagerai pas avec toi, même si tu me fais une crise d'hypoglycémie dans le salon ?" lançai-je avec le regard courroucé et suspicieux d'un sale gosse protégeant jalousement son trésor. Dans cet appartement, il faut apprendre à planquer ce qu'on aime, surtout s'il s'agit de nourriture. Les choses vont de mieux en mieux entre mon père et moi mais concernant l'alimentation... C'est une guerre sans merci entre les Salaun. Tous les coups sont permis, des plus brillants aux plus infâmes. Le dernier en date ? Faire croire que je m'étais à nouveau bloqué le dos dans l'escalier afin de vite remonter à l'appartement, refermer la porte d'entrée à clé et terminer la dernière tablette de chocolat. C'est moche, mais c'est la guerre, les enfants. Une fois de retour avec les victuailles pour l'apéritif, je m'assieds juste en face de son siège afin de ne pas rater une miette de ce spectacle touchant. Ma meilleure amie et sa fille... Un tableau qu'il me tarde d'immortaliser, maintenant que mon inspiration et mon goût pour la peinture sont revenus. "Ça se voit. Je ne t'ai jamais vue sourire de cette manière-là. Malgré la fatigue, je te sens... complète." C'est le terme qui me parait le plus approprié. Elle dégage une forme de maturité acquise en un temps record, la sérénité et l'inquiétude propres à toutes les mères dignes de ce nom, ainsi qu'une grande gratitude à la vie mêlée à une fierté sans nom lorsque ses yeux se posent sur l'ange qui gigote doucement entre ses bras. Toutefois, à côté de tout ceci, rien n'a changé. Je vois toujours la Aleyna pimpante, insouciante, passionnée, drôle et sensible. Un vrai rayon de soleil. J'en ai même un sourire au coin de la bouche. Un rire sarcastique s'échappa de ma bouche quand elle m'affirma que Lucas se levait bien moins qu'elle, fait dont je me serai douté tout seul. "Aleyna, est-ce que Lucas a une paire de seins ? Non. Donc jusqu'à nouvel ordre, tu es le seul bar en ville pour la demoiselle en couches qui louche sur ton index." Je regarde ma meilleure amie avec un air purement taquin. Je sais que si moi-même je deviens père, la mère risque fort de me reprocher d'en faire, a contrario, beaucoup trop. De surprotéger le bébé, me lever au moindre gémissement, ne laisser personne approcher le berceau et assister à chaque allaitement juste pour vérifier que l'enfant n'avale rien de travers. Papa poule, vous dites ? Non, c'est juste qu'on n'est jamais trop prudent. "Je t'avais dit que ce bébé allait révolutionner ta vie, que ça allait te donner ce qui te manquait le plus : ton petit bout de chou à pouponner et à aimer autant que tu peux." Et si ça peut mettre tout le monde d'accord, oui, je suis presque jaloux. Je lui tends un verre, un cocktail préparé par mes soins, comme tout ce que nous allions manger ce soir. J'ai horreur du tout-prêt. "Tiens, boisson avec un soupçon d'alcool. Comme tu peux avec modération, désormais, je m'suis dit que ça te ferait plaisir." Elle qui a dû faire ceinture de ce côté comme sur d'autres pendant sa grossesse, un cocktail ne lui fera pas de mal. "À Hawen, à toi, à Lucas et à votre vie qui commence !" Je trinque avec elle puis je bois sans tarder. Je me penche ensuite pour attraper un sac plastique et le déposer à côté des verrines et des autres amuse-bouches à manger. "Comme je te l'avais dit, j'suis parti en France avec mon père pendant les vacances avant le spring break. Du coup, j'vous ai pris deux ou trois bricoles, les filles..." J'ouvre le sac et je commence à sortir les cadeaux. "Du matériel de peinture dans le meilleur magasin spécialisé de Paris... Un paysage peint par un artiste de Montmartre, ça ira sans doute bien avec les couleurs de ta chambre ou la future chambre de la petite... Une marinière pour Hawen, parce qu'elle va être trop mignonne avec ça, hein que tu vas être mignonne comme tout, ma puce ?" Je m'amuse à faire quelques grimaces à Hawen en montrant le vêtement juste à côté de moi, un vêtement remanié au goût du jour pour qu'elle ne soit pas trop "déphasée" au niveau mode avec les autres enfants... Même si, personnellement, le look n'est jamais une grande priorité vitale chez moi. Je sais m'habiller, mais sans pour autant me croire sur un podium tous les jours de l'année, pitié. "Et enfin, du fait maison pour toi, Aleyna : je t'ai préparé un assortiment de spécialités bretonnes. Comme je sais que tu es gourmande et que dans le commerce, c'est toujours moins bon que quand c'est fait par Bibi ici présent..." annonçai-je en levant la main. Non, je ne me vante pas, j'affirme seulement qu'après avoir bossé pendant un an dans l'un des plus prestigieux restaurants étoilés de Paris, je suis une pointure reconnue par quelques grands chefs que j'ai eu la chance de croiser. "... je me suis dit que ça pourrait satisfaire Maman Aleyna quand elle est fatiguée après une rude journée à s'occuper de sa fille. Du kouign-amann, un far nature et un aux pruneaux, des palets, des sablés, des galettes au sarrasin, un sachet de caramels mous au beurre salé et des craquelins pour y mettre de la confiture ou d'autres choses. Voilà, ça va pas t'aider à garder la ligne, mais j'espère que ça te donnera un peu du cœur à l'ouvrage." Je lui fais un petit sourire, ayant pris un risque dans la mesure où je ne sais absolument pas si elle aime ce genre de cuisine et si, par conséquent, j'ai préparé toutes ces choses pour rien. Cependant, je n'ai jamais mal pris qu'on n'aime pas ce que je cuisine, malgré ma susceptibilité légendaire. Ce que je ne supporte pas, c'est qu'on prétexte ne pas aimer sans goûter.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty
MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » EmptySam 4 Mai - 19:34

Kilian & Aleyna :e&b: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » 2786656703
Je regarde mon meilleur ami avant de rire doucement. Je venais de lui faire une remarque qu’il n’avait pas forcément apprécié, le faite que l’on ne s’était pas vu assez souvent à mes yeux. Je suis comme ça, je suis entière et je dis toujours ce que j’ai sur le cœur, y compris avec Kilian. Je me sens comme obligée de le faire face à lui. C’est un peu comme un des hommes de ma vie non ?! Ce n’est pas supposé être ceci votre meilleur ami ? A mes yeux, si. Enfin ça je ne lui dis pas, je ne veux pas le faire fuir, j’ai encore besoin de lui dans ma vie et surtout maintenant…il va avoir un rôle important, enfin si il acceptait bien évidemment. Je décidais de ne rien dire de plus à ce sujet, je ne voulais pas être lourde et de toute manière mon message était passé, je le savais. Je lui fis un clin d’œil avant de me mettre à rire en l’écoutant me parler. Il m’avait manqué, sa joie de vivre aussi et ses touches d’humour qui ne font rire que moi…aussi. Je lui donnais une tape sur son épaule. « Eh ! Je te permets pas ! Maintenant je dois être là pour ma petite alors…nourri moi et vite ! » Je le regardais assez sérieusement dans les yeux malgré le fait que j’étais morte de rire intérieurement. Il jouait avec moi et bien évidemment, il ne fallait pas me tendre la perche à deux reprises pour que je la saisisse. Loin de là. Bon me connaissant il savait que je n’étais pas réellement sérieuse mais bon j’aimais le regarder dans les yeux et pouvoir lire ce qu’il se passait en lui. J’adore le regarder et surtout décrire toutes les expressions qui passent sur son visage, dans ses yeux…Kilian n’est pas une personne comme les autres. Oh que non, il dégage tellement…Oui bon je l’accorde je parle en tant que meilleure amie, je ne peux être qu’objective à son sujet non ?! Je ne pouvais pas lui cacher ma bonne humeur et le faite que j’avais l’impression que tout me souriais depuis quelques jours/semaines. Oui j’étais heureuse mais c’est aussi grâce à l’étoile qui veille sur moi depuis plus de 2ans. Je n’avais pas conscience de tout ceci avant mais, je me sens forte, beaucoup plus…j’ai l’impression que je pouvais déplacer des montagnes et pouvoir crier ô combien j’étais heureuse. Mais je devais aussi redescendre sur Terre et ne pas me laisser prendre par le tourbillon de ce bonheur, car oui le bonheur n’est qu’éphémère. Hochant la tête je repris face à mon meilleur ami. « J’aurai jamais pensé pouvoir être heureuse à ce point après Keyon, mais aujourd’hui j’ai l’impression qu’il est plus que jamais avec moi, qu’il me pousse à avancer et à me dépasser. Il me donne toute la force dont je manque des fois, cette force de me lever, mais aussi de profiter et croquer la vie à pleine dent. » je souriais légèrement ayant des larmes aux yeux, oui j’aimais parler de lui mais j’étais toujours autant touchée de le faire, mais, je le sentais comme présent dans ma vie actuellement et c’était jute magnifique. Une sensation comme j’aime. « Je suis heureuse. » puis je laissais couler une larme de bonheur sur ma joue avant de l’essuyer et de rire doucement, j’avais l’air d’une idiote. Complètement, oui. Je n’aurai jamais pensé avoir autant de bonheur en peu de temps et pourtant c’était bien vrai et pour rien au monde je ne voudrai changer quelque chose dans ma vie. Ma vie ressemble à une montagne russe avec des hauts et des bas, mais j’assume tout et je suis fière. Je baisse doucement mon regard vers mon poignet où j’avais gardé un bracelet. Le dernier cadeau qu’il m’avait offert et je souriais toute seule. Je le remontais assez rapidement avant de rire doucement et secouant la tête. « Euh non je peux t’assurer que Lucas n’a pas de paire de seins…mais. » je m’arrêtais avant de rire. « Non rien, c’est un homme, crois moi. » je lui fis un clin d’œil et pas besoin de lui faire un schéma pour qu’il comprenne ce que j’avais eu en tête en quelques secondes. Lui aussi pouvait lire en moi comme dans un livre ouvert. « Au faite, j’espère que je ne vais pas trop te perturber quand je vais devoir lui donner le sein. » Je lui fis un clin d’œil avant de rire doucement. J’aimais le taquiner et je le faisais plutôt bien, je trouve. Non ?! Notre amitié me fait rêver de temps en temps…je me demande même si nous pourrions être compatible autrement. C’est une question assez difficile et je ne m’y penche pas énormément puisque mon ami restera mon ami. A jamais. « Je crois que tu es bien le seul à avoir autant cru en moi, et jamais je ne pourrai te remercier…autant que je le devrais. Tu as toujours été mon premier soutien…» puis je le regardais dans les yeux voulant qu’il ressente toute la sincérité de mes prochains mots. « Merci beaucoup. » Je ne voulais pas pleurer encore une fois et maintenant je ne pouvais plus trop compter sur l’excuse des hormones pour les larmes, même si…je le pouvais encore durant quelques mois. Je souriais légèrement avant de mettre ma main sur la sienne, dans mon autre bras j’avais Hawen que je berçais doucement pour qu’elle reste tranquille –chose habituelle chez elle- mais pour qu’elle essaye de dormir. A son âge, les enfants ça dort énormément et je ne voulais pas qu’elle se décale, je voulais avoir un peu de temps avec mon meilleur ami, est-ce un mal ? Noooon. J’arquais doucement un sourcil avant de dire doucement. « Je…je ne sais même pas si je peux boire un peu d’alcool comme je l’allaite pour le moment. » Je ne voulais pas l’allaiter pendant de longs mois mais seulement quelques semaines, je voulais profiter de tout ceci, et créer ce lien entre mère et enfant…encore un peu plus. Je voulais tout lui donner. Mon enfant et peut être la seule et unique, qui sait. Habituellement je l’aurai pris sans me soucier et je l’aurai bu mais là je me devais de penser à deux, et surtout à elle. Je mis mon nez dessus pour respirer un peu tout ça et j’eus un large sourire aux lèvres. Je grimaçais par la suite, tout ça m’avait manqué et…j’en avais bien envie maintenant. Tant pis il avait du faire attention à tout ceci et pas avoir mis une grosse dose. Je trinquais avant de sourire de plus belle avant de boire doucement. « Mon dieu ! J’ai l’impression de ne pas avoir bu depuis…des lustres. » je me mis à rire légèrement. Puis je le laissais sortir X nombres de sachets et je fis de gros yeux. Je déteste les cadeaux et surtout les surprises mais je ne pouvais pas nier le faite que j’étais contente de voir tout l’attention qu’il avait envers nous.

Enfin surtout envers ma fille, et je fis un large sourire quand je l’entendis parler à ma petite et je secouais la tête. « Gaga. Tonton gaga. Oui ça te va plutôt bien, mais promis ça ne sortira pas d’ici…enfin…» je laissais ma phrase en suspens et je pris le tout dans mes mains avant de le regarder. « C’est magnifique et tu as très bon goûts ou alors…peut être que tu me connais un peu trop. » je lui fis un clin d’œil avant qu’il ne m’énumère je ne sais combien de variété de gateaux ou alors je n’ai rien compris à son charabia…je souriais essayant de ne pas trop décrocher à ce qu’il venait de me dire et j’haussais les épaules de temps en temps. Une grande bouffe comme moi, je ne pouvais qu’aimer…et puis niveau corps j’allais devoir faire un peu de régime avant de pouvoir rentrer à nouveau dans mes habits mais ça…c’est grâce aux kilos en plus de la grossesse. Les bons comme les moins bons côtés de la grossesse. « Whô ! Je ne savais pas que tu cuisinais autant tu vois…tu ne veux pas venir à la maison pour t’occuper de moi ? » je me mis à rire doucement avant de reprendre doucement. « Je goûterai tout ça et je t’en donnerai des nouvelles mais…» je reniflais doucement le sac. « ça sent super bon et j’adore manger alors…je n’ai pas peur moi. » puis je regardais Hawen avant de caresser sa joue et il fallait maintenant que je lui pose une question, une seule…il fallait aussi que je sache comment faire, je ne voulais pas que cette question soit une question comme les autres, je voulais qu’il s’en souvienne à jamais…qu’importe la réponse à vrai dire. « Je voulais aussi te voir pour te poser une question, je ne sais pas ce que tu vas me répondre…mais je voulais que tu sache que tu es quelqu’un d’important dans ma vie, et que je ne la vois plus sans toi. J’ai toujours besoin de tes conseils, de tes épaules pour pleurer, de tes doigts pour essuyer mes larmes, de tes pieds pour me donner des coups aux fesses pour avancer, mais aussi de t’entendre rire et de te voir sourire…bref, tu compte beaucoup à mes yeux et j’aimerai que tu sois aussi important dans…» je baisse doucement mes yeux vers Hawen en souriant avant de le regarder à nouveau. « la vie de ma petiote et je voulais te demander si tu voulais bien être on parrain…et être la première personne à être là pour elle si jamais…il m’arrive quelque chose. » Un parrain ce n’est pas seulement un rôle, un statut c’est quelque chose d’important…comme un deuxième père au final. Je le regardais attendant sa réponse et je souriais tout simplement, mais j’étais tout de même un peu stressée de sa réponse finale. Je n’avais pas eu à me poser de question, je savais que je me devais de lui demander à lui et seulement à lui. Je ne voyais personne d’autre dans ce rôle, je savais qu’il était toujours là quand j’avais eu besoin de lui et au vu de tout ce qu’il venait de faire pour Hawen…ce rôle lui allait à ravir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty
MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » EmptyDim 5 Mai - 20:58

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » 978932941

J'écoute Aleyna me parler de son ressenti concernant la maternité avec une réelle attention, elle sait que je n'ai jamais été du genre à faire parler les autres juste pour passer le temps. Soit je prends le temps d'écouter, soit j'invite la personne à se la fermer dans un grognement dont j'ai le secret. Je ne peux réprimer le sourire sauf vient s'inviter sur mes lèvres, de même que la lueur réjouie qui s'invite dans le bleu de mes pupilles, je ne distingue presque même plus la fatigue sur les traits de ma meilleure amie tant celle-ci rayonne à n'en plus finir. Je suis fier de voir qu'elle n'avait pas que l'air d'être une excellente mère, elle l'était aussi de façon très concrète. Hawen est aussi indispensable à sa mère que l'inverse et comme la doyenne des Sigma est incapable d'aimer à demi-mesure, elle jette toute sa passion dans ce lien naturel qu'elle commence à exploiter depuis quelques jours. Je remarque même la facilité qu'elle a de parler de Keyon et des pensées qu'elle éprouve à son égard dans ce nouveau chapitre de sa vie. Je demeure silencieux, mon visage détendu est bien assez éloquent. Je savais que la maternité lui donnerait cette confiance en elle qui lui permettrait d'avancer à grands pas sans se laisser distancer par les coups de blues. Je tiens l'une de ses mains dans la mienne et je me contente de la regarder communiquer sa joie au renfort d'une petite l'arme au coin de son œil. Pour toute réponse, je me penche vers la petite comme pour lui murmurer un secret, tout en faisant en sorte qu'Aleyna puisse également tout entendre. "Ma puce... J'crois que ta mère est shootée au bonheur. Fais gaffe, c'est peut-être contagieux." Je me redresse et sers un clin d'œil joueur à ma meilleure amie. Deux minutes avec Aleyna et mes batteries en bonne humeur sont rechargées à bloc. C'est bien la seule à pouvoir me faire cet effet-là, et je n'ai pas envie que ça change. Je lève les yeux au ciel quand elle insinue à sa manière que Lucas est un homme. Oui, je me figure bien ce qu'elle veut dire, pas besoin d'y mettre des mots. Irrécupérable, cette petite. Toutefois, lorsqu'elle parle de donner le sein à Hawen devant moi, j'arque un sourcil. "Euh..." Après tout, il faut bien qu'elle se nourrisse. "Tu m'en voudras pas, mais même si je trouve ce spectacle très touchant en théorie, je pense que je regarderai ailleurs. J'pense que ça me perturberait." C'est vrai, c'est comme si notre amitié était un peu trop sacrée pour que je me permette de voir certaines parties du corps d'Aleyna, même si cela ne nous empêche jamais de nous envoyer quelques taquineries souvent placées en dessous de la ceinture. Par moments, on peut se demander pourquoi on ne sort pas ensemble vu notre degré de complicité, mais nous nous satisfaisons de ce que nous avons. Parfois, l'amitié vit au moins un amour plus fragile. Ce qu'elle me dit me touche et, comme tout moment très sentimental, je me sens assez gêné. D'ordinaire, j'aime qu'on me considère comme un grincheux, mais j'apprécie encore davantage que les gens auxquels je tiens sincèrement sachent que sous cette carapace se cache un vrai cœur et quelqu'un qui a le souci de son prochain. J'ai souvent l'air méchant selon les moins initiés, mais ceux qui prennent la peine de me connaître savent que je ne le serai jamais si je n'ai pas de raison de le devenir. Et avec Aleyna, c'est fort peu probable. "Il faut surtout que la personne qui croit le plus en toi, ce soit toi-même. D'après ce que je vois et ce que j'entends, je t'ai rarement vue aussi confiante, je suis très fier de toi." Elle sait que quand quelque chose me déplaît, je le dis tout net, et quand quelque chose va très bien, je reste aussi franc. Jamais je n'irai inventer de bobard pour jouer les hypocrites, ce n'est pas ce dont elle a besoin. Nous trinquons après qu'elle ait hésité un instant à boire un peu d'alcool pour l'apéritif. "T'en fais pas, après on carbure à l'eau ou au jus de fruit." Parce qu'elle s'imagine peut-être que je vais la laisser picoler impunément devant moi ? J'ai conscience qu'elle allaite Hawen, il est donc hors de question que je serve le moindre autre alcool ce soir, d'où l'intérêt de déguster cet apéritif. D'ailleurs, je m'étais aussi promis de ne pas fumer afin de n'incommoder ni Aleyna ni sa fille, chose qui n'est pas dure en soi puisque je ne suis pas l'un de ces fumeurs qui ne tiennent pas une heure sans s'en griller une. Je la laisse prendre ensuite connaissance de tous les présents que j'ai soit acheté soit cuisiné, que ce soit pour elle ou son bébé. Les cadeaux et les surprises la mettent mal à l'aise, mais c'est pour la bonne cause. Un sourire inattendu sur son visage, ça n'a pas de prix. Tonton Gaga. Oui, ça me va plutôt bien, je pris même un air supérieur. "Ça change de Papy Grincheux. J'aime bien, Tonton Gaga, j'assume." De toutes manières, les enfants et les bébés m'ont toujours fait cet effet et ce depuis ma propre enfance. Mon père n'avait jamais réussi à comprendre pourquoi et, à vrai dire, moi non plus. Peut-être ce besoin viscéral d'avoir une famille nombreuse autour de moi alors que j'avais déjà perdu la personne la plus importante qui soit. J'opine du chef en mangeant une olive verte. "Tu m'as encore jamais vu aux fourneaux, mais c'est une vraie passion. Pour tout dire, si j'avais pas eu l'ambition de percer comme acteur et artiste, j'aurais probablement déjà troqué les pinceaux contre le tablier de cuisine." Ouvrir mon propre restaurant ou travailler à nouveau dans les cuisines des grands chefs étoilés, c'était un rêve depuis toujours. À mes yeux, la cuisine est un art à part entière, l'art de sublimer les aliments et le goût des curieux ou des avisés. Je n'en avais jamais parlé à Aleyna auparavant et ce soir, elle risque bien de découvrir une facette que son estomac appréciera, du moins je l'espère. "Tu peux pas avoir un chef à la maison, j'suis carrément au-dessus de tes moyens. Mais de temps en temps, j'veux bien faire un effort par charité." Ça, c'est ma façon gentille de lui dire que je serai ravi de cuisiner pour elle de temps en temps. Je ne compte jamais le temps que je passe dans cette pièce de la maison tant je m'y amuse. Soudain, le ton change et devient solennel. Après avoir pris une verrine de guacamole et de saumon fumé avec du fromage frais, je l'écoute démarrer avec des tas de compliments qui font chauffer légèrement mes joues. Heureusement que j'ai un peu de barbe pour cacher. Sa proposition ne fait naître en moi aucune réaction, je demeure stoïque en apparence. Je finis toutefois par poser la verrine sur la table basse puis je soupire en arquant un sourcil. Rien ne laisse croire que je vais accepter. Je tourne la tête vers elle avec un air blasé, voire indifférent. Une torture pour elle, sans doute. "Aleyna, je crois qu'il faut que je te dise quelque chose, ça risque de ne pas être très facile à entendre." Je prends une inspiration, comme pour la préparer au pire. Et le pire n'est rien. "Je pense que j'aurais tordu ton joli cou de mes propres mains si tu l'avais proposé à un autre homme que moi." Enfin, je me permets un sourire sarcastique après l'avoir forcée à transpirer sous l'effet du stress. Quoi ? C'est bien ce qu'on fait entre nous, on se taquine de la pire manière qui soit ! J'affiche un immense sourire - rare, ceci dit - puis je m'approche d'elle afin de poser mon index sur la petite joue rebondie de Hawen. "Je te promets que le parrain que j'accepte de devenir ne va pas attendre qu'il t'arrive quoique ce soit pour t'aider et m'occuper d'elle avec grand soin. Hein qu'on va bien s'amuser tous les deux, mais oui... Oooh, tu me fais un sourire, t'es mignonne..." Selon l'adage populaire, les hommes redeviennent de parfaits idiots avec un bébé dans les bras. C'est faux. Même quand je ne la porte pas, j'ai l'air d'un crétin complètement gaga. Je me redresse un peu puis je regarde Aleyna en reprenant ma verrine. "Par contre, ce serait bien que tu n'aies rien dans les cinq prochains mois car, malheureusement, je risque d'être un peu trop occupé..." glissai-je avec mystère et un froncement de sourcils assez léger.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty
MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » EmptyLun 6 Mai - 18:34

Kilian & Aleyna :e&b: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » 2786656703
Le bonheur. Si seulement il y avait un secret pour pouvoir le toucher et ne jamais le perdre. Le garder auprès de sois. Je voulais ressentir tout ceci encore et toujours. Pendant des heures, des jours, des semaines, des mois, des années…bref, je ne voulais plus que cela dorénavant. Est-ce un tord ? Est-ce une gourmandise à laquelle je ne pourrai pas avoir à l’infini ? Je ne savais pas réellement mais j’osais penser que le bonheur était maintenant à ma portée. Enfin voilà, je voulais qu’il le sache, qu’il sache aussi qu’il m’avait aidé et que j’avais toujours eu besoin de lui, quoique l’on puisse penser. Je souriais en l’entendant faire et je me mis à rire doucement. Je regarde ma petite avant de caresser doucement du bout du doigt la main de mon meilleur ami. « Et bien, prie avec moi…et espère que c’est contagieux et…à vie. » Je lui fis à mon tour un clin d’œil, avant de le regarder dans le blanc des yeux. J’aimais beaucoup le faire car je pouvais ressentir ce qu’il se passait en lui enfin…presque. Oui quand il veut cacher quelque chose il est très fort pour le faire. Parole de meilleure amie. Je me devais de détendre un peu l’atmosphère et on parlait tout simplement de Lucas…cet homme dont j’étais tombée amoureuse, follement, petit à petit sans rien voir…sans rien laisser apparaitre. Un homme pas comme les autres, un homme qui pourrait me détruire si il le souhaitait et malgré le faite que je lui avais ‘pardonné’ sa coucherie je restais, néanmoins, blessée et je n’oublierai jamais tout ça. Une femme c’est compliqué surtout quand elle est éperdument tombée amoureuse. J’arrête de m’égarer et je me mis à rire doucement. « Fais pas ton timide, je sais que ce n’est pas une paire de seins qui va te faire tourner de l’œil. » puis je riais avant de le regarder et dire sincèrement. « Je sais bien et d’un côté ça me rassure aussi bien que…au fond ça ne m’aurait pas gêné. » Non, je ne lui fais pas d’avance, soyons clair, mais c’était une chose naturelle que de donner le sein à son enfant donc…au final je m’en contre fichais. Je suppose que Lucas serait légèrement jaloux de savoir que mon meilleur ami ait pu voir une partie de mon corps…autre que mon visage et quelques autres parties visible en été. D’ailleurs aussi surprenant que ça puisse l’être, nous nous sommes jamais embrassés, ni même partagé un moment d’égarement dans un lit ou autre. On aurait pu à plusieurs moments, mais il faut savoir repérer la vraie amitié quand c’est le cas…et j’avais besoin de lui dans ma vie, je ne voulais pas que ça change. Je ne voulais pas qu’une petite sauterie nous casse ce lien si précieux à mes yeux. Je souriais légèrement en le regardant par la suite, j’aimais le mettre mal à l’aise, le voir autrement que…fort et sûr de lui. C’est vraiment une chose que j’adore faire avec lui. On est très différent, il n’aime pas réellement dire ce qu’il ressent, il trouve toujours des phrases contraire ou complexe pour me faire passer des messages alors que moi je fonds droit dans le tas. Au départ j’ai eu du mal avec sa façon de faire et puis comme tout, on s’habitue à ceci et pour moi c’est devenu normal…ça petite marque de fabrique. (a) « Des fois c’est beaucoup plus simple d’avoir confiance en quelqu’un qu’en soit même…mais je travaille dessus. Fais-moi confiance. » C’est vrai que j’avais plus de facilité à avoir confiance en lui (par exemple) qu’en moi, je savais que je pouvais compter sur lui, comme toujours. Ma fois c’est comme ça. « Fier de moi ? Tu veux vraiment me faire pleurer patate ?! » Je me mis à rire doucement, bien que j’adore faire des éloges interminable à mes amis…j’avais du mal à les recevoir, mais j’étais un peu comme l’arroseur arrosée en fin de compte, vous ne pensez pas ?! Savoir que j’avais pu remonter la tête en dehors de l’eau, que j’avais réussis à me battre contre moi-même et surtout que je l’avais rendu fière de moi me fis énormément de bien. Du baume au cœur. Je savais que je n’avais pas réussis à être toujours à la hauteur durant les derniers mois, mais ce n’était que le passé. J’allais pouvoir me racheter une conduite, et prouver que je pouvais le faire. Je peux le faire. J’arquais légèrement un sourcil avant d’hocher la tête et je souris tout simplement. « Oh tu sais…à part l’alcool je ne bois que de l’eau, merci papa et merci maman. » c’est vrai que je n’avais jamais réellement bus beaucoup de soda ni même de jus de fruit à part au petit matin lorsque je me les pressais. Enfin je ne vais pas vous faire une journée type dans la vie d’Aleyna, on n’est pas là pour ça.

Puis je regarde ces cadeaux avant de sourire légèrement, il est fou et j’aimais je n’aurai pensé qu’il puisse me ramener tout ça durant son petit séjour. La France, je commence à avoir énormément de présent de là-bas. Oui n’oublions pas que Lucas vient de ce pays là. Comme quoi les Français me collent à la peau. « Vraiment ? Tu assume ce surnom ? Tonton Gaga ? Même devant l’université entière ? » Je savais très bien ce qu’il allait me répondre mais je voulais jouer avec lui, et voir jusqu’où il pourrait aller rien que pour mes beaux yeux et pour les prunelles de ma princesse. Oui enfin il faut que j’arrête de rêver maintenant. Je tourne le visage vers ma fripouille pour la regarder avant de lui donner sa sucette afin qu’elle arrive à dormir un peu…car oui je savais très bien que l’heure de l’allaitement allait bientôt faire son apparition, mais j’avais un peu devant moi. J’avais l’impression de ne faire que ça : ménage, Hawen, ménage, Hawen, Hawen… Oui ma vie a complètement changé et pour mon plus grand bonheur. Hawen était certainement ce qu’il me manquait dans ma vie, de toute manière je ne pouvais pas rester ici à vire seule. Je ne suis pas faite pour ça...après tout j’étais issue d’une famille de 3 enfants et je n’étais jamais restée seule même si maintenant ma famille m’avait complètement abandonnée à cause de ma grossesse non désirée. J’étais certes attristée mais ce n’était pas d’une chose dont j’étais fière, donc je ne parlais jamais de tout ça. Rarement, disons. « Whô mais je ne savais pas tout ça, et j’adore énormément…sache que j’aime cuisiner aussi, et je serai ravie d’apprendre quelques recettes, et de pouvoir passer du bon temps avec toi à en faire. Enfin tu sais où me trouver si un jour tu as besoin ou tout simplement si tu veux passer du temps avec moi. » Oui bon je ne suis pas la meilleure des cuisinières mais je sais me débrouiller, j’ai toujours appris à être débrouillarde et je suis relativement satisfaite de ce que je fais si on oublie le jour où j’ai fais prendre feu un plat. Je me mis à rire à cette pensée avant de le regarder. En apprendre tous les jours sur son meilleur ami et avoir la conviction que tu ne connais pas tout de lui, me fis sourire, je voulais tout savoir de lui mais lui comme moi…avons un large jardin de secret.

Certainement trop oui. Je venais de lui faire énormément de compliment, comme toujours, et je le regardais dans les yeux le temps qu’il me réponde et je commençais à avoir de plus en plus de palpitation au niveau du cœur, car oui j’avais peur qu’il refuse. Pourquoi ? Je ne savais pas mais c’était possible, tout est possible chez lui. Je le regarde par la suite avec de gros yeux lorsqu’il me dit qu’il accepta enfin, indirectement ! Je lui tapai sur l’épaule. « Tu n’es pas drôle Kilian ! J’ai failli me décomposer là devant toi ! » Et je riais doucement quand il s’approcha d’Hawen. « Je suis soulagée que tu ai accepté car, tu es vraiment important dans ma vie et je sais que tu le sera pour elle. Meeeeeeeeeeeeerci. » je lui fis mon plus beau sourire avant de regarder Hawen et dire avec une voix à la limite du gaga. « Hawen, d’ici quelques mois tu pourra tirer la barbichette à ton parrain. Maiiiiis oui tu pourras le faire. » Et je regarde par la suite Kilian avec un léger sourire en coin, et oui deux filles à ces pieds…il était mal ce petit. J’avais comme envie de lui demander s’il ne regrettait pas déjà sa réponse. Puis je fronce les sourcils avant de le regarder, je détestais horriblement ce genre de chose, je voulais qu’il me le dise et vite. « Pourquoi ? Trop occupé ? » J’avais l’impression que les secondes étaient trop longue et j’étais du genre impatiente. « Kilian ! Dis moi pourquoi, dis moi ce qu’il va se passer ! HoooHooo ! » puis-je lui fis les gros yeux surtout que j’avais moi aussi une autre question à lui poser. Mais j’allais attendre, tiens.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty
MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » EmptyDim 19 Mai - 7:19


« You're my everything, but never repeat this to anyone. » 978932941

"Une paire de seins, non, mais ta paire de seins dans sa bouche à elle, ça me ferait bizarre, je pense." avais-je rétorqué avec aussi peu de complexes qu'elle. Après tout, voir un corps nu ne m'avait jamais dérangé et je n'étais pas le genre de type à virer tout de suite à l'excitation dans une telle situation. J'ai vu des corps nus pour dans un cadre purement artistique, ce n'est pas pour autant que j'en suis devenu un obsédé à l'affût de la moindre chair découverte. Cependant, même si ceci est tout à fait naturel, je pense que ça me ferait bizarre, au début. Qui sait si après je ne tournerai pas la tête par curiosité... Je commence à me dire que si peu d'artistes avaient pu immortaliser cet instant sur une toile. Après, à voir pour qui la gêne serait la plus forte : la mère qui donne le sein ou l'artiste qui veut regarder pour peindre ? Nous sommes irrécupérables. La pudeur qu'elle éprouve devant ces compliments bien mérités me fait sourire, je tenais à le faire pour lui montrer que jusqu'ici, elle avait déjà accompli beaucoup de choses, peut-être même sans s'en apercevoir. Je demeure silencieux, n'ayant rien de plus à lui dire que cela, puis je lui donne ses cadeaux. Les surprises la gênent, surtout lorsqu'elles sont aussi nombreuses, j'en ai l'habitude. Aleyna est d'une nature si généreuse qu'elle en est rendue à rougir quand on veut se montrer généreux avec elle. C'est mignon comme tout. Au moins, je sais que rien n'est faux chez elle, elle a conscience de la valeur des petites attentions et se moque éperdument de la valeur financière des choses. Pour cela, nous sommes identiques. Pas besoin de rouler sur l'or pour être heureux. J'assiste avec autant de plaisir à la découverte de ces présents que j'ai pu en ressentir en les dénichant. Pourtant, j'ai horreur d'acheter des fringues ou de faire les boutiques en général, mais dans ce cas de figure, ce fut loin d'être une corvée. "J'assume partout. Et si j'en chope un à se marrer de ce surnom, j'lui en toucherai deux mots. Ces deux mots-là." ajoutai-je en levant mes poings serrés, un air bagarreur sur le visage. Pour les enfants, les bébés, ma famille, les amis et, plus particulièrement Aleyna, j'étais prêt à tout... En revanche, j'avais souvent été la coqueluche des autres gamins à l'école, soit par des surnoms, soit par ma taille moyenne voire petite à l'époque. Depuis, j'avais eu quelques avertissements de discipline en raison de ma manie de régler les ennuis par la manière forte. La doyenne des Sigma savait-elle seulement que mon tempérament impulsif m'avait déjà valu pas mal d'ennuis ? J'hausse les épaules avec un air légèrement embarrassé devant la marinière que j'avais trouvée pour Hawen, moi qui ait passé des heures dans cette boutique de vêtements au grand dam de mon père qui n'était pas plus doué et patient que moi dans ce genre de magasins. J'affiche toutefois un sourire amusé, ravi de savoir qu'elle découvrait mon talent pour la cuisine. "Tu vas en avoir un aperçu, tout ce que tu mangeras ce soir a été préparé de mes blanches mains. Interdiction de te moquer de cette expression." prévins-je en levant un index qui se voulait menaçant dans sa direction. "Promis, on se fera un après-midi cuisine tous les deux. Après tout, on dit toujours qu'il faut un adulte responsable dans la pièce pour faire la cuisine..." Je m'arme d'un sourire sarcastique, j'adore remettre sur la table de temps à autres que je suis sensiblement plus âgé qu'elle. Ça saute aux yeux quand on voit que j'ai déjà le caractère d'un vieux grincheux avant l'âge. Je m'amuse de la voir se liquéfier sur place, cela me confirme que je ne suis pas un mauvais acteur, même si je m'adresse à une femme qui me connait pratiquement de bout en bout. Je lui fais un clin d'œil en ricanant et en trempant un gressin dans le guacamole. "Si si, je me trouve assez drôle..." Nous avons tous les deux un humour très particulier, rares sont ceux qui le comprennent sans se vexer ou s'emporter. Il est évident que j'allais accepter cette responsabilité, j'y comptais même beaucoup car j'avais suivi de près Aleyna pendant toute sa grossesse. Égoïstement, j'estimais être l'un des seuls à mériter cet honneur qui est bien plus qu'un simple nom sur un bout de papier dans la case "parrain". Comme pour mon futur petit frère, j'allais surprotéger et gâter la petite Hawen. Et gare à celui qui voudrait approcher ma filleule sans mon autorisation, car je sortirai les crocs. Je lève les yeux au plafond quand elle argue que la petite tirera ma barbe, je passe une main dessus par instinct puis j'aborde ensuite mon absence à venir. Encore une fois, Aleyna frôle l'arrêt cardiaque pour mon plus grand plaisir sadique. Finalement, je me lève et je vais chercher un paquet de feuilles agrafées dans ma chambre. Lorsque je reviens, je m'assieds à côté d'elle en déposant le paquet sur la table basse et j'affiche un air aussi sérieux que surexcité. Un cocktail très étrange quand on me connait. "Avant le spring break, j'ai passé un casting pour voir comment je peux m'en sortir au niveau de l'expérience d'acteur. C'était juste pour tester, surtout qu'il y avait des tas de vedettes qui s'étaient présentées aussi." Je prends une grande inspiration, puis je finis par me trahir avec un sourire sur les lèvres. "Je vais jouer le premier rôle dans le prochain film de Danny Boyle avec toute une tripotée d'acteurs infiniment plus connus que moi. Pour te donner un ordre d'idée... j'ai tapé la bise à Jennifer Lawrence la semaine dernière, juste après avoir serré la main à Gary Oldman et Michael Fassbender." Je n'ai encore parlé à personne de ce tournant majeur dans ma carrière qui va donc débuter, personne hormis mon père, bien sûr. Je regarde la pile de feuilles, le scénario du film. Mon avenir. "Le tournage débute dans deux semaines, et il devrait se terminer en septembre ou début octobre. Et t'auras la bande-annonce dans un mois ou deux, on m'a dit."
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty
MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » EmptyDim 19 Mai - 15:37

Kilian & Aleyna :e&b: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » 2786656703
Je regardais Kilian par la suite avant de rire doucement. C’était marrant de le voir un peu mal à l’aise lorsque l’on parlait de ma poitrine. Je sais aussi qu’il aime la chair fraiche, ça reste un homme après tout, et c’était amusant de voir qu’il n’aimait pas toute les chairs fraiches. Je lui fis un clin d’œil avant de reprendre doucement. « Oh crois moi…moi aussi ça m’a fait bizarre au départ. » Oui moi aussi je suis une fille qui aime courir après des hommes, qui adore les coucheries ou tout simplement passer un bon moment accompagné d’un homme dans mon lit….mais ça c’était avant, et j’avais eu besoin de quelques longs jours pour me faire à l’idée de l’allaitement. Non je n’allais pas continuer ceci durant des mois et des mois mais seulement pour quelques semaines afin de créer encore ce lien entre nous deux et pour ne pas regretter plus tard. Je voulais faire les choses bien et surtout passer par toutes les étapes. « Enfin je peux comprendre ce que tu me dis car au fond j’étais mal à l’aise quand j’ai du faire du bodypainting sur ton torse, bien que…tu n’es rien à envier aux autres. » je me mis à rire doucement en le regardant. Je me souviens comme si c’était hier, j’étais mal à l’aise, je ne savais pas comment me comporter face à elle mais j’avais toujours gardé le sourire et je ne mettais pas laissé faire. J’avais pu le peindre comme j’en avais l’habitude et surtout j’avais pris du plaisir à le faire…et oui il n’a rien à envier à personne. Enfin je ne vais pas trop épiloguer là-dessus, je ne veux pas que l’on me pense : profiteuse, de ce genre de moments. Bien que, au final je le sois. D’ailleurs je ne l’avais jamais fais sur Lucas…projet ?! Peut être, j’ai de bons arguments pour le faire, j’allais enfin pouvoir penser à tout ceci.
En étant mère j’avais découvert une autre personnalité de ma propre personne : la patience. Je ne savais pas que je pouvais être aussi patiente et pourtant c’était la vérité, je m’épatais de plus en plus, à croire que la maternité change une personne. En tout les cas pour moi ça l’était et j’espérais qu’elle ne le ferai que positivement. Cependant j’avais peur, peur du regard des autres…des critiques et d’autres choses négatives. J’avais l’habitude de toujours devoir essuyer ce genre de critique sur moi-même et cela ne me faisais pas peur mais je ne voulais pas que ma petite Hawen doive le faire. Elle n’avait rien demandé et je ne voulais pas qu’elle soit le souffre douleur, mais je laissais un léger sourire se former sur mon visage lorsque Kilian me rassura en quelques mots. J’hochais la tête avant de reprendre doucement. « Je suis heureuse d’entendre tout ça Kilian. Heureuse de savoir que tu vas assumer ce rôle. Merci. » Dis-je doucement. Je ne pouvais pas espérer mieux. C’est vrai que je ne pouvais pas toujours me montrer avec lui, devant tout le monde…ou plus exactement être naturelle et agir comme on agit seulement quand nous sommes deux. J’aimais notre relation et pour rien au monde je ne voudrai la perdre. Je pourrai être méchante rien que pour le garder, je pourrai mordre et surtout protéger mon camp rien que pour ses beaux yeux…bien qu’au final il le ferait bien avant moi. J’avais toujours ma petite dans mes bras, et je caressais doucement sa joue avant de regarder Kilian à plusieurs reprises en souriant. Faire de la cuisine avec lui ? Mais avec plaisir...je pense que nous aurons beaucoup de choses à s’apprendre l’un et l’autre. J’en suis convaincue et j’avais hâte d’apprendre des plats français. Peut être que je pourrai surprendre un autre français en cuisinant. Oui mon petit ami est français. « Hm, je suis certain que tout va me plaire, et si jamais je n’aime pas…tu le saura bien assez rapidement. Tu peux me faire confiance pour ça. » Oui je suis une fille vraie qui n’aime pas mentir et il le savait pertinemment. « D’ailleurs, si un jour tu veux me donner des cours de cuisine je ne dirai pas non…on sait jamais si un jour je dois me faire pardonner vis-à-vis d’un certain Lucas LaDouceur également français. » je lui fis un clin d’œil avant de froncer les sourcils et je commencer à marmonner dans mon coin, comme pour l’imiter quand il était ronchon. J’aimais bien me moquer de lui également puisque monsieur prenait son pied à chaque fois. Je savais que j’étais plus jeune que lui et pourtant on était déjà tout les deux bien assez mature et responsable l’un et l’autre. Je secouais la tête assez rapidement avant de souffler doucement. « Un adulte responsable ? Merci beaucoup de me penser responsable, ça me touche. » Je me mis à rire doucement puisque je savais pertinemment qu’il parlait de lui mais je voulais aussi marcher dans son sens, tout simplement. Il voulait jouer, j’allais donc jouer avec lui. Autant se faire plaisir aussi non ?! Après tout il m’avait bien fais tourner en bourrique en peu de temps, il fallait que je fasse de même. Je suis une femme, n’oublions pas.
Hawen commençait à bouger de plus en plus tout en pleurant légèrement, je bougeais doucement mes bras pour la bercer et pour la calmer un peu. Je regardais l’heure et je compris que c’était certainement sa faim qui la réveillait de plus en plus, il fallait, cependant, qu’elle attende encore quelques minutes avant de pouvoir manger…je n’avais pas encore les moyens de la faire manger, tout simplement. Je lui déposais un baiser sur son front avant de caresser doucement con ventre et je levais les yeux vers Kilian en l’écoutant et hochant la tête à quelques reprises. Le spring break, oui. Un casting, oui. Le reste…je ne savais rien. Je l’écoutais attentivement comme jamais je ne l’avais fais auparavant. Je souriais de plus belle en l’écoutant et je sentis un immense sentiment de fierté m’envahir et surtout un bonheur intense le concernant. J’hochais la tête en ne quittant plus ce sourire affiché sur mon visage. « Whô ! Quoi ? Sérieusement ? Enfin je suis super contente pour toi et je suis fière de tout ceci…mais Whô ! Comment tu as fais ? » Je le regardais avant de prendre ma petite et la mettre doucement sur le lit de Kilian et de la border tout en mettant des coussins à ses côtés pour éviter qu’elle ne bouge trop. Je me souviens de l’avoir fait à plusieurs reprises lorsque je devais garder quelques enfants. J’allais vers Kilian par la suite avant de reprendre doucement. « Whô ! Jennifer Lawrence ? Vraiment ? Je veux et j’exige un autographe pour moi, et si tu ne le fais pas…je serai capable de te tuer dans ton sommeil. » Je me mis à rire avant de le regarder et j’allais vers lui avant de le prendre dans mes bras tendrement et dire doucement. « Je suis fière de toi Kilian, énormément fière de toi. » puis je reculais doucement mon visage pour le regarder, tant pis si il ne voulait pas un élan de tendresse, on repassera une prochaine fois. « Je savais que tu avais des talents et ce n’est pas pour rien que tu es chez les sigmas, mais…je suis tellement heureuse, contente et fière de toi. Et…»[/color] Je lui déposais quelques baisers sur ses joues avant de rire, puisque je savais qu’il n’aimait pas ça…d’ailleurs je venais de prendre un malin plaisir à le faire. « OOps je n’ai pas fais exprès…excuse moi, je t’ai un peu bavé dessus. » Je riais doucement avant de le regarder dans les yeux et de faire un pas en arrière. « Mais…ça veut dire que tu vas partir de San Francisco pendant… 5mois ? Vraiment ? On se verra plus ? Comment je vais faire moi sans toi ? J’espère être une petite vip et pouvoir avoir des informations croustillantes sur le film. Je compte sur toi. » Je le regardais avant de mettre doucement ma main sur son avant bras et je souriais légèrement, oui c’était un après coup mais je pris tout de même une coupe de champagne avant de verser un peu de ce dernier et de lui donner. « A la tienne, à ta nouvelle vie, ton nouveau départ…et surtout à ta réussite mon chou. » je fis mon plus beau des sourires avant d’hocher la tête, et de trinquer tout simplement.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty
MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » EmptySam 25 Mai - 18:45

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » 978932941

Assumer d'être parrain ? Plutôt deux fois qu'une. Je risque même d'être assez envahissant, comme parrain, sans pour autant passer mes journées à critiquer la façon de faire d'Aleyna qui, jusque là, assure comme une pro. Ce n'est pas simple d'être mère à son âge sans avoir à laisser tomber ses études et ses responsabilités et puisque sa famille ne peut apparemment pas l'aider, je serai la famille qui l'aidera autant que possible. M'occuper d'un bébé, d'un enfant ou même d'un ado ne m'a jamais rebuté, au contraire. C'est amusant de constater que moins on essaie d'en faire des caisses pour être sociable, plus les enfants vous collent au train. Un hochement de tête lui confirme que je serai ravi de cuisiner avec elle et lui donner deux ou trois tuyaux. La cuisine fait partie de mes plus grandes passions et il n'est pas rare de me voir aux fourneaux dès que quelque chose ne va pas ou que je n'arrive pas à faire quoique ce soit en peinture ou dessin : cuisiner me vide l'esprit et remplit l'estomac de ceux qui en profitent. Mon père n'est d'ailleurs jamais mécontent que je passe mes week-ends ici car il sait que je ferai moi-même tous les repas... et que la malbouffe n'a pas sa place dans l'appartement habité par Kilian Salaun. "Tenir un homme par l'estomac... pas de doute, t'es irréprochable comme petite-amie." Et Dieu sait que je parle en connaissance de cause. Même lors de mes violentes crises de colère, me présenter un gâteau ou je ne sais quoi tempère un instant ces sautes d'humeur massacrantes.
Lui annoncer que j'allais faire partie du casting d'un grand film me paraissait assez complexe dans le sens où je ne voulais pas pour autant l'abandonner. C'est une période très complexe pour ma miss Sourire d'amour et malgré mon humeur ronchonne, je pense sans arrêt à elle et à son bien-être. C'est viscéral et immuable. Au final, je m'inquiétais presque davantage pour elle que pour le tournage qui commencerait dans à peine quelques semaines. Comme job d'été, on fait rarement mieux, mais quand même. Je songe sérieusement à menacer Lucas de mort si jamais il délaisse ne serait-ce qu'un tant soit peu Aleyna au cours de mes absences à répétition. Quoi, surprotecteur, vous dites ? Si peu. J'accepte sans broncher - pour une fois - son accolade. De toutes manières, quand nous sommes l'un avec l'autre, je me montre beaucoup plus tendre et câlin qu'en temps normal... Tant qu'il n'y a aucun témoin qui pourrait me faire passer pour quelqu'un de gentil et sociable, l'honneur est sauf. Je souris à mon tour en la serrant contre moi, ravi qu'elle prenne la nouvelle aussi bien, même si je me doute que l'angoisse que nous puissions être sépares des semaines entières ne tardera pas à faire surface. J'essuie mes joues en grommelant quelque chose d'inaudible suite aux baisers qu'elle m'avait faits sur les joues puis, soudain, je prends un air offusqué qui creuse la ride du lion entre mes sourcils. "Comment ça, "comment j'ai fait" ? J'suis un bon acteur, c'est tout !" Dans un sens, blague à part, j'avais également halluciné quand le responsable du casting m'avait rappelé pour me confirmer que j'avais décroché ce rôle. J'avais vu tant de vedettes postuler en même temps que moi ce jour-là qu'au fond, je ne m'étais pas fait beaucoup d'illusions. Je m'étais contenté de tout donner en espérant qu'au pire, j'aurais un rôle moins important, où je pourrais faire de la figuration histoire de dire que j'étais allé une fois dans ma vie sur l'un des tournages de Danny Boyle... Mais de là à m'imaginer en haut de l'affiche, cela avait été une véritable surprise. Sa menace me fait lever les yeux au plafond. "Tu penses vraiment que je suis du genre à aller harceler une célébrité juste pour faire plaisir à ma meilleure amie, sous prétexte que Madame aime de temps en temps le côté people ?" Je passe ma main dans la poche arrière de mon jean en soupirant puis je lui tends un papier. Dessus, elle pourra y lire une dédicace à son nom de la part de Jennifer Lawrence et, dans le doute, Michael Fassbender. "Pas de doute, on s'connait un peu trop bien." ajoutai-je en affichant un vague sourire taquin et amusé. Bien sûr que j'avais anticipé qu'elle me demande un truc pareil. Aleyna et moi, on fonctionne souvent avec un cerveau pour deux, ou alors deux cerveaux siamois. On peut finir les phrases l'un de l'autre, deviner nos pensées mutuelles d'un regard, tout partager sans compter... Les autres ne se doutent pas du degré d'amitié qui nous unit, et je ne sais parfois pas si Aleyna réalise à quel point elle m'est essentielle. Je la laisse admirer ses autographes et j'en profite pour m'approcher de ma filleule qui gazouille avec un grand sourire quand je promène mes doigts avec délicatesse sur son ventre. Elle a le pétillant de sa mère, c'est certain. Et voilà, elle réalise maintenant le réel problème que ce tournage va poser pour nous. Dans un sens, j'aurais réagi de la même façon si elle m'avait annoncé qu'elle devait faire une exposition de body-painting à l'autre bout du pays. Je pose ma main sur la sienne puis je la regarde droit dans les yeux afin de la rassurer. "Je t'appellerai tous les soirs pour prendre de tes nouvelles et des nouvelles d'Hawen. Tu auras obligation de m'envoyer une photo par jour de vous deux et si jamais tu t'abstiens de m'appeler si tu as le cafard, je débarque illico pour t'engueuler de vive voix." C'est ma façon gentille de lui faire comprendre que malgré la distance, je tiens à être là d'une façon ou d'une autre. "Le tournage va se faire à New York, principalement entre les quartiers du Queens, Manhattan et à Broadway. Si tout va bien, je suis de retour en Californie vers la fin du mois d'août pour aller enregistrer quelques bricoles dans les studios d'Hollywood... Ça m'fait drôle de dire ça..." C'est à peine réalisable, ce qui m'arrive. "Promis, si on peut se libérer de temps en temps, je fais un crochet vers San Francisco pour venir vous voir toutes les deux, parce que de toutes manières, vous allez trop me manquer." Sur ce, c'est à mon tour de l'embrasser sur la joue après avoir trinqué avec elle. "Par contre, je continuerai ensuite d'aller à Berkeley quoiqu'il arrive. J'ai pas fini mes études et même si c'est une super opportunité, je ne sais pas ce qui m'attend après ça au niveau professionnel, alors autant continuer ce que j'ai commencé. Et puis j'te manquerai trop si je devais arrêter mes études." J'affiche un sourire moqueur et taquin avant de boire une gorgée.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

« You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty
MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » Empty

Revenir en haut Aller en bas

« You're my everything, but never repeat this to anyone. »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 4Aller à la page : 1, 2, 3, 4  Suivant

Sujets similaires

-
» I don't want to repeat the same mistakes + XAVIER
» we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney.
» LEONIE&DAMIAN ♆ « If we don't learn from History Channel, we are doomed to repeat History Channel. »

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-