Sujet: Quoi de mieux qu'un zoo pour faire la fête! Mar 20 Nov - 14:25
Notre vie est dictée par nos parents, le lieu ou l’on vit, le cadre dans lequel on vit et ensuite l’environnement dans lequel on se trouve. Quand on est jeune les parents sont toujours là pour vous donner un environnement des plus agréable, des plus hermétique, vous voyez ce qu’ils veulent, vous êtes ce qu’ils veulent. Puis en grandissant on quitte la maison et c’est les amis, les connaissances qui prennent les reines pour vous aider à vivre votre vie. Andrew a toute sa vie était à contre courant, pendant que ses parents voulait en faire le parfait héritier des magasins Wal-Mart ils n’ont réussit qu’à donner le jeune homme qu’il est maintenant. Ce n’est pas défaut d’avoir essayé pourtant, une école strict quasi militaire et ou l’éducation était très strict et pourtant impossible d’en faire un garçon bien. Ne foutant rien en cour il ne pensait qu’à une chose, foutre le bordel, faire du bruit, s’amuser. Il y a eut la manière douce, celle ou on cède tout au jeune homme histoire qu’il aille dans le sens des parents. Encore une fois un échec, plus on lui en donnait plus il en voulait et surtout moins il en faisait. En grandissant il y a bien eut le sport pour le défoulé, mais pas assez, il avait toujours se trop plein d’énergie qui faisait de lui une pile électrique. Puis en grandissant sa gueule d’ange à commencer à lui ouvrir toutes les portes. Ses parents avaient tout compris, il fallait surfer là-dessus. Voilà comment Andrew Walton devint le visage numéro 1 des publicités des magasins de la famille. Tout le monde connaissait son visage, qu’importe la ville, le pays voir même le continent. Les années passèrent et ils avaient trouvé un moyen de contenir se fils, lui avoir trouvé un boulot et tout ça. Ils arrivaient même à le faire travailler à l’école. A dix huit ans il était en couple et avait déjà un projet de mariage avec cette jeune femme. Mais voilà là haut quelqu’un avait décidé d’en faire un fou furieux, d’en faire un fêtard, il n’avait pas encore assez vécu. Un événement rare et tragique vint tout chambouler, sa mère en prison, sa petite copine le quittant.
Là ou beaucoup auraient mit un genou à terre lui au contraire gardait le sourire, il venait de reprendre gout à la vie, à la fête. L’ancien Andrew était de retour, cette fois ci majeure et surtout à Berkeley. Plus personne pour le retenir il choisissait tout ce qu’il faisait et la plupart du temps il faisait les mauvais choix. Alcool, drogue, sexe et surtout conneries en tout genre, il n’était jamais le dernier. Il faisait rencontre sur rencontre, se trouvant tout de même une âme de grand enfant. Mais voilà vous vous demandez pourquoi je vous raconte tout ça. Et bien pour vous emmener à la dernière rencontre du jeune homme, avoir un avis un peu sur sa vie et surtout comprendre tout d’un coup. Cette jeune femme c’était Devon, une jeune autiste qu’il avait remarqué dans une bibliothèque. Que ses amis se rassurent, non il n’était pas dans la bibliothèque, il passait juste à coté. Voyant cette belle jeune femme toujours le nez dans ses livres, comme si elle était un meuble, ne bougeant pas, ne clignant pas des yeux. Le joueur Andrew avait eut envie de la faire chier, histoire de faire connaissance. Oui à la manière d’un enfant qui pour faire connaissance va taper la jeune fille. Sauf que là en foutant le bordel dans les cours de la jeune femme c’est lui qui prit un coup de poing. Surement le plus fort qu’il n’ait jamais reçu. Le coup était sec, le visage de la jeune femme n’avait pas bougé d’un poil, elle se remit ensuite dans ses livres.
Oui Andrew était totalement choqué, il n’avait jamais vu ça, c’est surement pour cela qu’il se lança dans des recherches. Il voulait en savoir plus sur cette fille. En quelques jours et en agitant les bonnes ficelles il en apprit beaucoup plus sur elle que l’entourage qu’elle avait. Elle était autiste, surdoué par la même occasion et elle ne sortait jamais. Défi !!!!!!!!!!!!!!!! Voilà Andrew qui venait de se lancer lui-même un défi. Que tout le monde se rassure c’était quelque chose qu’il faisait assez souvent pour ne pas dire souvent. Quand il pensait à quelque chose et qu’il trouvait ça dur il se lançait lui-même un défi. C’était un moyen de ne jamais s’ennuyer. Il devait donc donner à cette jeune femme malade, le gout de la fête. Tout s’explique maintenant, voilà pourquoi il avait trouvé un moyen de rentrer en pleine nuit dans le zoo, voilà pourquoi il était déjà totalement ivre alors qu’il n’était que 22 heures. Ce soir il voulait donner le gout de la fête à la jeune femme. Ne voulant pas la brusquer il avait préféré ne pas l’emmener en boite de nuit tout de suite.
Ivre, il la chercha dans l’universitée, avant de tomber sur elle au coin d’un bâtiment. Le destin avait mit son nez dedans, il aurait pu la chercher durant des heures sans la trouver, mais là il était tombé nez à nez avec elle il n’y avait pas photo le tout puissant voulait qu’il réussisse sa mission. La prenant par la main il lui lança avec plein d’entrain.
Allé vient baby je vais te montrer ce que c’est de faire la fête !
Elle ne le connaissait pas, il ne la connaissait pas. La seule fois qu’ils c’étaient vu elle lui en avait collé une et pourtant elle avait l’air de le suivre. Lui complètement ivre pris tout de même la voiture jusqu’au Zoo. Allure forte, musique à fond il était déjà dans l’ambiance, il jetait des coup d’œil à la jeune femme qui ne souriait pas, mais qui ne faisait pas la gueule pour autant. Un visage sans émotions c’était bien la chose qu’il détestait le plus.
Fait pas la gueule tu vas voir on va bien s’amuser, puis bon t’es avec Andrew, juste le mec le plus prisé de l’universitée.
Il l’aida alors à sauter la barrière pour enfin arriver dans le zoo ou dans un coin entre deux cages il avait organisé un petit bar, et avait prévu deux casques audios sans fil. Il ne voulait pas se faire pincer non plus.
Je te sers quoi ?
Invité
Invité
Sujet: Re: Quoi de mieux qu'un zoo pour faire la fête! Mer 21 Nov - 17:40
It's not necessary.
Andrew & Devon.
No: science is great, Andrew.
Il y avait deux sortes de personnes: ceux qui savaient, et ceux qui ne savaient pas. Ceux qui pouvaient, et ceux qui ne pouvaient pas.
Il y avaient ceux, comme Devon, qui savaient qu'une fonction affine est caractérisée par le fait que son taux d'accroissement est constant, qui savaient utiliser les fonctions affines dans la vie de tout les jours -aussi étrange que cela puisse paraitre-, comme avec les abonnements téléphoniques: le prix de l'abonnement mensuel est A et le prix d'une communication à la minute est de 0,10 euros par minute. La facture téléphonique est alors une fonction affine du nombre x de minutes de communication dans le mois. Il y avait ces gens là: les têtes, ou ceux qui avaient un problème comportemental. Ceux qui ignoraient qui était Andrew Walton, malgré toutes les publicités. Devon était de ceux-là: elle savait, mais ne pouvait pas, car elle ne savait pas interpréter bon nombre de choses.
Et il y avait ceux comme Andrew: ceux qui pouvaient, mais ne savaient pas. Ceux qui pouvaient vivre leur vie, mais ne savaient pas quoi en faire. Ceux qui se moquaient de savoir ce qu'était une équation polynomiale; ceux qui pouvaient se ficher du fait que si un polynôme est résoluble, alors son groupe de Galois l'est également: elle ne pouvait pas. Ignorer cela la rendait malade. Les chiffres étaient la donnée la plus importante de sa vie et elle ne saisissait pas les gens comme Andrew, vivant leur vie comme si de rien n'était. Il y avait ces gens là, qui profitait de la vie. Ces gens qui ignoraient ou se moquait du génie mathématique qu'était Devon. Andrew était de ceux-là: il pouvait, mais ne savait pas, car il n'avait peut-être jamais pensé à la suite de sa vie.
Même s'il se faisait tard, elle n'était pas étonnée de le voir venir vers elle. Devon n'avait pas refusé, mais n'avait pas accepté non plus; elle s'en moquait, simplement. Qu'il soit visiblement ivre ne la heurta pas non plus et elle l'avait suivi jusqu'à sa voiture, sa main dans la sienne: elle ne lui serrait pas la main, c'était lui qui la tenait. Il n'y avait comme toujours aucun échange de la part de la rousse envers le jeune homme. La seule chose qu’avait jamais donné Devon à Andrew, c'était un coup de poing proche de lui faire craquer les os du nez; pourtant elle le suivi, ne disant rien.
Faire la fête? Elle regarda sa montre, machinalement: ce n'était pas l'heure de se détendre, ou pas vraiment. A cette heure-ci, elle serait déjà dans son lit, se couchant avec les poules. Mais ce n'était pas tout à fait un rituel alors elle accepta de le suivre, même si elle ne savait pas où ils iraient: elle aviserait le moment et l'endroit venus.
La musique dans la voiture lui sembla en sourdine, tandis qu'elle regardait fixement la route pour se souvenir de tout les détails sur le chemin du retour où elle se dit que ce serait elle qui roulerait. Le bruit du moteur couvrait un peu le bruit que faisait l'auto radio, et elle cligna des yeux lorsqu'Andrew lui parla. "Le mec le plus prisé de l'université"; la phrase lui sembla obscure et elle ne lui répondit pas, continuant à regarder la route, les mains bien à plat sur ses cuisses comme une petite fille modèle avec son short en jeans, ses collants épais noirs, ses bottes, son sweater argyle et sa veste en cuir. Elle descendit de voiture et le suivit docilement, acceptant son aide pour sauter la barrière et lui tendant par réflexe la main pour l'aider à son tour.
Là, entre deux cage le jeune homme semblait avoir prit le temps d'organiser un espèce de bar; quand avait-il trouver le temps et les moyens? Cette question flotta un instant dans la tête de Devon, l'air inexpressive. Elle fixa les deux casques sans comprendre, inclinant la tête sur le côté avant de regarder Andrew comme pour obtenir la réponse à cette question quelle ne prit pas la peine de poser.
"Comment ça, prendre?", demanda-t-elle.
Devon ne saisissait pas toujours les expressions, ou alors pas tout de suite. Elle resta un long moment sans rien dire, les bras ballants le long du corps à observer Andrew en cherchant un indice dans son attitude pour comprendre sa question; quand elle vit quelques bouteilles, il sembla qu'elle comprit, mais rien ne se vit sur son visage.
"Je n'ai pas soif."
Andrew n'avait pas choisi le défi le plus aisé face à cette fille qui ne pensait que par logique: comment s'amuser en buvant? Boire était un réflexe de conservation. Elle se contenta de rester là sans rien dire à fixer le jeune homme avec insistance, se grattant un instant le cou sans savoir quoi faire; après tout c'était lui qui lui avait dit qu'ils allaient faire quelque chose. Elle ne savait pas quoi; elle ne comprenait pas où il voulait en venir, qu'il soit ivre ou pas. Devon n'était pas sympa; elle n'était pas bavarde non plus. Elle ne souriait même pas; elle ne rentrait pas dans les délires, car elle ne les comprenait pas.
Alors elle restait là, à attendre. ►
Code by AMIANTE
Invité
Invité
Sujet: Re: Quoi de mieux qu'un zoo pour faire la fête! Lun 3 Déc - 16:01
Façon très intéressante de voir la vie de la part de Devon, une façon de voir la vie bien trop rationnelle aux yeux du jeune Andrew. C'est vrai qu'il ne savait pas grand-chose, il ne savait pas où se trouvaient ses limites, il ne savait pas quand est ce qu'il devait rester concentré et quand il pouvait être en mode folie. Par contre il savait que dans la vie il faut toujours être à fond, ne jamais rien regretter et toujours tout faire pour qu'une fois vieux on ne puisse pas lui reprocher d'avoir vécu avec le frein à main. Il était donc de ceux qui préféraient avoir des regrets plutôt que des remords ou peut être l'inverse lui-même n'en savait rien. Il préférait qu'on lui reproche d'avoir fait quelque chose qu'il ne fallait pas plutôt qu'on lui reproche de ne pas avoir fait quelque chose. Il était de ceux qui peuvent tout se permettre sans jamais avoir peur des moqueries, il est de ceux qui peuvent redoubler autant de fois qu'ils le veulent tout simplement parce que les cours et la réussite scolaire n'est pas une obligation dans la vie. Tout ça était bien beau sur le papier, mais ce soir pour l'une et unique fois de la vie de la belle Devon tout n'allait pas se passer sur papier ou sur un tableau noir, non elle était confrontée à la vraie vie. Avec le genre de mec fou qu'on souhaite rencontre-le moins de fois possible dans sa vie. Peut être ne pouvait elle pas faire d'effort, peut être qu'elle ne veut pas en faire, mais ce soir elle allait devoir essayer. Andrew lui c'était lancé un défi, réussir à lui donner le gout de la fête, pas une mince affaire quand on sait que la belle rouquine est malade et quelle vie dans sa bulle. Voir Andrew se lancer le défi de la dévergondé n'étonnerait personne, il aimait les défis et plus ils étaient difficiles plus il allait dessus. Autant dire que ce soir il commençait une soirée difficile, la première d'une longue liste, il avait beau avoir beaucoup de défaut il n'abandonne jamais et c'est une énorme qualité.
Dans la voiture Andrew avait la banane, une sourire jusqu'aux oreilles pour ne pas changer d'habitude, quant à elle ? Et bien elle ne faisait pas la gueule, mais ne souriait pas pour autant. Un visage fermé sans aucunes émotions, la seule émotion qu'elle laissa échappé fut quand elle posa ses yeux sur le cadran de sa montre. Il était tard, peut être même une heure à laquelle elle n'avait pas l'habitude d'avoir affaire. Arrivé à l'intérieur du zoo la musique était moins forte, mais cette fois-ci directement mise dans les oreilles des deux jeunes gens. Andrew avait quand même fait pas mal d'effort pour que cette soirée ne soit pas trop lourde pour la jeune femme, il ne lui demandait pas grand-chose. Un verre, un sourire, une danse et si elle le voulait, si elle ne se sentait pas l'envie de continuer il la ramènerait chez elle. Pas la peine de brusquer la jeune autiste, il fallait déjà qu'elle oublie le coup de poing qu'elle lui avait lancé. Il fallait ensuite qu'elle apprenne à lui faire confiance puis ensuite il faudrait qu'elle apprenne à faire la fête. Beaucoup de verbe en pouvoir pour une fille qui base toute sa vie sur le savoir plutôt que le reste...
Quand la jeune femme refusa de boire un verre il fut quelque peu déçu, mais le jeune homme n'était pas genre d'homme à se laisser abattre si facilement. Il ouvrit une bouteille de champagne, champagne dont il avait déjà beaucoup abusé en début de soirée, pour ensuite en prendre une gorgée, puis une seconde tendant ensuite la bouteille à la jeune femme. Elle ne comprenait donc pas tous les mots ? Les sous-entendus et tout ça ? Qu'importe il allait donc tout lui expliquer comme on peut le faire avec une enfant, il s'en foutait pas mal, puis au pire elle lui en mettrait une autre en pleine figure.
Pourquoi on dit prendre ? Tout simplement parce qu'on prend le verre ou la bouteille en main. Et franchement je trouve que prendre un verre c'est beaucoup plus glamour que boire un coup. Boire un coup ça fait beaucoup trop paysans, on n'est pas des paysans nous non ?
Elle était tombée sur un sacré morceau, tout comme lui était tombé sur un sacré morceau. Elle ne décrochait que les mots nécessaires à la conversation, lui en lâchait bien plus que raison. Si elle ne voulait pas parler tant pis pour elle, Andrew était bien capable de faire la conversation seul, puis à un moment ou à un autre cette belle plante pourrait tout de même prendre le temps de s'amuser.
Bon j'ai l'impression que tu n'aimes pas la fête, mais tu aimes quoi à part les mathématiques ? Je ne sais pas tu aimes la musique ou pas ? Franchement qui n'aime pas la musique, c'est totalement impossible de ne pas aimer la musique. Et quand on aime la musique c'est obligatoire notre corps demande une seule et unique chose, bouger sur cette musique. Perso je ne sais pas danser, je bouge simplement mon corps au rythme de la musique et toi ?
Invité
Invité
Sujet: Re: Quoi de mieux qu'un zoo pour faire la fête! Mer 19 Déc - 13:22
corbeille
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Quoi de mieux qu'un zoo pour faire la fête!
Accueil 
