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Jonah&Casey ▶ tonight we are young

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MessageSujet: Jonah&Casey ▶ tonight we are young Jonah&Casey ▶ tonight we are young EmptyLun 1 Juil - 11:27


tonight we are young
.feat casey sonenclar and jonah zadig howlett.
« Tu me manques, rappelle moi.» A présent, je connaissais par cœur sa boite vocale. J'y avais laissé une bonne vingtaine de messages depuis qu'il était parti et ça m'agaçait. J'avais l'impression de passer pour la petite amie relou qui s'impatientait et qui n'arrivait pas à être séparée de son homme. D'une certaine manière c'était le cas mais je n'osais pas l'avouer. Il me manquait. Terriblement. Je n'aimais pas cette situation. Pas du tout même. Hayden m'avait laissé sur le campus pour rejoindre son père sur un tournage à New York. Quand il me l'avait annoncé, j'avais gardé le sourire et je lui avais montré tout mon soutien. Après tout, c'était une opportunité rare pour lui que ce soit pour se rapprocher de son père mais aussi pour ses études en arts du film. Il allait apprendre différentes techniques et revenir avec une tonne de nouvelles compétences applicables dès son retour à l'université. J'étais vraiment contente pour lui. Pourtant je ne pouvais m'empêcher de penser aux actrices qu'il allait rencontrer. Toutes plus belles les unes que les autres et prêtes à passer une nuit -ou plus- dans son lit. J'avais confiance en lui, entièrement confiance même mais le fait qu'il soit loin de moi me faisait perdre mes moyens. J'avais l'impression que tout pouvait arriver et que je n'en saurais pas un mot. Il lui était simple de mentir et d'être de mauvaise foi à propos des filles avec qui il passait des soirées et avec lesquelles il était bien trop proche à mon goût. Moi qui aimait tant tout contrôler et m'assurer que tout filait droit dans mon couple était pétrifiée à l'idée de le savoir à des milliers de kilomètres. Je n'avais aucun pouvoir sur ce qu'il pouvait faire ou dire. L'avoir au téléphone ne serait-ce que cinq minutes était un luxe auquel je n'avais pas le droit depuis près d'une semaine. Le temps était plus long sans lui. Sa voix, sa chaleur et son sourire me manquaient. J'enviais de toutes mes forces les filles qui y avaient le droit sur la côte est. Ces américaines pouvaient être si collantes et allumeuses quand elles voulaient, surtout les actrices. Certaines étaient prêtes à franchir toutes les limites quand il s'agissait d'obtenir des répliques supplémentaires ou des vêtements plus sexy. Peut-être qu'Hayden ne leur avait pas dit qu'il était le fils du réalisateur ça m'éviterait tout un tas d'angoisses. Peut-être que je devais arrêter de m'en faire autant. Je l'aimais. Il m'aimait. J'avais confiance en lui et il était mien. Il fallait absolument que j'arrête de le harceler, il me prenait déjà pour une folle quand il me voyait lui faire des crises de jalousie alors je n'avais pas besoin d'en rajouter. Il finirait par répondre à mes messages... quand il aura un peu de temps pour moi. Je soupirais en raccrochant une nouvelle fois. Ce n'était pas aujourd'hui que je l'aurai au téléphone. Je glissais mon blackberry dans mon Louis Vuitton et je me redressais. L'amphithéâtre était à présent vide, j'étais comme toujours la dernière à sortir. Il me restait trente minutes avant de rejoindre Léo pour déjeuner, je devais juste repasser dans ma chambre pour récupérer une veste. On avait toutes les deux prévues de partir déjeuner en ville et je devais la rejoindre devant la maison des beta. Il valait mieux que je me dépêche si je ne voulais pas la faire attendre. Mes talons resonnaient dans les couloirs relativement vides. Un groupe de garçons se retournaient à mon passage et je ne pouvais m'empêcher d'avoir un sourire en coin. Ça faisait plaisir de savoir que j'étais une jeune fille que l'on regardait facilement. Pas besoin d'être arrogante et prétentieuse pour plaire, c'était rassurant ! J'accélérais le pas, je refusais de faire attendre mon amie. Je la voyais déjà lever les yeux au ciel si j'arrivais en retard. Je n'avais pas le temps de me balader et une fois devant l'ascenseur, j'hésitais. Je ne prenais jamais l'ascenseur. J'avais toujours l'angoisse de rester coincée. C'était probablement absurde pour le commun des mortels mais la claustrophobe que j'étais ne pouvait même pas l'imaginer. Les escaliers c'était bien. Sportif, économique et il n'y avait surtout aucun risque mais là, je n'étais pas du tout en avance et la cage d'ascenseur était ouverte et personne ne s'y trouvait. Je ne prenais pas le temps d'y réfléchir et je m'y engouffrais. J'allais toujours gagner cinq minutes grâce à l'ascenseur, il fallait que je prenne mon courage à deux mains. Rien ne pouvait m'arriver. Cet ascenseur faisait probablement des centaines d'allers-retours dans la journée et ne tombait jamais en panne. J'appuyais sur le bouton du rez de chaussée et alors que les portes se rapprochaient, une voix masculine au loin me demandait de l'attendre. Après tout il valait mieux que je ne sois pas seule dans l'ascenseur au cas où il arrivait quelque chose. Toute seule, j'allais péter un câble ça c'était sûr. En un instant un jeune homme s'engouffrait dans la cage d'ascenseur à mes côtés. Si l'engin métallique s'arrêtait, je pourrais être sauvée par un beau jeune homme. Ou pas. Ce n'était pas n'importe quel étudiant qui m'avait demandé de laisser les portes ouvertes. J'aurais presque préféré me retrouver avec un inconnu. C'était Jonah. Oh God. Portes refermées, trop tard pour changer d'avis. La situation était très étrange. Un silence planait et je voulais à tout prix qu'il cesse. Le mieux était que l'ascenseur descende au plus vite pour me libérer de Jonah. Je n'avais pas vraiment envie de lui parler, il fallait que je sois honnête. Soit il faisait le premier pas pour réchauffer l'ambiance soit ce moment allait être l'un des plus longs que j'avais pu connaître jusque là.
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MessageSujet: Re: Jonah&Casey ▶ tonight we are young Jonah&Casey ▶ tonight we are young EmptyLun 1 Juil - 15:34

❝ ON DIRAIT QUE L’OISEAU EST PRIS DANS SA CAGE ❞


CASEY&JONAHϟ J'arrive à me glisser Juste avant que les portes ne se referment Elle me dit "quel étage" Et sa voix me fait quitter la terre ferme Alors Les chiffres dansent Tout se mélange Je suis en tête-à-tête avec un ange En apesanteur Pourvu que les secondes soient des heures En apesanteur Pourvu qu'on soit les seuls Dans cet ascenseur Elle arrange ses cheveux J'ai le coeur juste au bord des yeux Et sans la regarder je sens la chaleur D'un autre langage Alors Les yeux rivés Sur les étages Pourvu que rien n'arrête le voyage © Loon


Vacance, soleil, les soirées estivales qui commencent… J’avais tout pour être heureux, bizarrement,  aujourd’hui, je l’étais. Chose assez remarquable pour le souligner. Oui, c’est précisément ça, j’étais de bonne humeur. Bon d’accord tout n’était pas parfait, je devais encore bosser pour m’en sortir, la situation avec ma colocataire était des plus tendue ces derniers temps et je devais commencer à peaufiner mes lectures pour l’année à venir. Bref, tout n’était pas idyllique, mais aujourd’hui je passais au-dessus des problèmes. En fait, je me sentais loin de toutes les merdes qui d’habitude me prennent la tête. Aujourd’hui le soleil avait un impact sur moi, et c’était tant mieux. Malgré mon immense envie de rester dans le lit à flâner, je devais me lever. Mon emploi du temps m’imposer de me rendre au bâtiment des Epsilon. Pour le coup, le cœur n’y était pas. Traîner parmi les fils et filles à papa n’avait jamais été ma tasse de thé. Ce cliché me renvoyait bien trop à tout ce que j’essayais de fuir : mon propre reflet. J’avais quitté l’Australie pour ne plus être lié à ce reflet, et je devais aujourd’hui me frotter à cette même réalité. Le but de cette torture ? Racheter les livres à un étudiant de troisième année. Je n’avais pas vraiment le choix, mon porte-monnaie m’imposait d’aller de passer au-dessus de ma fierté. Je n’avais pas les moyens financiers d’avoir un égo démesuré, cette réalité me peinait quelque peu. Je devais ravaler ma fierté pour me rendre dans la maison des Hilton. C’était bien parce que j’étais de bonne humeur que je pouvais m’octroyer de passer au-dessus de mes principes. Me traîner au-dehors du lit n’était pas si difficile que j’aurai pu l’imaginer. Oui, j’étais bel et bien de bonne humeur. La douche m’appelait de toute sa voix, j’étais aimanté vers la pomme de bain comme une fourmi à son sucre. Ok je devais aller chez les Epsilon, mais je ne voulais pas non plus passer pour un clodo. En fait, j’adorais me jouer des Epsilon, j’entends bien des membres féminines. En plus d’être incroyablement charmantes, je devais admettre qu’ils savaient les choisir. A croire que le critère « canon » était imposé sur le dossier d’inscription. J’adorais traîner avec elles en soirée, là où elles étaient bien loin de l’image impeccables qu’elles se donnaient la journée. Les masques tombent toujours la nuit, c’est bien ce que les Epsilon m’auront appris. Lorsque je pensais à cette confrérie, je ne pouvais m’empêcher de penser à Casey. Qui est Casey ? Je dirai que c’était mon dernier coup de cœur de la confrérie grise. Depuis plusieurs semaines je n’avais plus aucune nouvelle de sa part. Silence radio. Je ne voulais pas l’admettre, mais cette distance me faisait royalement chier. Léo, je savais qu’elle se cachait derrière tout ça. Comment pouvait-on passer de coller non-stop à distant à des années lumières ? C’était forcément elle, surtout qu’elles étaient cul et torchon. Il n’y avait nul doute. Léo pouvait bien me reprocher ma distance, mais désormais,  je pouvais lui rétorquer de se mêler un peu de son cul. Pour le coup, elle m’avait vraiment mis en colère. J’avais un peu de mal, comme vous pouvez le voir, avec les personnes qui s’immiscent dans les relations des autres. A force de réfléchir à tout ça, j’en oubliais presque que je vidais le cumulus d’eau sur ma tête. J’allais encore m’attirer les foutres d’Elzbieta, bon après tout je n’étais plus à ça près avec elle. J’avais beau aimer éperdument les femmes, elles étaient toutes responsables de mes tourments, certaines plus que d’autres ; même si elles ne se connaissaient pas, elles jouaient toutes un rôle dans le spectacle de ma vie. Moi qui aimais tenir le rôle du metteur en scène qui dirige tout à sa guise, je devais l’admettre, je n’étais qu’un acteur. L’eau glacée était arrivée plus tôt que prévu. Je me doutais qu’Elz avait anticipé le coup et qu’elle s’était bien fait couler un bain d’eau chaude. Une chieuse. Elle adorait vraiment me pousser à bout. Depuis quelques temps elle prenait un malin plaisir à m’en faire voir de toutes les couleurs. Je n’avais pas vraiment la diplomatie pour supporter ses sautes d’humeur. A vrai dire, ça me gonfler plus qu’autre chose. Je n’étais pas son souffre-douleur merde ! L’éviter était le meilleur moyen de conserver mon humeur idyllique. Si je la croisais, c’était foutu, elle me prendrait la tête pour des bricoles et nous monterions très vite tous deux dans les tours. Rien que d’y penser, ça me gonfler par avance. Me barrer discrètement, voilà une solution. Ni une, ni deux, la température glaciale de la douche m’encouragea dans ma fuite. Eviter le dragon pour me rendre dans le palais des milles et une nuit, voilà un programme alléchant.  Je ne mis pas longtemps à prendre la poudre d’escampette. A vrai dire, je ne restais jamais trop longtemps dans la demeure d’Elzbieta. J’aimais bien trop allé voir ailleurs. Le trajet ne fut pas bien long, j’avais même eu l’impression que toute la Californie était partie en vacance. En fait, je me rendais compte que l’horaire avait été pour grand-chose dans ce voyage éclair. Evidemment tout San Francisco se hâtait vers les tables pour déjeuner alors que, pour ma part, je venais juste d’émerger. A croire que j’étais toujours en décalage avec le monde qui m’entourait. A peine venais-je d’arriver devant le bâtiment des Epsilon que mon téléphone vibra. C’était un appel d’Elzbieta. Merde. Je me demandais encore ce qu’elle allait me reprocher. Fuck. Elle aurait droit à la messagerie. Ces derniers temps il valait mieux qu’elle s’excite sur mon répondeur. La patience me manquait rudement depuis quelques jours. Elle m’exaspérait pour être franc, pourtant je l’aimais bien, mais quand elle montait sur ses grands chevaux elle me gonfler royalement. Je savais d’ores et déjà que j’aurai droit à un message bien sympa sur la boite vocale. A vrai dire, j’adorais m’enregistrer ses énervements qui me faisaient bien marrer. Je lui repassais quand elle me gonfler en direct, ce qui avait le don de me faire rire, mais alors de son côté, elle était loin de rire. Un connard, oui je sais.  Bref, ses états d’âme je m’en carré un peu sur le coup. Mes livres étaient plus importants pour l’heure. J’accélérais le pas pour rejoindre le point de rendez-vous fixé par l’annonce. Heureusement que je connaissais un peu les lieux pour y avoir ramené quelques fois Casey chez elle. Petit footing improvisé dans les couloirs, histoire de ne pas me louper l’offre. Merde ! Les portes de l’ascenseur se refermaient limitent sur mon nez. « Attendez ! » Ouf, c’était limite. Les portes métalliques s’ouvrirent de nouveau devant moi. A première vue, ce n’était pas de bol, Casey se tenait face à moi, limite choquait de me voir. A dire vrai je l’étais quelque peu, pourtant rien d’étonnant, j’étais chez elle. Ce qui m’étonnait d’avantage c’était de la voir dans l’ascenseur, elle qui me faisait prendre les escaliers de nuit avec 2 grammes dans le sang. Comme quoi elle avait bien changé.  Je décidais que ce court voyage serait l’occasion de plaisanter quelque peu, ironiquement bien sûr. « On dirait que l’oiseau est pris dans sa cage. » lançais-je en souriant mesquinement. Je ne pouvais m’empêchais de me réjouir de la situation. C’était pile ce qu’il me fallait, un endroit clos où elle ne pourrait pas fuir et se cacher derrière Léo. Autant que je sois franc, le voyage n’allait pas durer des heures. « Sinon, je peux savoir pourquoi tu me fuies comme la peste ? » demandais-je en appuyant sur l’étage que je désirais. Cela faisait des semaines que j’essayais de la voir mais qu’elle se montrait pour morte à mes yeux. « Oh, je peux demander l’autorisation de te parler à Léo si tu le souhaites. » cela n’avait en réalité rien d’une question. Je voulais lui faire savoir que je savais très bien que Léo avait ouvert sa grande bouche et qu’elle aurait mieux fait de s’en aviser. J'en oublié mes bouquins par la même occasion. Elle ne pourrait plus fuir, du moins je ne la laisserai pas s'envoler de nouveaux. Une idée diabolique naissait déjà dans mon esprit. Le voyage s'annonçait court ? Je le ferai durer. Et ce dès à présent. Je me tournais vers les boutons de la cage métallique et me mit à jouer la 7ème symphonie dessus. Mes doigts pianoter sur le clavier comme un informaticien sur son clavier. Il n'y avait pas meilleur moyen de bloquer l’ascenseur. Elle avait peur, je le savais, mais elle savait aussi que je ne lui voulait pas de mal. Enfin, je ne crois pas.   Voilà qui allait devenir intéressant, je poussais la petite colombe dans ses derniers retranchements, j’adorais par avance la scène.
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MessageSujet: Re: Jonah&Casey ▶ tonight we are young Jonah&Casey ▶ tonight we are young EmptyVen 12 Juil - 21:18

tonight we are young

.feat casey sonenclar and jonah zadig howlett.
Je n'étais pas une fille malchanceuse en général. Je n'avais pas connu de moments honteux dans ma vie relativement paisible. Pas de tâche rouge sur une jupe blanche pendant la mauvaise semaine du mois. Pas de bout de salade dans les dents lors d'un premier rendez vous. Pas d'échange inopportun de sac. Rien de gênant ni de honteux. J'étais une fille sans problèmes qui ne se trouvait jamais au mauvais endroit au mauvais moment. Pourtant à cet instant précis, j'avais l'impression que ma chance avait tourné. Je n'étais plus une fille à qui rien de mal arrivait. J'étais devenue celle qui se retrouvait coincée, comme de par hasard, avec le garçon qu'elle fuyait depuis des semaines. La seule fois où je décidais de prendre l'ascenseur pour aller vite, je me retrouvais avec la mauvaise personne. Ma chance avait définitivement tournée à mon plus grand desespoir. Pas d'échappatoire possible. Je ne pouvais pas passer mon chemin comme je le faisais sur le campus quand je le voyais au loin. Je n'avais aucun raccourci qui me permettait de l'éviter. J'étais seule avec lui. Dans un ascenseur. J'étais relativement effrayée par cet endroit si petit. Sans aucune bouche d'aération. S'il osait me retenir plus de dix minutes dans cet endroit, j'allais faire une crise d'angoisse j'en étais persuadée. Je n'étais pas du tout à l'aise. Je détestais les ascenseurs. Je préférais les escaliers. Plus sportif et plus ouvert. Quand je vis Jonah prendre place à mes côtés dans l'ascenseur, j'avais instinctivement levé les yeux au ciel. C'était définitivement un coup du sort. Du mauvais sort. Malchance. Destin. Tout ce qu'il voulait mais quelqu'un là-haut m'en voulait et comptait bien m'obliger à m'expliquer avec lui. Ce que j'avais évité relativement facilement à faire depuis des semaines. Je n'aurais jamais dû chercher à gagner du temps. Pour quelques minutes de plus, j'aurai évité encore une fois Jonah. Ca aurait été parfait ! Mais je me retrouvais là. Comme une imbécile. A ses côtés. Je savais très bien qu'il allait profiter de la situation pour parler et jouer avec mes nerfs. Il connaissait ma préférence pour les escaliers et je m'en voulais terriblement d'avoir voulu gagner quelques minutes. Je n'allais pas supporter qu'il jubile et qu'il ait toutes les cartes en mains. « On dirait que l’oiseau est pris dans sa cage. » Et malheureusement pour moi, je le connaissais trop bien. Il jubilait. Il riait de la situation. Et moi je fulminais. Mes poings serraient plus forts mon sac à main. Hors de question qu'il gagne.L'indifférence était la meilleure des attaques. Je me le répétais dans ma tête. Pourtant je ne pouvais m'empêcher de me retenir de lui répondre. Je n'étais pas quelqu'un qui gardait tout pour elle. Je ne voulais pas me laisser faire et lui faire croire qu'il avait le dessus. Certes ces derniers temps j'avais agi comme une lâche en l'ignorant et en l'évitant mais ça se pardonnait et ça pouvait s'expliquer. J'essayais tant bien que mal de me convaincre même si je savais au fond que j'avais tort. « Sinon, je peux savoir pourquoi tu me fuies comme la peste ? » Il avait décidé de parler. Il comptait pas me laisser partir sans avoir eu d'explications. Ce que je pouvais comprendre mais j'avais eu un espoir que ce voyage soit complètement silencieux. Naïve. Soit je jouais l'innocente qui ne s'était pas rendue compte que je ne l'avais pas vu depuis des semaines. Ce n'était plus jouer la carte de l'innocence mais bien celle de le prendre pour un con, ce qu'il n'était pas. Soit je jouais celle en colère qui n'avait rien à lui dire. Ce qui était la stricte vérité. Autant jouer la carte de la sincérité. Il méritait bien ça. «  Je ne te fuis pas comme la peste. Dernièrement j'ai juste découvert une nouvelle facette de ta personnalité qui ne me plaît pas du tout. Je pensais te connaître et je me suis retrouvée comme une conne quand on m'a parlé de toi. » Le on désignait très clairement Léo et il allait vite le comprendre. Il savait très bien que leur relation n'avait pas aidé celle que j'entretenais avec lui. Léo était l'une de mes plus chères amies et je la croyais. J'avais confiance en elle et je savais qu'elle ne me mentait pas quand elle m'avait raconté ce qui la liait à Jonah. J'avais été déçue. Clairement. « Oh, je peux demander l’autorisation de te parler à Léo si tu le souhaites. »  Je le regardais droit dans les yeux. Il faisait l'enfant et ça ne me faisait pas rire du tout. Il voulait s'expliquer très bien mais qu'il agisse en adulte. « Arrête tes enfantillages. Tu n'as besoin de l'autorisation de personne pour me parler, si ce n'est la mienne. Et laisse Léo en dehors de tout ça. Ca ne concerne que nous deux. » A vrai dire, non. Si je ne lui parlais plus depuis quelques semaines c'était parce que Léo m'avait mise en garde. Jonah pouvait s'avérer plus cruel que ce que je pensais. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me dise du mal de lui comme ça. Je levais les yeux au ciel. Je me rassurais en me disant qu'une fois arrivée au rez de chaussée je pourrai sortir et oublier ce calvaire. Je réfléchissais déjà à une excuse pour le laisser derrière moi et partir. A vrai dire même pas besoin d'excuse, il suffisait que je lui dise la vérité : j'avais rendez vous avec Léo pour manger. Ca allait le ravir de savoir que je préférais avec elle qu'avec lui. Au moment où je me disais que ce voyage allait être relativement court, Jonah appuya sur les boutons de tous les étages. Il avait décidé de jouer. C'était à ses risques et périls. « Tu comptes me mettre en colère ? Si c'est le cas, tu fais exactement ce qu'il faut ! » J'étais énervée et ça s'entendait dans ma voix. Il risquait de le regretter. « Tu sais que je ne supporte pas les ascenseurs. » J'essayais à présent de le prendre par les sentiments. Je voulais qu'il me montre qu'il était le Jonah que je connaissais et avec qui j'avais passé de longs moments à rire et à me sentir bien.
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MessageSujet: Re: Jonah&Casey ▶ tonight we are young Jonah&Casey ▶ tonight we are young EmptyDim 14 Juil - 18:25

❝ ON DIRAIT QUE L’OISEAU EST PRIS DANS SA CAGE ❞


CASEY&JONAHϟ J'arrive à me glisser Juste avant que les portes ne se referment Elle me dit "quel étage" Et sa voix me fait quitter la terre ferme Alors Les chiffres dansent Tout se mélange Je suis en tête-à-tête avec un ange En apesanteur Pourvu que les secondes soient des heures En apesanteur Pourvu qu'on soit les seuls Dans cet ascenseur Elle arrange ses cheveux J'ai le coeur juste au bord des yeux Et sans la regarder je sens la chaleur D'un autre langage Alors Les yeux rivés Sur les étages Pourvu que rien n'arrête le voyage © Loon



   


«  Je ne te fuis pas comme la peste. Dernièrement j'ai juste découvert une nouvelle facette de ta personnalité qui ne me plaît pas du tout. Je pensais te connaître et je me suis retrouvée comme une conne quand on m'a parlé de toi. » Plaisantait-elle ? A vrai dire, à en juger par ses traits qui s’étaient mécaniquement rétractés, je pouvais en déduire que non. Elle était autant sincère qu’en colère. A dire vrai, un autre jour, j’aurai pu me mettre dans un état pire qu’elle. Le sang ne mettait jamais très longtemps à chauffer dans mes veines, généralement. Mais pas aujourd’hui, pas avec Casey, pas dans cet ascenseur, allez savoir pourquoi. La convaincre que je n’étais pas cet affreux monstre qu’avait dû peindre Léo serait chose difficile. Oui, j’avais toujours autant de mal à avaler la pilule léosienne. Je vivais son action comme une trahison. Ok nous étions en froid, mais est-ce vraiment une raison de fourrer son nez partout ? Pour tout vous dire, heureusement que ce n’était pas elle dans l’ascenseur, mon sang aurait vite bouillonnait pour le coup. Ma bonne humeur se serait envolée avec sa présence. Je lui en voulais horriblement de s’être immiscée dans notre relation, oui, malgré ce que je pouvais montrer, je tenais à Casey. C’était difficile de me l’admettre et encore plus de le formuler. Je Ne voulais pas me montrer en faible en affirmant que je m’étais attaché à elle. Je préférais qu’elle pense qu’elle n’était qu’une parmi tant d’autres, au moins là elle ignorait le pouvoir qu’elle avait sur moi. C’était mieux ainsi. Quitte à la perdre, je ne voulais pas qu’elle ait autant d’influence sur moi, même si c’était déjà le cas. Elle l’ignorait et c’était mieux ainsi. Pourtant, une partie de moi ne voulait pas qu’elle pense à mal en entendant mon prénom. Oui, son regard importait malgré tout ce que je pouvais penser. J’aimais sa façon de ne pas citer la principale intéressée : Léo. C’était limite jouissif de voir comme l’une protégeait l’autre. Les pousser à admettre que c’était une véritable erreur de leur part serait la meilleure satisfaction que je pouvais obtenir de la situation. Si j’étais un tel connard, pourquoi Léo s’est-elle liée d’amitié avec moi ? Bonne question que je ne tarderais pas à lui poser. Les yeux inquisiteurs de Casey avaient le don de me faire sourire, oui, malgré la scène, des plus improbables dois-je avouer, elle me faisait sourire. Je décidais de prendre ses réflexions du côté amusé, au fond ses dires ne me touchaient pas vraiment car je savais qu’avec elle je n’avais rien à me reprocher. Je l’avais toujours traité avec respect, je lui tenais toujours la porte avant de passer, je prenais les escaliers bourré car elle le désirait, je traînais à la bibliothèque la moitié de mon mercredi pour lui tenir compagnie… Non je n’avais rien à me reprocher. Avec Léo c’était différent, mais c’était aussi une relation où elle n’avait pas son mot à dire.  Je la regardais, un sourire à demi marqué lui demandant amusé,  « Me suis-je déjà mal comportais avec toi ? » Oui je trouvais cette scène irréaliste. J’étais bloqué dans un ascenseur, pris dans une prison d’acier dans laquelle j’étais à la fois suspect et coupable. Je n’avais pas d’avocat, pas de présomption d’innocence, pas de possibilité de m’en sortir. Elles avaient déjà jugé de mon cas et visiblement, je ne pourrais pas m’en sortir. Elle voulait me faire avouer un crime que je n’avais pas commis. Ok j’avais la réputation d’être un connard, mais avec elle, en tout cas, j’avais toujours été franc ; je n’aurai peut-être pas dû m’embêter à l’être quand je vois la situation actuelle. Pour être honnête elle me gonflait à croire tout ce que Léo avait pu lui dire à mon sujet. J’avais des différents avec Léo, mais cela ne voulait pas dire que je devais en avoir avec Casey. Oui j’avais du mal avec l’esprit « je me mêle de ta vie car je suis ta copine », ça m’avait toujours profondément saoulé et ça continuait encore au premier étage des Epsilon. Elle commençait à me faire réagir, si c’était son objectif elle allait y parvenir. Je la regardais plus sérieusement, mais aussi plus méchamment. Oui, mon sang commençait à quelque peu se réchauffer. La patience n’avait jamais été mon fort et elle ne le serait jamais. « Je vais être franc : ça me casse, honnêtement et royalement, les couilles que Léo ait un mot à dire dans notre relation ! Je pensais que tu étais assez grande pour te faire une idée des gens toute seule. Tu vois, moi aussi je me suis trompé sur ton compte et je n’ai pas besoin qu’on vienne baver sur toi dans ton dos pour le savoir. » Voilà, j’avais dit ma vérité, peut-être un peu trop franchement, mais au moins, j’avais été sincère avec elle. Chose qu’elle n’était plus depuis des semaines avec moi. Je la voyais me fuir dans tous les couloirs, changer de files au restaurant universitaire, éviter ma table à la bibliothèque... Elle voulait qu’on se quitte définitivement, elle n’avait qu’à me le dire maintenant. Et cette fois, dans le blanc des yeux. « Arrête tes enfantillages. Tu n'as besoin de l'autorisation de personne pour me parler, si ce n'est la mienne. Et laisse Léo en dehors de tout ça. Ça ne concerne que nous deux. » Mes enfantillages ? Elle se foutait vraiment de ma gueule je crois. Elles jouaient à « tu me dis un secret dans l’oreille sur Jonah » dans mon dos, et là elle me faisait la leçon ? Oui, elle se payait officiellement ma tête. Je ne pouvais m’empêcher de rire ironiquement à ses dires. Elle me prenait définitivement pour un con. Au moins j’étais fixé. J’avais à faire à une petite fille de primaire en pleine récréation. Mieux valait-il que j’en rigole plutôt qu’en pleurer. On tournait autour du pot et à part moi, je ne trouvais pas qu’elle essayait de faire évoluer la situation. La cage semblait de plus en plus se resserrait autour de nous. Je n’avais pas peur des ascenseurs et me retrouver seul avec une jolie femme aurait pu m’émoustiller dans un autre contexte, mais là elle m’était trop familière et trop proche  pour que je puisse penser à de tels jeux. Finalement, j’aurai préféré que la boite métallique arrive à destination et qu’elle la laisse partir, à part me prendre pour un con, ce voyage ne servait pas à grand-chose. Résigné, c’était la position que j’adoptais. Elle m’accusait de crimes que je n’avais pas commis, du moins pas avec elle. « Elle n’est tellement pas concernée dans cette histoire que c’est à cause de ses conneries que tu m’évites. » Là encore parler d’elle me foutait hors de moi. Ça me gonflait royalement d’avoir perdu Casey pour mes problèmes avec Léo. Cependant j’arrivais à faire sortir mes sarcasmes plutôt que ma colère. C’était mieux pour Casey, qui comme je la connaissais, plus j’avais m’emporter et plus elle ferait de même. Je n’avais pas vraiment envie de rester des heures bloqué avec une personne qui veut me tuer en face. Mieux valait-il que j’en plaisante je crois. Ces conneries de primaire m’avaient déjà trop énervé pour qu’elles continuent à m’atteindre. Je valais mieux que ça, et jusqu’à présent, je pensais qu’elle aussi. « Tu comptes me mettre en colère ? Si c’est le cas, tu fais exactement ce qu’il faut ! Tu sais que je ne supporte pas les ascenseurs. » Sa voix était montée de plusieurs décibels, je sentais qu’elle commençait à bouillir à la minute même où j’avais appuyé sur les touches de l’ascenseur. La situation recommençait à m’amuser, en fait, dès qu’on ne parlait pas de la langue bien pendue de Léo, je me plaisais dans cette situation. Je la regardais me foudroyer du regard. S elle avait eu un couteau à ce moment précis, il était clair et net que j’y passais. Je m’approchais de son visage à quelques centimètres de son nez. Cette position était des plus risquées, j’en avais conscience, pourtant je ne pouvais m’empêché de m’approcher d’elle. « Que je saches, je ne t’ai pas forcé à monter dedans. » J’avais toujours adoré la mettre dans tous ses états, oui lorsqu’elle criait je ne pouvais m’empêcher de la trouver incroyablement sexy. Malgré tout j’étais un homme, bloqué dans un ascenseur avec une femme par qui j’avais toujours été beaucoup attiré. La voir s’énerver sur moi m’avait toujours émoustillé, je décidais d’en plaisanter, mais aussi j’attendais avec impatience de voir sa réaction. « Tu sais que tu m’excites quand tu te mets en colère ? » Je ne pouvais m’empêcher de lui sourire, ok j’avais l’air de plaisanter mais il y avait une part de vérité tout de même. Elle me connaissait quelque peu, malgré ce que Léo pouvait bien dire, du coup elle savait que mon humour était quelque peu déplacé parfois. Bon elle était loin de deviner l'infime part de vérité dans mes mots vu l’ambiance de la boite de fer. Soudain, l’ascenseur se bloqua d’un coup net. Mon cœur sursauta quelque peu, comme il avait l’habitude de le faire au terminus de l’ascenseur, or là nous étions bloqués entre deux cages d’escalier. Les lumières internes se mirent à sauter mécaniquement toutes les cinq secondes. Merde, j’avais eu ce que je voulais. Nous étions bloqués tous deux dans l’ascenseur, et ni l’un, ni l’autre ne faisions avancer les choses, mais bon dieu que cette situation allait être longue…

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MessageSujet: Re: Jonah&Casey ▶ tonight we are young Jonah&Casey ▶ tonight we are young EmptyDim 4 Aoû - 10:39



tonight we are young
.feat casey sonenclar and jonah zadig howlett.
Je ne voulais pas m'énerver. Je ne voulais pas que ce moment passé à deux devienne un vrai supplice pourtant c'est ce vers quoi nous nous engagions. Tout était de ma faute je le savais. Je n'étais pas quelqu'un qui fuyait les problèmes habituellement. Je faisais toujours face aux obstacles et j'essayais au mieux de les relever. J'étais fière mais combative. Je ne me laissais pas faire, ce qui m'avait déjà entraînée dans des situations relativement gênantes. Ma franchise et ma sincérité pouvaient très vite amener à des conflits le plus souvent non voulus. C'était exactement ce qu'il se passait là mais dans un contexte complètement différent. Je n'avais pas été franche ni sincère avec Jonah du moins plus depuis quelques semaines. Plus depuis que Léo m'avait parlé de lui et de leur relation. Je l'appréciais en tant qu'ami, nous avions passé des soirées divines ensemble mais quand Léo m'avait conseillé de me méfier de lui, j'avais pris peur. J'avais pris peur, oui. Je ne le voyais plus de la même façon. Je ne me sentais plus aussi bien avec lui. Avant je riais, je l'embêtais sans me soucier de ce qui allait se passer. Je n'avais aucune appréhension à lui dire certaines choses ou à en faire d'autres. C'était normal pour moi seulement depuis que cette discussion avec mon amie, j'avais pris mes distances avec lui. Je ne savais pas réellement ce qu'il lui avait fait et ça devait être ça le problème. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec lui. Finalement j'avais l'impression de ne plus le connaître. Il était devenu à mes yeux un garçon dont je ne connaissais rien finalement. J'avais eu beau passé des soirées avec lui ou des moments complices avec lui, cette discussion avec Léo m'avait légèrement retourné la tête. Je pouvais au moins le reconnaître. Je ne savais pas quoi faire à présent. J'avais pris mes distances, je l'avais évité sans même m'expliquer avec lui. J'avais été lâche. C'était tout ce que j'avais été. Lâche. Je n'avais même daigné lui expliquer le pourquoi du comment. Mon karma en avait décidé autrement apparemment puisqu'il m'obligeait à me retrouver dans un ascenseur avec lui. C'est quoi déjà la phrase ? Karma is a bitch. « Me suis-je déjà mal comporté avec moi ? » Jonah me regardait avec un léger sourire et à cet instant précis je pouvais m'empêcher de penser qu'il était canon. Jonah était un vrai beau gosse. Il avait du charme, un sourire à tomber et il savait y faire avec les filles. Je ne connaissais pas grand chose de sa vie amoureuse pourtant dans mon for intérieur je me disais qu'il ne devait jamais se coucher seul le soir dans son lit et il avait raison. Il n'était pas du genre à s'attacher et à avoir une relation sérieuse pourtant je me disais que s'il éprouvait des sentiments pour une fille, il la chérirait et la protégerait comme la prunelle de ses yeux. Mais bon il ne m'avait pas encore avoué un quelconque béguin donc peut-être étais-je complètement dans le faux.... Il marquait un point en me demandant cela. Il avait toujours parfaitement bien agi avec moi. Avec un peu de recul il avait même trop bien agi avec moi. Depuis qu'on se connaissait il avait été un vrai prince avec moi. Jamais de conflits. Toujours des rires et de la bonne humeur. Il me suivait dans mes délires comme celui de ne jamais prendre l'ascenseur même à trois heures du matin en rentrant d'une soirée -ce qui rendait cette situation encore plus surréaliste puisque nous étions tous les deux coincés dans cette maudite boite d'acier. Il était posé et s’accommodait le plus souvent à mes envies comme celui de passer l'après midi à la bibliothèque même si au plus profond de lui il avait une bien meilleure idée. Je devais le reconnaître, il avait toujours été adorable avec moi. Une vraie crème. Un vrai gentleman. Même Hayden aurait pu en être jaloux si je lui avais parlé de la relation que j'avais avec Jonah. Instinctivement je baissais les yeux. J'avais commis une erreur. J'étais une petite fille qui se rendait compte qu'elle allait se faire disputer parce qu'elle avait eu tort. La peur que j'avais pu ressentir par rapport à lui était ridicule. Il ne pouvait pas me faire de mal, je le savais. J'avais été stupide. J'avais surréagi après la discussion que j'avais eu avec Léo, je m'en rendais compte que maintenant. « Jonah... Je m'excuse. Sincèrement. Tu as toujours été un ami proche pour moi. Tu ne t'es jamais mal comporté avec moi. Bien au contraire tu as... » tu as toujours pris soin de moi ? Non je ne pouvais pas dire ça à voix haute. Il n'était qu'un ami. Il avait agi comme un simple ami. Ce qu'il avait fait avec moi, il devait l'avoir fait avec d'autres filles avec qui il était proche. Jonah n'était pas du genre à avoir une relation, je me le répétais comme une petite voix pleine de sagesse dans ma tête. Je me pinçais discrètement la lèvre inférieure de honte. Je m'en voulais à présent. « Je vais être franc : ça me casse, honnêtement et royalement, les couilles que Léo ait un mot à dire dans notre relation ! Je pensais que tu étais assez grande pour te faire une idée des gens toute seule. Tu vois, moi aussi je me suis trompé sur ton compte et je n’ai pas besoin qu’on vienne baver sur toi dans ton dos pour le savoir. » Il s'énervait. Il perdait patience. Je l'avais énervé. J'avais joué avec ses nerfs pendant des semaines à l'éviter et à l'ignorer. Je savais très bien que j'étais en tort et qu'il avait toutes les raisons de m'en vouloir même si ça n'était rien comparé à la honte que je ressentais. J'avais peut-être tout gaché avec mes conneries et ma trop grande confiance en Léo. « Jonah arrête de t'énerver. J'ai eu tort je le reconnais. J'ai agi comme une gamine ! Mais j'ai pris peur voilà. Quand Léo m'a dit de me méfier de toi, j'ai eu l'impression que toute notre relation était à remettre en question.... J'ai merdé. Je t'apprécie énormément et j'ai besoin de toi. » Je ne pouvais pas être plus franche avec lui. Je voulais qu'il comprenne que je me rendais compte de mon erreur et que je regrettais. Réellement. Je ne voulais pas détruire la relation que nous avions. J'aimais l'avoir à mes côtés, c'était peut-être quelque chose d'insignifiant pour lui ou des mots qu'il entendait à longueur de journée de la bouche de certaines filles en manque d'affection mais je le pensais. Il était un vrai ami pour moi. Je pouvais me reposer sur son épaule quand j'en avais besoin et je savais qu'il était là si jamais il m'arrivait quoi que ce soit. Seulement si à présent il ne me portait plus dans son cœur, c'était de ma faute. Le ton de sa voix me faisait bien comprendre qu'il n'allait pas lâché l'affaire. Il voulait des explications, c'était la moindre des choses. « Elle n’est tellement pas concernée dans cette histoire que c’est à cause de ses conneries que tu m’évites. » Bon apparemment il fallait que j'arrête de mentionner Léo, c'était une des choses qui semblait le mettre hors de lui. Si je voulais ressortir entière de ce cauchemar, il valait mieux que je la joue plus fine et que j'évite de lui donner des raisons de s'énerver. Ce n'était pas du tout dans mon intérêt que je fasse une crise d'angoisse à cause du peu d'espace que nous avions pour respirer mais aussi à cause de Jonah qui passait ses nerfs sur moi. Seulement c'était prévisible. Cette discussion l'était. J'aurais dû m'attendre un jour ou l'autre à recevoir les foudres de Zeus. Il n'allait pas me laisser revenir vers lui sans que je lui fasse mes excuses. Personne ne le faisait. Jonah était fier et il avait du mal à comprendre pourquoi l'avis de Léo était aussi important pour moi. Il n'était pas une fille. Il ne comprendrait probablement jamais ce que deux copines, deux amies de longue date comme Léo et moi pouvaient partager comme une relation. Après tout personne le savait mais nous étions reliées par cette nuit au commissariat des années auparavant durant laquelle j'ai cru que ma vie allait être finie. Léo et moi étions liées à jamais par ce secret et rien que pour ça son avis avait autant d'importance que celui de ma propre mère. Je savais que c'était une perte de temps d'essayer de l'expliquer à Jonah alors je n'en pris même pas le chemin. « Léo n'a pas son mot à dire sur notre relation, tu as raison. Après tout, ce qu'il s'est passé entre vous ne regarde que vous deux et de même pour nous. Ce que tu as fait à Léo est probablement justifiable selon toi mais j'ai du mal à me faire à l'idée que tu l'aies blessé... Tu n'es pas du tout comme ça avec moi. Tu agis d'une manière complètement différente... Du coup quand Léo m'a dit de me méfier, j'ai pris peur. Je me suis demandé si tu étais bien le même gars qu'elle avait connu. Je le reconnais, j'ai préféré m'éloigner et prendre du recul. » Avec quelqu'un d'autre face à moi, je me serai mise en colère. J'aurai perdu le contrôle et je serai très vite montée sur mes grands chevaux mais face à Jonah je ne pouvais pas. Il était en colère et c'était à cause de moi. Je n'avais pas le droit de rejeter la faute sur lui. Il avait le droit d'être énervé et en colère. Et moi non. Je ne pouvais pas hausser le ton. Je devais juste me plier et reconnaître mes torts qui étaient lourds dans cette histoire. Bien trop lourds même selon moi. Pourtant le voir jouer avec les touches de l'ascenseur ne pouvait pas me laisser indifférente. J'avais beau être coupable de la distance que j'avais mis entre nous, lui en revanche l'était de l'angoisse que je ressentais peu à peu. Il jouait avec mes nerfs. Il savait que je detestais cet endroit. Tous les endroits clos à vrai dire. Je me sentais compressée et j'avais peur qu'on manque d'air avec toutes ses conneries ! Certes, je devais me plier à m'excuser et à essayer tant bien que mal de me faire pardonner mais je pouvais très bien me mettre en colère pour sa gaminerie qui consistait à me mettre hors de moi et à me faire sortir de mes gongs. J'avais une folle envie de sortir. Je ne savais pas depuis combien de temps nous étions là dans cette boite d'acier. J'avais l'impression que cela faisait une éternité. Je regardais desesperemment les touches qui représentaient chacune un étage. Il avait fallu qu'il appuie sur toutes évidemment ! Il avait profité de ce moment d'inattention de ma part pour se rapprocher de moi. J'avais alors eu un léger mouvement de recul qui me rapprochait d'un des murs de la cage en acier. Son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien. Je pouvais sentir sa respiration. « Que je saches, je ne t’ai pas forcé à monter dedans. » Son ton était beaucoup plus calme. Son rapprochement me donnait l'impression qu'il cherchait une réconciliation. Il était plus grand que moi et il dominait. Je ne pouvais pas me mettre en colère. Il était face à moi. Beau gosse. Il me testait. Il voulait voir comment j'allais réagir. L'avoir si près de moi me fit presque oublier que nous étions dans un ascenseur. « Certes, mais tu me forces à y rester plus longtemps que prévu. » J'avais hésité à rajouter « avec tes conneries » mais je ne voulais pas gâcher ce moment. Après tout, c'était l'une des premières fois depuis qu'on se connaissait que nous nous retrouvions dans une situation aussi... sexy ? Intime ? J'avais bien le droit d'en profiter un peu plus que prévu. « Tu sais que tu m’excites quand tu te mets en colère ? » Etait-il serieux ? Essayait-il de me prendre pour les sentiments pour rattraper la symphonie qu'il avait joué sur les touches de l'ascenseur ? Je n'en savais trop rien. Je n'arrivais pas à deviner ce qu'il avait derrière la tête. Peut-être qu'il essayait de me faire comprendre quelque chose ? Comme « tout ce qui se passe dans cet ascenseur reste dans cet ascenseur » ? Il me troublait. Il jouait avec mes nerfs, mes sentiments et tout mon être finalement. Mon corps était à la fois rempli d'angoisse, de peur, de colère mais aussi de sentiments beaucoup plus doux à cause de son charme fou et de son sourire. Il savait y faire, je ne pouvais rien dire de plus. « Profitons de ce moment d'intimité alors. » Il voulait jouer, je savais jouer. Je voulais savoir s'il était sincère ou si c'était un autre de ses tours pour amadouer les filles et en faire ce qu'il voulait. Cette situation me permettrait peut-être de savoir ce qu'il pensai réellement de moi. J'attrapais son col de t-shirt par le doigt pour le rapprocher un peu plus de moi. Cap ou pas cap ? Mon cher Jonah, tu risques de te faire prendre à ton propre jeu ! D'un coup, l'ascenseur se bloqua net. J'eus un léger moment de panique quand je sentis que la cage d'acier s'était bloquée. Il avait réussi. Nous étions véritablement coincés. Il allait en voir de toutes les couleurs ! Mes mains tremblaient et je tapotais mes talons sur le sol. Angoisse quand tu me tiens... « JONAH ! T'es con ou quoi ? Tu veux que je fasse une attaque c'est ça ?! » Tourner en rond, voilà ce qu'il me restait à faire. Ah oui et m'en prendre à lui aussi.

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MessageSujet: Re: Jonah&Casey ▶ tonight we are young Jonah&Casey ▶ tonight we are young EmptyDim 11 Aoû - 13:53

❝ ON DIRAIT QUE L’OISEAU EST PRIS DANS SA CAGE ❞


CASEY&JONAHϟ J'arrive à me glisser Juste avant que les portes ne se referment Elle me dit "quel étage" Et sa voix me fait quitter la terre ferme Alors Les chiffres dansent Tout se mélange Je suis en tête-à-tête avec un ange En apesanteur Pourvu que les secondes soient des heures En apesanteur Pourvu qu'on soit les seuls Dans cet ascenseur Elle arrange ses cheveux J'ai le coeur juste au bord des yeux Et sans la regarder je sens la chaleur D'un autre langage Alors Les yeux rivés Sur les étages Pourvu que rien n'arrête le voyage © Loon


Le cours préparatoire, j'avais l'impression de revivre les plus jeunes périodes de ma vie. Nous étions en train de jouer à l'un de mes jeux préférés : non ce n’est pas elle, c'est lui. J'adorais l'ambiance de cet ascenseur. Des excuses auraient suffi à me calmer, non pas à me faire oublier, mais tout de même à m'apaiser. Mais au lieu de cela j'avais droit à "je protège ma copine", jeu, que pour le coup, je détestais. Nous étions censés être des adultes merde ! Tourner autour du pot ne faisait que plus m'énerver. Finalement bloqué l'ascenseur n'était pas une si bonne idée que ça. A croire que ces histoires me gonflaient de tous les côtés, Léo m'avait pris la tête pour un passé qu'elle ressassait comme du chewing-gum, et là c'était au tour de Casey de mes les briser royalement. Elles allaient me rendre complètement fou. Les femmes causeraient ma perte, j’en étais certain depuis des années, mais je ne pensais pas que cela arriverait si tôt. Pas dans un ascenseur en tout cas. Bien qu’à l’origine je comptais me jouer de cette situation, celle-ci était devenue fatigante bien avant l’heure. Oui je tenais à Casey, mais pas à ses gamineries de primaire. Mes défauts, je les connaissais, j’en avais conscience, mais je ne pouvais les contrôler. Je m’emportais facilement, je changeais rapidement d’humeur, mon avis était toujours le meilleur à mes yeux et il devait l’être également aux yeux du monde, je n’étais pas très attentionné, ni même romantique… Bref, j’avais un tas de défauts, mais ce que je détestais par-dessus tout c’était bien les enfantillages. Mon franc parlé déplaisait souvent, mais au moins il avait l’avantage d’éviter les scènes de langue de bois à n’en plus finir. J’avais l’impression d’avoir puni une petite fille qui aurait gribouillé sur sa table. Ok, je savais que je pouvais être un vrai con quand je voulais, mais bon là je ne comprenais pas vraiment son revirement de situation, car con, j’étais loin de l’être dans cette scène-là. « Jonah... Je m'excuse. Sincèrement. Tu as toujours été un ami proche pour moi. Tu ne t'es jamais mal comporté avec moi. Bien au contraire tu as... » Des excuses ? Je n’en attendais plus à ce stade. A croire qu’elle avait lu dans mes pensées. Bizarrement la fin de la phrase m’intriguer d’avantage que le début. Certes, j’aurai pu me pavaner face à ses excuses, mais il n’en n’était rien. Pourquoi donc ? J’avais enfin eu ce que je voulais, j’avais gagné. Mais il m’en fallait plus, il me fallait la fin de la phrase. Tout savoir d’elle, de ses pensées, de ses envies, de ses remords, ses passions cachées… Je voulais tout connaitre d’elle, du moins tout ce qui avait un rapport direct avec moi. « J’ai… ? » Oui, je ne comptais pas la laissé s’en sortir à si bon compte. Soit elle en avait dit trop, soit pas assez, mais dès lors il fallait qu’elle assume. Je la regardais à la fois amusé et intrigué de voir les tournures que prenait la situation. Elle était limite en train de rougir devant moi. Une petite fille effrayée par le loup. J’étais le loup. Après à savoir si je préférais la fillette apeuré ou la femme colérique, mon choix était vite fait. Cependant, malgré mes préférences, une partie de moi avait envie de la protéger. Fragile, elle était bien trop pour rester longtemps à mon contact. C’était évident que je la blesserais à un moment donné, étrangement je ne lui avais pas encore fait de mal. Léo en avait déjà fait les frais, pour ne citer qu’elle. J’étais capable du meilleur, mais surtout du pire. Il fallait qu’elle le sache avant de savoir si elle voulait recommencer notre relation. Pour l’heure, je me voyais mal lui dire que j’étais un connard alors que depuis dix minutes j’essayais de lui faire comprendre que Léo s’était planté à mon sujet. Ok il valait mieux que je me la ferme. « Jonah arrête de t'énerver. J'ai eu tort je le reconnais. J'ai agi comme une gamine ! Mais j'ai pris peur voilà. Quand Léo m'a dit de me méfier de toi, j'ai eu l'impression que toute notre relation était à remettre en question.... J'ai merdé. Je t'apprécie énormément et j'ai besoin de toi. » Nous étions d’accord : sa réaction était égale à celle d’une enfant de six ans. Attendez… Avais-je bien entendu ? Besoin de moi ? C’était bien lui des rares. Je savais par avance qu’il ne fallait pas trop qu’elle s’emballe. Je n’étais pas son prince charmant, je n’avais rien de son idyllique Hayden. Ouais j’avais beau lui dire que c’était un tocard de la laisser espérer dans son silence, mais rien n’y faisait, c’était une croyante vénérant son dieu. Il n’avait aucun tord et elle aucune fierté pour se laissée traiter de la sorte. Bon je savais que je n’étais pas irréprochable comme mec, mais au moins je ne laissais jamais espérer. L’espoir était un poison qu’il valait mieux éviter. J’avais eu assez d’histoire avec Casey ces derniers temps pour éviter de lui en attirer d’avantage. Habituellement, il fallait bien moins que ça pour me voir sauter sur la fille en question, mais là c’était différent. Casey n’était pas une fille comme les autres. Elle était fragile et je savais quand un revers de la main je pourrais la briser. D’autant plus que j’ignorais si c’était vraiment sincère ou si juste son connard de copain lui manquait… Difficile de dire. Jouer les secondes rôles n’était pas vraiment le genre de poste que j’appréciais. Loin de là. « Prise peur ? Je ne savais pas que j’étais si effrayant. » Je crois que c’était bien la première à me dire ça. Bon ok peut-être que je pouvais intimider aux premiers abords, mais bon, je la connaissais bien trop pour que ce soit son cas. Mais au final, elle avait peur de quoi ? S’attacher de trop ? Que je l’abandonne ? Qu’elle souffre à mon contact… Le catalogue me rappelait plus Hayden que moi. Je payais les erreurs d’un autre. Elle ne voulait pas souffrir plus, je le comprenais, mais je n’étais pour rien dans les conneries de son copain. J’avais envie de lui sortir en pleine gueule, mais je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie. Elle courait après un fantôme. Mais qu’importe, ce n’était pas le problème ce soir. Je n’avais pas lui donner des conseils relationnels sachant que j’avais du mal à les respecter de mon côté. Au moins je ne faisais pas croire à une fille qu’une relation à distance était possible. Les kilomètres éloignent les cœurs, c’était plus qu’évident, mais pas pour tout le monde visiblement. « Si tu tiens à moi, ais confiance un tant soit peu, et surtout, ne me refait plus un coup pareil. Je ne le tolèrerai pas deux fois. » Autant dire que venant d’une autre, je ne l’aurais pas accepté tout court. J’étais peut-être brutal, mais ça se voulait être un « j’accepte tes excuses ». Bon je n’étais pas doué pour les grandes déclarations, elle le savait, donc elle n’aurait pas mieux. Ma mâchoire était encore serrée, mes poings fermés et mon regard agacé. Bon, d’accord, il fallait que je lui montre que c’était sincère malgré la froideur de mes propos. Déjà que pardonner n’était pas une mince affaire, me montrer agréable immédiatement après le serait encore moins. Ce que j’avais le plus au travers de la gorge, c’était sa non-tolérance envers moi qui avait toujours été franc, mais son laxisme avec son pseudo copain. Bref, ce n’était pas mes histoires ok, mais bon dès lors que j’avais eu à la réconforter suite aux silences radios et aux conneries du Hayden, ça devait indirectement mes affaires. Du coup je vivais plutôt mal cette double situation. Elle m’en voulait pour des choses que je n’avais pas commises, mais à lui, elle lui passait tout. Etrange cette fille. « Certes, mais tu me forces à y rester plus longtemps que prévu. » Bon, d’accord j’avais mes tords dans cette histoire, mais bon elle ne semblait pas paniquer pour autant. Si j’avais su qu’elle supportait les ascenseurs je l’aurai forcé plus souvent à les prendre –plutôt que me taper les escaliers sans fin. Je la regardais, dominant son corps de ma taille, mes yeux rivés vers les siens et je ne pouvais m’empêcher de sourire face à la situation que j’avais provoqué. « Il fallait prendre les escaliers. C’est ton fort d’habitude. » Je ne pus m’empêcher de la piquer. Oui, la voir s’énerver était ma grande passion de la journée. Dans un sens ça m’éviter de me mettre en colère. Je voyais que ce petit jeu l’amusé, d’ailleurs la furie des instants passés avait laissé à une Casey quelque peu coquine.  « Profitons de ce moment d'intimité alors. » Si elle voulait me tester, elle s’y montrer les doigts. Je connaissais mieux ces jeux qu’elle, pour cause je les pratiquais bien plus. J’observais statique les doigts de la belle Casey se poser autour de mon col me rapprochant doucement et dangereusement de son visage. Elle jouait avec le feu, elle n’en n’avait peut-être pas conscience. A quelques centimètres de son visage, je l’observais comme un maitre devant son plus beau chef d’œuvre. Elle pouvait être mienne en un claquement de doigts, je le savais. Pourtant je voulais voir jusqu’au où la petite Casey à son Hayden pouvait aller par désir. Moi ? Jusqu’au bout de la terre. Elle ? Sûrement pas bien loin par loyauté à son fantôme. Certes sa bouche m’attirait d’un charme exquis, mais je savais résister. S’il devait y avoir un pas à faire ça ne serait certainement pas moi. D’ailleurs, plus j’y pensais et plus j’avais l’impression que c’était une connerie. Oui, j’avais gâché beaucoup d’amitié pour une partie de sexe. Casey ne devait pas être un nom de plus sur ce tableau chaotique. Je repris mes esprits un instant, seulement quelques secondes avant que l’ascenseur ne fasse des siennes. Merde, j’avais vraiment bloqué ce putain d’ascenseur. Le choc brisa l’instant d’un coup net. Je me reculais d’elle par surprise. Les lumières intérieures de la boite d’acier se mirent à clignoter. J’avais l’impression d’être dans un mauvais film de série B. Un très mauvais film.  « JONAH ! T'es con ou quoi ? Tu veux que je fasse une attaque c'est ça ?! » La furie était de retour pour mon plus grand plaisir. Oui, j’adorais quand elle se mettait en colère après moi. Ses sourcils se froncés, ses joues devaient rosées et elle était incroyablement sexy. Ouais, j’avais peut-être des tendances masochistes. Mais qu’importait, j’adorais déjà l’instant. Elle allait suffoquer dans ses vêtements serrés, je lui aurais bien proposé de s’en débarrassait, mais il était évident que j’allais essuyer un refus. Je préférais la taquiner en lui faisant pensé à autre chose. « Tu n’attends qu’ça de toute façon : que je te fasse du bouche-à-bouche. » Je ne pouvais m’empêcher de rire intérieurement. Elle était en pétards et moi je plaisantais. Bon, je tentais de lui faire oublier son enfermement car je savais que si elle y pensait de trop, elle me tuerait. Je la voyais déjà en train de défoncer les portes métalliques et de hurler dans tous les sens. Une chose était sûr, nous serions bloquer dans l’intimité de ces portes d’acier un long moment encore…  
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