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we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney.

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MessageSujet: we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. EmptySam 15 Déc - 0:22


‟ we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos „
Apolline O. Hansen-Pearce & Sydney S. Khelos
▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬▬
C'était un fait, Apolline adorait dépenser et pas dans des fringues de marché aux puces mais bien dans des pièces de grands couturiers. Il était absolument hors de question qu'elle s'abaisse au système D du pauvre à savoir dépenser la même somme et avoir plus de vêtements, qu'importe la qualité. Tut tut. Inacceptable, intolérable, inqualifiable. La blonde tournait en rond dans sa chambre, non pas d'ennui mais plutôt elle réfléchissait. Que lui fallait-il ? Son armoire était pleine à crever mais forcément, il devait lui manquer un truc. Réfléchir. Ah oui ! Il lui manquait la nouvelle paire de bottes de chez Gucci. Un design parfait, un pied absolument sublimé. Maybe le dernier sac Hermès, mais vu la liste d'attente pour en disposer d'un, il valait mieux s'en passer pour cette fois-ci, autrement la blonde le passerait à son épaule qu'il serait déjà complètement out. Bref elle avait désormais un but, bien que la jeune femme le savait : il y aurait des dommages collatéraux - 1) elle allait sûrement craquer pour un paquet d'autres choses - 2) en ce samedi après-midi, la guerre des riches détraquées du ciboulot était déclarée ! Prière d'informer l'évêque du temple de la mode, on aura sûrement deux trois corps à enterrer sous un tas de foulards hors de prix. La Iota attrapa son téléphone, son sac en vérifiant bien entendu que sa carte de crédit était dedans et sortit de chez elle d'un pas décidé, parée pour la bataille.

Elle arriva une quinzaine de minutes plus tard et tenta (malgré son excitation latente à la vue de tant d'objets désireux d'être possédés moyennant finance) de rester calme et digne. Non il était hors de question qu'elle s'abaisse à ressembler à toutes ces folles din... Whoooo on se calme là, pensa très fort Apolline qui venait d'éviter de justesse une chaussure au talon à priori arraché. C'était la dernière paire ! disait la première guerrière. Je sais et il était hors de question que tu l'ais si je ne pouvais pas l'avoir ! hurla la seconde. La Iota fit une grimace à la "Oulaaaaa" et s'éloigna histoire de s'empêcher de se piquer un fou rire. Self control. Elle avançait tranquillement dans les allées, esquivant quelques acharnées, bousculant les plus timides pour finalement reposer d'un air dédaigneux l'objet convoitées par celles-ci et ... Damn it. Sydney. Apolline fit comme si elle ne l'avait pas vue, après tout ces deux jeunes femmes n'étaient absolument pas en bons termes dans l'enceinte d'une boutique quelle qu'elle soit. Et pourtant à l'université, elles se croisaient sans se faire de remarques, sans même noter l'existence de l'autre. Les deux blondes étaient comme deux amants clandestins - l'amour en moins. Elles vivaient leur relation au beau milieu de l'objet de leur passion et ce dernier les faisait s'entretuer, se déchirer prêtes à laisser tout bon sens et toute dignité de côté. Mais cette fois-ci non, Apolline était venue avec un objectif en vue, elle ne sortirait pas les armes avant de l'avoir atteint. Puis quelqu'un lui attrapa le bras et elle se retourna.

Sydney, je suis absolument ravie de te voir ! On discutera après tu veux, je t'appelle promis, lâcha-t-elle ironiquement en se dégageant de la main de la Bêta. Et elle la laissa là. Elle savait que la blonde bis n'allait pas s'arrêter là, elle avait la chance qu'elles avaient, les deux devaient être comme d'habitude en train de chercher la même chose dans la même boutique. Tout à coup les yeux d'Apo s'illuminèrent. Les bottes Gucci étaient étaient là, rayonnantes telles deux déesses et alors la Iota se crut dans un film. Le temps passa au ralentit alors qu'elle s'avançait vers ses Précieuses, futures siennes, quand le temps reprit soudainement son cours normal lorsque Sydney se planta les mains sur les hanches devant Miss Pearce. Franchement, Khelos c'est pas le moment. J'ai d'autres chats à fouetter. Maintenant c'était clair, vu le sourire mesquin qu'affichait sa rivale, elle voulait le même article. Et non il était hors de question qu'Apo n'ait pas l'exclusivité à Berkeley de ces petits joyeux. Non Madame je suis désolée je n'ai pas votre pointure pour ces bottes. Je n'ai plus qu'une seule paire de ce modèle. La phrase prononcée en arrière plan par un vendeur à une cliente lambda sonna le glas de la guerre. De visu, Apolline et Sydney faisait la même pointure. Probablement la seule en stock. Sortez vos regards noirs les filles, ça va saigner.
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MessageSujet: Re: we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. EmptyLun 17 Déc - 21:33



Face à son armoire - ou plutôt l'immense dressing qu'elle avait demandé à Noah de lui offrir avant Noël - Sydney avait les bras croisés tout en adoptant une moue sceptique. Pour rajouter quelques éléments supplémentaires, il faudrait avoir le courage de se battre contre une armée de robes Chanel, de tops Gucci, d'ensembles Prada et autres merveilles de haute couture. Chose que son charmant compagnon Noah n'avait pas l'air de comprendre, c'est que n'importe quelle femme digne de ce nom ne saura jamais se contenter de ce qu'elle a déjà. Au diable la paysanne qui verrait son bonheur au rayon des bonnes affaires de fripiers vulgaires... C'est gens-là ne méritent même pas qu'on daigne leur accorder un tant soit peu d'attention. En parlant de lui, le grand blond passa la tête par la chambre puis fronça les sourcils en voyant la présidente des Bêtas faire la tête devant sa garde-robe. Attention, la remarque fatidique va tomber dans trois, deux, un... "J'ai vraiment plus rien à me mettre." Et voilà. Sentence tombée, le verdict est sans appel. Malgré l'équivalent de trois entrepôts Ikea en termes d'articles, la belle ne peut clairement pas se contenter. Certaines tenues n'avaient été portées qu'une seule fois. Décidée à faire chauffer la carte bleue de son riche écrivain adoré, Sydney sortit de la chambre et se rendit à pas décidés dans le grand salon, le sol résonnant sèchement sous le claquement parfaitement cadencé de ses talons aiguilles. Son excuse ? Elle devait aller faire des courses de Noël. Ce qui, en soi, n'est pas un mensonge... elle n'avait jamais précisé pour qui elle allait acheter des cadeaux. "Tiens, tu n'as pas entendu la petite pleurer, chou...?" lança innocemment l'Égyptienne en retouchant son maquillage face à la glace du vestibule. En papa poule supra-attentionné, Noah se rua évidemment dans la chambre d'Eléonora, leur bébé. Too easy. A peine eut-il monté les marches menant à l'étage que la fashionista se jeta sur le portefeuille de son homme afin de lui subtiliser sa carte bancaire. Malgré un gros problème de mémoire avec les chiffres, elle avait retenu en trois secondes le code secret de la carte de Noah. C'est fou, les coïncidences, parfois. Bref, lorsqu'elle entendit un petit bruit d'étonnement venant de la chambre, la belle claqua la porte derrière elle et s'enfuit à toutes jambes de la maison. Voilà, chérie : t'as des fonds illimités pour aller faire les boutiques tout l'après-midi.
Il y a des femmes - ou des gens en règle générale - qui culpabiliseraient à l'idée de ponctionner le compte de quelqu'un d'autre sans lui avoir tout à fait officiellement demandé la permission... mais devant la galerie marchande du centre de San Francisco, cette pensée honteuse ne traversa pas un instant l'esprit de l'étudiante en mode. Après avoir écumé une première boutique Armani afin d'y dénicher quelques merveilles avec la ferme intention de se débarrasser du look "paysan/baba cool chic" de Noah, Sydney s'aventura d'une démarche conquérante en direction de l'une de ses boutiques fétiches. "Bottes, bottes, bottes... hors de mon chemin, laideron, tu ternis mon éclat naturel." vociféra-t-elle d'un ton dédaigneux à une pauvre fille de son âge qui errait dans les rayons en fantasmant sur la possibilité d'engoncer ce corps boutonneux dans un noble tailleur Prada. Ah, tiens, parlant de moche (et accessoirement de voleuse), voici Apolline. Un nom beaucoup trop long et décidément pas assez classe à son goût. T'as le look, mais on a oublié de te doter de la prestance pour aller avec, Barbie. La Bêta attrape sa rivale de shopping par le bras, non sans s'être armée de courage pour la toucher, mais rien à faire : celle-ci est déjà à l'affût d'un article. Je vous parie le PIB des USA qu'il s'agit exactement de la même chose qu'elle. Sans avoir pu s'exprimer, Sydney n'insista pas et s'aventura un peu plus dans le magasin. Curieusement, maintenant qu'elle avait croisé sa rivale de toujours sur le plan des boutiques, elle avait l'impression d'être jetée au milieu d'une course contre la montre. Les voilà. Bottes Gucci, elles semblaient presque être une source de lumière à elles seules. Malheureusement, une ombre s'ajouta à ce chef-d'oeuvre, les faisant chuter d'un Picasso à une croûte sans valeur. Apolline. La Bêta déposa ses mains sur ses hanches, posture arrogante et allure de tigresse à l'appui. Be careful, honey. "D'autres chats à fouetter ? Pauvres bêtes... obligées de subir tes penchants masos, ils n'ont pas mérité aussi pitoyable." Un sourire défiant vint étirer le coin des lèvres pulpeuses de la fashionista. Elle faisait les boutiques à la mode new-yorkaise, comme elle aimait le rappeler : tant que la cliente ennemie n'est pas à terre, baignant dans son sang et dans l'incapacité physique de répliquer, alors il ne faut jamais lâcher l'affaire. D'autant plus que cela faisait une éternité à son goût - soit, trois semaines - qu'elle n'avait pas pu faire pleurer des vendeurs après quarante essayages sans prendre aucun article, la Iota n'allait pas la priver de ce plaisir. Soudain, la voix du vendeur retentit comme un gong appelant au premier round de ce catfight imminent. Sydney posa ses sacs sur le sol, histoire d'avoir les mains libres au cas où Apolline aurait dans l'idée d'être trop entreprenante à son goût. Sans plus attendre, elle s'empara d'une des deux bottes, gageant qu'elle ne serait malheureusement pas assez rapide pour s'emparer des deux. Bien vu, elles voulaient une fois encore le même article. Et encore, ce n'est qu'un début : pour peu que son adversaire soit aussi en quête d'une robe de soirée pour le prochain bal organisés par les Iotas et Epsilons, il n'y a pas des kilomètres. Et avec ces bottes, elle n'aurait pas aussi maté le pantalon slim noir de la même maison Gucci, à l'autre bout du magasin ? It's gonna be epic, dear. Tenant sa botte en otage, Sydney l'observa avec un dédain profond, princesse fashionista méprisant le bas-peuple. "Donnes-moi cette botte, Apolline. Ta cellulite va t'empêcher de rentrer dedans sans avoir l'air d'un marshmallow compressé sur une brochette." Oh non, ce ne sera pas si facile. Et les remarques acides ne sont qu'une partie des batailles sanglantes que nous menons l'une contre l'autre au milieu de toutes ces créations hors de prix. "La dernière fois que tu as voulu ME piquer ce chemisier, un vendeur a été évacué à l'hôpital avec une arcade éclatée... pour la sécurité des clients, sois une gentille fifille et apporte la botte." lança-t-elle sur un ton supérieur. Minute de silence pour le vendeur qui avait voulu s'interposer pour les séparer... et qui avait failli finir borgne. On allumera un cierge en son nom, promis.
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MessageSujet: Re: we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. EmptyVen 21 Déc - 0:27


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Apolline O. Hansen-Pearce & Sydney S. Khelos
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D'autres chats à fouetter ? Pauvres bêtes... obligées de subir tes penchants masos, ils n'ont pas mérité aussi pitoyable. Apolline sourit; c'était Sydney tout craché, jouer sur chaque mot prononcé. Certes elle avait envie de lui sortir les yeux des orbites à chaque fois qu'elle voyait la Bêta mais la rouge se demandait parfois à quoi ressembleraient ses séances shopping si sa rivale n'était pas là pour la distraire. Un peu comme le clown au cirque: un grand classique dont personne ne se passe bien qu'il soit relativement flippant. Les deux blondes se faisaient encore et toujours face. Sydney posa ses sacs par terre. Apolline jeta un coup d'oeil à la paire de bottes. Sydney fit de même. Apolline se précipita histoire d'en récupérer une. Sydney eut l'exacte même idée à l'exact même instant. Deux hystériques en talons aiguilles tenant chacune en otage une botte Gucci. Donnes-moi cette botte, Apolline. Ta cellulite va t'empêcher de rentrer dedans sans avoir l'air d'un marshmallow compressé sur une brochette. La dernière fois que tu as voulu ME piquer ce chemisier, un vendeur a été évacué à l'hôpital avec une arcade éclatée... pour la sécurité des clients, sois une gentille fifille et apporte la botte. Apolline fronça les sourcils serrant toujours sa botte contre elle. L'avantage c'est que MOI j'y rentrerai dedans tandis que les palmes qui te servent de pieds t'empêcheront de les mettre ! On n'a pas idée de se balader avec de tels panards ma parole ! Tu pourrais rivaliser avec un pingouin sans plus de souci. La rouge regarda alors le chemisier de Sydney. Et puis j'ai bien fait de te céder le chemisier. Tu ressembles à Britney Spears à ses débuts, rien de bien glorieux jeune fille ! Un peu de dignité. Miss Pearce gardait la tête haute et les sourcils froncés tout en fixant son ennemie shopping numéro 1. Il était clair que l'une des deux allait repartir couverte de sang, c'était absolument inévitable. Bon maintenant, sois gentille pose la botte par terre et va-t-en faire un petit tour. Le problème étant qu'aucune des deux n'avaient l'air décidé à lâcher prise. Et elles pouvaient rester longtemps comme ça, à attendre que l'autre craque. La fin de la fin serait sûrement lorsque les vendeurs viendraient les voir pour leur annoncer la fermeture du magasin. No way. Elles allaient régler ça tout de suite et maintenant. Et ça n'allait pas être compliqué. Apolline avait repéré juste à côté des bottes une paire de chaussures type baskets montantes à talons compensés, un truc hideux à la mode en ce moment. Elle l'attrapa sous l'oeil interrogateur de Sydney qui devait certainement se demander si sa rivale n'était pas un peu cinglée de vouloir combiner les deux chaussures en main. Je te laisse une dernière chance de lâcher la botte, siffla Apolline les dents serrées à s'en exploser la mâchoire. Mais rien, Miss Khelos n'en démordait pas, la botte restait collée à sa poitrine comme si le chemisier était chargé de glu. De fait, la Iota lança les hostilités. Et elle escampa la paire de baskets-compensées sur la tête de Sydney. ET BUUUUUUUT, hurla-t-elle. Elle empoigna son sac à main et se jeta sur Sydney qui avait relâché son emprise sur la botte l'espace de deux petites secondes. Apo prit la seconde botte et se mit à courir aussi vite que ses talons le lui permettaient. Tout en gravissant les escalators elle vérifia que les bottes étaient bien à sa taille (tout de même). Arrivées en haut des escalators elle jeta un coup d'oeil derrière elle. Sydney la suivait de prêt. VADE RETRO SATANAS ! Jamais tu n'auras ces bottes ! Jamais ! Ainsi elle continua de détaler comme un lapin à travers les rayons emportant au passage deux trois articles qui l'intéressait. Elle avait encore du chemin à faire; le problème avec ces magasins c'est qu'il y avait plusieurs étages et que les caisses des premiers étaient toujours prises d'assaut. Il fallait donc s'attaquer à plus haut histoire d'avoir une chance de payer avant que la Bêta ne puisse la rattraper. Les talons de Sydney se faisaient entendre. La rose devait sûrement vociférer quelque chose mais la rouge ne comprenait pas tout, elle avait du mal à réguler sa respiration elle n'allait pas en plus s'attarder sur des répliques balancées à tord et à travers ! Enfin elle arriva en caisse et jeta tout sur le comptoir. Dépêchez-vous de tout encaisser VIIIIITE ! cria-t-elle à la vendeuse. Apolline jeta à nouveau un coup d'oeil derrière elle : Sydney arrivait droit sur elle. Elle lui adressa donc son plus beau des sourires. Trop tard j'ai gagné sur ce coup-là ! See you next time. Enfin oui, ne parlons pas trop vite, parce que vu la rapidité avec laquelle la vendeuse encaissait, Apolline n'avait pas encore gagné et le sang n'avait pas encore coulé. Bref, l'histoire était loin d'être finie. Et si effectivement elle était finie, les deux femmes trouveraient bien dans la minute un autre objet de dispute. En effet il y avait ce superbe jean Gucci que la Iota n'avait du coup pas eu le temps d'admirer suffisamment ou encore la robe de soirée qu'il s'agirait de trouver pour le bal de Noël. Une journée chargée en perspective.

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MessageSujet: Re: we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. EmptyLun 24 Déc - 11:45



"Non, toi d'abord." lâcha Sydney avec un regard plus que suspicieux à l'égard d'Apolline qui venait de lui demander de poser la botte par terre. Jamais. Rêves, chérie. Les deux tigresses blondes se jaugeaient, réfléchissant toutes deux à une stratégie afin de gagner le plus de temps possible et atteindre la caisse pour déclarer ces bottes comme propriété privée. Be careful, mouvement ennemi en visuel. La Iota s'empara d'une espèce de basket difforme tout juste bonne à chausser un australopithèque de l'ère du silex, l'approchant de la botte Gucci. Non, pas ça. Quel sacrilège, ce caoutchouc si proche d'une telle merveille de créateur, la blonde n'avait-elle pas honte de les faire se côtoyer d'une telle manière ? S'il y a une allée pour les séparer, ce n'est quand même pas pour rien. La présidente des Bêtas secoua la tête avec un air déterminé, tel un pitbull ne lâchant pas son os à moelle... et prêt à dévorer quiconque aurait l'audace de vouloir lui retirer. Malheureusement pour elle, la hargne de son adversaire eu raison de sa concentration : la basket se métamorphosa en projectile de fortune destiné à la déséquilibrer. Chose réussie à en juger par la manière dont la danseuse lui subtilisa la botte manquante et s'élança tout de go en direction des caisses, non sans pousser un cri victorieux qui eut le don de mettre Sydney dans tous ses états. "Garce ! Je te retrouverai, c'est pas fini !!" Vous connaissez le film 300 ? Une armée de spartiates se ferait dessus en voyant les deux folles furieuses fondre sur eux pour un article à obtenir. Au diable ces superhéros bodybuildés, ils n'auraient que leurs jambes pour détaler face à ces acharnées du shopping sanglant. Sydney fonça à son tour à la poursuite de sa rivale, se moquant bien des regards soit amusés, exaspérés ou outrés qu'on pouvait poser sur elles. Ce sont ses bottes, point barre. Arrivée à l'escalator, l'Egyptienne poussa au moins cinq personnes âgées dont une en béquilles. "God, mais c'est un téléthon, aujourd'hui, ou quoi ?!" lança-t-elle en voyant un autre vieillard à canne se présenter devant elle. Coupable de mauvais traitements envers personnes âgées, la belle préféra miser sur un Alzheimer récurrent qui leur fera oublier la tornade blonde ayant manqué de leur briser les os en les bousculant de la sorte. Y a des vies en jeu, quand même !
Arrivée près des caisses, Sydney vit au loin une traitresse de vendeuse sur le point de livrer SES bottes aux mains de l'indécrottable Iota. No way. Prenant son élan à la manière d'une fusée Ariane sur le point de quitter l'atmosphère, la belle décolla en direction des caisses, le sol claquant sous ses talons hauts à chaque poussée de ses jambes. Sydney Satis Khelos, ou la femme la plus rapide au monde sur des talons aiguilles. Curieusement, elle court beaucoup plus lentement pieds nus ou avec n'importe quelle autre chaussure. La Nature a ses mystères. Franchissant l'espace entre elle et la caisse, la jeune mère plongea sur la caissière qui allait mettre la seconde botte dans le même sac que la première... et elle s'en empara au passage. Sydney survola le meuble et tomba à la renverse en roulant au sol d'une manière - n'ayons pas peur des mots - pathétique. "Aaaah aaaaah !" Etalée au sol, la belle serra contre elle la seconde botte sous le regard tétanisé de la caissière qui avait fait un bond de deux mètres en voyant cette timbrée lui voler l'article. Sydney se releva et attrapa un cutter destiné aux étiquettes récalcitrantes. Botte en main, cutter dans l'autre, un sourire dément s'afficha sur le visage de la fashionista. "Un geste brusque et je charcute cette botte innocente, même si je dois en faire une syncope !" Plutôt sacrifier ce bijou que de le laisser dans les mains d'Apolline. Oui, ça va carrément trop loin, mais ça, c'est ce qu'on appelle du shopping. "Je te laisse le temps de réfléchir à la négociation, Pearce... retrouves-moi dans un quart d'heure dans l'allée centrale. Et sans flics ni témoins..." Une prise d'otage, ni plus ni moins. On a touché le fond, creusons ensemble pour voir jusqu'où on peut encore aller. Improvisée terroriste des achats, Sydney courut en direction du rayon des jeans, afin de trouver la perle qui pourrait coller à merveille avec ces bottes. Ce à quoi elle n'avait pas songé, c'est que comme pour n'importe quel autre achat, Apolline allait avoir certainement la même idée... la bataille s'exporte maintenant au rayon textile. Beware. Une blonde s'y est terrée, l'autre va-t-elle la rejoindre ? Et que faire si la sécurité se joint à la fête pour tenter de neutraliser les deux furies...?

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MessageSujet: Re: we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. EmptyDim 30 Déc - 0:22


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Apolline O. Hansen-Pearce & Sydney S. Khelos
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No way. Noooooo waaaay. Apolline avait à peine eu le temps de comprendre ce qu'il était en train de ce passer que Sydney avait déjà roulé sur le meuble séparant les caissières des hystériques blondes, s'était emparé de la seconde botte et après quelques secondes avachie par terre comme un personnage de dessin animé ayant lamentablement glissé sur une peau de banane, les jambes entremêlées et des croix à la place des yeux, s'était relevée victorieuse. Les bottes dans une main... un cutter dans l'autre. Le sang d'Apolline ne fit qu'un tour; non pas qu'elle s'intéressait spécialement à la santé mentale de l'égyptienne ou qu'elle craigne pour la vie des personnes autour, mais son adversaire s'apprêtait à commettre l'irréparable, l'impardonnable. Elle s'apprêtait à ruiner pour toujours une paire de bottes absolument divines, et on ne touche à toutes créations de la Divine Mode. La rouge fulminait à tel point que de la fumée lui en serait presque sortie des narines. Un geste brusque et je charcute cette botte innocente, même si je dois en faire une syncope ! Apo serra ses petits poings de shoppingcatcheuse et fronça les sourcils. Je te laisse le temps de réfléchir à la négociation, Pearce... retrouves-moi dans un quart d'heure dans l'allée centrale. Et sans flics ni témoins... Grimace outrée. Non mais sérieusement ?! Crois-moi pour avoir ces bottes tu vas devoir me passer sur le corps ! Un quart d'he.. La blonde n'eut pas le temps de conclure le deal que Sydney s'était déjà ruée dans une autre partie du magasin, comme si tout n'avait été que mascarade, diversion et confusion de l'esprit de la rouge. Of course it was ! Cette dernière qui continuait de fulminer retira ses talons aiguilles, les rangea soigneusement dans son sac, attacha ses cheveux et s'élança à la poursuite de Sydney. La guerre était déclarée.
On se pousse bande de babouins atrophiés de l'arrière-train ! beugla-t-elle en envoyant dans le décor toute personne étant dans son passage, ceci incluait clientes et personnels du magasin : oui Apolline était pour la tolérance, elle ne faisait aucune distinction, les moches, les mal habillés, les vilains, les pas beaux, les potables qu'on ne remarque pas bref tout le monde y passait. Il était clair que ça n'allait pas ce passer comme ça, Sydney allait payer pour cette ignoble prise d'otages, justice allait être faite. Apo se cacha en hâte derrière un rayon, attrapa une paire de lunette de soleil, un bonnet et une écharpe : le camouflage était parfait. Elle pencha lentement la tête vers le passage libre entre deux rayons. La bêta regardait à la vite un jean absolument divin et bien taillé... qu'elle prit. Très bien, la blonde décréta qu'une fois qu'elle aurait récupéré les bottes le jean serait sa commission. Elle avança rapidement d'un rayon et répéta le même cirque; cependant elle avait perdu sa rivale de vue. Damn it ! murmura-t-elle. Ensuite tout ce passa très vite. Elle finit par apercevoir la rose en caisse. La rouge hurla à la mort ameutant tout le magasin, tapa un sprint à travers les rayons glissant parfois sur le sol puisqu'elle était pied nus et se jetant sur l'égyptienne. Elle se tenait sur elle tel un singe sur un arbre, affalée sur son dos, les bras serrés autour de son cou et les jambes encerclant sa fine taille. Plus sa victime se débattait, plus Apolline resserrait l'étreinte. IIIIIIIH ! gémit-elle. Je rêve ou tu m'as mordue Khelos ! Indignée, elle se mit à lui tirer les cheveux dans tous les sens, à l'ébouriffer plus que de raison. C'était le début de la fin vraiment. Puis vint la fin. La sécurité du magasin. Un gars musclé à l'extrême, oreillette et talkie-walkie de pro attrapa Apolline pour la traîner hors du magasin mais la blonde gardait les jambes fermement serrées autour de Sydney. Les deux jeunes femmes furent donc traînées telles deux serpillères qui venaient de s'écraser à grand fracas sur le sol. Tu vas me le payer sale fausse blonde, marmonna miss Pearce tandis que le vigile continuait de faire nettoyer le sol aux deux jeunes femmes avec leurs magnifiques fessiers jusqu'à la sortie. Fort heureusement, c'est toujours quand on croit que c'est la fin que quelque chose d'absolument improbable mais tombant à pic se produit.

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MessageSujet: Re: we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. we aren't friends, i repeat, i will destroy you with my stilettos | sydney. EmptyVen 4 Jan - 20:37



Le centre commercial est une jungle où l'acheteuse doit être la prédatrice et non la proie. Règle numéro un. Règle numéro deux : n'avoir aucune pitié pour le genre humain. Règle numéro 3 : toute femme croisée est une potentielle ennemie, ce qui nous ramène inévitablement au règle numéros un et deux. Errant dans le rayon des jeans, Sydney serrait contre elle la botte comme si sa vie en dépendait, marchant de façon à ne jamais manquer la moindre personne dans son champ de vision. Toujours garder l'oeil sur un mouvement éventuel, quitte à devenir un brin paranoïaque. Face à une acheteuse de classe olympique comme l'était Apolline, rien n'était à laisser au hasard. Pour peu qu'elle se fasse passer pour un mannequin en toc et surgir brusquement d'une vitrine pour la harponner et la détrousser de ses achats, elle en serait parfaitement capable. Pourquoi ? Parce qu'il y a deux semaines, c'est la technique que notre Égyptienne nationale avait employé pour voler un sac à main à sa rivale. D'accord, elle y avait laissé deux chemisiers, mais bon, on ne peut pas faire mouche à tous les coups. Suspicieuse comme personne, la présidente des Bêtas continuait de tourner sur elle même dans le rayon et avait même manqué d'assommer par accident un petit garçon qui passait à sa portée sans qu'elle l'ait repéré immédiatement. Le pauvre s'était enfui à toutes jambes en criant pour appeler sa maman au secours. Amateur. Trouillard. Soudain, le fameux jean parfait apparut à elle comme Jésus descendrait des cieux pour guider ses fidèles. Quoi ? La haute couture aussi est un culte, d'abord... et les créateurs sont des messies. Ni plus ni moins. Une fois le jean en main, Sydney hésita à l'enfiler carrément pour être certaine qu'on ne lui déroberait pas. Et par "on", elle parlait évidemment de cette folle furieuse de Iota qui devait être tapie quelque part, prête à surgir de l'ombre pour l'attaquer par surprise et lui voler son butin. Son regard croisa une sorte de personnage étrange vêtu d'un bonnet, d'une écharpe et de lunettes noires. Cela ne dura qu'une fraction de secondes, mais un frisson avait envahi le corps de la fashionista.
Elle passa la tête hors du rayon, vérifiant que la voie était bel et bien libre. Roger, comme diraient les militaires. Pas d'ennemi à l'horizon, terrain dégagé, tenez-vous prêts pour la mission "Caisse moins de dix articles". Eeet... GO ! N'écoutant que sa vaillance, Sydney courut à toutes jambes vers la caisse sans prendre la peine de regarder autour d'elle. Nages droit d'vant toi, comme dirait Dory. Elle étala le jean à la caisse, pressant la caissière paniquée. "Vite, vite, vite, elle est là, je la seeens, je peux la renifler d'ici, avec son parfum bon marché, allez..." Pas le temps de se retourner qu'un violent choc dans le dos lui fit comprendre qu'Apolline la Terrible - de quoi faire la nique à tous les Vikings - venait de lui grimper dans le dos pour la serrer jusqu'à l'étouffement. "Aaaah, mais t'es timbrée, es... espèce d-de..." Manquant d'air, Sydney dépassa son dégoût et planta ses dents dans le bras de la Iota comme un cannibale affamé de deux mois. De quoi lui laisser une marque pour plusieurs jours, tiens ! Sydney tomba au sol sous les gesticulations de son ennemie qui semblait avoir été boa constricteur dans une autre vie. "Eeeeh, mais eeeh, mais lâchez-moi !!" hurla-t-elle au vigile qui semblait décidé à les mettre toutes les deux dehors. Rien à faire, Donkey Kong paraissait bizarrement atteint de surdité. Les autres clients regardaient les blondes cherchant à s'étriper avec un oeil particulièrement surpris. Sydney agrippa une touffe de cheveux de la danseuse puis la fixa d'un air mauvais. "C'toi la fausse blonde, pétasse !!" Elle lâcha finalement les cheveux d'Apolline pour attraper le pied d'un beau jeune homme musclé, un étudiant qu'elle avait croisé deux ou trois fois à Berkeley. Le type tint bon et c'est exactement ce qu'il fallait à Sydney : une prise. Elle se défit de sa rivale et se releva en s'époussetant puis tira la langue à la Iota... avant de constater que les articles venaient d'être achetés, au loin, par une autre cliente. Jeans ET bottes. You bitch... Les mains sur les hanches, elle regarda le vigile lâcher Apolline en constatant qu'il n'y avait apparemment plus lieu de se battre car une autre qu'elles venait de s'emparer du butin. "C'est de ta faute, tout ça ! Si tu avais eu le bon goût de me les laisser, ce n'est pas cette morue qui aurait eu MES bottes et MON pantalon !" Une main sur la hanche et un air méprisant sur le visage, la Bêta observa son ennemie shopping qui méritait fièrement ses galons. Son regard s'attarda même sur son sac. "C'est plutôt un sac, qu'il t'aurait fallu... essaye d'accessoiriser tes tenues avant de t'en chercher de nouvelles, débutante." L'attaque provocatrice, la meilleure réplique pour jeter de l'huile sur le feu.
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