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« You're my everything, but never repeat this to anyone. »

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MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 EmptyVen 5 Juil - 16:43

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Effectivement, je n'apprécie pas toujours de lui donner le fond très exact de ma pensée, de peur qu'elle se mette à agir exactement comme je lui dirais de le faire. Je ne souhaite pas devenir l'une de ces personnes qui prennent plaisir à manipuler les autres, cela me mettrait profondément mal à l'aise, à plus forte raison s'il s'agit de quelqu'un que j'apprécie autant qu'Aleyna. Cependant, en tant que meilleur ami, je me dois d'être parfaitement honnête avec elle. "Personnellement, ça aurait été niet, je n'aurais plus voulu lui adresser la parole une seule fois. Je ne dis pas que c'est mal de vouloir recoller les morceaux, c'est même plutôt une bonne idée puisque tu tiens vraiment à lui. Je dis simplement qu'avec mon sale caractère borné et buté, j'aurais accepté de le revoir uniquement pour lui coller mon poing dans la figure." Elle voulait de l'honnêteté, elle en a eu. Après, je sais qu'Aleyna demeure plus sage que moi, moins sanguine et moins impulsive. La vie m'a forgé ainsi, je me replie très loin au moindre petit détail qui m'ennuie et me montre agressif envers la personne qui en est à l'origine. Il n'y avait qu'à voir la manière dont j'avais traité mon père à son retour… il en avait bavé, sérieusement. Toutefois, je conçois que cette "faute" peut être pardonnée puisqu'ils n'étaient pas réellement ensemble. Et puis, pour fréquenter Benedikt, je sais parfois que Monsieur peut être assez convainquant lorsqu'il veut se mettre quelqu'un sous la dent. Mais ça, mieux vaut éviter d'en parler à Aleyna, elle a une fourchette à la main, quand même… Je l'écoute me parler de sa vision des choses maintenant qu'elle est mère, et je souris de manière très mince en hochant la tête. Elle n'a même pas idée du niveau de fierté que j'éprouve à son égard. Elle prend instinctivement les devants de sa vie pour protéger sa fille, elle a gagné en maturité d'un seul coup, c'est impressionnant. Dans ses yeux, je lis le même caractère joyeux, sensible et déjanté qui fait toute sa personnalité… mais j'y vois aussi une vraie lionne capable de bondir sur quiconque voudrait l'atteindre, elle ou Hawen. Et j'imagine déjà quelle mère formidable elle fera dans le futur. Sa remarque sur le père biologique de la petite me fait hausser les épaules. Là, c'est une question trop intime et qui la concerne uniquement elle pour que j'y réponde vraiment. "T'es gentille… c'est sans doute ton plus gros défaut. C'est pas grave, j'essaierai de t'endurcir un peu." Je lui glisse un clin d'œil amusé, elle pardonnera toujours plus facilement que je ne le ferais jamais. Une fois encore, j'avais fini par laisser mon père reprendre sa place, mais sans lui pardonner entièrement. Sans oublier. Nous avions pris un nouveau départ, c'est différent.
J'opine du chef quand nous parlons ensuite de manière plus intime me concernant. C'est le genre de conversation que je n'aurais qu'avec elle et elle seule, je défends ma vie privée depuis toujours. Seule ma grand-mère s'amusait à tout vouloir connaître de mon jardin secret… si elle la rencontrait un jour, Aleyna serait sans doute amusée. "Moi non plus, j'suis pas trop partisan pour flirter à droite et à gauche. Pour tout dire, je ne le fais de toute façon pas très souvent, même en ce moment. Je n'aime pas utiliser cette expression, mais je ne "chasse" pas, en quelque sorte. J'attends que ça vienne." On ne me verra sûrement pas traîner en boite pour l'instant et enchaîner les conquêtes, c'est quelque chose qui m'a toujours repoussé. Qu'on ne s'y trompe pas, j'aime bien m'éclater de temps en temps de manière purement sensuelle et physique, mais jamais à répétition. Ou, en tout cas, jamais avec des inconnus. Je songe à Nélye, à Presley… deux femmes avec qui mes rapports sont conflictuels et très intimes à la fois. Ca me suffit amplement pour l'instant. J'écoute ses conseils vis-à-vis de Grace avec qui les choses sont réellement complexes. Je ne peux pas dire que je la hais, mais c'est juste qu'elle m'agace perpétuellement quand elle me rabaisse à un niveau social inférieur au sien. Alors, au lieu de chercher à m'améliorer, je la pousse à bout pour lui prouver que dans le genre impulsive et directe, elle n'est pas la dernière en course. Et ça marche, parfois. Je regarde sa main, je la serre un peu et je soupire. Ce sont d'excellents conseils, mais je détourne les yeux en adoptant une moue sceptique. "Ce que tu vois derrière mon caractère de grincheux, je ne le montre qu'à toi, il faut que tu le saches. J'aime bien qu'on me voit comme un type pas trop abordable, lunatique ou je ne sais quoi, ça m'épargne tout un tas de gens superficiels." Je suis sûr qu'à Berkeley, la rumeur court que je descends du Yéti. Et quand on voit la pilosité du paternel, on se dit que la vérité n'est pas excessivement éloignée. "J'sais pas, t'as sans doute raison, j'ai parfois l'impression de la tester. Il y a un truc chez elle qui me… enfin, c'est plutôt… bon, d'accord, il y a un truc qui me plaît. J'adore la voir fondre sous la colère quand je la pousse à bout, j'adore voir son masque de petite princesse parfaite se fissurer pour qu'elle se mette à me crier dessus sans retenue. J'aime pas les gens maniaques, j'aime mieux les voir passionnés, comme ça." Je souris de façon assez étrange, comme n'importe quel type adorant les rapports conflictuels au lieu des séquences émotions à l'eau de rose. "Mais j'arrive pas à faire ce que tu fais. J'fais pas suffisamment confiance aux gens. Avec toi, j'arrive à m'ouvrir, mais t'es bien placée pour savoir que ça a pris beaucoup de temps. Tu sais, quand j'étais petit, j'était hyper sociable, souriant, joueur, câlin avec tout le monde… rigoles pas, j'te jure que c'est vrai ! Et t'avises pas de le répéter, hein !" la menaçai-je en la pointant du doigt, l'air d'un serial killer accroché au visage. "Et puis mon père m'a laissé chez mes grands-parents, ici, à San Francisco. Juste après la mort de ma mère. C'est l'homme en qui j'avais placé toute ma confiance, et il m'a trahi. Aujourd'hui, je sais pourquoi il l'a fait, mais ça n'efface pas ce que j'ai vécu. J'arrive pas à laisser les gens prendre trop d'importance pour moi car j'ai toujours peur qu'on me trahisse. Du coup, j'préfère toujours me défendre plutôt que de me forcer à être… gentil. Ils me font toujours beaucoup flipper, les gens gentils." Par conséquent, Aleyna est officiellement l'un de mes plus grands cauchemars, je pense qu'on peut se le dire.
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MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 EmptyMer 10 Juil - 16:38

Kilian & Aleyna  :e&b:  « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 2786656703  
Ce que j’aime plus que tout avec Kilian, ce sont nos moments de confidences…de nos longues heures de discussions. C’est assez inexplicable mais j’aime tout ce genre de moment que je vis avec lui, et grâce à lui. Oui j’ai de la chance d’être tombée sur lui, et de l’avoir dans ma vie, c’est un pilier et j’en ai besoin, quoique l’on puisse me dire. Oui j’ai l’air forte mais c’est grâce à mon entourage, mes amis…et il en fait partit. Il a toujours été là pour moi, avant et après le décès de Keyon et je ne pourrai jamais le remercier autant que je le souhaitais. Je l’écoutais attentivement tout en hochant doucement ma tête, puis je grimaçais légèrement. « Je vois…on est différent toi et moi, je sais qu’un jour je vais en souffrir et j’en suis consciente mais je sais que si il avait fait ça alors que nous étions en couple, alors…je ne lui aurai pas pardonné ni même laissé revenir dans ma vie. » l’infidélité je déteste ça et je trouve ça même honteux, mais là tout avait un autre sens…enfin à mes yeux, certainement pas aux yeux de mon meilleur ami. « C’est le premier homme que j’aime après Keyon…c’est certainement pour ça. » dis-je doucement avant de baisser les yeux et de les fermer. J’avais toujours ce besoin de parler de lui. J’avais passé ce cap, celui de parler et de le pleurer à chaque fois, oui maintenant je pouvais me souvenir de lui tout en étant heureuse. Puis je serrais doucement la machoire rien qu’à l’idée de voir Benedikt et Lucas ensemble…je n’ai rien contre les personnes du même sexe s’aimant…loin de là, n’oublions pas que je suis moi aussi de ce partie là mais, j’étais dégoutée de tout ça, au fond de moi. « J’ai juste peur maintenant...mais je lui fais confiance. » et c’est peut être là le problème non ?! Tant pis, je suis amoureuse et je ne peux pas faire comme si mes sentiments n’étaient pas là, je l’aime et avec moi il se montre parfait alors pourquoi continuer à pinailler ?! Je me laissais me perdre dans mes pensées tout en me remémorant quelques journées que j’avais pu passer avec lui et pour rien je ne voudrai le perdre.
Je savais que le sujet du père de ma petite fille était un sujet assez spécial et surtout assez difficile puisque je ne savais pas trop ce que je pouvais en penser. Oui j’avais du faire face à un beau parleur, un menteur, un lâche mais…je ne pouvais pas oublier qu’il m’avait donné ce petit bijoux, ma petite princesse, ma moitié, ma petite fille tout simplement.  Je secouais la tête. « Je ne sais pas ce qui pourrait être le mieux, de toute manière pour le moment je n’ai aucune nouvelles de lui donc. » puis je le regardais dans les yeux. « Tu pense que…j’ai fais une erreur en acceptant ma grossesse ? Sincèrement, s’il te plait...réponds-moi sincèrement. » je voulais son avis, non je ne regrette pas, oui j’ai couché à plusieurs reprises avec cet homme (mon ami, n’oublions pas) et j’étais tombée enceinte, mais j’acceptais et je l’assumais, d’ailleurs je ne pouvais pas décrire tout l’amour que j’avais pour ma petite princesse. Je me mis à rire doucement en le regardant par la suite. « Avec plaisir, donne moi un peu de ton sale caractère et promis j’essayerai de t’apprendre à être sociable. On deal, toi et moi ? » Je lui tendis mon poing avant de sourire légèrement. Autant que l’on s’apporte mutuellement, non ?!  

Je ne pus me retenir de rire, comme toujours avec sa comparaison de grincheux. C’est vrai qu’il est différent avec moi et c’est ce qui m’intrigue le plus, je sais pourquoi il est comme ça, je sais qu’il a souffert mai je ferai en sorte qu’avec le temps il devienne comme ça avec tout le monde, enfin…n’abusons pas trop non plus, je tiens à le garder à mes côtés. J’hoche, cependant, la tête étant donné que je le comprenais mieux que personne sur ce coup. « Je vois, eh bien c’est quand même mignon tout ça et je suis heureuse…oui je sais je m’emballe peut être pour rien mais elle te plait, et c’est déjà un grand pas pour toi. » je lui fis un clin d’œil. « Et tu es seulement grincheux avec elle ? Tu ne laisse même pas un peu de place pour ta gentillesse ? Non ? » Je souriais avant de le regarder dans les yeux. Moi tout ce que je voulais pour lui, c’était de le voir heureux qu’il soit…tout simplement grincheux ou non d’ailleurs. Je veux le voir heureux et c’est tout ce qui me va, un peu comme lui au final non ?! « Et tu la connais depuis longtemps ? elle est comment ? car oui je ne la connait pas et quand tu me parle de petite princesse parfaite…j’ose pas trop m’imaginer. » une petite barbie blonde à forte poitrine ? ou une petite fille issue d’une grande famille ? Je ne sais pas et je ne voulais pas me faire une fausse image d’elle, je voulais qu’il me fasse une description un peu plus complète pour que je puisse enfin voir de qui il me parlait. Eh qui sait peut être que je la connaissais de vu. Peut être oui.
Cependant, je savais pertinemment que tout ceci le perturbais et le voir m’en parler aussi ouvertement me fis sourire et je le regardais dans les yeux avant de mettre ma main sur ma deuxième main. Je me mis à rire par la suite alors qu’il me certifiait qu’il était hyper sociable avant, lui ?! Wahouuu je ne pensais pas…enfin je savais qu’il avait du subir quelque chose mais je ne pensais pas qu’il avait été traumatisé comme ça, non loin de là même. Je me ressaisis assez rapidement pour ne pas le mettre mal à l’aise et qu’il pense que je me fiche de lui ou que sais-je encore, je ne suis pas comme ça et j’aime qu’il aille aux confidences avec moi. J’apprécie énormément même. « Je suis désolé Kilian…je suis vraiment désolé. Ça n’a pas du être facile pour toi, je suppose, je pense que tu as du passer par des émotions et des sentiments vraiment dur mais il faut aussi que tu arrive à tourner la page…non pas sur ce que t’a fais ton père car  tu lui en veux encore et c’est tout à ton honneur mais tu ne devrais pas laisser cet épisode là te guider dans tes choix, dans ta vie maintenant. Tu te dois de dépasser tout ceci, de redevenir celui que tu étais avant...pas naïf, mais un minimum sociable ou que sais-je encore. » je ne savais pas vraiment comment il allait le prendre, mais il devait se relever maintenant, il n’était pas trop tard. Okay il aime son caractère et sa manière de faire mais, je suis sur qu’il pourrait être comme ça avec d’autres personnes que moi-même si « j’aime ton caractère, et le faite que tu sois comme ça qu’avec moi parce que…je me sens unique en ta présence, et égoïstement je ne veux pas, car j’aurai peur de te perdre mais…je pense à ta vie sociable aussi. » je riais doucement avant de le regarder plus vicieusement « alors je te fais peur ? je suis heureuse de le savoir…enfin, je ne suis pas aussi gentille que ça. » enfin je crois, et j’espère ne pas l’être, j’espère avoir un minimum d’influence et ne pas être cette femme naïve qui croit tout ce que l’on lui dit et qui ne peux que compter sur son physique. Non j’en ai intérieurement, croyez moi.  Enfin, notre conversation du début commençait à dépasser tout ceci et j’en étais heureuse, heureuse de pouvoir le retrouver et mine de rien…en acceptant d’être le parrain de ma petite beauté, il allait devoir me supporter d’avantage et plus souvent. Pour le meilleur et pour le pire, surtout pour le pire et le rire. Pas vrai ? (a)
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MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 EmptySam 13 Juil - 11:46

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"J'te mets au défi de regarder ta fille pendant cinq secondes et me dire ensuite que tu regrettes ta grossesse." J'étais extrêmement sensible à la cause des femmes enceintes rencontrant des vies aussi compliquées que celle d'Aleyna dans la mesure où mes parents m'avaient eu alors qu'ils n'étaient âgés que de dix-sept ans. Au fond, je ne le disais jamais à mon père ou à qui que ce soit, mais j'ai souvent conscience d'être un enfant chanceux. J'aurais pu ne jamais exister, ma mère aurait avorté et rien de tout ceci ne se serait produit. Mais au lieu de cette solution de facilité, ils se sont battus pour m'offrir une vie décente. Malgré des imprévus, des choix complexes et quelques vieilles rancœurs, je peux me regarder dans le miroir et me dire que je reviens de loin. Que je peux être reconnaissant à l'égard de mes parents. Non, Aleyna n'aurait pas été plus heureuse en mettant un terme à sa grossesse. "J'ai pas été élevé comme des enfants lambdas... Hawen ne le sera pas non plus. Pourtant, je crois qu'on n'a pas besoin de grandir dans un modèle stéréotypé de série télé pour être un enfant heureux et une mère épanouie." Je lui fais un léger sourire en la regardant droit dans les yeux, preuve de l'honnêteté que j'ai cœur à lui offrir jour après jour. "Tu te poseras souvent cette question, je pense. Surtout quand tu auras des coups de mou... Mais dans ces moments-là, je veux que tu te dises que lorsqu'elle sera grande, ta fille ne pourra qu'être fière du courage de sa mère." Dieu sait que j'étais fier de la mienne, même si je ne pouvais pas le lui dire de vive voix. Quoique dans un sens, je me rendais très souvent au cimetière, une fois par semaine pour être exact. Je m'asseyais en tailleur devant la tombe et je parlais sans discontinuer. De ma vie, de celle de mon père, de mes amis. Ça peut paraître glauque ou inquiétant, mais ça me fait du bien, et c'est pour cette raison que je n'en ai parlé à personne. Mon père en fait de même , je l'ai surpris un jour, mais sans venir à sa rencontre. Peut-être qu'il sait que j'agis comme lui, mais il ne m'en a pas parlé. Une sorte de jardin secret tacite pour une femme que nous aimons encore beaucoup. Lorsque nous parlons de ma correspondante, je frissonne légèrement. Pourquoi est-ce que je trouve gênant et désagréable d'entendre dans la bouche de quelqu'un d'autre qu'elle me plaît ? J'ai l'impression que ça fait trop brutal, trop évident. Si elle l'apprend, elle va se payer ma tête et mon caractère revêche ne supportant pas l'humiliation, je risque fort de me montrer particulièrement grossier envers elle par la suite. "Je la connais depuis le début de l'échange avec Oxford, ça fait quelques mois. Elle fait à peu près ma taille, brune avec des cheveux en carré, plutôt fine, la peau nacrée, de grands yeux très pr..." Je m'aperçois soudain que non content d'avoir un œil d'artiste pour caractériser les gens, je commence à la décrire comme si je la trouvais attirante. Alors, je me redresse et je grommelle un peu pour faire bonne figure. "Et un sacré caractère de merde reconnaissable entre mille." Voilà, ça, c'est dit. "Je dis princesse car mademoiselle est une aristocrate anglaise très précieuse et extrêmement snob. À ses yeux, je suis un sale gosse de la classe moyenne ou ouvrière, donc je ne devrais même pas avoir le droit de m'adresser à elle directement ou sans m'incliner au préalable. J'pense que c'est assez facile d'imaginer à quel point j'adore ce genre de personnes..." J'affiche un sourire de chieur né, conscient d'être aussi insupportable qu'elle, mais passons. Je soupire en passant une main dans mes cheveux. Dans un sens, cela me fait vraiment plaisir d'en discuter avec elle car je sais que cela ne sortira pas de ces murs. Aleyna a beau être bavarde, elle sait garder mes secrets. "J'en veux encore un peu à mon père, et je pense que ce sera toujours le cas, mais ça ne m'empêche pas de renouer chaque jour un peu plus avec lui. Par contre, je ne sais pas si j'arriverais à tourner la page au niveau de mon caractère. C'est ancré en moi, j'ai fini par me faire à cette personne peu sociable, qui repousse dès qu'on cherche à l'approcher. Tu vois, même avec Grace, j'ai besoin de me prendre la tête avec les gens pour bien m'entendre avec eux." J'aime les rapports intenses, conflictuels, forts, imprévisibles. Dès qu'on commence à entamer des conversations aseptisées, ça m'ennuie, ça m'embarrasse et je finis rapidement par partir. Finalement, j'étends mes jambes sur les chaises en face de moi et je gratte ma joue barbue en haussant les épaules. "De toutes manières, il va bien falloir que je fasse preuve de sociabilité, je vais devoir assister à certains événements, des interviews... Au pire, je fais comme si je devais jouer le rôle d'Aleyna-Kaitlyn Forzwood, souriante et toujours à tripoter tout le monde, ça fera merveille." J'affiche un sourire sarcastique pour la taquiner un peu. Elle aime bien que je la charrie. "Bon, une petite glace en dessert, pour aller avec ton gâteau, ça te dit ? Qu'on se le dise, je vais en manger de toutes manières." Au cas où elle serait gênée que j'entame la glace juste pour elle, les choses sont claires. Glace faite maison aussi.
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MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 EmptyMar 16 Juil - 23:41

Kilian & Aleyna  :e&b:  « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 2786656703  
Je savais que je n’avais pas à me plaindre de ma petite beauté ou même de remettre en cause ma grossesse car oui aujourd’hui j’étais heureuse et enfin sur le bon chemin, tout ça grâce à ma grossesse, à ma fille. Oui je pouvais en être fière. Je regardais Kilian avant de tourner la tête vers ma fille et la regarder avant de sourire. « Je suis fière de l’avoir mise au monde et de pouvoir l’éduquer...et elle sera parfaite, parce qu’elle a un super parrain. » je souriais avant de me rendre compte que je pouvais aussi dire des choses qui puissent faire mal, et je ne voulais pas faire de faux pas vis-à-vis de Kilian, je voulais qu’il me voit comme toujours : heureuse et épanouie. Ce que je trouvais de dommage en ce moment c’était uniquement le faite que mes parents ne soient pas là pour moi ni même pour leur petite fille. Oui je leur en voulais, j’aurai aimé qu’ils soient là pour nous…oui j’avais eu ma petite fille lors d’une coucherie mais je pouvais en être fière au final. Enfin ça c’est ce que je crois au plus profond de moi. Je tournais à nouveau mon visage vers mon meilleur ami et dès à présent je pouvais presque dire qu’il faisait partit de ma famille. Oui il allait devoir être là durant les fêtes, les anniversaires…oui comme un bon parrain toujours présent pour sa filleule. Une deuxième famille, comme je les aime. Je souris alors pour hocher la tête doucement lorsqu’il me parlait (à nouvelle fois) à cœur ouvert. « Oui je sais que tout n’est pas aussi parfait que dans les films, je le sais mais…je m’étais toujours promis de faire un enfant avec un homme que j’aimais, l’homme de ma vie. Bon j’ai très rapidement changé d’avis lorsque j’ai perdu Keyon mais je ne pensais pas pouvoir tomber enceinte après une…enfin une soirée arrosée. Je n’ai pas honte, je suis même très fière de ce que je suis actuellement. » Je souriais par la suite. Oui j’aurai aimé avoir un enfant avec lui comme je l’avais envisagé dans mes rêves mais j’avais été frappé bien rapidement, et trop jeune, à la mort. Je me devais donc de faire face et c’est comme ça que j’arrivais à poursuivre ma vie, tout simplement. Petit à petit l’oiseau fait son nid, comme il avait l’habitude de me dire. Je ne pouvais être qu’heureuse de l’avoir accompagné et épaulé durant des années, de l’avoir poussé à aller au bout de ses rêves, de ses envies mais…toutes les chansons ont une fin. Pas vrai ?! « Je l’espère, j’espère qu’elle sera toujours fière de moi lorsqu’elle apprendra qu’elle ne verra plus jamais son père…» je ne savais pas trop comment on pouvait vivre sans l’un de ses deux parents mais c’est ce que j’allais devoir lui apprendre à faire, à vivre. Je voulais son bonheur et je ferai tout rien que pour la voir sourire tous les jours.

Je savais et je connaissais, un minimum, l’histoire de Kilian et je savais au combien sa mère lui manquait et au combien elle lui manquait mais je pouvais toujours lire dans ses yeux toute la joie et toute la fierté qu’il avait lorsqu’il parlait d’elle, ou tout simplement lorsqu’il pensait à elle. Je savais qu’elle lui manquait et ce n’est pas une chose compliquée à savoir. Même mes parents me manque alors qu’ils ne sont pas partit. Enfin bon, je m’embrouille et on ne parle pas de moi, pas vrai ? Cependant je me mis à rire lorsqu’il me parlait de cette fille qui l’a fascinait totalement. J’aimais le voir différemment et surtout tout ça à cause ou grâce à une fille. Oui j’en étais fière de mon petit Kilian. « Oh mais tu peux dire le fond de ta pensée mon grincheux, alors comment sont ses yeux ? » je savais pertinemment le reste de sa phrase mais je voulais l’entendre me le dire, qu’il puisse mettre des mots sur ce qu’il ressent. Je savais qu’il ne disait rien à personne alors autant essayer de lui en faire dire plus, vous ne pensez pas ? Moi j’aime beaucoup en tout les cas. Cependant je l’écoutais avant de sourire car il se ressaisit assez rapidement, en essayant de se faire passer pour le plus grincheux du monde, pour ne pas trahir sa petite image d’homme qui n’arrête pas de se plaindre, et surtout de faire son ronchon. Oui c’était marrant au fond. « Ohh je vois ce que tu veux dire, tu as beau ne pas aimer ce genre de personne…habituellement, tu as quand même craqué un minimum sur cette fille donc au fond tu aime bien ce côté-là. Je me trompe ? » Le mettre mal à l’aise ? Non ce n’était pas ce que je voulais, mais je voulais vraiment savoir ce qu’il avait en tête et qu’il puisse m’expliquer au mieux, pour le comprendre. C’est tout ce que je voulais. Le comprendre. Plus le temps passait et plus j’avais l’impression d’être proche de lui, et j’adore ce sentiment là. Est-ce un tord ? non pas vraiment.

« Je comprends ce que tu veux dire et tu as raison, mais je suis fière de voir que tu lui a donné une deuxième chance. Après tout il le mérite et tu mérite aussi d’être heureux. Mais je crois que Grace tu l’a cherche autant qu’elle t’attire…je me trompe ? » il n’aimait pas se montrer sous son vrai visage et pourtant il le pourrait, à mes yeux ce côté-là était parfait. Oui parfait, et je ne dis pas ça car c’est mon meilleur ami, non loin de là même. Il était assez mystérieux et même à mes yeux, ces deux côtés étaient tellement différents et attirant que je ne pouvais qu’être fascinée par lui et sa propre personne. Je souriais en l’écoutant me parler et une nouvelle fois se jouer de moi. Oui ça m’amuse de le voir comme ça et c’est sa manière à lui de ne pas rester trop sérieux trop longtemps. Dommage j’aurai bien continué encore et toujours. Je lui donnais une tape sur sa joue avant de rire doucement. « Eh ! Non mais tu n’as pas le droit de faire ça ! Tu aime bien que je te prenne dans mes bras et je ne tripote pas tout le monde…c’est eux qui me tripo…» je fis de gros yeux avant de rire. « euh oublie. » je continuais de rire avant de reprendre par la suite. « oui tu vas devoir apprendre à être un minimum sympatique lors de tes interviews, mais je sais que tu le seras, j’ai confiance en toi. » puis j’hochais la tête avant de sourire et de voir Hawen se mettre à pleurer petit à petit. « Oh oui avec plaisir, mais…je vais devoir le faire...en donnant à manger à Hawen…» je me levais pour aller la prendre dans mes bras et me remettre assise à table avant de la bercer. « elle a faim…je…tu veux que j’aille ailleurs pour lui donner à manger ? » oui inutile de dire que je l’allaitais et donc que j’allais devoir me dévêtir un minimum mais je ne voulais pas le mettre mal à l’aise, à lui de voir. Étonnement je n’étais pas mal à l’aise loin de là.
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MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 EmptyDim 21 Juil - 16:55

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Je regarde Aleyna avec attention, jugeant normal qu'elle s'interroge sur le bien-fondé de sa grossesse, sur la réaction de sa fille quand elle grandira sans son père. J'ai grandi la majeure partie de ma vie sans le mien, mais je présume que les choses seront plus faciles pour Hawen. Elle n'aura jamais connu cet homme, il aura été un étranger pour elle dès le début. Un géniteur, tout au plus. Pour ma part, les choses ont été plus traumatisantes car j'avais toujours placé mon père sur un piédestal, reléguant Superman et les autres super-héros au rang d'amateurs en comparaison de cet homme fort. Mais tout avait basculé du jour au lendemain, on m'a privé de mon dernier repère, je me suis senti trahi comme jamais je ne l'ai été, pas même aujourd'hui. Aujourd'hui, j'ai conscience de récupérer jour après jour ce que j'ai perdu en ce mardi pluvieux où il s'en est allé, mais je ne pourrais jamais oublier. C'était ancré beaucoup trop profondément dans l'homme que je suis devenu pour que je puisse faire comme si rien ne s'était passé. J'ai pardonné, oui. Mais je ne pourrais jamais pardonner entièrement. Logan sait qu'il a épuisé la seule chance que je lui ai donnée de se racheter : un seul faux pas de cette ampleur et il pourra considérer qu'il n'a jamais eu de fils. "Elle comprendra, tu peux compter sur moi. Et puis elle ne grandira pas seule." Un père ou un parrain, au fond, quelle est la différence à partir du moment où elle grandi avec une présence masculine dans son sillage ? Elle en aura même deux, si on compte Lucas. Lorsque nous parlons de Grace, je soupire en secouant la tête, mécontent de m'être fait avoir comme un bleu en parlant d'elle en termes plus ou moins élogieux. Dans un sens, je n'ai plus peur de me confier à Aleyna, désormais, elle a acquis ce qui est le plus difficile à obtenir de moi : la confiance. Certains ont essayé pendant des années sans y parvenir. Ses yeux ? "Ronds comme des billes, on dirait une chouette mal emplumée et presque farouche." grognai-je sur un ton très sarcastique. Non, je ne m'abaisserait pas à dire qu'elle a des yeux absolument superbes. Un vert émeraude comme on peut en voir dans les criques bretonnes, à l'abri du tumulte de l'Océan Atlantique. Ce n'est pas le moment non plus de lui dire qu'il y a quelque jours, j'ai peint un portrait cadré uniquement sur un regard féminin dans lequel j'ai représenté l'océan en jouant sur les lumières et les variantes de couleur. Trop de fierté pour un tel aveu. "Non, tu as raison. Et ça m'agace que tu aies raison." Un nouveau grognement et une part de gâteau plus tard, je soupire. "J'ai un genre de femmes, mais dès que j'en trouve l'exact opposé, j'ai l'impression d'être encore plus attiré." J'aime les femmes avec un tempérament similaire au mien, donc rien à voir avec le caractère très policé et supérieur de Grace. Pourtant, je n'arrive pas à me la sortir de la tête, c'est énervant. Aleyna a raison, je la provoque précisément parce qu'elle est très séduisante à mes yeux, et pas uniquement sur le plan physique. L'indifférence est de loin la pire insulte que je puisse donner à une femme ou à un homme. "J'vais finir par me mettre en couple avec un mec, ce sera moins compliqué, finalement." Et si je me casais avec un homme, Grace serait elle jalouse ? Arrêtes, Salaun ! Ressaisis toi ! Je pouffe de rire quand elle s'interrompt toute seule en m'annonçant que ce sont les autres qui la tripote. Coquine, va. "Ça te plairait, hein...?" Soyons réalistes, il y a toujours eu une subtile taquinerie sexuelle entre nous, même si cela relève plus du jeu que d'une réelle envie de concrétiser. Je me lève pour aller chercher la glace et lorsque je reviens, la petite Hawen est dans l'un de ses bras, gémissant légèrement pour montrer qu'elle a faim. Rester là pendant qu'elle la...? Brrr... "Non, non, c'est bon. Tu peux faire ça là." Et c'est avec dévotion que je tourne la tête en regardant Mahikan avec attention. Le chien-loup vient jusqu'à moi et pose son museau sur ma cuisse en remuant la queue, visiblement adorable pour pouvoir obtenir un petit quelque chose à manger. "Tu m'dis quand t'as fini, hein..."
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MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 EmptyMer 24 Juil - 14:30

Kilian & Aleyna  :e&b:  « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 2786656703  
Je ne savais pas vraiment comment j’allais devoir faire face à ma petite fille d’ici quelques années. Son entrée à l’école me faisait peur, car oui on connait tous les enfants et leurs curiosités. Je ne voulais pas qu’elle se sente différente des autres, que tout le monde lui parle de leur père et leur mère et qu’elle se retrouve là, perdu…à ne pas savoir si elle aussi aura cette chance de pouvoir prendre (un jour) son père dans ses bras. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle pourrait penser ni même imaginer mais une seule chose est sur : je serai là pour elle. Oui j’allais être là pour elle aujourd’hui, comme demain, comme dans 20ans. Ma fille je l’aime et c’est certainement la plus belle chose qui puisse arriver non ?! « Je crois que sur ce coup je viendrai prendre des conseils vers mon grincheux préféré. » je savais qu’il avait grandit sans père en quelque sorte, alors peut être qu’il arrivera à la rassurer, ou même me rassurer moi…ce qui sera le plus dur, certainement. Oui c’est un mode de vie après tout. « elle ne grandira pas seule, c’est sur mais j’aurai aimé lui offrir une famille digne de ce nom, comme je l’avais imaginé depuis toujours mais bon…la vie n’est pas un conte de fée. » dis-je doucement avant de sourire légèrement. Oui je pouvais m’en vouloir d’avoir été cette fille qui couche à droite et à gauche mais jamais je ne pourrai m’en vouloir d’avoir donné la vie, c’est la plus belle chose au monde pour une femme.

Je ne peux me retenir de rire lorsque notre sujet de conversation revient vers cette femme qui a l’air de faire chavirer le petit cœur de mon meilleur ami…oui petit à petit c’était ce qu’il se passait non ?! Je souriais légèrement ne le regardant dans les yeux et laissant un petit rire sortir entre mes dents. « Une chouette mal emplumée ? Eh bien…tu sais que tu peux me parler en toute franchise et en laissant ton côté grognon ? » je savais que ce n’était pas facile pour lui de se confier sur un sujet comme celui là mais on en avait besoin et là preuve en était là. Si il n’avait pas voulu me parler de cette femme alors il n’aurait pas prit de pincettes pour me le faire savoir…ma fois la porte était ouverte et c’était à moi de faire en sorte qu’il parle plus ou moins, avec un peu de doigté ça devrait le faire. Cependant une grande fierté m’envahit lorsqu’il dit à haute voix que j’avais raison, qu’il avait craqué sur cette femme, un large sourire se dessine alors sur mon visage et je le regarde…oui j’aurai pu me pavaner comme un paon mais, j’essayais de garder tout ceci en moi, bien que. « Comme on dit : les opposés s’attirent non ? C’est certainement ce qu’il se passe actuellement avec elle et toi. Je ne la connais pas mais toi je te connais et je sais que tu auras beaucoup de mal à mettre ta fierté de côté pour aller la voir et lui dire ce que tu pense d’elle, tu vas préférer jouer encore avec elle…la tester. Et c’est tout en ton honneur mais si tu pense qu’elle puisse être quelqu’un de bien alors un jour tu vas devoir foncer la tête baisser. » je riais doucement. « Oui bon ce n’est pas demain la veille, je sais. » je lui fais alors un clin d’œil avant de le regarder. Oui je savais que je lui en demandais bien trop mais je ne voulais pas qu’il passe à côté de quelque chose de bien, c’est vrai que je ne connaissais pas leur relation ni même cette fille mais plus prudent que Kilian il n’y a pas, donc je lui fais confiance, amplement confiance oui. Si je réfléchis bien Keyon et Lucas étaient très différent eux aussi…Keyon était quelqu’un de posé qui n’aimait pas sortir ni même boire…oui quelqu’un de casanier alors que Lucas est tout le contraire. La preuve je l’avais connu alors que nous passions un moment au lit, lui et moi. Oui très différent et pourtant j’en étais folle amoureuse à l’heure actuelle. Comme quoi, tout peut arriver, surtout quand on ne s’y attend pas. « Avec un mec ? oh ben tu sais…je ne suis pas contre tout ceci alors tant que tu es heureux je le suis. » oui n’oublions pas que je suis moi-même bisexuelle…puis je souriais en coin avant de lui répondre doucement. « ça me plairait oui mais…je préfère avoir deux hommes dans mon lit…enfin, arrêtons de baver. » je riais par la suite. Oui j’avais terminé de jouer à ce jeux là, et de courir et sauter sur tout ce qui bouge. Il le fallait…pour moi mais surtout pour ma nouvelle vie et pour ma petite fille. Je me devais de me respecter et d’être sage et mature. Est-ce un tord ? Pas vraiment non, juste de la responsabilité.

Je prends doucement ma petite après avoir remonter un peu mon haut pour lui donner le sein, et je commence alors à l’allaiter. Je ne savais pas combien de temps j’allais faire ça mais au fond l’allaiter me faisais du bien, j’avais cette impression de me lier encore à elle de plus en plus…et très fortement. Je ne voulais qu’une chose : être proche de ma fille. Je voulais en faite, combler ce manque qu’elle aurait au vu de son père. « J’en ai pour, presque, 30 minutes à l’allaiter Kilian…elle mange doucement mais tu peux te retourner et manger. Sincèrement tu ne verras rien. » je savais que ça le dérangeais de me voir dans une telle position mais je n’avais aucun mal à l’allaiter n’importe où et devant n’importe qui. « Je sais que tu me désire tellement que tu as peur de ne pas arriver à me résister. » je me mis à rire assez doucement avant de baisser un peu mon haut pour qu’il ne voit qu’au minimum ma peau si jamais il désirait se retourner. Je caressais doucement la joue de ma petite alors que je la regardais manger, un sourire aux lèvres.

ps. désolé de l'attente... je déteste ça :out:
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MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 EmptyJeu 25 Juil - 16:13

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Parler librement de ce que je ressens n'a jamais été facile pour qui que ce soit, en ce qui me concerne. Je n'accorde ma confiance qu'à de très rares élus qui pourraient à peine se compter sur les doigts de la main d'E.T., c'est dire à quel point Aleyna peut se considérer comme une amie unique en son genre. A plus forte raison lorsqu'on sait que je fuis les gens gentils de son style comme la peste. Elle est l'exception qui confirme la règle. Je ressens quelque chose pour Grace, c'est indéniable, mais je suis trop anxieux à l'idée de retomber dans ce mécanisme d'aimer à en perdre la raison comme ce fut le cas avec Vraona à l'époque où nous sortions ensemble. Le fait que je n'ai pas pu avoir la chance d'essayer de la convaincre de ne pas céder aux menaces de son père me reste en travers de la gorge comme un problème qui ne trouvera jamais sa solution. Je préfère apprendre à aimer avec parcimonie, par nuances plutôt qu'avec des couleurs vives. Quitte à ne vivre qu'une aventure ici et là sans y investir autant de ma personne afin de me préserver. Je relève la tête pour regarder ma meilleure amie en arquant un sourcil de manière sceptique. Non, ce n'est pas demain la veille que je vais me lancer dans une telle entreprise risquée avec Grace, alors autant oublier pour le moment. "De toutes manières, j'ai bien plus important en tête pour l'instant que m'engager dans la moindre histoire amoureuse. Je dois devenir le prochain acteur à avoir son étoile sur le Walk of Fame d'Hollywood." annonçai-je en bombant le torse comme le premier des prétentieux que je ne serai jamais, ou que je ne voudrais devenir pour rien au monde. En effet, je veux concentrer toute mon attention sur ce film pour ne pas me rater, jugeant qu'il pourrait peut-être s'agir de ma seule chance d'étaler mon talent à grande échelle si tôt, alors autant ne pas la gaspiller à cause d'une banale histoire d'amour avec une fille. Ou un homme, puisque Aleyna et moi sommes tous deux bisexuels. A ceci près qu'à la réflexion, je ne me vois pas construire quoique ce soit de trop sérieux avec un homme, je suis trop obnubilé par l'idée de fonder une famille nombreuse avec une femme. "En prime, j'ai déjà une petite-amie fictive pour les grandes vacances qui me convient tout à fait." Jennifer Lawrence, le second rôle du film, celle qui accompagne mon personnage de bout en bout. Autant dire que je ne m'en plaignais pas, encore moins lorsque j'ai jeté un œil au scénario présentant l'histoire au complet. Aleyna commence à se placer de manière à pouvoir allaiter ma filleule. Ses réflexions me font lever les yeux au ciel. "J'suis pas un animal à ce point-là, non plus, ne te flattes pas toute seule… c'est pas sexy, quand une femme s'envoie des fleurs." Grincheux ? Oh, ce n'est rien, elle y est habituée. En réalité, je pense qu'elle s'inquièterait davantage si je me mettais soudainement à être quelqu'un tout ce qu'il y a de plus adorable. Aleyna appellerait directement un service psychiatrique quelconque, et elle ferait bien. Je n'ai rien contre le spectacle de l'allaitement que je trouve en soi fascinant pour cette proximité entre la mère et son enfant. Je n'y trouve rien d'excitant, je trouve ceci simplement 'beau'. En revanche, lorsqu'il s'agit du sein de ma meilleure amie, je me sens un peu plus gêné. Comme si le corps d'Aleyna est quelque chose de sacré qu'on ne doit pas regarder trop intimement. Non pas qu'elle soit laide, c'est même tout l'inverse. Je n'ai pas envie de rougir comme un idiot en la voyant, c'est tout. "Bon, ok, j'me tourne." Je me replace face à Aleyna, mais mon regard bleu azur court sur tous les coins de la pièce en évitant très soigneusement de se poser ne serait-ce qu'un instant sur la jeune femme. "Au fait, vu que tu vas dormir là ce soir, tu as interdiction de te lever toutes les cinq minutes pour jeter un œil sur ta miss. Tu vas profiter de ta première nuit de sommeil complet et moi, si le besoin s'en fait ressentir, je me lève pour aller la nourrir, la changer, la bercer ou je ne sais quoi." C'est la moindre des choses que je puisse offrir à ma meilleure amie. Quitte à être le parrain, autant prendre ce statut au sérieux tant que je suis encore sur San Francisco.

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MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 EmptyLun 29 Juil - 14:37

Kilian & Aleyna  :e&b:  « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 2786656703  
Je savais qu’il n’était pas du genre a aller vers les femmes, à leur faire des discours à l’eau de rose ni même à vouloir se jeter corps et âme dans une relation mais je savais que ça pourrait lui faire du bien. L’amour fait du bien à tout le monde, même au plus grincheux de nous, soit, Kilian.  Hochant la tête je repris doucement. « Oui je comprends totalement ce que tu veux dire, et tu as certainement raison. Profite de tout ce bonheur que tu as actuellement et cette chance que tu ne pourras pas saisir une autre fois mais…penses-y quand même. Ne la met pas dans un coin de ta tête sans penser à tout ceci. Peut être que cette distance va te faire ouvrir les yeux, qui sait. » je lui fis un clin d’œil avant de rire de plus belle. « Quoi ? Tu vise une étoile sur le Walk of Fame ? Who ! Mais il va falloir que tu retomber sur Terre coco. » Je me mis à rire car bien évidemment je ne pouvais que lui souhaiter la meilleure des réussites, et je savais ce qu’il voulait et ce qu’il attendait après ce tournage. J’allais croiser les doigts autant que je ne le pourrais. « Mais peut être que tu pourrais laisser ta meilleure amie venir…te voir ? » après tout je pourrai prendre l’avion même si ma petite était encore assez jeune, sous l’avis du médecin bien évidemment. Je ne ferai rien qui puisse lui faire du mal mais si je pouvais prendre un peu de vacance tout en étant à ses côtés, je ne pourrai pas dire non. Je l’écoutais attentivement et puis je me mis à sourire de plus belle. « C’est vrai que j’avais oublié que tu allais pouvoir être aux côtés de Jennifer Lawrence…la belle et magnifique Lawrence. Monsieur a de la chance ! » oui j’aurai bien aimé sauter de joie, d’excitation et j’en passe mais je ne voulais pas faire trop de bruit et qu’il me prenne pour une déjanter…bien qu’au final j’en étais une. J’avais déjà vu des tonnes de films avec des actrices/acteurs comme cette femme mais qu’est-ce que je pouvais la trouver belle et parfaite dans tous les rôles qu’elle avait joués. Je ne savais pas réellement comment il allait se comporter à ses côtés mais une chose est sur, si il l’embrasse je serais verte de jalousie. Juste à l’idée de ceci je me mis à rire de plus belle avant de le regarder. « Excuse moi je pensais au moment où tu l’embrasseras » Oh mais j’allais le regarder ce film, j’allais le commander un peu partout et surtout j’allais l’acheter assez rapidement et attention je ne voulais pas de prix d’ami. Oh que non ! J’allais être sa première fan et j’espérais qu’il le sache déjà. J’avais toujours fais en sorte d’être derrière lui, à le pousser à se battre contre lui-même et j’étais fière de lui, fière de le voir aussi heureux pour son futur proche, très proche.

Me mettant assise et surtout ma petite fille dans mes bras, je commence à me dévêtir pour arriver à l’allaiter car oui si j’attendais encore un peu nous allions être servis au niveau des pleurs de ma petite qui sait se faire entendre quand elle le souhaite. Oui c’est une vraie Forzwood il n’y a pas de doute. Je n’allais pas m’en sortir si elle se met à avoir le même caractère que sa propre mère. Oui j’étais mal barrée ça c’est certain.  « Je suis obligée de me lancer des fleurs puisque toi tu ne me le fais pas. Et ne me dis pas que je mens… je pense avoir un bon petit physique qui en fais baver plus d’un. » je me mis à rire de plus belle, oui je ne suis pas du genre à m’envoyer autant de compliments mais qu’est-ce que j’aime bien jouer avec mon meilleur ami, qu’est-ce que j’aime bien le taquiner et surtout le voir sourire lui aussi à son tour. Je caresse doucement la joue de ma petite tout en regardant Kilian qui se retourne mais qui ne me regarde pas. Je secoue la tête en l’écoutant avant de pouffer de rire tout en continuant de donner à manger à mon petit ange. « Tu peux me regarder Kilian..j’espère que tu ne vas pas agir comme ça à chaque fois que je vais l’allaiter sinon…bonjour les discussions entre toi et moi. » je me mis à rire doucement. Oui il pouvait regarder mon visage sans forcément regarder ma poitrine, si cela le gênais tant que ça. D’ailleurs je ne voyais pas réellement ce qui pouvait le gêner dans ce geste là, mais bon j’ai arrêté de chercher avec lui et je préfère vivre au jour de le jour c’est nettement mieux. Je lève les yeux à nouveau vers mon meilleur ami avant de sourire. « Sérieusement ? Tu vas réellement te lever pour lui donner à manger ? je pense que tu n’es pas assez femme pour pouvoir le faire. » Je rigolais avant de reprendre doucement. « Tu as le sommeil lourd, tu ne vas pas l’entendre et elle va être déçue de ne pas pouvoir manger si tu te lève. » je déposais un baiser sur son front tout en souriant légèrement, oui c’est vrai que ce qu’il vient de me dire me touche et me fais du bien mais je crois qu’il ne peut pas réellement faire grand-chose… elle a faim toutes les 5 heures alors, j’étais prête à me lever durant 2 fois dans la nuit…soit debout pour une durée d’une heure et quelques. J’en étais habituée maintenant, heureusement pour moi d’ailleurs. « Mais ça me fais plaisir ce que tu viens de me dire, vraiment. Merci…»

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MessageSujet: Re: « You're my everything, but never repeat this to anyone. » « You're my everything, but never repeat this to anyone. » - Page 3 EmptyJeu 1 Aoû - 18:34

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Je sais qu'il ne faut pas que je me renferme, mais pourtant, je crois que j'ai besoin plus que jamais de prendre de la distance par rapport aux sentiments. Cela a beau faire un an que je suis célibataire, je n'ai jamais recherché une relation durable d'ici là. C'est probablement aussi la raison pour laquelle j'en ai longtemps tenu rigueur à la nouvelle compagne de mon père… comme si je lui en voulais d'être heureux en couple alors que ma seule vraie histoire d'amour s'était achevée d'une manière particulièrement brutale. Aujourd'hui, malgré ce que je peux éprouver envers Grace, j'ai envie de me consacrer à l'art, saisir cette chance qu'on me donne pour l'exploiter le plus possible car dans ce milieu, une carrière peut s'effondrer aussi rapidement qu'elle a décollé. Et il suffit parfois d'un drame amoureux, j'en ai eu l'exemple frappant avec mon père comédien et humoriste au sommet de la gloire, déchu après la mort de ma mère et abandonnant jusqu'à l'idée de revenir parler de théâtre pendant plus de treize ans. Je n'ai pas envie de vivre une chose pareille, quitte à ne vivre que des histoires passagères qui ne m'affecteront pas plus que ça. J'aime l'art avant toute chose, aussi triste cela puisse-t-il paraître aux yeux de certains, ou de ma meilleure amie. "Si tu peux faire le voyage, tu seras évidemment la bienvenue. A ma chambre d'hôtel ou même ailleurs." A vrai dire, j'avais déjà prévu de proposer à mon père de venir me voir sur le tournage au moins une journée car je sais qu'il en rêve. Après, nous verrons si ce sera faisable compte tenu de la naissance prévue de mon petit frère. Mais si je pouvais également permettre à Aleyna de venir sur le plateau, je n'hésiterais pas à lui demander. Quitte à lui payer moi-même le billet. La voir rire par rapport au moment où j'allais l'embrasser me fit lever les yeux au plafond. "En vérité, on va faire un peu plus que s'embrasser, elle et moi…" lâchai-je sur un ton sérieux en me levant pour débarrasser les assiettes. Et vu la mine arborée par la doyenne de la confrérie, je me penche à son oreille avec un air mesquin sur le visage. "Maintenant tu vas pouvoir prendre un air jaloux." Je lui fais un clin d'œil et je m'esquive en cuisine pour aller chercher le dessert. Flirter tous les deux, c'est plus un jeu qu'autre chose, Lucas n'a pas de soucis à se faire. Je tiens à cette amitié comme à la prunelle de mes yeux, autant dire que je ne la trahirai pas pour une banale aventure charnelle. Arrive toujours un moment où on voit sa meilleure amie comme une sorte d'objet sacré qu'on ne peut pas profaner avec le sexe. Voilà pourquoi j'ai un peu de mal à regarder Aleyna allaiter sa merveille d'Hawen. Je lève les yeux au ciel quand elle me dit que je peux l'observer… Bon, d'accord. Allez, baisses les yeux, Salaun, c'est pas grand-chose. T'en as vu avant, comme dirait l'autre. Je déglutis et prend l'air le plus détendu qui soit… enfin, presque. "On a du lait en poudre spécial pour les nourrissons de son âge, dans un placard de la cuisine. J'suis allé l'acheter hier à la ph…" Quand elle me regarde avec un air interloqué, je comprends qu'on pourrait presque croire qu'elle et moi serions un petit couple bien rôdé. Il faut dire que cette attitude peut porter à confusion, j'ai pris de l'avance à la fois sur mon rôle de parrain mais aussi sur celui de futur grand frère. "C'est au cas où t'as pas envie de te lever. Et puis tu… Comment ça, j'ai le sommeil lourd ?! Pas du tout !" protestai-je avec un air offensé. Bon, d'accord, c'est de la mauvaise foi. Je dors tellement que quand Aleyna me voit au réveil, elle doit sûrement voir passer un zombie avant de reconnaitre Kilian Salaun. J'ai même l'art et la manière de me prendre les murs et les cadres de porte tant que je n'ai pas pris de petit-déjeuner. "Si elle a une voix aussi aigue que sa mère, c'est l'immeuble au complet qui va l'entendre." Petite réplique sarcastique pour sauver les apparences, on ne change pas une équipe qui gagne. Il n'empêche que je maintiens ce que j'ai dit, je veux pouvoir être présent dans les bons comme les moins bons moments. Être la personne qui pourra l'aider et dépanner aussi souvent que cela est nécessaire quand elle aura besoin d'un service. A mon sens, un parrain n'est pas là seulement pour amener un cadeau et faire joli, il doit tenir un rôle qui s'approche un peu de celui des parents sans éclipser ces derniers pour autant. Je termine ma glace puis je me décide enfin à regarder la petite lorsqu'elle a terminé aussi son repas. Oui, on appelle ça ainsi, malgré les apparences. "Et tu penses reprendre le body-painting quand ? Je sais que toi aussi tu as de sacrées ambitions. Une expo, une représentation, ça pourrait être bien ?" L'art corporel, c'est la plus grande passion artistique de ma meilleure amie, et je ne voudrais pas qu'elle abandonne son rêve juste en s'occupant de sa fille. Elle peut briller en tant que mère et en tant qu'artiste tant qu'elle est entourée des bonnes personnes. "Ne fais pas la modeste, je sais que tu as autant de niaque que moi." Nous sommes du même acabit, des battants passionnés qui, sans vouloir écraser qui que ce soit pour autant, veulent percer et se faire connaitre du monde artistique. Je sais qu'elle a largement ce qu'il faut pour devenir une star dans ce milieu, c'est donc un de mes devoirs de veiller à ce qu'elle ne laisse jamais ce rêve sur le bord de la route.
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