casey and julian ▶ hello, here's the past

Invité

- remember me ? i once meant something to you -

( HELLO HERE'S THE PAST KNOCKING ON THE DOOR ) ▶ Ce qui devait être une simple soirée entre étudiants, le fameux bal de fin d'année duquel, comme à son habitude, Julian s'excluait délibérément pour échapper aux personnages superficiels de la fête, s'avérait être au final une réelle catastrophe, si on voulait atténuer l'ampleur des événements. Même, catastrophe paraissait un mot trop doux pour qualifier ce qui venait tout juste de troubler les festivités du soir, entre autres les nombreuses scènes de ménage des élèves aussi pathétiques les unes que les autres. Du verre brisé, un bruit sourd, un corps inerte, un meurtre. Aussi simple, clair et concis. Tout compte fait, les vedettes de la soirée ne seraient ni la reine ni le roi – aussi connus sous Aislynn Woobleforth et Zachariah La Tour Dubois – mais bel et bien ce mystérieux anglais dont on venait d'ôter cruellement la vie. Julian s'était trouvé en charmante compagnie au moment même des événements, il avait été en effet entouré de Coleen, sa meilleure amie qui avait été apeurée par la découverte puis une inconnue – du moins à ses yeux, apparemment il en était tout autre pour elle –, également en panique, qui lui avait aboyé quelques minutes auparavant, alors qu'il avait essayé d'être cet habituel charmant et social jeune homme qu'on appréciait tant. Au diable la politesse ! Quoi qu'il en soit, la politesse n'avait plus sa place au milieu de tout ce brouhaha. Tout le monde s'exclamait dans tous les sens, gesticulait, courait à la recherche de leurs compagnons, paraissait en panique totale. Réaction on ne peut plus normale en vue de la récente tragédie. Du moins tous excepté Julian. Le sigma se contentait de garder un self-contrôle inhabituel pour son caractère, et tentait de rassurer les deux jeunes femmes à ses côtés. Notamment Coleen, qu'il constatait anormalement nerveuse et qu'il connaissait en proie d'une inquiétude facile. « Je vais bien Coleen, ne t'inquiète pas, tu n'as rien à craindre. Pauvre garçon, je parie qu'il n'avait pas prévu de finir le bal dans cet état. » L'humour éternel du musicien. Il jeta un regard rassurant à sa meilleure amie, avant de lui déposer un baiser sur le front et lui ordonner de partir s'abriter il-ne-sait-où. Comme à son habitude, il ne pouvait s'empêcher d'essayer de la protéger. « Va te mettre en sécurité avec les autres, fais-moi plaisir. On se rejoint à la fin de tout ce cirque. Promis. » fit-il, avec une pointe d'inquiétude présente dans le regard lorsqu'il l'observa s'éloigner à petits pas retrouver ses amis. Une chose de faite. Maintenant, Julian était paré à s'attaquer à son second problème : mademoiselle la Princesse, qui refusait catégoriquement de se détacher de son bras et le questionnait sans cesse sur l'identité du corps inerte. « Fais-moi un plaisir également : ferme-la. » Pria-t-il d'un ton ferme, avant d'ajouter machinalement un « S'il te plaît. » qui gâcha l'effet de fermeté qu'il aurait voulu donner. Non, il n'était pas méchant et méprisant ; non il ne voulait pas passer pour ce qu'il n'était pas, mais à vrai dire, un tantinet susceptible qu'il était, il n'avait pas supporté le ton austère et hautain qu'elle avait usait quelques minutes avant qu'elle s'agrippe à son bras comme s'il était sa bouée de sauvetage. Et peu importe si elle se faisait du mouron pour un certain Hayden, dont il ignorait totalement l'existence et donc le physique, mais dont elle avait l'air d'être persuadé qu'il le connaissait. « Je ne connais aucunement ton Hayden, mais si ça peut te rassurer, je peux affirmer à haute et intelligible voix que ce n'est pas Hayden … princesse. » Néanmoins, même s'il paraissait en colère contre la jeune femme alors qu'il devrait sans doute plus être paniqué par la situation, il n'était pas si cruel et essayait tant bien que mal de rassurer sa nouvelle campagne du soir, mademoiselle la princesse aux chaussures à 800 dollars. Le reste de la soirée promet ! « Bien que je suis persuadé que tu sois une folle timbrée superficielle plus inquiète pour ses pompes que son entourage, je ne laisse jamais une demoiselle en détresse donc suis-moi. » Rejoignant la parole aux gestes, il tira brusquement la jeune femme par le bras loin de ce boucan. Ils leur étaient impossible de discuter au milieu de ce brouhaha et il le voulait, discuter. Non que le meurtre qui venait de se produire ne le préoccupait point, mais disons que du moment qu'il ne soit pas lui-même la victime et qu'il ne connaissait pas cette victime, il ne voyait pas l'intérêt de s'inquiéter pour du vent. Pour l'instant. Il était davantage préoccupé par cette fille, qui prétendait le connaître. Il l'avait amené dans une salle de cours de l'établissement, salle qu'il avait verrouillée après avoir vérifié que personne ne s'y trouvait. « Bon, tu es vivante et tu as encore deux bras et deux jambes visiblement alors arrête de t'inquiéter s'il te plaît. Je peux te jurer que ce type-là n'était pas ton Hayden, peu importe qu'il est à tes yeux. » Julian essaya d'apaiser la situation, la panique de la jeune femme que tout être pouvait ressentir à dix kilomètres à la ronde. « Changeons de sujet maintenant : comment tu t'appelles ? Princesse te sied à merveille, mais je sens que je ne fais que flatter ton égo en te surnommant de la sorte. » Venons-en au fait, à ce qui l'intéressait réellement: pourquoi paraissait-elle déjà le connaître ? Lui, alias l'étudiant le plus discret et moins exubérant, et intéressant de l'université de Berkeley.

» Jonah&Casey ▶ tonight we are young
» « The past never stays in the past » with Chelsea C. Safton
» (past is never dead, it's not even past) + jamie
» « you were in my past but will you be in my future ? » — e.roswell.
» do you remember the past + (aidan)

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