Kilian & Aleyna      

Arriver à dire tout ce que j’ai sur le cœur et à me montrer comme je suis réellement…ce n’est pas toujours facile à faire. Oui j’aime me confier à quelques personnes, oui j’aime lui dire ce que j’ai envie et surtout tout ce qui se passe dans ma vie, mais, uniquement envers les personnes que j’aime plus que tout…Un peu comme Lucas et Kilian, ceci dit. Kilian sait tout de moi, il sait ce que je pense réellement de lui, de mon Lucas, de ma vie, de mon enfant, de ma passion…enfin tout. Bref, je pouvais passer du coq à l’âne avec lui mais surtout de passer de nombreuses heures à lui confier ce que j’avais sur le cœur. Je me mis à sourire de plus belle en le regardant dans les yeux en hochant la tête. « Je me renseignerai, j’irai voir mon médecin et mon pédiatre et je lui demanderai si je peux prendre l’avion avec Hawen et si je peux le faire alors je viendrai te voir et faire croire à tout le monde que tu as un enfant avec la plus belle paire de fesses de Berkeley. » Je lui fis un clin d’œil avant de rire doucement. Oui bon…la plus belle paire de fesses c’était bien assez fous et non croyable mais j’étais partis dans un petit délire avec des personnes que j’affectionne et je disais n’importe quoi juste pour voir sa réaction et pourquoi pas en rire avec lui, encore et toujours. J’arrêtais de dire des bêtises lorsque je l’entendis me dire qu’il allait faire plus que l’embrasser à Jennifer Lawrence, oui oui…je fis de gros yeux de jeune fille choquée et je laisse ma bouche s’ouvrir…heureusement pour moi je n’avais pas encore ce filet de bave qui coulait. (a) Bref, je secoue la tête pour me reprendre. « Whô ! Quoi ? tu … tu vas… vraiment ? !! HANNNNN la chaaaaaance ! » puis je fis mine de bouder avant de rire, non je ne pouvais pas être plus excitée que maintenant. Une vraie fan ? Certainement oui. « Dans le même liiiiit ? je veux et j’exige d’être là durant la scène. » Je fis un large sourire en le regardant, oui je sais qu’il ne e passe rien que ce n’est que du cinéma mai sje voulais le mettre mal à l’aise, et j’espérais y arriver. Réellement. Beaucoup se posait des questions vis-à-vis de nous et heureusement pour nous on avait les pieds sur Terre et que nous savions tout simplement ce que nous sommes l’un envers l’autre. Oui nous sommes meilleurs amis et rien d’autre, oh que non.

Je prends ma petite, je mets doucement sa tête contre ma poitrine avant de l’allaiter tout simplement, ce n’était pas une chose simple pour moi. Je n’avais jamais fais ça de ma vie et je n’avais même pas ma mère à mes côtés pour me dire si je faisais les choses bien et oui cela me manquait énormément. Je soufflais doucement avant de le regarder et dire doucement. « Je n’ai encore jamais donné de biberon à Hawen…ni autre lait que le mien, et j’avoue que ça me fais peur. J’ai peur qu’elle rejette le mien par la suite. » C’est une peur comme les autres, et je voulais tout simplement qu’elle reste mon bébé, ma petite fille et que ce cordon, se lien reste à tout jamais entre elle et moi. Je souriais légèrement avant de baisser le regard très légèrement. « En faite…il me manque ma maman...j’ai besoin de ses conseils, j’ai besoin de me sentir soutenu par mes proches. J’aimerai qu’elle arrive à calmer mes peurs et...qu’elle me guide. J’ai tellement peur des fois…que je ne sais pas quoi faire…» Mes parents me manquaient et j’avais qu’une envie, les revoir…les prendre dans mes bras et les embrasser, je voulais tout simplement l’amour de ma famille. Etait-ce trop demandé ? Certainement au final. Je relève ma tête avant de rire doucement en l’entendant et je lui mis une tape sur son avant bras pour le charrier encore et toujours, pour être comme lui et m’amuser de lui. « Eh ! je n’ai pas une voix aigue…c’est lâche et moche ce que tu viens de me faire. Pour la peine je vais la faire pleurer cette nuit et la laisser pleurer. Je ne me lève pas. » je fis une mine de boudeuse, une vraie boudeuse, oui je sais jouer de mon charme. Je voulais le voir jouer lui aussi, as-t-il le faire ? Peut-être oui.

Le sujet de conversation revint bien plus sérieux qu’avant et je ne pus m’empêcher de sourire légèrement avant d’hocher la tête pour valider un peu ce qu’il dit sans trop le faire. J’étais compliquée au niveau de mon futur, je ne savais pas trop quoi en penser ni quoi faire. Dans le flou total, exactement cette sensation oui. « Honnêtement, et aussi franchement que je puisse le faire..je ne sais pas. Je ne sais pas quand je vais reprendre…certainement à la rentrée mais j’ai peur de cette rentrée. » dis-je le plus sincèrement que possible. Pas de langue de bois chez moi et encore moins avec lui.« J’avais beaucoup de rêve, et je les ai encore…je veux qu’il soit fier de moi, je veux être reconnu pour cet art mais ça me fais peur…peur de devoir tout lâcher pour aller vivre mon rêve, ou tout simplement de laisser un peu ma fille. Et ça je ne peux pas. C’est…c’est.. compliqué. » dis-je doucement, très doucement à la limite de l’entente. « J’ai peur de ne pas avoir les épaules assez larges, ni même assez de motivation…je ne sais pas ce que je peux faire ou non. Mon avenir, mon futur me fais peur et c’est complètement flou à l’heure actuelle. » j’haussais les épaules alors que je rangeais tout simplement mon sein pour enfin faire faire le rot de ma petite en lui tapotant légèrement sur son dos et je lui déposais un baiser sur sa joue.

Kilian & Aleyna      

Je regarde mon meilleur ami avant de rire de plus belle. Je secoue la tête avant de grimacer légèrement et je fis ma petite mine boudeuse. « Mais ! J’exige de voir cette scène là ! Tu ne peux pas me refuser de vouloir voir ça… mais t’en fais pas ce n’est pas pour toi que je veux la voir, mais pour ta partenaire. » je lui fis un clin d’œil avant de rire doucement, oui c’est bien connu : Jennifer Lawrence est une belle demoiselle et je ne peux passer à côté de ce charme là. Impossible. Mettre mal à l’aise Kilian ? Oui c’est tout à fait dans mes cordes aussi. J’aime bien le voir sans savoir quoi me répondre, mais j’aimerai le voir rougir, histoire de jouer encore plus la comédie et de le braquer légèrement. Je savais comment m’y prendre avec lui mais j’avais toujours peur, peur de mal faire les choses et qu’il se vexe à tout jamais. Enfin à tout jamais est une laaaarge expression. Haussant les épaules je repris. « Oh mais sache que j’aime tout autant les cabines dans les piscines et même dans les magasins pour ce genre de choses. Le lit…c’est trop banale. » Eh voilà, je veux le mettre mal à l’aise, il a commencé à jouer…que le jeu continue. C’est vrai que j’ai souvent pratiqué ce genre d’acte et je faisais en sorte de toujours pimenter mes nuits afin d’augmenter mes désirs sexuels. Autant dire qu’avec Lucas j’étais bien plus que comblée, et le danger de me faire surprendre m’excitais d’avantage mais ça, Kilian le saura plus tard. Me voilà dans la dynamique du jeu et il n’est pas prêt de me voir sérieuse maintenant. J’hausse la tête avant de laisser un petit sourire sur mon visage avant de reprendre. « pour me réveiller ? ou alors j’aurai une proposition et je pourrai dormir sans me réveiller…» je met mes méninges en route et je commence à me créer mon petit personnage : celui du clown pas très drôle. « tu me prendre Hawen, tu me la met dans le lit vers mon sein et hop...je l’allaite en dormant. » je le regarde dans les yeux en souriant. « De toute manière je dors nue alors pas besoin de me retirer mon haut pour qu’elle puisse prendre mon sein pour manger, elle se débrouillera seule. » je reste sérieuse le temps de quelques minutes avant de le regarder faire. Il commence à faire une drôle de mine et je me mets à rire intérieurement et je me félicite même de ne pas avoir rit devant lui. Jusqu’où allais-je aller ? J’étais joueuse et j’avais ce besoin, celui de décompresser un peu. Est-ce un tord ? non mais au fond je ne mens pas trop puisque j’ai dans l’habitude de dormir dans la tenue d’Êve.

Bref, je redeviens sérieuse et il a suffit de commencer à parler de mes parents pour que mon visage se ferme à nouveau. J’aurai tellement aimé qu’ils soient là pour moi et au final je me retrouvais seul, heureusement que Kilian et Lucas étaient là sinon je ne saurai pas tellement ce que je ferai. Je savais que je les avais déçu, qu’ils auraient préféré que j’ai un enfant avec Keyon…tout comme moi au final, mais la vie doit continuer et je me dois de vivre ma vie non ? On me l’avait tellement répété que j’ai voulu croire en toutes ces personnes. Une erreur peut être ? Qu’aurais-je du faire ? Avorter ? Non ce n’est pas dans mes principes ni même mes valeurs. Je souffle doucement. « C’est gentil tout ça, et je prends en note mais…je crois que je veux seulement et uniquement ma mère. » je mettais débrouillée seule, du côté ‘femme’, alors j’allais continuer si je ne pouvais pas avoir la meilleure alors autant ne pas en avoir. Oui bon je préfère avoir tout ou rien…mais pas qu’un peu. Pourquoi ? Je ne sais pas…vraiment. J’avais toujours été comme ça et pas seulement à ce sujet…la preuve avec mon avenir, avec ma passion. Oui j’étais prête à laisser mes études de côté, prête à laisser les sigmas et Berkeley pour me mettre dans la vie active, pour l’élever comme je le pouvais. Mais…je préférais me donner un an de plus pour réfléchir et voir comment je peux faire pour que je sois épanouie et que Keyon soit fier de moi de là haut. Je le regardais dans les yeux avant d’hocher doucement la tête. « Je vois… mais elle est encore trop petite pour que je sache comment faire. Je, enfaite c’est compliqué, je sais que je peux compter sur vous mais je n’aime pas trop compter sur les autres, enfin… disons que je me dois de prouver à tout le monde que je peux m’en sortir seule et je sais que je vais être critiquée et regardée à chaque pas de plus. Et oui ça me fais assez peur. » dis-je simplement avant de sourire. « un meilleur ami mais aussi un parrain, plus que parfait mais… tu vas partir. » non ce n’est pas un reproche, loin de là mais j’ai besoin de le dire. Pourquoi ? je ne sais pas non plus. « Comment veux tu que je fasse ? oui je me suis ré-inscrite à l’université mais je suis seule avec un bébé, comment je vais faire… ? » dis-je doucement, comme si je me parlais à moi-même. Je suis déjà une angoissée de la vie mais alors là, j’en ai ma dose et ce depuis la grossesse. Hochant la tête je repris simplement. « je préfère que tu veille sur ta filleule que sur moi…» dis-je droit dans les yeux et aussi sincèrement que possible. Puis je le pris doucement contre moi alors que ma petite était dans son cosy.