∞ Marni-Lay& Aurea

« ce qui se passe à San Francisco, reste à San Francisco
very bad trip by us »

Un mariage chez les Epsilon ? Qui était assez fou pour se faire passer la corde au cou à notre âge ? Non mais franchement, ce n’était pas digne d’un Epsilon de faire un truc de ce genre. A moins d’être fou, bourrée, à Las Vegas aussi, ou… en faite il fallait être dingue tout court ! On me renseignait bien vite sur le nom ? Jorden Rosenbach. Ce nom me disait étrangement quelque chose et pas seulement par le fait que je l’avais croisé plus d’une fois au sein de la confrérie. Je cherchais mais ça ne me revenait pas plus que cela.
J’étais chez moi tranquillement, le dernier livre de révision d’ouvert sur la psychologie comportementale, le sujet de mon oral dans quelques jours. Je relisais quelques notes avec ce livre, le tout allongé dans mon lit, et les écouteurs de iPod dans les oreilles. Je remuais les pieds et la tête en fonction du rythme de la musique. Autant dire ma concentration était équivalent à celle de Scrat quand il cherche son gland et qu’il tombe sur Scratina. Une concentration à zéro quoi. Je lisais quelques lignes alors que j’avais oublié la page d’avant. En même temps, je n’étais pas une visuelle, je n’avais qu’à suivre, à entendre, pour que cela rentre. Sans trop d’effort, je savais que je pourrais avoir mon oral facilement. Après tout, j’étais aussi une très grande baratineuse. « Marni !! » m’écriais-je toute seule dans ma chambre à la ville. Mais oui s’était ça, le Jorden Rosenbach était avec Marni-Lay, une bêta que j’appréciais tout particulièrement pour nos coups de folies. Même pas j’avais été invité au mariage. Ça n’allait pas se passer comme ça, oh ça non. Quitte à ne plus avoir de meilleure amie, je comptais bien m’amuser avec la copine de folie. Mais avant cela, elle n’avait pas forcément eu de vie de jeune fille de ce nom. J’allais lui organiser cela, même si ça relevait plus de la sortie comme on pouvait, mais avec une touche de folie en plus. J’appelais une boite assez fréquenter, pas forcément la plus classe, mais ce n’était pas de rigueur. Je réservais la boite pour un petit moment… dans l’après-midi. Qui a osé dire qu’une boite de nuit n’était faite que pour danser ? Et elle avait intérêt à se montrer Marni, car je venais d’y laisser un bras avec ce que j’avais prévu pour elle. « Petite folle, je te donne rendez-vous quinze heures à l’Endup NightClub, c’est non négociable… et soit sexy, ça va donner ! » Simple et efficace. Au pire, j’allais prévoir moi-même les affaires en double pour dire d’être sur que tout soit parfait. D’un côté, j’enfilais une jolie petite robe rouge tout de voile et de satin. Je lisais mes cheveux pour mieux les remonter en chignon. Mais dans un sac, je prévoyais deux petits shorts de sports, et des petits tops, mais sans extra. J’aurai pu lui dire de prendre un maillot de bain à la rigueur, car ce que j’allais lui faire faire été possible dans cette tenue. En préparant tout ça, je réfléchissais au pourquoi personne n’avait été au courant. Je pouvais assez bien comprendre qu’elle avait peut être fait ce mariage à la va-vite, du coup il n’y avait pas non plus grand enterrement de vie de jeune fille à faire. Je me voyais déjà transformer ça en virée entre nanas. En plus, je n’avais pas vu Marni depuis mon retour, donc cinq mois sans la voir. Il fallait bien marquer le coup comme il se devait.
Je prenais ma voiture pour rejoindre le lieu de rendez-vous avec le sac de vêtement prévu. Je rentrais dans la boite, tout y était, les barres, la prof de pole-dance. Ah oui, c’était un cours de pole-dance qui nous attendait. Que serait une boite sans barres fixes ? Ça ne serait pas une réelle boite de nuit, c’était sûr. Je me remettais devant, le sac de sport à mes pieds. Evidemment ma Nini allait être à talon, c’était une bêta, la classe à l’état pur, difficile de faire autrement. C’était peut être aussi pour ça qu’on s’entendait si bien, son côté bêta, mélangé à mon caractère en béton d’Epsilon. Mais qu’elle ne se fit pas à cela, la journée ne faisait que commençait que la nuit nous attendait déjà. Les bars étaient juste à côté, autant dire qu’on avait de quoi faire. Je voyais la jolie blonde approchée de moi. « Voilà la plus follasse des bêta. » dis-je en souriant à son égard, un petit sourire en coin comme je savais si bien le faire. « Alors on joue les cachotières la vilaine ? Oh t’inquiète pas, je vais t’engueuler … Mais qu’est-ce qui t’a pris non de non ? » Le dernier mariage que j’avais connu était celui de Meleya et Gaulthier et quand on voyait le résultat aujourd’hui, ça me donnait une grande foi en ma bonne étoile, et le fait de vivre avec quelqu’un sans avoir un bout de papier devant prouver quoi que ce soit. Je ne lui laissais pas le temps de répondre quoi que ce soit. Je n’avais pas vraiment envie de savoir ce qui lui était passé en tête à la jolie blonde. « Tu sais quoi, on s’en fou de ce qui t’a pris, je reviens d’Italie, je veux juste profiter de ma folle ! » Je lui prenais le bras pour la tirer à l’intérieur de l’Endup. La boite qu’on ne pouvait on ne peut plus déserte pour notre plus grand bonheur. « Ma Nini, j’espère que tu t’es épilée, car ça va être sexy. Cours de pole-dance pour nous chériiiiiiiiiie ! » m’écrais-je toute enjouée très fière de mon coup. M’en fou, Marni allait adorée ce plan pour une partie de l’après midi. Je me tournais vers la serveuse qui était là rien que pour nous. « Dix tequila frappé s’il vous plait. » Avec un grand sourire, la serveuse s’exécutait pendant que je prenais enfin le sac pour en sortir le petit short ultra sexy et son haut assortie que je donnais à Marni. « La prof arrive d’ici une bonne demi-heure, on a le temps de commencer ça tranquillement. Mais avant, file te changer. » Une petite tape sur les fesses de ma blonde, et je me trouvais un endroit à l’abris des regards pour retirer ma robe, et enfiler les mêmes affaires que la blondinette.

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Very Bad Trip

MARNI-LAY STEVENSEN & AUREA M. IVANOVA-PEYLI

Allonger sur mon lit, je m’essayais à la morte vivante. Disons plutôt que j’essayais de me reposer. Ces derniers jours avaient été assez éprouvant et il était temps pour moi de reposer mon corps endolorie par toute cette fatigue. Il était assez tôt. Nous devions tourner autour des dix heures du matin. Je ne mis pas longtemps à fermer mes paupières. Aujourd’hui, je n’avais rien prévu. Jorden semblait occupée et puis moi ça me permettait d’être un peu seul, c’était parfait. J’avais tout le temps pour dormir du moins jusqu’à ce que mon portable vibre. « Petite folle, je te donne rendez-vous quinze heures à l’Endup NightClub, c’est non négociable… et soit sexy, ça va donner » je vous avouerais qu’à cette instant j’étais vraiment dans les vapes. Mon téléphone venait de me réveiller de quatre heures de sommeil. J’eu néanmoins un petit sourire en voyant le nom du destinataire. Aurea, cette fille était une réelle boule d’énergie. Je ne perdais jamais mon temps avec cette fille et j’avais toujours des souvenirs plein la tête. C’était ma petite Aurea avec qui j’adorais passer des soirées. Je relus à nouveau le message histoire de comprendre tout ce qu’elle me demandait. La rejoindre à l’Endup NightClub ? À cette heure-ci ? J’étais plutôt surprise mais sachant pertinemment que Aurea avait toujours de bonne idée c’est avec plaisir et excitation que je partie à la douche, histoire de paraître un peu plus fraîche.

Cette douche dura plusieurs minutes, c’était un des moments de la journée que j’aimais particulièrement. Ouaiiiiiiii, l’eau chaude voir bouillante c’était mon kiffe. Une fois propre, je me préparais. Elle avait dit sexy, j’allais donc lui obéir. Je regardais dans mon placard et je pus voir une robe noir. Aaaaaaah cette robe noir, j’en avais des souvenirs. C’était un des premiers cadeau de Jorden pendant ce fameux week-end. Et bizarre, cette robe était ma préféré, elle était presque symbolique. Vous vous imaginez ? Cette homme m’avait complètement retourner la tête. J’étais dans un parfait petit cocon et je ne demandais qu’à y rester. Il était vrai que ce mariage n’était pas quelques choses dont j’étais fière. Je ne le regrettais pas pour autant. J’étais juste disons très discrète en ce qui concernait les bagues et les alliances. Je n’aimais pas étaler ma vie et sa même devant mes amies. C’était disons une habitude, j’avais l’habitude de cacher des choses. J’optais finalement pour une robe noir, très courte et vraiment très sexy. Une robe qui m’était en avant mes atouts et qui reflétaient un peu ma personnalité de fille sulfureuse. Quant au reste j’avais opter pour quelques choses de très simple du point de vu du maquillage et de la coiffure. La simplicité était parfois la meilleure des choses quand on regard parfois la tonne de maquillage que pouvait avoir certaine personne. J’étais peut être une beta, mais je ne faisais absolument pas partie de ce genre de nana. J’étais en réalité quelqu’un de très simple. Une fois finit, je regardais l’heure. J’étais dans le timing. C’était parfait, je pris ma voiture et roula jusqu’à la boite de nuit.

Une fois à l’intérieur tout semblait plus calme, je n’avais pas l’habitude de venir ici la journée. J’étais tellement pressée de savoir ce qui allait m’attendre que je fonçais droit vers la petite brune. Bordel qu’elle m’avait manqué, elle était tellement géniale et je savais pertinemment qu’aujourd’hui, elle allait tout faire pour occuper mon esprit. Il était vrai que Jorden me manquait c’était d’ailleurs horrible. Cela ne faisait qu’une journée qu’on ne s’était pas vu et j’étais déjà en manque. Ce mec me faisait peur mais bordel qu’es qu’il me plaisait. Une fois devant Aurea, je lui fis un super sourire. « Voilà la plus folasse des bêta » j’eu un petit rire en entendant ce petit surnom. « Toujours là pour te servir ma epsilon préféré » il était vrai que je n’avais aucun mal à m’entendre avec les epsilons. Je me rapprochais et lui fis la bise accompagné d’un petit câlin. Elle m’avait manqué. « Alors on joue les cachotières la vilaine ? Oh t’inquiète pas, je vais t’engueuler… Mais qu’est-ce qui t’a pris non de non ? » Booooooooordel elle m’avait vraiment manquer. Je lui fis avec un petit regard coquin : « Que veux-tu les epsilon ont un charme fou, je suis tombée dans le panneau » j’étais à la fois contente qu’elle soit au courant. Elle était folle et j’adorais ça, j’adorais son cotée déjanté qui me faisait carrément kiffer. « Tu sais quoi, on s’en fou de ce qui t’à pris, je reviens d’Italie, je veux juste profiter de ma folle ! » hannnnnnnnnnn bordel j’étais tellement curieuse de savoir ce qui m’attendait. Elle me prit mon bras avant que je n’ai eu le temps de lui dire quelques choses. Elle semblait tout aussi exciter que moi. « Ma Nini, j’espère que tu t’es épilée, car ça va être sexy. Cours de pole-Dance pour nous chériiiiiiiiiiiiiiiie » HANNNNNN POLE DANCE, je me mis à rire. Elle était délurée et bordel j’étais pressée de pouvoir m’essayer à la barre même si j’étais loin d’être très souple Je lui fis avec un petit sourire : « Bordel POLE-DANCE attention ma cocotte, on va leur montrer ce que c’est des filles sexy sur une barre » ouaiiii bon j’étais loin d’être certaine d’avoir le truc qu’il fallait pour être parfait mais j’étais vraiment pressée de m’essayer à cette danse. Jorden aurait été content dommage qu’il ne soit pas la aaaaaaahaaaaaah « La prof arrive d’ici une bonne demi-heure, on a le temps de commencer ça tranquillement. Mais avant, file te changer. » Un short ultra sexy et un haut assortie, elle m’avait gâté la petite dit donc. Je me mis vite en route pour les vestiaires ou je retirais ma tenue pour pouvoir enfiler ce qu’elle m’avait donner. La taille était parfaite à croire qu’elle commençait à bien me connaitre. J’étais ravie. Une fois terminé, je me dirigeais vers le podium. Les verres de tequila était sur la table. Aurea me rejoignait enfin et je finis par lui dire : « Ecoute ma poulette, prenons un verre à ces retrouvailles » Il était clairement évident que demain j’allais avoir une tète de chouté. J’étais bien décidé à profiter à fond de cette soirée. Histoire de redescendre un peu, je finis par lui dire : « alors ma poulette, tu as vu des beaux Italiens ? » Je pris un verre et lui mis devant elle pour prendre le mien aussi. « Allez ma choute, aaaaaah cette journée et soirée j’espère ». J’avalais la tequila rapidement, la liqueur brûlait ma gorge mais me donnais du courage. Je me mis debout pour allez direction les barres. « Bon alors on va voir comment on va s’en sortir, t’en a déjà fait ? »

∞ Marni-Lay& Aurea

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Je n’étais pas le genre de personne qui manquait d’idée pour faire des folies, et de la folie justement ça me manquait bien plus que de raison. Depuis plus de cinq mois, entre le procès pour faire enfermer Rafael, mes demandes pour obtenir la garde d’Enzo, ou encore le décès de mon beau-frère, la grossesse de Meleya, et la perte de mon bébé pour la deuxième fois consécutives, on ne pouvait pas dire que tout était tout beau tout rose. Et après tout cela, on viendra me demander pourquoi j’étais retournée en Italie. Enfin non, on ne viendra pas me demander, car personne n’était vraiment au courant. Hors mis le Doyen, il existait peu de monde au courant, ou alors, ça parlait très bien derrière de mon dos. Dans tous les cas, je m’en foutais royalement, cette journée était la mienne et celle de Marni, je comptais bien en profiter. Même s’il y avait de grande chance que nos frasques demain face la une de Berkeley. S’était pour mieux leur plaire, mes enfants.
Je recevais avec tout sourire ma bêta préférée, une source de vent frais, un petit soleil à elle toute seule, et me connaissant, ce n’était pas peu dire pour cette demoiselle. Depuis Eden, je ne me souvenais plus d’avoir accordé une amitié aussi importante à quelqu’un. Je ne dirais pas que je faisais de Marni ma meilleure amie, tout simplement parce que je ne croyais plus en ces histoires de meilleures amies. Cependant, elle faisait partie de mes préférés dans ceux qui m’entouraient. « Fait attention à ce que tu dis, tu sais que je peux être une vrai princesse quand je le veux. » J’adorais déjà me faire servir par les petits boucs émissaires que j’avais à l’université, Princesse Aurea, toujours là quand il le fallait. Je recevais son embrassade que je lui rendis. Par contre sa spontanéité à me prendre dans ses bras me laisser perplexe, mais aucun malaise ne se posait entre nous deux. Je n’étais pas dans les grands câlins, pas même avec ma jumelle, alors avec une amie, encore moins. Ce n’était pas pour autant que la présence de la blonde me dérange, bien au contraire. Dans cette boite de nuit en pleine après midi – bonjour le paradoxe – je la questionnais rapidement sur son mariage clandestin. ‘Folllllllllllllllllle’ que j’aurais aimé lui hurler dans les oreilles. Mais à la place de cela, je me contentais d’une petite réponse, avec l’air aussi coquin qu’elle. « Je peux comprendre, les Epsilon sont tous aussi baratineurs et canons, homme ou femme d’ailleurs. » Je venais de me faire quelques compliments en même temps. Après tout, je ne connaissais pas un Epsilon qui n’avait pas eu de succès. « Et permet moi de te dire ma folle, que tu as très bien choisi, il est d’un sexy ton mari. N’hésite pas à me le prêter à l’occasion. » dis-je avec un petit sourire en coin. Je n’avais pas beaucoup de valeurs en ce qui concernait les hommes, mais je ne touchais pas au copain des copines, encore moins les maris, s’était le mauvais plan ça. Je m’en foutais de son mari, tout comme je me moquais de son mariage, c’était son choix et même si je ne cautionnais pas forcément ce genre d’acte, ça ne me regardait pas. Place maintenant à notre amusement. Je lui annonçais enfin le thème de notre après midi. Un cours de pole-dance. Si ça, ça ne nous donnait des purs fous rires, je ne savais pas ce qu’il fallait faire. Mais l’idée vu reçu avec un grand éclat de rire que j’attendais et que je suivais à mon tour. « Non mais de toute façon une fille comme toi, et comme moi, on ne peut être que sexy, avec ou sans barre. Mais encore plus avec une barre. » Je montrais nos corps de nos mains. Il était clair que l’on était sacrément bien foutu. En même temps, je faisais du sport aussi, j’adorais courir les matins quand je pouvais, et je cherchais à garder la meilleure des lignes. « Et je suis sur que ce Jorden adorerait te voir te déhancher contre une barre. » J’avouais que j’avais hâte d’essayer aussi, j’étais quasi certaine que cela pouvait avoir son petit effet en boite, ou peut être plus en privée un jour. Je ne disais pas que j’allais assurer, au contraire, j’étais souple, mais ça semblait très technique aussi. Enfin, nous verrions bien. Je donnais à ma Nini de quoi se changer histoire d’être plus à l’aise que dans une robe, même si j’étais sur que cela pouvait être possible. Mais ça allait être une première fois – faut bien une première fois à tout – autant éviter de s’arracher les vêtements sans que ça soit les mains d’un homme qui le faisaient. Nous partions chacune de notre côté pour nous changer, et j’avouais que même dans une tenue comme celle là, on était encore sexy. Quand Marni était revenue, j’avais commandé à la serveuse des shooter de tequila. Marni proposait de commencer à boire, et l’idée ne me dérangeait absolument pas. « A cette journée, à cette soirée bien sûr, mais je pense aussi à cette nuit ma cocotte. Croit moi, on risque de s’en souvenir de ce moment. » Ou pas ! Je comptais bien me mettre la tête à l’envers et emmenait la bêta dans le même état que le mien. Alors il y avait de grande chance que demain soit très dure, notamment le réveil. Je trinquais avec elle et pris le shooter cul sec histoire de mettre mon estomac et mon œsophage au courant de ce qui allait se passer toute la soirée. Je répondais à sa question concernant les italiens ensuite. « Les ritals sont forcément beaux, ça relève de l’évidence. Il y en a chaque coin de rue ! Tu n’aurais pas été marié que je t’aurais emmené un jour voir ça de tes propres yeux. Quoi que, il n’est pas obligé de savoir que tu as testé la crème de la crème. » Encore une fois, je la taquinais, elle était libre de ses choix après tout. Même si je ne serais pas contre qu’elle s’amuse encore un peu malgré le fait d’être mariée. Au contraire, on avait qu’une jeunesse, s’était pour la vivre à fond, pas se priver inutilement. Enfin bon, pas de jugement. Je regardais ma blonde se levait pour se diriger vers les barres. « Jamais non, sinon ce n’est pas drôle. Essaye un coup pour voir que je rigole. » Je me levais à mon tour pour me joindre sur une autre barre qui n’était pas très loin d’elle. Je tenais la barre avec mes mains tendant de me hisser pour passer mes jambes autour. Je me levais à peine, et mes jambes avaient à peine entourés la barre que je devais déjà lâcher. Je rigolais de bon cœur. « Et bien on est pas sortie de l’auberge toutes les deux ! » Effectivement, à moins que ma Nini se débrouille très bien, ça sauvait le tout, mais autrement, on allait être une risée devant la professeur qui n’allait plus trainer.