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THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i

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MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 22 EmptyLun 1 Juil - 15:07

THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i !


Étant venu ici à ce Bal ne connaissant pas encore tout ce petit monde, étudiants comme professeurs que j’avais tenu à participer à cette soirée de fin d’années ou je pus mettre quelques noms sur certains des visages. Je regardais ici et là, profitant de ce moment de détente, sirotant un verre à la main, observant certains étudiants en couple, d’autres se heurtant à des probables histoires d’amour, d’autres allant vers les demoiselles revêtues de belles toilettes avant de porter mon attention sur le podium ou le président du campus, s’apprêtait à annoncer le nom des heureux roi et reine quand soudain un fracas se fit entendre, que je repris de suite mon instinct de militaire , sur les gardes, surtout à la vue de ce corps inerte sur le sol. Un jeune homme, la vingtaine peut-être à première vue quand l’affolement générale se fit entendre à son tour, certains furent prit de stupeur, d’autres curieux regardaient à savoir s’il était encore en vie mais il ne fallait pas être aveugle, on ne se sort pas d’une telle chute, à moins d’un miracle et encore faut-il que cela existe. Je restais donc quelque peu en retrait, observant les étudiants et leurs comportements qui pour la plupart décidèrent de quitter les lieux, à quoi bon rester, excepté si l’on voulait être encore plus traumatisé !

Autant laisser la salle se vider peu à peu, restant à l’écart pour l’instant ou s’il le fallait j’irais donner un coup de main pour quoi que ce soit. Des corps inertes, j’en avais vu de par toutes ces guerres où j’avais moi-même donné la mort parfois mais n’était-ce pas cela que dans l’Armée et militaire. Protéger son pays, venir en aide aux plus faibles ? Ça avait été mon choix et j’en assume pleinement les faits même si tuer une personne n’avait jamais rien eu de plaisant loin de là. Voir cet homme sur le sol me rappela bien des souvenirs et non les plus réconfortants, surtout qu’en voyant cette nouvelle vie qui s’offrait à moi avec ma petite fille…je restais donc là, comme impassible observant la scène et attendant la venue des ambulances et de la police, ou une cellule de soutien psychologique allait être mise en place à coup sûr, sans oublier ses interrogations sur tous les membres présents de ce soir, afin d’obtenir le plus d’éléments possibles pour l’enquête qui sera ouverte, car suicide ou meurtre il fallait bien déterminer la cause de cette mort jetée aux yeux de tous …à un moment propice de cette soirée…Coïncidence ? Je ne croyais pas…
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Jake Fitzgerald
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MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 22 EmptyLun 1 Juil - 23:06

L’échange de quelques secondes, à peine et Aislynn sentait un frisson la traverser. Quelques mots, une parole, un sourire et elle était à lui. Sa retenue ne tenait qu’à un fil. Elle le réalisait et elle savait que chaque seconde qu’elle pouvait lui accorder, était un réel danger. Sans cesse contrôler son attitude, les expressions de son visage, ce n’était pas chose facile. Pourtant, elle y arrivait. Miss Woobleforth tenait le coup. Elle pouvait également  tenir une certaine distance entre eux. Pas trop de proximité. Chacun à sa place et aucune faille ne pourrait se faire ressentir. Juste le temps du bal, quelques heures encore, à profiter de sa compagnie et elle y serait arrivée. Troublée  entre son envie de s’y accrocher et celle de s’éloigner. Cette envie de le découvrir et celle de l’oublier. La jeune femme essayait de trouver un réel équilibre. Celui qu’elle souhaitait se fixer pour ne pas perdre pied, pour ne pas être charmée. Un objectif qui s’annonçait lointain, à chaque regard qu’elle osait lui accorder. « Tu penses que ce serait raisonnable de ma part ..  De te servir cette réponse sur un plateau d’argent, sans que tu aies à te mouiller, très cher.  » déclarait-elle avec cette air mystérieuse dont elle était la seule à connaitre le secret. Si Zachariah souhaitait la tester, elle allait prendre un malin plaisir à le coincer. Se retrouver pris à son propre piège, tel un lapin à cage. Une image qui ne pouvait que la faire sourire. Réalisant qu’il pouvait être sur un même pied d’égalité. Si elle était handicapée par cette attirance qu’elle ne pouvait expliquer. Le jeune homme était coincé dans cette conversation, où elle décidait ne pas être la seule, à devoir s’exprimer.  « De qui parles-tu ? Il t’arrive parfois de faire des phrases complètes.. » l’interrogeait-elle, curieuse et finalement peu étonnée. C’était devenu une habitude chez le jeune homme. Est-ce qu’il parlait à sa conscience ? Si c’était le cas et que la demoiselle s’avérait de trop, elle pouvait le laisser avec cette charmante compagnie. Elle ne lui en voudrait pas et pour le coup, elle serait mesurer cette jalousie qui l’envahissait à chaque attention qu’on posait sur son cavalier. A gauche, à droite, elle avait l’impression d’être scrutée. Des blondes. Des brunes. Il y en avait pour tous les goûts et si Zachariah s’en était rendu compte, il devait être fier. Son égo devait se sentir en forme. Cependant, bien loin de toutes ces convoitises, Aislynn prenait conscience de l’essentiel. Ce soir, il était avec elle. Certes, il n’avait aucun mot pour définir leur relation. Ils ne savaient pas si c’était une trêve ou le calme avant la tempête. Ils ne savaient rien sur ce que pensait l’autre et peut-être que c’était mieux ainsi, si la jeune femme ne voulait pas perdre toute sa crédibilité. Plongeant à cet instant, ses prunelles dans celles de Zachariah, elle s’égarait le temps de minuscules secondes. Ecoutant ses paroles qu’il lui accordait, ces sous-entendus auxquels, elle souhaitait croire.  « Rien n’est impossible. Je ne peux pas le révoquer. » avouait-elle en réalisant la portée de cette réponse et en quittant son regard pour éviter qu’il puisse y voir, ne serait-ce qu’une infime lueur d’espoir. Aislynn réalisait l’ampleur de cette conversation et l’importance de chacun de ses mots. Elle acceptait de partager une chanson. Cette fois-ci, elle était sobre et surtout elle n’était pas là pour gagner. Apprécier. C’est ce qu’elle souhaitait faire. Sentant les bras de Zachariah l’entourer, Aislynn essayait de ne pas paraître figée. Acceptant cette proximité. Tandis que leurs peaux se frôlaient et que leurs corps se cherchaient, la jeune femme fermait les yeux pour enregistrer ce souvenir. Elle le mémorisait, comme si c’était le dernier. Comme si c’était le seul souvenir qu’elle voudrait garder. Cette paix et cette délicatesse qui l’étonnait. Cette chanson qui résonnait à l’intérieur de son être, qui rythmait les battements de cet organe qu’elle croyait anéanti. Des paroles qu’elle n’oublierait sans doute jamais, d’une soirée où tout semblait bien se dérouler. Ce bal de fin d’année, où elle pourrait baisser son bouclier. Inhalant ce doux parfum,  cet instant où tout son être décidait de se réveiller. Charmée. Anéanti par la beauté d’un seul homme. La jeune femme se mit à parler quand la musique décidait de s’arrêter. Il était temps pour le doyen d’annoncer son couple princier. Finalement, c’était peut-être écrit. Peut-être que le jeune omega n’avait pas à connaitre la suite de ses pensées, de ses confidences qu’elle s’apprêtait à lui confier. C’est donc avec étonnement qu’elle entendit son nom raisonner dans la salle. Un silence général attendait sa réaction. Sentant, la main de Zachariah l’a quitté. Elle osait à peine s’avancer. Elle se sentait cerner. Quand soudain, elle entendit le nom du maître de la soirée, de celui qui avait récolté les votes de toutes les demoiselles présentent pour l’évènement. Un duo improbable. Une union inattendue. Se rapprochant de la jeune femme, Zachariah s’avançait d’un pas, pour se joindre à ses côtés, pour accepter ce titre qui clôturait une belle année. Rassurée de ne pas devoir affronter le sort, toute seule, un sourire prenait possession des lèvres de la jeune femme.. Au centre de toutes les attentions, ils n’eurent pas le temps de rejoindre l’estrade qu’un bruit sourd retentissait derrière eux. Un coup de feu et tout le monde était figé. La jeune femme était la première à ne pas réaliser. Elle ne bougeait pas, malgré les bousculades des étudiants. Elle était comme coupée de son présent. C’est alors qu’un simple touché l’a ramena à la réalité. Zachariah attrapait sa main, sans hésiter. Il lui hurlait de le tenir car il allait la sortir de là, de cet enfer qui clôturait l’évènement de l’année. Elle hochait à peine la tête et suivait chacun de ses pas. Elle n’entendait plus rien. C’était étrange. Aislynn n’arrivait pas à comprendre. Les gens criaient et pourtant ces bruits lui semblaient lointains. L’anxiété dessinait désormais les traits de son visage, d’habitude si parfaits. Une émotion que son cavalier n’eut pas difficile à remarquer, dès qu’il se retournait pour l’observer. L’attirant contre lui, le jeune homme décidait de s’arrêter, déposant ses mains de part et d’autre du visage d’Aislynn. C’est donc avec conviction qui lui promettait de s’en sortir indemne. En effet, la présidente des iotas n’avait pas oublié l’horreur de la saint-valentin meurtrière. Elle se rappelait avoir trouvé le corps de sa meilleure amie, gisant sur le sol, entourée d’une mare de sang.  « Je te fais confiance. » articulait-elle munie de toute sa volonté. Se créant un chemin, vers la sortie, elle commençait à prendre conscience du danger qui pouvait régner. Qui était le tireur ? Étaient-ils plusieurs ? C’est alors qu’elle sentit l’air frais cogner contre sa peau, la fraîcheur de la nuit caresser ses narines. Les deux jeunes gens se retrouvaient face à ce corps inerte. Ce semblant de visage qui lui semblait familier. Collant alors tout son être, contre Zachariah, la jeune femme détournait l’attention. Elle ne pouvait pas le regarder. Elle ne voulait pas que cette image vienne la hanter. « Je veux partir. Tu peux m’emmener loin d’ici. » le suppliait-elle, alors qu’elle se cachait contre lui. Sentant également les battements de son cœur, sentant cette angoisse qu’il pouvait partager mais, qu’il ne voulait pas lui communiquer. Aislynn ne lâchait pas sa main. Elle ne pouvait pas prendre ce risque..
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MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 22 EmptyMar 2 Juil - 1:07


Elle tirait machinalement sur sa cigarette et recrachait sa fumée vers le ciel, déjà elle regrettait d'avoir interpellé Adriel. Elle en venait même à se demander si il était naturellement détestable ou si c'était uniquement un genre qu'il se donnait. Il avait raison sur un point, ils ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam, ils étaient juste deux étudiants qui faisaient parti de la même confrérie mais dont les chemins ne s'étaient pour ainsi dire jamais croisés. Néanmoins, le ton qu'il se permettait d'employer à son encontre était insupportable, elle tentait de garder son calme, de ne pas flancher. Après tout, l'Epsilon l'avait bien cherché, c'était elle qui était venue le trouver pour lui faire la morale, à quoi s'était elle attendue ? A ce que le surnommé "prince charming" se confonde en excuses et parte retrouver sa belle avant de l'emmener loin d'ici sur son beau cheval blanc ? Non, elle laissait ça aux contes de fées, dans la vraie vie les princesses se faisaient plaquer lors des bals de fins d'années, et l'auteur du crime au lieu de fuir préférait combler son manque de nicotine en affichant une allure nonchalante et détestable à souhait. Elle enfonçait ses pupilles azurs dans les siennes, sans répliquer. A quoi bon, Adriel semblait tellement décidé à avoir le dernier mot, il ne croyait qu'en sa propre vérité et il paraissait impensable qu'il se remette en question, pas ce soir du moins. Elle espérait au moins une once d'explications de sa part, n'importe quoi qui lui prouverait que finalement dans le fond il y avait un coeur et peut être aussi un peu de remords, mais rien. Adriel n'admet pas, il nie en bloc, il utilise toutes les portes de sorties qui s'offrent à lui pour échapper à cette discussion qui arrive au mauvais moment, qui arrive de la mauvaise personne. Elle trouvait qu'il se donnait énormément de mal à se montrer le plus odieux possible, il n'essayait même pas de couper court à la conversation, non il attaquait. Adriel attaquait efficacement, tirant les ficelles, appuyant sur les cordes sensibles, des armes redoutables qui lui évitait de se justifier quant à son comportement avec la Beta. Pourtant Eileen était capable d'être compréhensive, il était possible qu'il ait eu de très bonnes raisons de précipiter la fin de son faux couple avec Lily. Elle pouvait tout entendre, de la justification la plus crédible qui soit à celle qui dépassait l'entendement. Elle lui avait débité son monologue d'une traite, comme si elle l'avait appris par coeur. A vrai dire, la belle se fichait royalement de passer pour une hystérique, ou d'être ridicule. Lily était l'une des rares personnes qui comptait sincèrement à ses yeux et elle n'était pas capable de rester les bras croisés, de continuer de filer le parfait amour avec Jayan tandis que sa meilleure amie se faisait larguer comme une moins que rien devant l'assemblée. Elle avait mérite de faire ce que personne n’avait osé faire jusqu’ici à savoir, régler le problème à la source. « Tu connais le fond de ma pensée désormais, fais-en ce que tu veux. Personnellement j’ai la conscience tranquille. » Elle lui balançait ses quelques phrases qui allaient tomber de toute façon dans l’oreille d’un sourd. Avoir largué Lily ne l’empêcherait pas de dormir, les conséquences de ses actes et de ses paroles semblaient avoir si peu d’importance. Il prononçait le prénom -Jayan- tandis qu’elle lui lançait un regard noir, c’était un sujet sensible, Jayan n’avait rien à faire dans cette conversation, du moins elle refusait de parler de celui qu’elle aimait avec lui. Elle n’ajoutait plus un mot, elle le toisait avec insolence comme pour se protéger de ce qu’il pourrait lui dire dans les prochaines minutes, elle ignorait encore que le pire restait à venir. Le temps se figea et son sang se glaça, elle était incapable de détourner son regard de ce corps sans vie, de ce corps mutilé par la violence de l’impact. Le bitume était recouvert d’un film rouge, le sang de Riley qui ruisselait abondamment. Elle venait d’atterrir en plein milieu d’un cauchemar et elle aurait payé cher pour être ailleurs. A l’étage, il y avait eu cette ombre à laquelle ni les yeux d’Adriel, ni les siens n’avait échappé. Une ombre qui disparaissait, qui fuyait sitôt qu’elle avait eu l’occasion d’observer son macabre spectacle. L’auteur du crime juste ici, à quelques mètres, ils étaient pris dans l’engrenage. «  Ce n’est pas une coïncidence. » Ils n’étaient pas stupides, tout deux avaient fait le rapprochement, mais le contrecoup du choc les empêchaient d’agir, de bouger, de faire quoi que soit. Eileen était paralysée, paniquée, quelques mois seulement après la fusillade, ça. Elle revoit tout et s’accroche instinctivement à Adriel, par chance il a le réflexe de l’emmener loin de la foule qui commence à arriver en masse. L’état de panique se généralise, le bruit des sirènes au loin est recouvert par les cris d’effroi des étudiants. Doucement, elle ferme les yeux, elle tente de réaliser ce qui se passe mais elle n’y parvient pas, la réalité est trop dure à assumer, à affronter. Dans un moment de lucidité elle emmagasine les paroles d’Adriel, ils sont témoins, ils en ont trop vus et ils le savent. Parler ou se taire, aller voir les flics ou tout garder pour soi ? Ils sont incapables de prendre la bonne décision, demain peut être, la nuit porte conseil parait il. La princesse de Vegas acquiesce d’un signe de tête, et pourtant plus les secondes passent plus elle doute de ce qu’elle à vraiment vu, ses idées se mélangent, ses pensées s’embrouillent. « demain. » murmure t’elle. Elle cherche du réconfort dans le regard d’Adriel, elle tente d’omettre tout ce qu’il y a autour afin de ne pas réellement devenir dingue, sauf qu’elle a peur. Elle a peur qu’il soit arrivé quelque chose à Jayan, Lily, Jorden, Wren ou June, elle doit s’assurer qu’ils vont bien le plus rapidement possible, trouver un moyen de se frayer un chemin parmi la horde d’étudiants, se jeter dans la foule pour retrouver les siens. Soudainement, il s’inquiète pour Lily, serait-ce des remords ? Peut être qu’il regrette déjà, elle tente de le rassurer. « Elle était avec Jayan juste avant que je sorte ... Ils doivent encore être ensemble, je vais la trouver je te le promet. » Elle était prête à tourner en rond des heures, à fouiller chaque recoins pour les trouver. Elle regardait le ciel, prenait une grande inspiration, oui ça va aller; elle n’a pas le choix, elle ne peut pas prendre la fuite maintenant pas avant de s’assurer qu’ils sont tous là sains et saufs. « Je dois trouver Jorden » qu’elle finit par dire en s’éloignant déjà. La nuit est cauchemardesque et les rapports avec son demi-frère son tendu mais jamais elle n’accepterait le fait qu’il lui soit arrivé quelque chose. Elle bouscule des tas de personnes, elle avance sans but parmi les robes de soirées et les costumes chics, elle tourne la tête dans un mouvement incessant, elle est prête à hurler son nom. Puis, elle le voit à quelques mètres, main dans la main avec Marni, son visage vide d’expressions, lui non plus ne sait pas quoi dire, quoi penser, il observe bêtement la scène tandis qu’elle se précipite sur lui. « Tu n’as rien Jord’ ? Tu vas bien ? J’ai eu tellement peur. » pas très loin elle remarque la présence de Wren, de June et de Seth et elle se sent immédiatement rassurée, néanmoins deux personnes manquent l’appel, Lily et Jayan. Elle questionne Jorden qui miraculeusement pointe son index vers les deux intéressés, ils sont là, ils se soutiennent. Elle attrape Lily par les épaules avant de se placer devant elle. « Lily, ma belle je t’ai cherché partout, promet moi de rester là avec nous, il faut tu sois en sécurité d’accord ? » Elle se remémore les paroles de l’Epsilon, veiller sur Lily c’est sa mission pour la soirée, la nuit qu’importe. Aussitôt sa phrase achevée elle tombe dans les bras de Jayan, elle enfouit son visage dans son cou, ça aurait pu être lui. La chaleur de sa peau contre la sienne la réconforte, il dissipe ses angoisses, ses terreurs pour le moment du moins, car elle sait la nuit va être longue. Elle ne dormira pas, elle se repassera en boucle les quelques secondes ou elle a vu cette ombre s’éloigner, ce corps ensanglanté. Elle est seule face à cette vision dont elle ne doit pas parler, personne ne peut l’aider, alors elle s’agrippe comme elle peut à tout ce qui lui reste, Jayan, Lily, sa famille, ses amis, ces personnes vivantes qui méritent toutes de connaitre la vérité, de sortir du cauchemar.
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MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 22 EmptyMar 2 Juil - 13:29

THE PROM SEASON
Cailin & William



Je me retrouve en face de Joe, alors que mes sourcils se froncent. Nous ne savions pas ce qu’il se tramait à l’université de Berkeley pour que des vies soient retirées quasiment à chaque évènement, mais nous le découvrirons bien assez tôt. Un lien avec la fusillade de la Saint Valentin de l’année dernière ? J’en doutais fort dans la mesure où cette fois-ci, la victime était l’un de mes étudiants, Riley. Il était donc censé n’avoir aucun lien avec les étudiants d’ici. Il semblait donc s’agir d’un meurtre « banal », si j’ose dire. Une querelle peut-être ? Ou bien quelqu’un cherchait-il à semer la terreur au sein de cette prestigieuse université pour une quelconque raison, choisissant cet étudiant d’Oxford au hasard ? Quoi qu’il en soit, j’étais bien décidé à mener mon enquête, coûte que coûte. Et ma motivation en était plus forte en comprenant que le gamin étendu sur le sol était l’un de miens.

- Oui, Riley Stonem. Il faisait partie de mes étudiants. Un gamin sans problème, sérieux, qui avait toujours le souci de bien faire. Il n’était pas spécialement populaire, mais quasiment tout le monde le connaissait au moins de vue. Je l’imagine mal avoir des ennemis, pour tout t’avouer.

J’avais dû mal à croire que Riley venait de se faire assassiner sous nos yeux. Il est clair qu’il ne s’agissait pas là d’un suicide, j’en aurais mis ma main à couper. Et si je connaissais ce gamin pour avoir été son professeur, je formais une sorte de muraille autour de moi pour éviter d’être affecté d’une quelconque façon que ce soit. Un bon agent devait être un agent neutre, objectif et froid. Joe et moi l’avions parfaitement compris, mais ça ne semblait pas nous poser de problème dans la mesure où ces traits de personnalité nous étaient déjà propres. Bien évidemment, j’avais de la peine pour lui, mais je passais au-delà. C’est là raison pour laquelle Joe se contentait de me demander si je le connaissais, afin de lui donner quelques informations, et que, pour ma part, je gardais une expression particulièrement neutre et d’une froideur pure sur le visage.

- Alors c’est le moment d’aller les voir pour leur expliquer ce qu’il s’est passé, et pour leur montrer notre présence.

Entendez par-là que je parlais de notre rôle pour les forces spéciales britanniques, et non pas de notre couverture de professeurs. Je croisais le regard de Joe, avant de me diriger avec lui jusqu’à la sortie.
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MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 22 EmptyMar 2 Juil - 14:27


 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i
Caroline feat. Erwan.

 



La confiance est le pire sentiment qui puisse exister pour moi. J'ai toujours eu du mal à l'accorder à mes proches. Et je dois avouer que pour obtenir ma confiance, il faut s'en montrer digne et donc faire beaucoup d'efforts. Je suis très sélectif dans mon cercle social et même s'il est vrai que je laisse souvent une ou deux semaines d'essaie à une personne, ce n'est pas pour autant qu'il aura ma confiance, j'aurai sans doute la sienne, mais la mienne ne sera pas accordée aussi facilement. Caroline le sait , elle a dû faire ses preuves pendant près d'un an avant d'avoir ma confiance et de savoir quelques détails sur mon passé. Savoir qu'aujourd'hui elle m'a caché sa maladie me blesse forcément. J'ai ce sentiment d'avoir été trahit et j'ai horreur de ça. Savoir que les choses dépassent mon contrôle m'est insupportable. Je me mets alors à douter, me demandant sur quoi d'autre elle aurait pu me mentir. Je le regarde alors, comprenant qu'elle n'est pas plus à l'aise que moi, mais surtout qu'elle ne vit pas très bien la situation. Elle doit se sentir mal de me trahir ainsi et je m'en voudrais de réagir comme un idiot et de l'enfoncer. Je m'autorise tout de même le droit de montrer mon désaccord et de ne pas parler pendant quelques longues minutes afin de ravaler ma fierté et surtout ma tristesse.
Mon regard se porte alors sur la silhouette inerte du jeune Riley qui venait d'être assassiné. Une certaine tension règne dans la pièce. Ce dire qu'un tueur se trouve peut-être parmi nous me donne des frisons. Ne pas voir Abigail dans la foule m'en donne encore plus. Qu'est-ce qu'elle peut bien faire en ce moment ? et surtout avec qui est-elle ? Et bien oui, aussi étonnant que cela puisse paraitre, je m'inquiète pour elle. Après tout, même si je refuse de m'attacher, être ensemble crée toujours quelques petits liens. J'espère alors, au plus profond de moi qu'elle soit rentrée tranquillement dans sa chambre, en toute sécurité. Ou pas d'ailleurs. Et si le tueur se promène maintenant dans le campus ? S'attaquerait-il à des femmes ? J'aurai envie d'aller la chercher, être rassuré sur son état de santé et surtout lui dire de faire attention à elle. Mais je ne peux pas abandonner Caro ici, elle à besoin de moi, de mon soutien. Elle commence alors à essayer de se trouver des excuses en justifiant le fait que sa confiance est été plusieurs fois trahit par des hommes. Je rigole alors et lâche un Tu parles d'une excuse toi. Avant de me reprendre quelques peut et d'attraper le visage de la jolie blonde dans mes mains. Je plonge alors mes yeux dans les siens. Tu sais bien que je ne peux pas t'en vouloir. Mais je n'aurai pas pu imaginer que tu puisse me cacher une telle chose. J'aurai préféré que tu me raconte tout, à croire que tu ne me fais vraiment pas confiance. Je marque alors une pause, me rendant compte à quel point je me vois en elle en son raisonnement. Tu as été trahit et je sais que c'est dur, mais regarde moi. Je te fais la promesse que jamais je ne te ferai du mal et que jamais je ne te trahirai comme d'autre l'ont fait. Aucun sous entendu dans mes propos, simplement les paroles bienveillante d'un ami qui cherche à rassurer et à aider. Une question me chagrine tout de même et je préfère la poser plutôt que de rester dans le doute. Je lâche alors son visage, mais continue tout de même de la regarder dans les yeux Mais... Tu ne m'as pas menti sur autre chose, hein ? Je reste alors là, à attendre une réponse. Dans ce climat hyper tendus, je sens alors que tout s'embrouille dans ma tête.
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 22 EmptyMar 2 Juil - 17:44


    Mon cœur. Voilà bien un surnom des plus étranges émanant de notre bouche à tous les deux. Jamais nous n'avions employés de tels mots à l'encontre de l'un et l'autre, les mots doux étant loin d'être notre jargon habituel. J'étais bitchy June et lui était un womanizer, un serial fucker, et c'était tout ce qu'il y a de plus étonnant de nous voir tout mielleux, tout mignon, comme l'était la plupart des couples lambdas. Seth et moi étions bien plus que ces couples là, bien plus qu'une simple histoire d'amour, bien plus qu'un simple coup de passage. Nous étions épiques, peut importe ce que les gens pourraient en dire. « D'humeur sauvage et encore plus lorsque je t'entends prononcer de telles paroles » Susurrai-je à son oreille, avant de glousser comme une poule, pour parfaire à mon rôle de petite amie idéale. Pourquoi ce petit jeu si stupide? Je serai bien incapable de l'expliquer, ni même d'en donner une raison valable, mais cela nous faisait sourire de voir la mine surprise pour certains, déconfites pour d'autres, à la vue de notre couple si surprenant. J'y prenais un certain plaisir, et on pourrait m'appeler sadique, que cela ne me surprendrait même pas vu la situation. Parlant de la soirée qui nous attendait, ou plutôt de la nuit, Seth m'interrogea, se demandant si Savannah serait présente. Mais le prénom ne fut pas utilisé, se voyant remplacer par mini bitchy june. Même si je n'aimais pas trop que l'on appelle ma fille de la sorte, venant de la bouche de Seth, cela ne me dérangeait guère. Je savais qu'il appréciait sincèrement mon bout de chou, et qu'il n'y avait aucune arrière pensée ou méchanceté dans ce surnom donné. « Non pas ce soir. Elle passe la nuit chez la baby sitter pour que nous ayons l'appartement pour nous seuls. Ce serait embêtant de réveiller Savannah en pleine nuit et de devoir la rendormir pendant plus d'une heure. » S'il y avait bien quelqu'un de compliqué à endormir, c'était bel et bien ma fille, qui était particulièrement difficile. Elle mettait toujours une bonne heure à s'endormir, et je l'entendais toujours gazouiller ou parler avec ses peluches pour trouver le sommeil. Cela me faisait sourire plus qu'autre chose par ailleurs, et c'était une raison supplémentaire aussi pour que Savannah passe la nuit chez la baby sitter. Et puis d'un coup, la conversation prit une tournure un peu plus sérieuse. Je ne savais pas réellement comment répondre à Seth. Sa question me laissait perplexe parce qu'en réalité, je n'avais aucunement conscience de ce que je voulais. Nos relations étaient telles que ces derniers temps, je me mélangeais facilement les pinceaux, et il me fallait toute ma concentration pour réussir à ne pas le montrer. « Un peu des trois surement. Ta princesse, ta reine, ton cœur. Un peu des trois, même si dans ta tête cela ferait un cocktail explosif je suis sur. » Je tentais de blaguer en balancer cela, même si au fond je n'en menais pas large. En toute honnêteté, mes sentiments pour Seth avaient pris une drôle de tournure ces derniers temps, et je ne savais plus réellement ce que je voulais être pour lui. Au fond, cette mascarade, à se faire passer pour un couple était un moyen pour moi de voir ce que j'espérais intérieurement, et la réalité me surprit. Être dans ses bras, m'afficher à ses côtés devant tout le monde, je m'en sentais fière et heureuse, et c'était quelque chose qui m'effrayait parce que la dernière fois que j'avais offert mon cœur à quelqu'un, il avait fini par l'écraser, l'écrabouiller, le piétiner et je n'étais pas prête à réitérer la même erreur. J'aurai pu continuer à être en proie à toutes ces questions pendant que le jeune béta déposait un doux baiser sur mes lèvres, effleurant dans le même temps ma joue. Mais la situation changea en un instant avec ce bruit sourd, et ce corps abattu au sol. Une mare de sang se forma autour du corps, tandis que celui-ci formait un angle particulier. Si sa jambe n'avait pas été si tordu, on aurait presque pu penser qu'il dormait. Pourtant, c'était loin d'être le cas. Et l'affolement s'empara de tout le monde, les omicrons d'Oxford s'effondrant, les gens étudiant avec ce jeune homme se mettant à pleurer. La situation avait dégénéré en un instant, et je me pétrifiais, me collais à Seth, pendant que celui-ci me passa sa veste autour des épaules. J'étais effrayée, revoyant par flashs des moments du bal de la Saint Valentin et du massacre que cela avait été. Je voulais partir, quitter cet endroit, rentrer chez moi auprès de ma fille, rester avec Seth. Hors de question que je ne passe la nuit sans lui, en ce moment même, il était le seul à pouvoir me calmer, à stopper ma crise de nerf qui pointait doucement mais surement le bout de son nez. Pourtant, un ordre de la police ne se fit pas attendre, et tout le monde était désormais confiné dans ce pavillon, personne n'étant autorisé à quitter les lieux. Je me laissais glisser contre le mur, pendant que Seth venait s'assoir à côté de moi, me tenant fermement les mains, comme pour me dire qu'il ne me quittait pas, qu'il restait à mes côtés. « Je ne sais même pas ce que l'on pourrait dire vu la situation… J'ai juste l'impression de retourner des mois en arrière, quand les autres fous se sont mis à tirer sur tout le monde. C'est juste insupportable comme situation. Et en plus, les portables ne marchent pas, foutu réseau. » Je fourrai rageusement mon téléphone dans mon sac, le message que j'essayais d'envoyer à la baby sitter me revenait à chaque fois. Seth se mit alors à prononcer mon nom, doucement, comme pour me rassurer et pour me faire passer un message. Lequel? Je n'en savais rien, j'étais bien trop perturbée pour réfléchir au sens caché de tels ou tels mots, de telles ou telles intonations. Je n'avais pas envie de réfléchir, juste de me laisser aller, d'attendre que le temps passe, et que je puisse me barrer sans que l'on puisse me dire quoi que ce soit. « Heureusement que tu es là Joynner, sans toi je n'aurai certainement pas été capable d'affronter cette soirée. Ces derniers temps, je n'aurai été guère capable d'affronter les choses tout court sans toi. » C'était ma manière à moi de le remercier pour tout ce qu'il avait pu faire ces derniers temps, que ce soit dans n'importe quelle condition, Seth avait toujours répondu présent, ce qui n'était pas le cas de tous. Le beta avait peut-être la réputation d'un coureur de jupon sans attache, je savais malgré tout que je pouvais compter sur lui, que peut importe les évènements, il serait toujours à mes côtés, à me supporter, et cela n'avait pas de prix. « Tu as vu Aislynn? Tu devrais peut-être aller t'assurer qu'elle va bien non? C'est ta meilleure amie après tout… » Je tentais de sourire en lui proposant de me laisser quelques instants, mais j'étais plus stressée qu'autre chose. Le fait de me retrouver seule quelques minutes m'inquiétait, mais après tout, Aislynn était sa meilleure amie, et c'était normal qu'il s'enquiert de son bien-être. Je ne l'aimais pas, c'était un fait avéré. Mais faire la différence entre ma haine et le bon sens était quelque chose dans mes cordes, aussi je l'incitais à aller la voir. « Je ne vais pas mourir ne t'inquiètes pas. Je reste là, je ne bouge pas. De toute façon si besoin est, Eileen et Lily sont à quelques mètres de moi, ne t'inquiètes pas! » S'il y avait bien une chose de dangereux à mes yeux, c'était le pouvoir d'une meilleure amie, et je ne voulais pas que celle de Seth me reproche de trop l'accaparer, au point qu'il l'en oublie. Autant donc qu'il aille vérifier si elle allait bien.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 22 EmptyMar 2 Juil - 22:50

 THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 22 Tumblr_mp6c22LSoA1regz06o4_250
Zachariah a remporté le titre de roi du bal de promo ? Merveilleux, il va pouvoir mettre ça sur son CV, l'histoire de rajouter une petite note de pathétique en plus juste en dessous du titre '' doyen des omega ''. Elle se moque évidemment, puisque les titres de '' roi et reine '' ne sont enviés que par la classe moyenne. Tous savent qui sont le véritable King and Queen de cet état. Que sont frère soit élu n'est en rien une surprise puisqu'avec un tel visage, une telle prestance et un tel costume, il ne pouvait que l'emporter. Toutefois, Constance déchante rapidement lorsqu'elle apprend du même coup de fil rapide, qu'un accident s'est encore produit lors du bal. Un cadavre orne la terrasse de Berkeley, encore un. C'est une malédiction, songe-t-elle. Elle s'imagine l'attroupement, la folie furieuse dont les couloirs doivent être spectateurs et les étudiants présents victimes. Pauvres âmes, qui même dans leur désarroi commun, n'arrive pas à émouvoir Constance La Tour Dubois. « .Et mon frère ?. » demande-t-elle, son timbre exigeant une réponse rapide et plaisante. Comment ça, elle pourrait s'intéresser à la victime ? Elle pourrait, oui, éventuellement. Si seulement elle était née avec de la compassion. Des rares personnes pour qui elle puisse ressentir de l'inquiétude, l'une écoutait sagement sa conversation d'une oreille et la télévision de l'autre, une autre se trouvait à Stanford, la dernière au bal. Zachariah, comme à son habitude, à tout faux sur toute la ligne, mais il est encore naïf, il n'a pas connu la débâcle de la fusillade alors elle lui pardonne. Son frère ? Aucune nouvelle. Ce n'est pas lui qui est mort, c'est un anglais, encore heureux. L'espace de quelques secondes, elle s'amuse à penser qu'il s'agit de ce bon vieux Gabriel qui, trop amer de s'être fait mettre en pièce par nulle autre qu'elle, s'est jeté d'un balcon pour mettre fin à sa misérable existence. Ce n'est pas Gabriel ? Dommage. Elle raccroche sans préavis, raconte la petite histoire à l'italien qui, tout comme elle voir plus encore, s'en moque éperdument de savoir l'un des anglais tombés au combat. Elle joue avec son téléphone, le fait glisser entre ses deux et lance des regards suspicieux à la cheminée éteinte. Serais-ce de l'inquiétude, Constance ? Certainement pas. Néanmoins, elle pense à son petit frère et à son nœud papillon blanc se trimbalant dans toute la fac, avec un meurtrier dans les parages – qu'ils disent, parce qu'apparemment ça n'a pas l'air d'être un suicide. Sa sœur aînée s'en est déjà allée dans des conditions similaires, y laisser son frère cadet n'est donc pas acceptable. Où est-il passé celui là, s'agace-t-elle. « .Je vais le chercher. » s'impatiente-t-elle finalement. Autrement dit Augusto, tu n'as pas le choix et je me moque de savoir que c'est peut-être Jeff l'assassin et qu'il rôde encore dans les parages. La famille avant tout, ou presque, et il n'est pas question que Zachariah ne souille un costume sur mesure à deux milles dollars pour du sang plébéien. Elle s'attend tout naturellement à des représailles, voir des interdictions de la part de son colocataire. C'est comme se jeter dans la gueule du loup. Le débat va probablement être houleux et sans issue, ils ne vont jamais tomber d'accord. C'est donc d'humeur désinvolte qu'elle se précipite dans son dressing, enfile une paire de talons – évidemment – et se débrouille pour éluder l'avis critique de son italien au maximum. Elle ouvre la porte d'entrée à la volée, clefs de voiture en main et finalement, lui adresse un regard en biais. « .Gusto. » minaude-t-elle d'une voix de velours, afin de l'amadouer. Tic toc. Augusto, tu viens ou bien cette fois j'y meurs. Elle se plaît à penser que depuis l'épisode du visiteur nocturne et du couteau dans le flanc, il s'est découvert une conscience – et une mauvaise. Elle se plaît à le penser, après l'histoire ne lui donne aucunement raison ni même tort. Quelle importance. Pour l'heure ils sont en voiture, c'est même elle qui conduit et lui qui boude sur le siège passager. Il est tard le soir – voir tôt le matin et ils ne sont pas en train de faire ces choses qu'ils font si divinement bien, ou même de dormir. Il a toutes les raisons de bouder, ce pour quoi elle s'essaye à une caresse dans la nuque, d'une main experte qui s'égare dans ses cheveux lorsqu'ils déambulent ensemble en direction du grand hall. C'est dans un véritable capharnaüm qu'ils font leur apparition, le regard intransigeant et froid de Constance incite la petite plèbe à s'écarter sur leur chemin. Au milieu de toutes les pleurnicheuses – un peu de dignité, c'est trop demander ici ? - et leurs pseudo compagnons qui s'essayent à quelques consolations maladroites, elle ne distingue pas l'ombre d'un Zachariah. Et plus le temps passe, plus il est évident que si elle arrive à lui mettre la main dessus, plus le châtiment sera long et douloureux. Les ambulanciers tentent de se frayer un chemin au milieu des catastrophés et c'est en constatant le corps sans vie d'un garçon qu'elle n'a jamais daigné regarder qu'elle pousse un soupir las. « .Il est mort. Nul besoin d'en faire un tel cinéma, cela ne va pas le raviver. » tranche-t-elle, cinglante comme à son habitude, alors que les pleures et les jérémiades s'intensifient plus encore lorsque le cadavre est emballé. Pas de cœur, Constance ? Pas de cœur. « .Cela ne fait pas très Jeff, tout ça. » souligne-t-elle dans un murmure à l'adresse de l'italien. Il est plus du genre sanglant, le creep. Les armes à feu, les ustensiles tranchant, ça c'est plus de la trempe de Jeff. Le pauvre mec désormais voguant entre le monde de vivant et celui des morts semble avoir fait un vol plané et s'être écrabouillé au sol, lui offrant ainsi l'un des trépas les plus idiots au monde. Qu'elle soit en train de contempler un cadavre, ça ne l'offusque pas tant que ça, Constance. Elle a vu bien pire. Les images de la fusillades et les corps jonchant le sol, souillant le carrelage par abondance, sont encore assez fraîches dans son esprit pour que plus rien n'arrive à l'atteindre. Et puis, ce n'est qu'un anglais et comme chacun sait, elle les considère comme un genre de sous-espèce depuis l'écrasante victoire du tandem Pelizza Da Volpedo – La Tour Dubois sur les jumeaux Hargrove. C'est qu'un anglais d'Oxford, c'est à dire pas une grande perte.
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MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 22 EmptyMer 3 Juil - 15:45

Rester sans aucune réponse de la part Erwan est insoutenable. Je sais que je l'ai déçu et que j'aurais du lui avouer la vérité, il y a de ça des années. Fixant mes mains avec un regard triste, je sentis une unique larme coulé le long de ma joue et se perdre sur le sol. Cela faisait des mois qu'elle n'avait pas pleuré. Depuis sa grossesse interrompu de manière si brutale. Erwan avait été avec moi, me tenant la main, me consolant et me disant que j'en aurais plus tard et serais mère à un moment où un autre. J'avais mal pour lui car si il m'avait caché quelque chose comme ça, j'en aurais été effondré et complètement dépitée. Je lui aurais hurlé dessus, crié à la trahison et serait partie comme une furie. Oui, quand il faut faire dans l'excessif, j'étais au première loge. J'étais spontanée, et irréfléchie quand il s'agissait de sentiments et d'émotions. Je releva la tête et vit Erwan qui regardait aux alentours. Il devait chercher Abigail, la belle brune iota qui hantait ses pensées. Son regard s'est fixé sur le corps à un moment, et sans réfléchir, je le regarda à mon tours. Voir un corps mort n'avait rien de nouveau pour moi. Lors de mes anciennes gardes à l'hôpital, j'avais assisté à des morts en direct. Un accident, une maladie mortelle, un suicide. J'avais de nombreuses fois vu ces personnes ayant perdu la vie, à tout âge, toutes nationalités et toutes classes sociales confondus. Alors voir cet anglais allongé par terre alors qu'il y avait d'autres étudiants aux alentours ne me faisait pas grand chose. Finalement il répondit. Oui, ce n'est ps une excuse, mais c'était ce que je ressentais. Il tenait mon visage entre ses mains, comme si il était en verre de cristal. J'avais du mal à me confier particulièrement quand c'était un homme. Je me retins de répondre, et le regarda dans les yeux. Erwan ne m'en voulait pas. Il était juste déçu que je ne lui ai pas avouer la vérité. J'ouvris la bouche dans le but de répondre, mais aucun mot ne sortis. Il me promit que jamais il ne me trahirait, qu'il ne me ferait jamais de mal. Il n'en fallait pas plus pour que je le prenne dans mes bras. . Si tu savais à quel point ça me soulage de t'entendre dire ça Erwan. J'avais tellement peur. Peur que tu ne comprennes pas. . Je savais à présent que c'était complètement idiot davoir pensé ça. Il était Erwan, le seul homme qui ne m'ai jamais déçu, quelque soit le moment. Je sortis de ses bras et il me posa une question. Non, je ne lui cachais rien d'autre. Il savait pour Sloan, pour les bébés, pour ma maladie à présent. Mes secrets les plus profonds étaient dans sa mémoire et entre ses mains. . Tu sais tout Erwan. . Il n'y avait plus aucun secret entre nous.
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i  THE PROM SEASON ▶ so shine bright, tonight you and i - Page 22 EmptyMer 3 Juil - 22:18

La bal pour célébrer la fin de l'année. Autrement dit le bal des bouffons et bouffonnes affublés de leurs pires  accoutrements dans l'espoir d'être élu roi et reine de la soirée. En temps normal, Augusto aurait fait l'effort de faire acte de présence ne serait-ce que pour se moquer allègrement de tous les autres étudiants. Toutefois, après la débâcle lors du la fusillade à la Saint-Valentin en deux mille douze, il était hors de question pour Gusto de se pointer là-bas. Il préférait largement rester cloîtré avec sa colocataire dans leur villa dorée tandis que les autres iraient s’exhiber. Et c'est ce qu'il avait prévu de faire. Durant la journée, il était parti en vadrouille pour dénicher les mets français les plus fins de la ville. Champagne, foie gras et fraises pour parfaire le tout pour le dessert. Dans sa tête, le schéma était tout tracé. Il avait tout planifié sauf l'appel téléphonique que Constance avait eu avant que leur soirée personnelle ne puisse réellement débuter. Les yeux vissés sur l'écran du téléviseur, ses oreilles vagabondaient et espéraient capter un brin de la conversation. La question sur son frère lui fit arquer les sourcils. Est-ce que lui se soucier de la condition de Camélia au bal ? Non définitivement pas. Jouer le rôle de la grande sœur protectrice ne lui seyait pas au teint. Il finit par comprendre qu'un mort venait de clore le bal. La fusillade deuxième round. Bien heureux de ne pas faire partie de la liste des blessés cette fois-ci, Gusto leva sa coupe de champagne pour en savourer chaque bulle. Néanmoins, il faillit recracher ce breuvage sacré lorsque la brune lui annonça qu'elle partait rejoindre et chercher son frère. Ses pupilles se dilatèrent sous l'effet de la surprise et il la contempla comme si elle était tombée sur la tête et devenue folle dans la foulée. « Hors de question que tu sortes d'ici. » Et il était on ne peut plus sérieux dans ses paroles. Quitte à l'enfermer à double tour dans sa chambre pour qu'elle n'en sorte pas avant la fin de l'été. Ni une, ni deux, elle le quitte telle une tornade pour filer se changer. Lui se met en quête des clefs de la maison et des voitures pour les cacher hors de la portée de sa colocataire. Malheureusement pour lui, il n'a pas réagi assez vite. Elle a été plus rapide, elle lui montre ( probablement ravie de son coup ) les clefs qu'il avait songé lui dérober. De quoi le rendre encore plus grincheux que la minute précédente. Il est agacé. Et le pire c'est qu'elle souhaite le faire venir avec elle. Pour qu'il se prenne une balle. Encore. Sauf que lui, il est vacciné à vie des bals. Cependant, il ne peut pas l'abandonner lâchement. Après tout, c'est lui l'homme de la maison. De mauvaise grâce, il prit sa veste et les clés de la voiture. Hors de question qu'elle conduise alors qu'elle se triture déjà le cerveau sur le sort de l'autre La Tour Dubois. Problème : elle ne se laisse pas faire et reprend les clés. Deuxième grognement de la part de l'italien. « Si jamais il s'agit de Jeff et que je meurs … Sache que je viendrai te hanter jour et nuit pour m'avoir infligé pareil traitement. » Gronde-t-il férocement. Les bases sont posés. Gusto pas content. Parce qu'au fond, lui il s'en fout du pauvre type qui est mort au bal. Cela ne le concerne pas du tout. Et il n'était pas assez humain pour se morfondre au sujet des autres berkeléyens qui risquent leurs peaux. Claquement de portière. Croisement de bras contre la poitrine. Visage fermé et mâchoire serrée. Il ne faut pas s'attendre à ce qu'il ouvre la bouche avant un sacré moment. En fait, il ne faut pas espérer entendre le son de sa voix avant qu'ils n'aient retrouvé le dit Zachariah. Parce qu'à ce moment précis, il lui déversa à la tronche toute la bile qu'il retient fermement en lui. Si sa soirée ( et sa nuit accessoirement ) sont foutus, c'est de la faute de cette espèce d'omega dégénéré. Il a involontairement contrarié ses plans et pour Gusto c'est le crime suprême proche de la peine capitale. Alors le Zachariah il a tout intérêt à être mort parce que sinon c'est l'italien qui se chargera de le finir. Les deux acolytes déambulent sur le campus de Berkeley. Les étudiants qu'ils croisent ont des têtes affolées qui ne présagent rien de bon. Des policiers et des ambulanciers grouillent de partout. De quoi mettre la pression à Gusto qui se voit revenir un an et demi en arrière. Il se tient à moins de cinq centimètres de Constance, prêt à l'attirer vers leur voiture si jamais il entend le bruit d'un arme à feu dans le périmètre. Son double se permet des remarques tandis que lui reste désespérément muet. Il veut rentrer. D'accord, le mode opératoire n'est pas celui de Jeff mais ce détail ne signifie pas que Jeff n'est pas derrière toute cette machination. Il marmonne une vague acquisition quand elle lui assure que Jeff n'est pas le meurtrier cette année. « Tu n'as pas le numéro de ton frère qu'on sache où il se terre, que tu t'assures qu'il est toujours vivant et qu'on rentre ? » Pelizza Da Volpedo ou le mec le plus je m'en foutiste concernant l'était de santé des autres êtres humains peuplant la Terre. Soit dit en passant, si jamais elle procède à ce schéma, il ne manquera pas de lui susurrer avec perfidie qu'il était possible de s’acquitter de cette tâche de chez eux. Sans se déranger. Zachariah est un homme moderne. Il a forcément un cellulaire dans la poche de sa veste hors de prix que sa sœur avait choisi à sa place. Il aurait été plus simple qu'il appelle lui-même mais il était omega. Il ne fallait pas lui demander de se servir de son cerveau. Les mains dans les poches, Gusto voit un étudiant qui se tient la tête hagard. Chochotte va. Méprisant, il se détourne de lui pour vérifier ce que Constance fait.
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