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Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this

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Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Empty
MessageSujet: Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this EmptyLun 20 Mai - 15:11

ENLACE MOI JUSQU’À ÉTOUFFER DE TOI 
LUX A. THORP-NOX  & SLOAN-WADE BLACKBURN


Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Ojntk0


Son cœur semblait s’emballer à chaque foulé. La musique à fond dans ses oreilles, Sloan était comme déconnecté du monde extérieur, concentré sur sa course, il ne faisait attention à rien. Le parc était un endroit parfait pour pouvoir courir sans être déranger, de toute façon, vu sa tête, personne ne risquait de venir l’ennuyer. Le visage fermé, la transpiration qui coulait sur son front, il semblait encore plus asocial que d’habitude. C’est peu dire. La musique a fond, un certain Will I am donnait le tempo de sa course. Voilà maintenant plusieurs heures qu’il courrait sans s’arrêter. Le jogging était le seul moyen pour lui d’évacuer tous les sentiments qu’il gardait enfouis en lui. Toute la rage qu’il n’arrive pas à exprimer, se libérait à chaque pas qu’il faisait. Sloan pensait à tout et à rien, son esprit voguait dans tous les sens. Sa situation, son incapacité à se gérer, sa petite sœur qui ne veut presque plus le revoir, tout un tas de petites choses qui alimentent sa bipolarité. Il ne savait pas comment faire pour apprendre à se contrôler, il avait tout essayé. Le regard vide, il ne faisait même plus attention où il allait. Quand il courrait, Sloan avait l’impression que quelqu’un d’autre avait prit possession de son corps et lui dictait la route à suivre. Il se laissait guider par ses pas, c’était une sensation étrange, il n’arrivait pas à contrôler ses mouvements qui suivaient le même rythme depuis plusieurs heures. La seule chose qu’il voyait c’était de se mettre à bout de force, être épuisé et être dans l’incapacité à devenir ce gars dangereux qu’il méprisait tant. Seule le sport pouvait le calmer. Depuis bien longtemps Sloan avait dépassé ses limites, il n’avait plus conscience de ce qui était bon pour lui ou pas. L’armé lui avait fait un bien fou, pendant un an il avait renoué avec la liberté. Il n’était qu’un homme et il avait du mal à assumer ce poids qui pesait sur ses épaules. Être incontrôlable est une chose assez fréquente chez lui et il craint de faire une connerie. Sa plus grande peur, ne pas savoir se gérer et avoir des gestes violents envers une personne qu’il affectionne. Il craint de devoir finir ses jours en prison, il ne pourrait pas supporter d’être enfermé dans une cage jusqu’à la fin de sa vie. A ce compte-là, autant accepter directement la peine de mort, il souffrira moins. Torturé à l’idée de blesser un être cher, c’est l’une des raisons pour laquelle Sloan ne montre aucune affection, pour laquelle il est aussi asocial. Violement, le jeune homme bouscula un gars qui était sur son passage. Il manqua de trébucher et sorti instantanément de ses pensées. Il aurait pu courir les yeux fermés, cela aurait eu le même effet. Son mp3 se fracassa sur le sol et Sloan manqua de peu de tomber. Reprenant ses esprits, il se retourna vers le gars qui avait l’air également sonné. Dur retour à la réalité. Il ramassa son mp3 et le rangea dans sa poche, sans même chercher à savoir s’il marché ou pas. En temps normal, Sloan aurait réagit au quart de tour et se serait direct énervé contre le gars, que ça soit de sa faute ou pas. Mais pas là, ses deux heures et demi de course lui avait permis de se vider de toutes énergies négativement nuisibles pour lui. « Tu ne peux pas regarder où tu vas, saloperie ! » grogna-t-il. Le voilà de mauvaise humeur le petit Sloan. Lui qui, en général, était plutôt apaisé après une telle course. Il avança en direction de sa chambre pour se changer. Encore essoufflé de son jogging, il passa sa main sur son front pour essayer de reprendre au maximum ses esprits. A cet instant-là, Sloan était partagé entre le bien-être de s’être infligé une souffrance physique mais aussi la colère d’avoir eu un contact physique assez violent avec un pauvre mec qui s’était trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Il ne mit pas longtemps à arriver à destination, ne croisant personne sur son passage, bah c’est sur à cette heure-là, les étudiants étaient en cours.

Aujourd’hui, Sloan n’avait pas particulièrement envie d’aller en cours. C’était l’anniversaire de sa petite sœur et il était sur les nerfs. Il avait essayé de l’appeler, en vain, elle ne voulait décidément plus lui parler. Pourtant il était clean depuis avant-hier, il n’avait rien bu et rien fumé. Un exploit pour ce jeune homme qui était, en temps normal, défoncé du matin au soir. Depuis un bon moment, il essayait d’arrêter, en vain. La drogue avait tellement un effet bénéfique sur lui qu’il ne pouvait plus s’en passer. Fumer permettait de calmer son impulsivité et lui évitait au maximum d’être l’ingérable et le mec dangereux qu’il redoute tant. Arrivé devant la porte de sa chambre, il eut du mal à l’ouvrir tant ses mains tremblaient. Les premiers effets du manque commençaient à se faire sentir. Bravo Sloan, tu as réussis à tenir 48 heures, chapeau, quel progrès. Une fois à l’intérieur, il balança son mp3 sur son lit et alla directement dans la salle de bain prendre une bonne douche. Ah, il se sentait mieux, il se sentait plus libéré. Sous la douche, le beau brun dû fermer les yeux et se concentrer pour éviter de penser à la drogue. Ses mains tremblaient, son rythme cardiaque était élevé ainsi que sa tension. Cette putain de drogue avait prit possession de lui, de sa vie. Il ne savait plus quoi faire pour s’en débarrasser, elle le poursuivait, peu importe ce qu’il fait. Une fois sorti de la douche, il croisa son regard dans la minuscule glace qui trônait religieusement dans la salle de bain. Sloan faisait peine à voir, d’énormes cernes ornaient ses yeux, il avait les traits creusés et semblait à cent mille lieux de la terre. Il soupira et passa son chemin. Il s’habilla rapidement et se jeta sur son lit. En essayant de se détendre, il ferma les yeux et essaya de vider son esprit pour éviter de penser à la drogue. Rien à faire au bout de quelques minutes il se redressa d’un bond et choppa son portable. De ses mains tremblantes, il envoya un message à une certaine Gamma : «   dans dix minutes aux sous-sols. Sloan » C’était la seule qu’il était capable de faire. C’était un message assez direct mais quelque chose lui disait qu’elle allait être au rendez-vous.  Enfilant rapidement ses chaussures, une veste et fila hors de sa chambre. Peu importe que Lux soit en cours ou pas, Sloan se disait bien qu’elle ne pourrait refuser une telle proposition. Surtout que v’là quoi, ils n’allaient pas compter les mouches. Au moins, le jeune homme se sentait bien en sa compagnie. Elle n’était pas comme les autres, elle n’essayait pas de le faire changer et l’acceptait pour ce qu’il était. La brunette n’essayait pas de lui faire comprendre la responsabilité de ses actes, de lui faire prendre conscience de sa situation. En même temps, ils avaient pas mal de points communs  et se ressemblaient étrangement sur certains sujets. Sloan arriva rapidement devant la demeure des Gamma. Ah, un jour il vivra là, il se l’était promis. C’était l’un de ses objectifs mais dans un sens, cela n’allait pas l’aider à aller mieux. De toute façon, le beau brun ne donnait pas cher de sa vie, il ne se voyait pas dépasser les 30 ans donc, autant profiter de tous les instants. Il descendit les escaliers pour se rendre aux sous-sols et étrangement, il était tout seul. En temps normal, il y avait pas mal de monde mais pas là, il y avait cours. Sloan serait-ce le seul étudiant de tout Berkeley à sécher les cours aujourd’hui ? Cela en avait tout l’air. Lorsqu’il entendit la porte claquer derrière lui, le jeune homme sursauta. Ah bah ça, il était émotionnellement très instable et le moindre détails pouvait lui faire perdre les pédales. Il se retourna et ne voyait personne arrivé, il continua son chemin. Sloan aimait cette ambiance. Le beau brun se posa contre un mur et déclara une clope. C’était déjà ça, en attendant sa came. Qui ça, Lux ou la drogue ? Bonne question ! La flemme de son briquet illumina son visage, le temps qu’il allume sa cigarette. Il prit une première inspiration, bon ce n’était pas comme sa douce drogue mais bon, c’était déjà ça en attendant. Quelques minutes à peine et Lux fit son apparition, enfin c’est ce qu’en avait conclu Sloan en voyant une ombre s’approcher. « Approche mon enfant, n’ait pas peur. » dit-il d’une voix limite pervers. Le jeune homme se décala du mur et apporta sa cigarette à la bouche pour inspirer profondément. Il cracha doucement la fumée qui s'évapora un peu plus loin.  « Je ne vais pas te faire de mal, je vais juste abuser sexuellement de toi.   » Sloan affichait un sourire provoquant. En fait, il était même pas sur que ça soit bien Lux, il distinguait une ombre s'approcher, c'était tout.

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MessageSujet: Re: Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this EmptyJeu 23 Mai - 21:06


« Les mômes ne rêvent plus de marcher sur la lune,
ils rêvent de savoir comment s'faire de la thune. »

Il pleuvait. Encore. C’était ainsi depuis plus d’une semaine et je n’en pouvais plus. La chaleur de Los Angeles me manquait, la chaleur tout court à vrai dire. J’avais besoin de sentir le soleil caresser ma peau brulante, le sable chaud sous mes pieds, j’avais besoin de vacances mais ce n’était pas possible. Les vacances nécessitaient de l’argent, chose que je n’avais pas, elles requéraient également du temps et la personne débordée que j’étais n’en avait pas non plus. Depuis quelques mois j’avais la sensation de porter le poids du monde sur mes frêles épaules, j’avais de plus en plus de difficultés à conjuguer mes deux vies. Celle de l’étudiante brillante, doyenne des Gammas détestée et détestable, et celle de la dealeuse, de l’apprentie chimiste toujours en quête de nouvelles substances pour atteindre les paradis artificiels. En arrivant à Berkeley je m’étais jurée de bosser sous couverture afin de minimiser les risques que je pourrais avoir la justice, mais depuis que mes clients étaient devenus mes amis et inversement cela posait un réel problème. J’avais songé de nombreuses fois à embaucher des dealers qui feraient le sale boulot pour moi, mais j’avais abandonné cette idée en comprenant que jamais je ne parviendrais à faire confiance à des gens débarqués de nulle part, comme tombés du ciel. J’avais sûrement des tendances paranoïaques mais je ne pouvais m’empêcher de voir le mal absolument partout, j’imaginais dans ma tête les pires scénarios possibles tout en priant secrètement pour qu’ils ne se produisent pas. Contrairement à la plupart des gens je connaissais la vraie valeur de la vie, à cause de mon passé, et de ces cicatrices béantes que je portais dans mon âme et qui ne se refermeraient jamais. Je savais que tout pouvait prendre fin du jour au lendemain, cesser brutalement. Un électrocardiogramme plat, les dernières feuilles qui tombent des arbres, le soleil qui disparait pour toujours. Mon moral était au plus bas depuis plusieurs semaines déjà, je repensais beaucoup à mon père, à Zak et je me demandais s’ils auraient étés fiers de moi, si ils m’auraient soutenus, si ils auraient continué de m’aimer malgré mes erreurs. J’avais de plus en plus de mal à garder mon calme, et je me demandais comment je faisais pour ne pas devenir complètement barge. Les Alphas semblaient nous avoir officiellement déclaré la guerre, les ventes de pilules qui avaient décollé durant le spring break chutaient de nouveau, j’attendais désespérément que la roue tourne, que le vent change de direction. Adossée contre le mur d’un vieil entrepôt désaffecté je tirais frénétiquement sur ce qui restait de ma clope. J’avais un rendez-vous plutôt important avec un type louche qui revendait des matières premières nécessaires à la fabrication de mes comprimés. J’étais ici depuis une bonne demie heure déjà et à mes pieds les mégots de cigarette s’empilaient. Il pleuvait à verse ce qui en plus d’inonder mes clopes, leurs donnaient un gout de pluie vraiment immonde. Je tapais du pied perdant patience tout en tentant de m’abriter avec les moyens du bord. Je n’étais pas une fille spécialement patiente ou sympathique, si bien que je compris rapidement que le type en question venait de me poser un lapin, ou il m’avait tout bêtement oublié, dernière solution envisageable il s’était fait arrêté par les flics pour vente de produits interdits. Optant pour la dernière solution je regagnais ma voiture garée un peu plus loin. La vieille mustang était dans un sale état mais elle avait de la valeur à mes yeux, elle représentait une bonne partie de mon adolescence, de ces quelques moments de bonheur qui semblaient loin désormais. C’était tout ce qu’il me restait de mon défunt Zak, cette bagnole et les souvenirs ineffaçables que nous avions construits ensemble. Je n’étais plus seulement agacée par le mauvais temps, les cadavres qui s’enchainaient autour de moi, ou les conflits entre les confréries, j’étais aussi agacée de perdre du temps que je n’avais pas à cause de types qui n’en avaient rien à faire. Je n’aurais pas mes précieux produits avant la fin du week-end et mes stocks diminuaient à vue d’oeil, ne manquait plus qu’une rupture de stocks, et que je perde tous mes clients pour me retrouver au fond du trou. Je reprenais la route vers l’université, j’avais séché la matinée et j’avais bien l’intention de continuer sur ma lancée pour l’après-midi. J’avais des projets nettement plus intéressants que de suivre des cours de mathématiques appliqués dont je savais déjà tout. Les mathématiques étaient d’une logique imparable pour moi, j’avais étudié tout ça durant une longue année à Oxford, une gamine brillante, une gamine aussi qui à décidé de tout foutre en l’air. La vie est cruelle.

Les enceintes du vieux poste radio de la Mustang crachaient des airs de guitares endiablées. La playlist composait par mes propres soins ne comportait que des titres d’anthologie, classés cultes par tous. Queen, Led Zep, les Pink Floyds, les Stones et beaucoup de AC/DC. Le son était quasiment poussé au maximum, si bien que je failli ne pas entendre la sonnerie de mon téléphone qui m’indiquait l’arrivée d’un nouveau message. Un mince sourire apparu sur mes lèvres lorsque je vis le nom de l’émetteur : Sloan. Ce type avait tout du parfait Gamma, le regard ténébreux en bonus. Sloan était un gosse de l’enfer comme il était rare d’en croiser sur le campus de Berkeley, il faisait tache avec sa belle gueule entre les Porsches et autres Maserati des filles et des fils à papa du campus. Il avait tout du sombre connard torturé en perdition, à la recherche de son âme et c’était ça qui m’attirait chez lui, qui m’avait directement plu. Il s’était pointé l’air de rien à l’une de nos fêtes afin de picoler à l’oeil, de se shooter gratuitement peut être. Les soirées réservées aux Gammas étaient comme leurs noms l’indiquaient interdites aux personnes ne faisant pas parties de la confrérie, j’aurais pu virer ce type de notre maison sur le champ, mais étrangement il semblait être dans son élément parmi nous, comme un poisson dans l’eau. J’avais passé la soirée à lui rouler des pétards, en ne le quittant pas des yeux, on avait parlé de tout et surtout de rien pour arriver à la conclusion que nous n’étions pas si différents finalement. Il était mon alter ego masculin, nos comportements étaient similaires, on passait notre temps à envoyer sur les roses quiconque se trouvant sur notre chemin, on profitait de l’instant présent sans se soucier de demain, des jours à venir. On savait que tout pouvait s’arrêter d’un instant à l’autre, il suffisait d’un rien. Depuis lors, Sloan était devenu l’un de mes amis les plus proche, mais pas uniquement. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’il n’intègre ma confrérie, il avait la tête de l’emploi et le CV qui allait avec, je le considérais déjà comme l’un des nôtres. Je ne perdais jamais une occasion de le tester, de percer ses plus sombres secrets, ses parts d’ombre exposées en pleine lumière. Physiquement, il m’attirait, je ne pouvais pas le nier. Il y avait un petit je ne sais quoi entre nous, une tension, une attirance. C’était notre jeu, dépasser ses limites à chaque instants, j’allais finir par sortir les griffes et lui bondir dessus, il fallait juste que l’occasion s’offre à moi. Il m’attendais dans le sous sol de la demeure Gamma dans une dizaine de minutes, je constatais amusée qu’il s’appropriait déjà les lieux. Du coin de l’oeil je regardais l’heure et remarquais que tout le monde devait être en cours, Sloan avait donc eu la même brillante idée que moi aujourd’hui, à savoir sécher et vaquer à d’autres occupations plus ou moins enrichissantes. Approchant du campus j’accélérais, et garais ma voiture à son emplacement habituel. Je traversais à pied l’immense parking afin de rejoindre l’Allée des Grecs, passant devant la Rosenbitch’mobil j’eus une féroce envie de rayer sa carrosserie à coups de clés mais je me ravisais au dernier moment, sachant que ça ne m’attirerais que des ennuis supplémentaires, chose dont je n’avais vraiment pas besoin. J’augmentais la cadence pour échapper à la pluie qui redoublait d’intensité, Sloan devait déjà être là qui plus est. Je me foutais de faire attendre les gens, sauf qu’il n’était pas n’importe qui, il était devenu ma bouffée d’oxygène dans cette jungle sans nom que je ne parvenais plus à comprendre. Je me dirigeais mécaniquement vers la porte du sous-sol tout en appréciant le calme olympien qui régnait dans la demeure qui était vide pour une fois. J’entendais le son de sa voix perçant le silence, et je sentais d’ici l’odeur de sa clope. « Peur de toi ? laisse moi rire Sloan. Je te rappelle que t’es sur mes terres. » Je faisais allusions à mon poste de doyenne, cette maison était la notre mais également la mienne, et par principe il ne pouvait rien m’arriver lorsque je jouais sur mon propre terrain. Je descendis les escaliers calmement, Sloan ne semblait pas en grande forme, appuyé contre le mur je le trouvais pensif, au bord de la crise, il se contrôlait c’était évident. J’arrivais à sa hauteur alors qu’il me provoquait, c’était la base même de notre relation, surenchérir, répliques sur répliques. « T’es en manque de sexe ou de came ? Parce que je peux t’offrir les deux. » répondis-je au tac au tac, pas une seule seconde déstabilisée par les propos plutôt crus du beau brun. Passant devant lui, je lui arrachais sa clope des mains et me dirigeais vers la chaine stéréo, c’était trop calme à mon goût et nous avions de l’excellente musique entre nos murs. J’appuyais sur play. « You Give Love a Bad Name - Bon Jovi », rien de tel pour se mettre dans l’ambiance, je secouais la tête aux rythmes des guitares tout en tirant frénétiquement sur le reste de la cigarette de Sloan. J’ouvrais le petit frigo qui se trouvait dans la pièce, nous y entreposions toutes sortes de boissons, nourriture, alcool. J’attrapais deux bières bien fraiches. « Réflexe » criais-je à l’intention de Sloan, suffisamment fort pour que mes paroles soient audibles malgré la musique. Ouvrant la mienne je revenais doucement à ses cotés, je me stoppais juste en face de lui, mes yeux marrons dans les siens, j’essayais de le cerner, de savoir également à quel point le manque l’affectait. Maintenant que j’étais là, il était sauvé, je ne le laisserais pas tomber et il le savait.

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Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Empty
MessageSujet: Re: Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this EmptyVen 24 Mai - 10:13

ENLACE MOI JUSQU’À ÉTOUFFER DE TOI 
LUX A. THORP-NOX  & SLOAN-WADE BLACKBURN


Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Ojntk0


L'envie l'abandonnait petit à petit, ce n'était plus une pulsion mais bel et bien un manque à combler. Sloan ressentait les effets du manque de drogue et le vivait de plus en plus mal. Fumer était devenu banal chez lui, habituel et quotidien. Si bien que la drogue avait du mal à le combler, il en fallait plus, toujours plus. Depuis combien de temps fumait-il ? Bien trop longtemps pour être capable d'arrêter du jour au lendemain. Le gars était bipolaire à un stade des plus avancés et pourtant, sa seule préoccupation c'était la drogue. Sa vie avec et sans n'était pas la même. Sans cette substance dans ses veines, le jeune homme devient cet être malsain, impulsif et particulièrement dangereux. Alors qu'avec un minimum vital de drogue, il savait se contrôler, éviter de changer de comportement pour rien et avoir un peu d'emprise sur lui-même. Sloan détestait quand sa bipolarité prenait le dessus, il était clairement incapable de se contrôler, c'est comme si quelqu'un d'autre avait prit le contrôle de son corps et le forcé à agir comme un dérangé. Et à chaque fois, le beau brun assistait impuissant à se changement si brutal. A cet instant précis, Sloan était en manque de drogue et intérieurement il souffrait. Comment expliquer un état de manque ? Il était nerveux et très instable. Déjà qu'en temps normal son bon comportement ne tenait qu'à un fil, là ce fil était de plus en plus fin. La moindre petite chose, le moindre bruit ou fait inattendu pouvait le mettre dans une rage sans précédent. Ce manque était inconscient mais aussi bel et bien présent. Obnubilé par la dose éventuelle que Lux pourrait apporter, il n'avait que ça à l'esprit. Il y avait une petite voix en lui qui le faisait languir mais qui, en même temps, lui disait de résister. Dans sa tête, Sloan était persuadé d'être une épave et que sa vie était à son niveau : minable.

L'ombre représentait parfaitement Lux et en effet, c'était bien elle. Sloan afficha un large sourire en la voyant, délivrance ! Il aurait bien couru vers elle, se jeter à genou devant elle, priant sa déesse arrivé de nul part de lui donner sa dose mais ses jambes refusaient littéralement d’obéir. Il avait mal moralement mais aussi physiquement, ses mains tremblaient, il avait mal aux muscles. C'était dû en parti à cause du footing qu'il venait de faire mais aussi à cause du manque de drogue. Mais bon, ça allait pour l'instant, certes il avait perdu la notion de distance mais il n'avait pas encore d'hallucinations. Le beau brun se souvient bien d'une fois où le manque était tel, qu'il crut mourir sur le champs. Il ne veut pas revivre cette situation aussi humiliante que perturbante. Je ne vous raconte pas la joie intérieur qu'il ressentit en voyant Lux arriver, Sloan était sauvé. Allez savoir ce qui lui est passé dans la tête pour sortir de telles répliques. Personne ne sait, lui non plus d'ailleurs. Heureusement que Lux était une nana qui ne se prenait pas au sérieux et qui ne prenait pas tout mal. De toute façon, le jeune homme n'est pas du genre à se prendre la tête donc, quand on le connait un minimum, on sait qu'il n'est jamais sérieux. « T’es en manque de sexe ou de came ? Parce que je peux t’offrir les deux. » lui répondit-elle d'un naturel déconcertant. Sloan afficha un petit sourire, ah il adorait cette meuf là ! Cette brunette passa à côté de lui et lui prit sa clope qui était alors délicatement posé sur ses douces lèvres. Grossière erreur. N'ayant pas l’acuité physique de riposter tant le manque lui brûlait les veines, il laissa couler, c'était bien pour une fois mais que cela ne se reproduise pas. « C'est que mademoiselle est généreuse aujourd'hui ! Tout ce que tu veux mais on fume d'abord ! » Putain, préférer se défoncer plutôt qu'une bonne baise, et bah ouais il était vraiment en manque le pépère. Ayant besoin d'une présence au niveau de ses mains, le jeune homme prit une deuxième clope qu'il ne tarda pas à allumer. Inspirer profondément pour combler ce vide dans ses poumons, ce besoin de faire évaporer toute la douleur et la haine qu'il ressent à ce moment précis. Ce n'était pas fort du tout mais pour l'instant, Sloan devait se contenter de ça. Le beau brun ne lâchait pas la Gamma des yeux, elle était son seul espoir, son seul reperd et sa came. Il s'était souvent demandé ce qui avait poussé cette meuf à se lancer dans la drogue. On ne choisis pas la drogue, c'est elle qui nous choisis et on assiste impuissant à notre destruction. Voilà comment Sloan voyait les choses mais c'était surtout une façon de se rassurer sur son état. Quelque chose dans sa vie avait fait qu'elle s'y était mise, mais quoi ? Bonne question. Il s'était promis d'y trouver une réponse, un jour. Plongé dans ses pensées, ce fut à peine s'il entendit le mot " réflexe " et le temps qu'il se tourne vers Lux, la canette glissa au sol. Ouais bah dire ça à un gars instable et paniqué nerveusement, il ne fallait pas s'attendre à un miracle. C'est avec une grande difficulté qu'il se baissa pour la ramasser. Sa tête tournait, il était temps là, il n'allait pas pouvoir se contenir encore bien longtemps.  « Merci mais c'est pas vraiment d'une bière dont j'ai besoin » dit-il avec un sourire amusé mais il était loin d'être amusé par la situation, bien au contraire. D'une main tremblante il ouvrit la canette, la moitié du contenu sorti avec l'ouverture et le secouage de la chute. La musique n'était pas vraiment approprié à la situation enfin c'était surtout que Sloan aimait bien se faire une fumette avec du Bob Marley. C'était son petit kiff du moment, il avait besoin de calme. Le jeune homme bu une gorgée de la bière qui avait un goût amère. Lux se posta juste en face de lui et ne le lâcha pas du regard. C'était assez déstabilisant pour lui non pas parce qu'une jolie et provocante brunette le fixait mais plus parce qu'il savait pertinemment ce qu'elle était en train de faire. Elle scrutait l'état de ses yeux, son état général. Cette spécialiste de la drogue pourrait parfaitement profiter de la situation. Sloan était à sa merci, prêt à n'importe quoi pour avoir sa dose.  « Tu comptes m'admirer encore longtemps ?   » lui dit-il subtilement. Le bipolaire aimait bien la provoquer parce qu'elle rentrait dans son jeu mais aussi parce qu'elle était particulièrement à son goût. C'est vrai quoi, elle était comme lui au féminin, c'était parfois perturbant. Ils se connaissaient pas depuis bien longtemps et pourtant, Sloan s'était attaché à cette nouvelle came. « Approches-toi un peu plus, tu verras mieux hein.   » Il plissa les yeux pour éviter qu'elle ne ressente son manque de drogue qui était plus que visible. Il la testait et prenait un malin plaisir à la provoquer. Sloan haussa un sourcil en voyant qu'elle le fixait, il était perturbé. Délicatement, il s'humidifia les lèvres par besoin de fumer mais aussi en voyant ses lèvres à elle. Le jeunot était obnubilé par cette drogue qui convoitait tant mais pour une fois, il  lâcha Lux du regard et baissa les yeux pour admirer son visage et s'arrêter un court instant sur ses lèvres. La voir une clope au bec éveillait d'autres émotions en lui qui venaient de mêler à tous les autres. Il ne tenait plus en place ! Trop d'émotions tue les émotions, Sloan n'allait pas tarder à perdre le contrôle de lui-même, ce n'était qu'une question de secondes.  

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Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Empty
MessageSujet: Re: Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this EmptyDim 26 Mai - 17:54


« Les mômes ne rêvent plus de marcher sur la lune,
ils rêvent de savoir comment s'faire de la thune. »

Les effets du manque de drogue étaient multiples, plus ou moins ravageurs, plus ou moins intenses. De la simple fatigue à la crise de nerfs, du pétage de plombs aux hallucinations les plus morbides. La personne en manque passait par différents états, ce n’était plus seulement son esprit qui réclamait sa dose, c’était tout son corps. Les mains qui commencent à trembler, le rythme cardiaque qui s’accélère en crescendo, une lente et douce mort à laquelle il n’y a qu’un seul remède : la dose, la came, le saint graal. Je connaissais parfaitement les moindres petits effets du manque dans l’organisme, j’avais travaillé dessus pendant des mois afin de perfectionner mes pilules, choisir la bonne molécule, le bon dosage. Tester le produit, recommencer encore et encore jusqu’à l’obtention d’une drogue stable. Depuis que j’avais commencé à plonger dans le trafic et la création de pilules magiques j’avais une crainte qui ne disparaissait pas, qui jour après jour demeurait. J’avais peur de tuer accidentellement quelqu’un, il suffisait d’une simple erreur de dosage, d’utiliser une substance à la place d’une autre et la mort serait inévitable. J’avais en ma possession la plus dangereuse des armes, arrêter un coeur grâce à une pilule colorée ou à l’inverse le faire battre plus fort que jamais. Par précaution, je testais souvent mes créations sur ma propre personne, il y avait des hauts et des bas, des avantages et des inconvénients. Parfois j’accédais à une autre galaxie, tout devenait rose, tout devenait parfait, les problèmes que j’avais disparaissaient instantanément, d’autres fois en revanche c’était le bad trip qui frappait à ma porte sans crier garde. J’entrais dans une phase dépressive durant de longues heures, j’hurlais, je crachais mes tripes, tremblante comme une feuille au bord du précipice. Mes clients comptaient sur moi, j’avais une réputation à tenir, sans mes deals je n’aurais pas les moyens d’étudier dans une université aussi prestigieuse et onéreuse que Berkeley. Néanmoins, en ce moment tout mes efforts étaient concentrés sur une seule et même personne, à savoir Sloan. J’avais beau l’observer, je ne parvenais pas à le cerner, il avait de multiples facettes, il pouvait passer du blanc au noir en à peine quelques secondes, comme un état de manque perpétuel. Sloan n’était pas un mec commun, il n’était pas comme les autres, je n’avais jamais rencontré quelqu’un de plus impulsif si bien que même si le tester m’amuser je restais tout de même sur mes gardes de peur que ça finisse mal. Des types comme lui j’en avais connu un paquet, il suffisait d’un rien pour qu’ils dérapent, qu’ils commentent l’erreur de trop. Sloan était instable, torturé, le monde des drogues était devenu son refuge, son paradis artificiel, il avait mit un doigt dans l’engrenage et désormais il avait toutes les difficultés du monde à se sortir de cette spirale infernale. J’aurais pu l’aider à ma manière, tenter de le sevrer mais j’en étais incapable, on s’auto-détruisait mutuellement, on se tirait vers le bas, s’anéantissait à petit feu. clairement, nous étions minables ensemble.

Le sous-sol de la maison n’avait rien de charmant ou d’accueillant, l’endroit tenait plus du squat désaffecté que d’un petit salon coquet. La décoration se voulait à l’image de la confrérie, des canapés qui avaient bien vécus et qui étaient en état de décomposition trainaient aux quatre coins de la pièce. Sur les murs on pouvait distinguer des posters de groupes de rock mythique retraçant une époque où les libertés et l’anticonformisme étaient de mises. Plusieurs petites tables étaient disposées dans le sous-sol qui avait des allures de cavernes d’Ali Baba, des cendriers pleins à craquer, des restes de nourriture, preuve encore ici que les Gamma n’étaient pas des professionnels du nettoyage et du rangement. Sloan ne semblait pas être dérangé par l’inconfort de la pièce, même, il s’en fichait complètement son esprit n’était obnubilé que par une seule chose : la drogue. Je remarquais l’impatience monter en lui, il était à deux doigts de véritablement craquer, j’étais la seule à pouvoir l’aider, le délivrer. Il bouillonnait de l’intérieur et tentait en vain de ne rien laisser paraitre, il me souriait faisant semblant de tenir le coup, mais je savais qu’il n’en était rien. « ou on fume après ... » ajoutais-je en le provoquant. La provocation, était la base même de notre relation, on dépassait nos limites, on se cherchait, on voulait juste voir qui succomberait le premier. Je tirais frénétiquement sur sa clope, j’allumais la musique, pendant qu’il attendait, chaque seconde qui s’écoulait devait sembler durer une éternité pour lui, je le torturais, j’aimais ça. Je lui envoyais une bière qu’il ne rattrapa évidemment pas, trop affaibli par le manque, trop perdu dans ses pensées également. La canette termina sa chute sur le carrelage glacial tandis que je soupirais. En temps normal Sloan avait de l’énergie à revendre, mais lorsqu’il était dans de tels états il n’était rien d’autre qu’une coquille vide. J’avais l’impression étrange que depuis quelques semaines son état s’empirait, mais je n’étais pas en droit de lui faire la morale, c’était sa vie, son existence et il était libre de faire ses propres choix, ses propres erreurs. J’avais vu des gens devenir accro en un rien temps, et Sloan était sur une pente glissante, je pouvais être son amie certes, mais il ne devait pas compter sur moi pour le sortir de là. Ma bière en main je m’approchais de lui, toujours plus près, jusqu’à sentir son souffle sur ma peau, ses yeux sombres plongés dans les miens. Sa peau semblait brulante, ses yeux presque clos, et j’aurais juré voir ses mains trembler. Je tentais de juger son état général des plus pitoyable tandis que ce dernier ne perdait pas son objectif de vue, ne se dégonflait pas. « Laisses moi te dire que pour l’heure y’a franchement rien de bien joli à admirer » répliquais-je d’un ton presque méchant. Sloan était un homme réellement beau en temps normal, un coté ténébreux, un peu bad boy qui ne laissait aucune fille indifférente. Néanmoins à cet instant il avait tout d’un toxico en manque, yeux cernés, regard vide, le stéréotype du pauvre type qui en se réveillant un matin a décidé de foutre sa vie en l’air. Malgré tout, j’étais envoutée par son regard, par ce qu’il était, il y avait une attirance malsaine entre nous et je ne pouvais le nier. Il me provoquait, encore et toujours, me demandant de m’approcher encore plus près, tomber dans ses filets j’en étais capable, mais pas maintenant, pas ici. J’observais sa bouche aux contours parfaits qui ne demandait qu’à être prise d’assaut et je me reculais. J’attrapais délicatement sa main et le conduisit jusqu’à l’un des grands canapés, il devait s’asseoir maintenant, il était temps de lui donner ce pour quoi il était venu. « Avale ça », dis-je d’une fois autoritaire en lui donnant un comprimé jaune et un verre d’eau. Ce n’était pas de la drogue à proprement parlé mais quelque chose qui le calmerait rapidement, qui le détendrait et il en avait besoin. Pilule de ma création, approuvée par beaucoup de Gamma, avant un examen important, en soirée, qu’importe, faire retomber la pression était primordial. Le quittant des yeux un instant, je disparu lui rouler un joint, de la marijuana, du tabac, il ne lui en fallait pas plus. Des gens touchaient à des drogues bien plus violentes que celle-ci et j’étais quand même rassurée que Sloan ne vienne pas me demander un équivalent de cocaïne, de speed ou que sais-je de méthamphétamine. Une fois le pétard terminé je m’avançais vers lui, pris place sur le canapé, j’étais sa délivrance, il allait de nouveau se sentir vivant.
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MessageSujet: Re: Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this EmptyVen 31 Mai - 16:10

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Un enfant avec des problèmes d'adultes.  Ce n'était pas plus compliqué que cela, Sloan n'est qu'un gamin qui n'a pas eu d'enfance. Il n'a pas connus tous les soucis que tous les enfants connaissent, par exemple le père noël qui n'apporte pas le bon cadeau, la mère qui le dispute parce qu'il ne veut pas faire ses devoirs. Non, au lieu de ça, son père l'entraînait au combat pour prendre la relève et noël, je ne sais même pas s'il sait l'événement religieux que cela représente. Il ne s'est jamais vraiment intéressé à la religion et c'est plutôt un domaine réservé aux autres. Après tout, s'il y avait un quelconque Dieu sur terre, pourquoi le laissait-il se pourrir, se détruire à petit feu ? Si vraiment il existait, il lui donnerait un coup de main, un petit coup de pouce pour l'aider à s'en sortir. Sloan partait de ce principe là, je ne crois que ce que je vois, il lui arrive de croire en n'importe quoi. Parce que la drogue mais aussi le manque de drogue le faisait halluciner, divaguer donc il n'est pas rare qu'il ait des hallucinations. Comment voulez-vous qu'il soit équilibré ce gamin ? Il n'arrive plus à distinguer le réel du fictif, il est complètement perdu dans une situation qui lui échappe un peu plus chaque jour. Enfermé dans ce rythme infernal qu'est l'enfer de la drogue. Bon ok, il ne prenait pas de drogues bien plus puissances que celle-là mais il se l'était formellement interdit et pourtant, son corps en réclamait davantage. Les joints mettaient de plus en plus de temps à se propager dans son organisme, ils ne faisaient presque plus d'effets. Une terrible addiction. Sloan est tombé de haut mais ne pourra pas tomber plus bas. Il s'était quand même refréné. Il y a quelques années, il en fumait quatre/cinq par jours alors que là, un ou deux peuvent largement le contenter. C'était une belle victoire mais ce n'était pas la fin du calvaire, loin de là. Le jeune homme ne savait plus quoi faire pour s'en sortir mais dans le fond, voulait-il vraiment sortir la tête de l'eau ? Grâce à la drogue, il devenait quelqu'un d'autre, une personne non bipolaire qui arrive à se gérer et à se contrôler. C'est un combat contre un autre. Tout est lié, il en était persuadé mais pas moyen de trouver la solution à tout. Soit, il arrêtait net la drogue et devenait un bipolaire en puissance, incapable d'être maître de ses pensées et de son corps. Ou soit, il continuait la drogue et cela lui permettrait de calmer ses pulsions et réprimer ses envies malsaines. Le cercle vicieux d'un gars complètement paumé.

Cet endroit ne lui était pas totalement inconnu, Sloan s'y était rendu quelques fois pour diverses raisons. Une fête organisée par les Gammas, un rendez-vous avec un dealer ou simplement pour se changer les idées et rencontrer du monde. Les raisons étaient multiples et pourtant, il prenait toujours un réel plaisir à venir là. De toute façon, Gamma était sa confrérie et il est bien décidé à y entrer avant la fin de ses études - si un jour il arrive à terminer ses études hein. Le beau brun se sentait à l'aise dans cette confrérie, il aimait bien être avec leurs membres uniquement parce qu'il ne se sentait pas différent avec eux. Personne n'essayait de le changer et d'ailleurs même, ils se foutaient de sa présence. Chose importante pour lui. Ceci dit, vu le temps qu'il passait dans cette demeure, il pouvait aisément être l'un des leurs. Il s'était pris d'affection pour une petite brune qui répond au nom de Lux. Le feeling est tout de suite passé entre ces deux-là. D'ailleurs, le fait qu'elle puisse lui procurer de la drogue fut l'une des principales raisons de sa présence ici. Cela lui rajoutait un certain charme, un certain fantasme. Parce que v'là quoi, ses anciens dealer étaient tous des mecs, pas très intelligent mais là, cela changeait la donne. Lux était mignonne et particulièrement intelligente. Elle l’intriguait énormément. Apportant sa bière à sa bouche, il bu quelques gorgés sans grande conviction. La jeune fille n'était pas loin de lui, un peu trop prés même et comme elle venait de le souligner, il n'y avait rien à contempler. Sloan lui fit une grimace. « J'suis pas là pour te plaire.  » répondit-il sur un ton blasé. Délicatement, Lux lui prit la main et l'attira vers elle, vers les canapés. Heureusement qu'il avait vu sa main bouger avant parce que sinon, il l'aurait assez mal prit. Sloan était à fleur de peau, il était sur les nerfs et ne tenait pas un place. S'asseoir n'était pas une si bonne idée que ça. Il se résigna quand même à s'installer sur le canapé. Le beau brun se laissa tomber lourdement sur sa place. Rapidement, elle revint vers lui avec un truc dans la main et un verre d'eau. Elle lui ordonna de l'avaler. Sloan eut un mouvement de recul. « C'est quoi ça ?  » demanda-t-il, suspicieux. Il ne la lâchait pas du regard, il y avait que ça à voir dans cette foutue pièce. Il plongea son regard dans le sien en fronçant les sourcils. Lux ne semblait pas résigné à le laisser tranquille. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il avait confiance en elle. Étonnant en sachant qu'il n'a confiance en personne, même pas en lui même. De toute façon, Lux n'allait pas le lâcher tant qu'il n'aurait pas pris sa petite pilule d'une couleur improbable. D'une main tremblante, il se saisit de la dite pilule et la mise dans sa bouche avant de la faire passer dans son organisme avec un peu d'eau. Il posa le verre sur la table qui trônait à coté du canapé avant de regarder Lux partir. Attendez, elle était partie où comme ça ? Bien ! Elle le laissait avec une pilule inconnue dans le corps. Sloan était brûlant, ce n'était pas la fièvre, il aurait préféré. Ses mains tremblaient et il commençait à ressentir de la douleur dans ses muscles. Fallait qu'elle se dépêche là ! Quelques minutes après, elle revint vers lui et s'installa sur le canapé à sa droite. « Tu en as mis du temps !    » grogna-t-il.  Lux tenait dans sa main l'objet de toutes les convoitises, un large sourire se dessina sur le visage de Sloan lorsqu'il le vit entre ses mains. La délivrance ! Là clairement, il était prêt à tout et à n'importe quoi pour avoir sa dose. Doucement, pour ne pas trop se bousculer intérieurement, il se tourna vers elle et se rapprocha finement. Le beau brun passa son bras derrière la nuque de Lux. C'était devenu un combat, un acharnement intéressé. Il ne voulait qu'une seule chose, sa drogue. Elle le menait par le bout du joint, elle pouvait en faire ce qu'elle voulait. Elle le regardait mais ne disait rien. « Tu attends quoi ?    » marmonna-t-il. Il la regardait, la fixait mais elle ne bougeait pas. Voir le joint avait réveillé de multiples sensations en lui. Il était faible face à ça et Lux le savait pertinemment. Mais quelle sadique ! Sloan n'avait plus la notion du temps, il ignorait si c'était des secondes ou des minutes qui s'écoulaient. C'était long, trop long, limite il bavait devant le joint. Il ne le lâchait pas des yeux, alternant de temps en temps avec le regard de la belle brune. Obnubilé par sa souffrance morale et par ce qu'elle était en train de lui endurer, le jeune homme ne savait pas comment réagir. « Je suis incapable de savoir ce que tu attends de moi là.    » Sa voix était tremblante et assez agressive. C'était de la torture, franchement !

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MessageSujet: Re: Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this EmptyMer 24 Juil - 0:42



Je n’arrivais pas à détacher mon regard de lui, ses deux yeux sombres me fixaient, m’envoutaient. J’avais entre les mains la drogue de Sloan, mais il était la mienne. En sa présence tout disparaissait, tout s’éteignait et enfin j’avais la sensation de pouvoir souffler, respirer, prendre une bouffée d’oxygène nécessaire à ma survie. Je ne m’attachais pour ainsi dire jamais aux gens, j’étais sur mes gardes depuis que tout ceux qui avaient eu de l’importance à mes yeux étaient tombés raides morts comme des mouches, c’était un sort que je ne souhaitais ni à Sloan, ni à Ebony. J’avais beau lutter pour ne pas m’attacher à eux, c’était impossible, ils étaient devenus mes piliers au sein de l’université, les deux seules personnes avec qui l’entente était parfaite et complice. Mes partenaires de crime, mes sales gosses de l’enfer, mes compagnons d’infortune. Il était là sur ce canapé à me regarder avec ses deux yeux pénétrant, à me supplier du regard de lui filer sa dose qui le libérerait pour de bon sauf que je n’agissais pas. J’étais immobile, comme une fille stupide à admirer sa gueule d’ange, à le torturer un peu plus à chaque seconde. Dans le fond, j’aurais voulu qu’il s’en sorte, qu’il parvienne à se libérer de cette spirale infernale et qu’il ne soit plus dépendant de toute cette merde, mais je ne pouvais pas. Si Sloan laissait tomber la drogue, il me laisserait aussi tomber dans un sens, ou tout du moins notre relation ne serait plus jamais la même, le lien serait brisé. Je devais le retenir, l’intégrer, tout faire pour qu’il reste car perdre de nouveau une personne capitale m’anéantirais un peu plus. Il voulait être un Gamma à part entière, porter fièrement les couleurs de ma confrérie. Il avait le profil le gaillard, bâti comme un dieu, il avait le physique de l’emploi. Regard ténébreux, cheveux en bataille, allure de bad boy tout droit débarqué d’un quartier mal famé, au bec il avait toujours son éternelle clope, le stéréotype du Gamma dans toute sa splendeur. En y regardant de plus près, il avait également le profil, le CV, le truc un plus qui fait qu’il n’est pas seulement un beau gosse qui se donne des airs de mauvais garçons. Sloan c’est un mauvais gars, un sale type, du genre infréquentable, qu’aucun père ne voudrait comme beau fils. Bipolaire, impulsif, violent, bagarreur, junkie, défoncé du matin au soir et du soir au matin. Sloan il a des failles, des secrets enfouis qui l’ont rongés de l’intérieur, comme tous les Gammas, il a souffert par le passé et c’est ce qui aujourd’hui lui vaut ce caractère difficile. J’aurais pu l’aider, mais pour ça il aurait fallu que je le déteste, si je lui refusais l’entrée chez les marrons il avait une chance de s’en sortir, en l’acceptant dans la clique, il était fichu. Très bien, qu’on soit fichus ensemble alors, parce que je ne me voyais plus passer une journée sans voir sa mine décomposée dans ma maison et son corps quasi inanimé avachi sur les fauteuils du salon. Sloan fumerait des pétards dans ma chambre et on se raconterait mutuellement nos vies merdiques : c’était le plan. « Tu me plais quand même Blackburn, même quand t’es en manque. » Je ne détache pas mon regard du sien, Sloan est blasé, Sloan n’est pas d’humeur à plaisanter. Dans son corps toutes ses pulsions s’animent en même temps, tout son corps réclame sa précieuse dose, il n’est même plus lui même, je communique avec un zombie. J’attrape sa main et je le dirige vers le canapé, je met fin à ce rapprochement qui n’a pas lieu d’être, les choses pourraient déraper on en est parfaitement conscients. Je pourrais m’accaparer ses lèvres et il pourrait me briser les côtes tellement il est à fleur de peau. Faire le poids face à lui ? douce blague, Sloan n’est que muscles et violence. Je lui apporte un verre d’eau et une petite pilule, il faut qu’il se calme avant toute chose c’est primordial. Je dois être un minimum en sécurité, avoir un minimum de confiance en lui car dans cette pièce nous ne sommes que deux. La tornade Blackburn ne doit pas se réveiller, je ne suis pas d’humeur à me battre et il n’est pas d’humeur à patienter une seconde de plus. Il regarde la pilule avec méfiance, il a beau me faire confiance, le cachet qu’il tient dans sa main ne le rassure pas. Il veut de la marijuana pas des pilules, il va s’énerver, il va tout envoyer valser. « Une sorte de calmant mais on s’en tape, ferme là et bois ! » ajoutais-je sur le même ton. Il était entrain de me rendre dingue. En temps normal les Gammas m’obéissaient plus ou moins au doigt et à l’oeil sans poser de questions, mais pas Sloan. Sloan voulait toujours avoir le dernier mot, Sloan me poussait à bout, me faisait sortir ses griffes bien trop souvent et pourtant c’est ce qui me plaisait chez lui. Je m’éloignais, le laissant en plan tout en espérant que la pilule magique jouerait son rôle et qu’il parviendrait à se calmer le temps que je prépare sa dose. Sur le canapé il était entrain de bouillir, il tremblait et je pouvais voir d’ici que son état devenait de plus en plus préoccupant de minutes en minutes. C’était une torture, une petite mort, d’abord ça et ensuite ce serait sa respiration qui s’affaiblirait puis ses paupières qui lentement se fermerait, jusqu’à ce que la douleur devienne insupportable et qui perde le contrôle. Je m’activais à l’autre bout de la pièce, du tabac, de l’herbe, des feuilles à rouler, je maitrisais, je faisais en sorte de revenir vers lui le plus rapidement possible. « Zéro patience Sloan. » me permis-je de dire face à sa réflexion, chaque minute lui semblait durer une heure, je comprenais. Je m’installais à ses cotés portant l’objet tant désiré entre mes lèvres rouges. Une flamme plus tard je remarquais un sourire presque malsain se dessiner sur sur son visage, c’était sa délivrance et elle était proche. J’inspirais profondément, tirant une longue latte que je recrachais avec élégance en un épais nuage de fumée. Il se rapprochait finement de moi, et le contact de sa peau contre la mienne m’électrisa, son bras autour de mon cou il me faisait sa captive, sa prisonnière, son otage mais l’objet de toutes les convoitises était là, juste entre mes lèvres, prenant littéralement feu, se consumant toujours un peu plus, disparaissant en même temps que le temps qui passe. Il ne le quittait pas des yeux, il n’osait pas lui arracher mais dieu seul savait à qu’elle point il en avait envie, d’ailleurs si ça n’avait pas été Lux, il y aurait eu fort à parier qu’il l’aurait fait. J’attendais, Je le torturait, mais ça en valait la peine parce qu’il ne regretterait pas la suite de la conversation; parce que ce que j’avais à lui dire, je ne voulais pas qu’il l’entende complètement stone. « Tu vas rester dormir ici ce soir Slo. ». Ce n’était pas une question, je lui balançais ça l’air de rien en lui recrachant ma fumée au visage. Je me perdais quelques secondes de plus dans ses yeux, il ne comprenait pas, il bouillonnait toujours plus. « Ce soir, et tous les autres soirs. Parce que tu n’es plus Lambda désormais. Parce que ta place elle est ici, avec nous... » Je marque une brève pause en lui donnant finalement après des minutes de supplice l’objet tant convoité. « et avec moi. » concluais-je, il était délivré, la pression était retombée. Nous étions sauvés pour le moment, il faisait désormais parti des nôtres. Blackburn, t’es chez toi.
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MessageSujet: Re: Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this EmptyMer 24 Juil - 22:41

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Zéro patience, c'était pire que ça. Sloan était en manque et le vivait plutôt mal, il aurait donné n'importe quoi pour avoir sa dose. Dénoncer ses parents, se fâcher avec sa petite soeur ou même vendre son âme au diable, n'importe quel moyen était bon pour atteindre la délivrance. La sérénité et la jouissance de pouvoir goûter à ce joint qui était posé, juste là, sur les délicates lèvres de la gamma. Lui arracher de la bouche était une solution qui lui avait traversé l'esprit l'espace d'une seconde. Non quand même, c'était une brute mais quand même. A cet instant précis, Lux pouvait faire tout ce qu'elle voulait de lui, elle tenait entre ses lèvres le droit de vie ou de mort sur lui. Sloan se redressa, ne lâchant pas le joint des yeux. Sait-on jamais quelque fois qu'il s'évapore. C'était une véritable torture dont elle était la reine. Lux jubilait de la situation, cela se voyait, se ressentait. Il fit un sourire peu convainquant, qui traduisait à la fois le manque mais aussi la panique de ne pas pouvoir se contenir face à elle. Le jeune homme redoutait ce genre de situation, il savait pertinemment qu'il ne pourra pas garder un sang-froid éternellement. Déjà là, c'était à la limite du supportable. Tant qu'il était encore conscient, il ne lui fera pas de mal mais sa deuxième personnalité n'était pas forcément du même avis. Il craignait de perdre les pédales et d'avoir un geste mal placé et fatal. Sloan pouvait se montrer tellement dangereux, malsain et violent. Des façades de sa personnalité qui n’apparaissaient que rarement et heureusement pour lui. Il craignait de porter le coup de grâce sur quelqu'un, il ne pourrait pas le supporter. Ôter la vie à une personne, son pire cauchemar. Sa bipolarité le hantait à chaque instant, pas de répits, il devait survivre ou périr. La dure loi de la jungle. Certains naissent avec des facilités et d'autres avec des difficultés. Sloan ne se laissait pas abattre pour autant, il gardait au fond de lui l'espoir de s'en sortir un jour. Un jour peut-être mais pas aujourd'hui. Non là il avait mieux à faire, beaucoup mieux. Se délecter d'un bon joint avec une sublime créature telle que Lux. Le beau brun était conscient de la chance qu'il avait d'être là, dans le sous-sol des gammas avec sa dealeuse, en train de refaire le monde à leur façon. Et puis, comme un miracle, une intervention divine sortie de nul part, la brunette se décida à parler, brisant ce silence et ce suspense insoutenable. Elle lui proposa de dormir ici ce soir, une première venant d'elle. Sloan aurait bien répondu "Tout ce que tu veux" mais son cerveau refusait d’obéir. Ses mains tremblaient davantage mais cela lui passait au dessus, il ne voyait qu'une seule chose : que ça devenait de plus en plus critique pour lui comme pour elle. Essayant tant bien que mal de passer outre son envie, il devait en plus réfléchir à ce que Lux venait de lui dire. Bagdad dans sa tête, impossible pour lui d'aligner deux idées cohérentes ensemble. Tant pis, il réfléchira plus tard. « Si ça t’amuse. » lâcha-t-il en guise de réponse. Bien décidé à le faire languir encore un peu, Lux prit une inspiration dans ce fameux joint et recracha doucement la fumée sur le visage de son partenaire. Grossière erreur, il était prêt à l'étriper juste avant d'entendre la fin de sa phrase. Quoi ? Un gamma ? Sloan allait devenir un gamma à part entière ? Serait-ce une blague pour le rendre encore plus instable qu'il ne l'était déjà ? Etant dans l'incapacité de réfléchir pour le moment, il se contenta de faire semblant de ne pas avoir entendu. Après tout, le jeune homme aura bien tout le temps de réagir un peu plus tard, une fois qu'il aura eu sa dose. D'ailleurs, en parlant de ça, Lux agrippa délicatement le joint entre ses doigts et le tendit vers lui. Ni une, ni deux, Sloan se saisit du joint et le regarda avec des yeux globuleux. Lux s'attendait à une réponse, c'était indéniable mais bon, elle l'avait fait mariné, c'était à son tour de jouer un peu. Au ralentis, le beau brun apporta le joint à sa bouche et inspira profondément, laissant la fumée pénétrer ses poumons, son corps. Silencieux, il savourait cet instant, se délectant du bonheur malsain de la drogue dans son organisme, de la douce illusion de son corps s’imprégnant de cette substance illicite. Sloan garda la fumée quelques secondes dans ses poumons avant de pencher la tête vers l'arrière et de la recracher délicatement. Jouissance absolue, une bénédiction, un bien fait, une dépendance. Inconscient, il ferma les yeux, laissant le silence bercer ce moment parfait. Après quelques minutes de blanc, le beau brun se racla la gorge. « Ma place est avec toi ? » dit-il ironiquement. Commençant petit à petit à capter ce qu'elle lui avait raconté, il était temps à présent d'en discuter un peu. Il prit une nouvelle bouffée, hors de question qu'il ne partage à présent. « C'est nouveau ? » continua-t-il sur le même ton. Apparemment, Sloan ne captait pas ce que cela pouvait bien signifier. Encore une fois, il parlait sans réfléchir. Mais bon aujourd’hui, il avait des circonstances atténuantes. Se calmant un peu, il inspirait profondément pour se détendre. L'ampoule s'illumina au dessus de lui, il redressa sa tête et regarda Lux dans les yeux. « Alors ça y est ? Je ne suis plus un lambda ? » demanda-t-il, le sourire aux lèvres. Eh ben mon pauvre Sloan, tu es long à la détente. Son sourire était sincère, cela complétait sa liste des choses à faire avant de mourir. Bon d'accord, il avait bientôt terminé ses études mais bon, c'était déjà mieux que rien. « C'est bon ça ! » Le consommant petit à petit, le jeune homme savourait son joint, laissant derrière lui une torture tellement vite oublié. Il tremblait encore, le temps pour la drogue de pénétrer tout son corps. « Attends, je vais devoir venir dans ta chambre ? C'est un bizutage ou quoi ? Impossible ! Tu ne pourras pas me supporter. » s'embrouilla-t-il tout seul. Ou alors serait-ce lui qui ne pourra pas la supporter. Sloan ne savait plus où donner de la tête, il ne savait plus quoi penser. Ses seules priorités se tenait entre ses doigts et juste à côté de lui.

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MessageSujet: Re: Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this EmptyVen 9 Aoû - 21:34



Ses deux pupilles diaboliques étaient enfoncées dans les miennes, entre nous il y avait l’objet de toutes les convoitises : sa précieuse drogue qui partait en fumée de secondes en secondes. Je le torturais et j’étais forcée de reconnaitre que j’y prenais un malin plaisir. Jouer avec le feu avait toujours été l’une de mes grandes passions, j’étais une véritable tête brulée et ceci n’était un secret pour personne. Ultime provocation de ma part, je lui recrachais ma fumée au visage, guettant au passage la moindre de ses réactions. Les mains tremblantes, le palpitant à deux-cent et les lèvres sèches, combien de temps allait tenir Blackburn avant de m’arracher le joint des mains pour le mettre entre ses lèvres ? J’étais parfaitement consciente du fait qu’il pouvait démarrer au quart de tour et littéralement péter un câble. C’était dans sa nature, son tempérament de feu, ses quelques troubles mentaux qui pouvait le changer du tout au tout et faire de lui un fou. Sloan n’était pas réputé pour son calme ou sa sympathie donc en quelque sorte on pouvait en conclure que je m’attaquais au diable en personne sans même me soucier des conséquences. Depuis combien de temps attendait il ? une minute, cinq ? qu’importe, trop longtemps à son goût, une attente que son corps et son esprit ne supportaient plus. Comble de l’ironie, je choisissais exactement ce moment délicat pour me lancer dans un monologue interminable. Je laissais certaine de mes phrases en suspend, je jouais sur le sens des mots, je tentais de mettre encore un peu plus le foutoir dans sa tête. De Lux la dealeuse, j’étais devenue Lux la tortionnaire et j’estimais que tant d’efforts méritaient bien une médaille ou une once de reconnaissance au moins. La patience, ou plutôt la non-patience de Sloan me faisait doucement rire. Il devait sans doute me haïr pour l’heure, me maudire tant cette situation relevait de l’insupportable. Ses mains tremblaient de plus en plus et d’ailleurs il ne faisait même plus l’effort de tenter de cacher ses symptômes liés au manque. J’avais une terrible envie de lui dire « tout vient à point à qui sait attendre », mais je n’avais pas franchement envie de me prendre son poing en plein visage, d’autant que je devais déjà supporter ce regard terrible qu’il me lançait. Il avait donc des envies de meurtres le Blackburn, je ne lui connaissait pas cette caractéristique. Je me demandais même si il allait se venger un jour pour cette petite torture que je trouvais délicieuse personnellement, ou s’il allait simplement se contenter d’oublier. Avec un petit sourire machiavélique accroché au bord des lèvres, je tournais autour du pot au lieu de lui dire immédiatement qu’il allait faire parti des Gammas. Je commençais par lui dire qu’il allait dormir ici cette nuit, il réagissait à peine. Non Sloan, pas de sexe entre les restes de joints, les canettes de bières vides et les vinyles poussiéreux. Je recrachais de nouveau ma fumée sur son visage parfait et dur, il était prêt à bondir, prêt à m’étriper mais se ravisa lorsque je prononça le mot : gamma. Il avait parfaitement entendu mais il n’y avait aucune réaction à signaler à l’horizon. Il était trop en manque pour réfléchir, trop en manque pour réagir et surtout trop en manque pour prononcer la moindre petite phrase faisant plus de trois mots. Néanmoins, je ne blaguais pas, c’était officiel ! Sloan était l’un des nôtres, un membre à part entière de notre très controversée confrérie. Il avait sa place dans nos rangs plus que quiconque et surtout, je le considérais comme un ami, mon alter-ego, une version de Lux au masculin. Sloan le torturé, le méchant garçon, l’odieux connard, le manipulateur de base mais un regard transcendant à qui on pardonne tout, à qui on dit oui à tout. Le charme, l’envoutement et sans doute aussi la peur de mourir, Sloan c’est le sale type de base, celui qu’on adore détester mais qu’on ne peut pas s’empêcher d’aimer. « Vas-y crache tes poumons Blackburn. » que je lui lance en voyant la vitesse à laquelle il attrape le joint, le porte à ses lèvres et en tire une bouffée phénoménale. Il inspire profondément, puis expire en faisant basculer sa tête en arrière. Il est au paradis de la drogue, des psychotropes, toute la pression retombe et il se sent en vie, comme si tout l’oxygène dont on l’avait privé était de retour. Sans dire le moindre mot, j’observais Sloan qui tirait sur son joint avec délectation. C’était indéniable, il prenait son pied, un pied monstrueux et indéfinissable. La fumée grisâtre sortait doucement d’entre ses lèvres puis virevoltait jusqu’au plafond avant de disparaitre. Je regrettais presque de ne pas avoir un appareil photo sous le bras à ce moment là, tellement Sloan était beau entouré de son aura mystérieuse et démoniaque. De temps à autre il enfonçait ses pupilles d’un noir intense dans les miennes, un coup d’oeil plus tard il reportait toute son attention sur son trésor, sa drogue, sa came. Un silence presque religieux s’interposa entre nous, et le jeune homme n’avait toujours pas répondu à la bonne nouvelle que je lui avait annoncé quelques minutes plus tôt. A vrai dire, je me demandais s’il se souvenait encore que j’étais à ses cotés sur ce canapé dans ce sous-sol sordide. J’hésitais presque à partir afin de voir si il allait me suivre où rester ici avec son joint dans le bec quand finalement après un long raclement de gorge le nouveau Gamma se décida à parler et à me faire profiter de sa voix éraillée. Deux questions, deux bouffées de marijuana, deux regards douloureusement ironiques plus tard je me décidais à lui répondre. « Dis tout de suite que je te gonfle ça ira plus vite. » articulais-je quelque peu agacée par ses questions. Aux dernières nouvelles nous étions amis et j’avais l’illusion qu’il serait un tant soit peu content de savoir que nous allions dorénavant passer plus de temps ensemble, mais visiblement il préférait jouer sur l’ironie et chercher des doubles sens partout et surtout là ou il n’y en avait pas. « Je t’ai pas demandé de me coller aux basques, c’était une façon de parler. De toute façon continu comme ça et ce qui va être nouveau, ce sera ton cocard sous l’oeil. » Il jouait avec mes nerfs, je jouais avec les siens. La provocation était monnaie courante entre nous, on se renvoyait la balle inlassablement jusqu’à ce qu’un de nous craque. Je n’avais aucunement l’intention de lui faire du mal, bien au contraire, j’avais juste envie qu’il y croit et qu’il sache qu’on n’attaque pas Lux, au passage Doyenne des Gammas, aussi aisément. Soudainement lueur d’espoir, monsieur semblait être parvenu à reconnecter ses neurones. Rebienvenue dans le monde réel Blackburn, remercie-moi de te faire entrer chez les marrons. J’affichais un mince sourire, avant de l’applaudir avec un certain mépris. Il m’agaçait quand il réagissait trois heures après la guerre, ni une, ni deux je lui donnais un coup de coude qui manqua de faire tomber le joint au sol. « répète après moi : merci beaucoup Lux ... » Délicatement je passais mes ongles le long de son visage parfait, je t’aime moi non plus, voila. Il parlait alors de ma chambre, et les tremblements se firent moins intenses. Je ne put m’empêcher d’éclater de rire, c’est lui qui n’allait pas me supporter et c’était donc un bizutage des plus parfaits. « Tu croyais quand même pas que j’allais t’installer un matelas de fortune au sous-sol ? L’étage de la trinité c’est la crème de la crème. Considère ça comme une faveur, un cadeau de bienvenue. » Je lui fit part de mon plus beau sourire avant d’attraper son précieux joint et d’en profiter à mon tour. Il ne pouvait pas refuser de s’installer au dernier étage, c’était un challenge, un défier Sloan ne reculait pas face à ce genre de jeu dangereux. « alors c’est oui ? ». Je m’approchais doucement de notre nouvelle recrue, ne pouvant ignorer cette tentation qui subsistait entre nous, et qui ne ferait que s’amplifier maintenant qu’il était officiellement un Gamma.
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Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Empty
MessageSujet: Re: Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this EmptyJeu 15 Aoû - 19:04

ENLACE MOI JUSQU’À ÉTOUFFER DE TOI 
LUX A. THORP-NOX  & SLOAN-WADE BLACKBURN


Lux; Sloan (+) Sweet dreams are made of this Ojntk0


Merci Lux, il aurait pu éventuellement lui dire, si seulement son cerveau n'était pas en jouissance avec ce joint. L'esprit complètement enfumé, Sloan profitait pleinement de sa petite drogue tant attendu. Ses mains ne tremblaient presque plus, son esprit semblait s'être apaisée, c'était une bonne chose. Il craignait que sa bipolarité ne prenne le dessus sur lui et que la situation ne dégénère de trop. Jamais, ô grand jamais il ne pourrait faire du mal à Lux, même sous l'influence de sa deuxième personnalité. Il ne pourrait jamais s'en remettre. Même s'il ne s'était absolument rien passé entre elle et lui, depuis le début, la gamma est son petit coup de coeur. Avec elle, il se sentait bien, calme et serein. Chose qu'il avait du mal à trouver ailleurs. En sa présence, le jeune homme pouvait être lui-même et se laisser aller à ses désirs les plus malsains. En fait, avec Lux, il semblait beaucoup moins parano et parfois même on pouvait le voir sourire. Chose exceptionnel, il faut bien l'avouer. Je parle ici du sourire sincère, le vrai sourire qui vient du coeur. Comme c'est mignon, Sloan a une relation privilégiée avec la brunette et pour rien au monde il ne voudrait changer ça. Rien ni personne ne pourrait se mettre entre elle et lui, surtout pas un mec. Pour l'instant l'occasion ne s'est jamais produit mais si jamais cela devait arriver, si Lux se mettait en couple avec un mec, n'importe quel connard de passage, le beau brun se montrerait certainement très agressif et très mauvais. Sloan est du genre assez possessif et dans son esprit, la jeune gamma est à lui. C'est horrible de dire ça alors qu'il ne s'est encore rien passé entre eux mais c'est comme ça. Il n'a nullement l'intention de la perdre et pour ça, il est littéralement prêt à tout. C'est comme ça et pas autrement, que ça lui plaise ou non. Par contre, il se gardera de lui avouer une telle chose. Jamais il ne pourrait lui dire a quel point elle comptait pour lui, et puis quoi encore ? A vrai dire, si elle lui avait installé un matelas dans le sous-sol, Sloan aurait été content aussi. Il rigola en l'entendant parler, elle semblait le connaître si bien, si prévisible celui-là. « Alors c’est oui ? » lui dit-elle en s'approchant d'avantage de lui. Le nouveau gamma jubilait de la voir s'approcher ainsi de lui. Il lui faisait de l'effet, c'était indéniable. En même temps, Sloan se demandait encore pourquoi il n'avait pas encore sauté sur Lux. C'est vrai quoi, elle avait tout pour lui plaire. Un corps d'une extrême finesse, un regard à faire fondre un radiateur, un petit côté libre et désinvolte, un air de sainte ni touche et une forte personnalité. Elle aimait la drogue et le danger autant que lui, que des points communs qui les rapprochent et qui leur prouvent que quelque chose entre eux est possible. « Hum, il faut que je réfléchisse. » murmura-t-il d'une voix sensuelle. Être un gamma est une chose qu'il convoite depuis son arrivé à Berkeley. C'est pour lui la consécration ultime de ses années d'études. C'est vrai que dans le fond, il ne s'est rien passé dans sa vie depuis 4 ans. Certes il a fait de belles rencontres puis il a trouvé un bon travail en tant que livreur de pizza. Mais à part ça, rien du tout ! Pas d'histoire d'amour, que du cul. Pas d'histoire de famille, silence radio de ce côté là. Pas de grande réussite scolaires, il passe à chaque fois de justesse. Sloan commençait même à s'ennuyer dans sa vie, c'est peu dire. « On ne va pas se supporter. Je suis râleur et je ne fais aucun effort, je ne vais pas changer pour toi. » dit-il sur un ton amusé. En fait la situation l'amusait énormément, cette proximité inhabituelle l'excitait également. Il s'approcha encore un peu plus de la jeune fille et afficha un large sourire. « Puis, je vais avoir du mal à me contrôler. Je vais avoir envie de toi, encore plus que d'habitude. » murmura-t-il. Ça y est, maintenant Sloan se sentait beaucoup mieux, il avait fumé et semblait clair avec lui même. Le pervers en puissance, heureusement pour lui qu'elle avait également l'esprit tordu. J'en connais plus d'une qui se serait barré en courant devant lui. Pas étonnant quand on connait ses pulsions les plus primaires. Il bloqua son regard sur les lèvres de la belle brune. Il résistait, il le devait par fierté. Pff, tu parles, elle n'était pas très glorieuse sa fierté. « Voir ton corps tous les jours, savoir que tu prends ta douche à quelques mètres de moi, je ne vais pas faire long feu. Tu ne serras pas en sécurité à mes côtés, j'ai des envies assez surprenantes. » dit-il avec le sourire aux lèvres. Il pensait ce qu'il disait, c'était juste une mise en garde la concernant. Et puis, cela n'avait pas vraiment l'air de la dérangeait. La situation commençait à changer, l'ambiance se voulait plus légère mais plus tendues. Ce genre de chose avait le don de l'exciter, de l'amuser, surtout dans un sous-sol désert.

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