the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez

whatever happens tomorrow, we had today ( leon )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Swan Cartwright-Hansen
there's no place like berkeley
Swan Cartwright-Hansen
prénom, pseudo : brittany
date d'inscription : 16/04/2008
nombre de messages : 58111
disponibilité rp : open - alicia, nael (flashforward)
avatar : emilia clarke

whatever happens tomorrow, we had today ( leon ) Empty
MessageSujet: whatever happens tomorrow, we had today ( leon ) whatever happens tomorrow, we had today ( leon ) EmptyMar 6 Aoû - 0:46

''  Et même si c'était il y a longtemps, et même si on s'est fait beaucoup de mal, je suis fière d'avoir été ton amoureuse. Et je voulais que tu saches aussi, même si t'as du t'en rendre compte, que  j'y arrive pas plus avec les autres. '' marie + ludo, les petits mouchoirs
JOHANNESBURG, SOUTH AFRICA :: JULY 2002 . THE LAST SUMMER . Un, deux, trois … prêts, partez. Leurs deux silhouettes s’élancèrent à travers les herbes hautes de la plaine sauvage, jaunie par l'omniprésence de ce soleil africain. Vêtue d'une légère robe en crêpe de soie orangé, le corps gracile de la petite Swan se fondit dans cet océan de nature, aux côtés de son acolyte de toujours, Leon. Ses cheveux bruns brassés par le vent brûlant, cette gamine de onze ans parvint à prendre la tête de la course, le cœur tambourinant à pleine vitesse contre sa poitrine encore inexistante. Il est vrai, elle possédait un avantage considérable que le jeune britannique, alors âgé de quatorze ans, ne pouvait nier. Ces terres asséchées, que leurs pieds d'enfants s'amusaient à parcourir, elle les connaissait comme personne Swan, savait exactement à quel endroit il fallait changer de chemin pour ne pas  connaître la malheureuse expérience de tomber face à un nid de bêtes enragées.  Petite, sa tendre mère lui avait toujours dit de ne pas entrer sur leur territoire, car cela signifiait dénigrer leur intimité. Alors, au fil des années et de ses escapades dominicales à la tombée de la nuit, elle sut se forger des routes sans embûche, créant de nombreuses cartes et itinéraires,  illisibles pour les jeunes novices venus de l'Occident. « Bah alors ? Je te croyais plus fort que ça, tout de même ! » lança t-elle en lui jetant un regard triomphant. Le souffle court, la petite fille tacha de garder le cap, maintenant cette légère avance qui la séparait encore de son ami, dont elle pouvait distinguer l'ombre vacillante au dessus de ses épaules droites. Remplie de fierté, un large sourire de victoire se dessina au coin de ses lèvres charnues avant de laisser place à une moue mi-frustré, mi-boudeuse. Le voilà, le grand athlète de la capitale londonienne, caracolant avec orgueil à quelques mètres de distance. Son physique d'adolescent robuste l'avantagea sans conteste à revenir à hauteur de son amie de onze ans seulement, puis à prendre la tête. Lui devant, elle derrière, ils poursuivirent leur ascension, leurs deux visages caressant à toute vitesse les feuillages du sentier. Affaiblie par tant d'efforts, Swan lâcha prise, courant moins vite, alors que Leon dévalait ce monde si différent du sien. Un monde de liberté, aux couleurs vives et au ciel bleu. Agile et sportif, l'anglais continua son épopée sans prendre le temps de s'arrêter, si bien qu'il finit par disparaître dans la nature. Éreintée, Swan se mit à marcher, l'air entrant par saccade dans ses poumons. Au loin, elle entendit son cri de gloire, sa petite voix d'homme qui changeait de timbre, comme les caméléons endossent d'autres couleurs. Quelle ordure ce type, songea t-elle en écrasant des masses d'herbes sous le plat de ses sandales en cuir. D'un coup, elle s'arrêta net, analysant la situation. Ses yeux bleus verdoyants s’agrandirent pour épouser du regard l'environnement tout autour d'elle. Il lui fallut une poignée de secondes à peine pour se rendre compte qu'elle n'avait jamais emprunter ce chemin auparavant. D'ordinaire, elle prenait toujours soin de construire une petite allée pour ne pas avoir à se perdre dans cette plaine grouillant de dangers. Ici, il n'y avait rien que des plantes gigantesques pointant le bout de leur nez au dessus de sa tête. Dès lors, l'air légèrement paniquée, la jeune fille se mit à scander le prénom de son ami. Pitié, pourvu que cet idiot ne se soit pas perdu. D'ailleurs, elle savait pertinemment qu'il n'avait aucun sens de l'orientation, en témoigne toutes les fois où se fut elle qui dut le retrouver, lui perdu dans les labyrinthes de Londres. « Alors, comme ça, on me cherche ? » qu'il fit tout fier dressé derrière elle, en posant ses mains autour de sa taille, juste en dessous de ses cotes. L'endroit parfait où il savait pertinemment qu'elle éclaterait de rire. Agacée, Swan pivota sur elle-même et porta sa main sur la joue fraîche de son ami. « Espèce de connard ! » Le visage rougie par l’inquiétude, elle se mit à taper sans relâche contre son torse, le forçant à reculer sur une bonne dizaine de mètres. « Mais à quoi tu joues, bordel ? Y a pleins de bêtes ici, tu sais même pas où tu fous les pieds ! Tu m'emmerdes Leon, tu m'emmerdes. Tu veux faire le beau, c'est ça ? Bah va-y, fais le ! Mais ça sera sans moi. » qu'elle continua à crier avec sa voix flûtée, tout en déballant sa petite force sur lui. Trébuchant sur une légère montée de terre, Leon perdit l'équilibre, entraînant une Swan au bord des nerfs dans sa chute. Dans un mouvement brusque, ils s'écroulèrent l'un sur l'autre dans une petite mare d'eau. Cheveux et jolie robe trempée, la sud-africaine pesta irritée, avant de prendre conscience qu'elle se trouvait allongée sur le corps de son ami. Sans doute s'était-elle agrippée à lui sans s'en rendre compte. Et puis, merde, qu'est-ce qu'elle en avait à foutre, elle était toute mouillée maintenant. Qui plus est, par sa faute. Et Dieu sait que cette sale gamine avait horreur du froid. « Tu l'as bien cherché.  » Hilare,  Leon se jouait d'elle, comme bien souvent, elle se jouait de lui. Mais, contrairement à ce beau garçon, qui mesurait largement certes deux têtes de plus qu'elle, Swan n'en restait pas moins caractérielle, pleine de fierté et facilement impulsive. Alors, d'un instant à l'autre, elle se mit à l'arroser en l'éclaboussant de toute ses forces, le visage encore rougeaud et furieux. Ainsi, ils finirent le reste de l'après-midi à s'asperger de cette eau boueuse à tour de rôle, lui la portant sur ses épaules de sportif, pour faire exprès de l'énerver. Une fois débarrassée de son étreinte forcée, elle lui lança, les bras croisés autour de sa poitrine, un « Bon, ça suffit maintenant. Je me les pèle moi , on y va !  » de sa voix autoritaire, en empruntant le chemin du retour sans attendre sa réponse. De toute façon, il devait la suivre elle, ou il se perdrait définitivement. Et puis, des deux, c'était toujours elle qui menait la danse. Elle, à même pas onze ans. A la fois énergique et dominatrice, elle rendait à cet anglais sa liberté le temps d'un été, cette part de lui même un peu déjanté que ses parents ne l'autorisaient que trop peu à dévoiler le reste de l'année. Habits sales et noircies par la boue, ils rentrèrent vêtus de cette manière dans la majestueuse demeure des Cartwright-Hansen, sous les yeux outrés d'une Emma Eisley hors d'elle-même. Bien trop protectrice envers son beau et merveilleux fils, elle ne pouvait se résoudre à le laisser prendre l'avion tout seul. Même à quatorze ans. Cette Swan, avec ses yeux trompeurs et ses airs de gamine rebelle, elle ne l'avait jamais apprécié. Pas assez bien pour son fils, dirait-elle. Qu'importe. Ces deux là s'aimaient, à la fois de loin et de près. . SAN FRANCISCO :: AUGUST 2013 . Lumières braquées sur sa silhouette féline se mouvant sur la scène dressée en hauteur, la jeune étudiante à la chair dorée se mit à danser le charleston sur des notes entraînantes de jazz. Éblouissante dans cet univers de glamour et de pailettes, Swan passait la majorité de ses soirées d'été dans ce cabaret branchée où elle officiait comme danseuse au talent remarquable. Véritable icône de cette petite boîte au succès grandissant, la mère louve de la nuit laissait jouir chacun de ses sens au cours ces longues soirées de folie. Accostée par des groupes de mâles en chaleur lorsqu'elle daignait se montrer dans les allées formées entre les tables, elle avait toujours cette manière étonnante de leur faire tourner la tête, à coup de verres de scotch et de belles paroles. Sa tenue légère, sans être pour autant vulgaire, laissait à peine entrevoir les formes vertigineuses de son corps de vagabonde, ce qui avait le plaisir de faire naître chez ces hommes, une liste interminable de fantasmes. Elle savait comment se faire désirer Swan, avec son rire de déesse et ses airs de petite  vierge juvénile. Et toujours, c'était elle qui gagnait, se sauvant de leurs bras lorsqu'il en était encore temps. Tous les prétextes étaient bons pour achever ces séductions dangereuses, si bien qu'elle s'en allait toujours avec la fierté de n'être pour eux qu'un vague souvenir d'une soirée trop arrosée. Ce soir-là, elle finit le reste de la soirée au comptoir du bar, avec ses copines danseuses, dont la petite Remy-Lou, la dernière arrivée. Verres d'alcool fort et cocktails fruités, elle but comme un trou, un cigare offert par l'un de ses prétendants, entre ses dents. A défaut de trop bien tenir l'alcool, elle finit par empoissonner ses poumons, enchaînant paquets de cigarettes et roulées de joint. Une veste légère noire nouée autour de sa taille, Swan repartit dans la pénombre au cœur de la nuit, gagnée par une frénésie provoquée par ces mélanges de substances. Ses talons aiguilles résonnèrent dans les allées désertes de la ville endormie. Sa silhouette de femme fatale, éclairée par les néons des réverbères. Une énième cigarette perchée entre ses lèvres pulpeuses, elle emprunta le chemin pour rentrer chez elle, comme souvent, elle avait l'habitude de faire en rentrant du boulot. Même si elle ne finissait heureusement pas tous les soirs dans cet état de grande ébriété. En remontant la rue qui menait à son appartement, ses yeux troublés par l'alcool parvinrent à déceler l'ombre d'une silhouette, s'approchant progressivement d'elle. « Bonsoir, beauté. » Une voix vicieuse résonna dans un murmure au creux de ses tympans. Illuminée par la lumière, Swan distingua enfin le visage de cet homme, la cinquantaine, cheveux blancs, et une longue barbe grisonnante sur son menton pointu. Sans qu'elle ne put faire quoi que ce soit, sa main sale se posa sur son épaule tandis que ses lèvres biscornues s'approchèrent de son cou. Reprenant au dernier instant conscience d'elle-même, elle tenta de repousser cet inconnu malveillant, sans succès.  Et puis, elle finit par crier quand elle sentit sa bouche posée sur sa nuque, le priant de la laisser tranquille. Même si elle se débattait avec les dernières forces qui lui restaient, impossible de faire face à ce type, elle était trop saoul. Avec cette tête qui tourne, et qui lui fait mal. Et ce ventre qui souffre, perforé de tout part. Alors qu'elle était prête à se laisser emporter, l'esprit totalement ailleurs, quelqu'un est parvenu à mettre en œuvre ce qu'elle était incapable faire. Le visage éclatée contre le trottoir, l'inconnu s'était volatilisé, bousculé par un sauveur, son sauveur. Elle eut à peine le temps de réagir qu'il lui prit les mains. « Vous allez bien ? » Ses prunelles clignotèrent plusieurs fois, avant qu'elle ne retrouve une vue convenable. Le cœur essoufflé, elle avait les mains qui frémissaient dans les siennes, par la peur soudaine de se faire agresser. En pleine rue, en pleine nuit. Dans un souffle, elle murmura un petit ' oui ' à peine convainquant, avant de se reprendre plus dignement. « Oui, ça va, enfin je crois. J'ai – juste – un peu trop bu. » qu'elle fit à voix basse, consciente d'avoir vraisemblablement dépassé ses limites. Elle remarqua aussi ses doigts pleines de bagues, agrippées à la chemise de son héro, qu'elle lâcha sitôt, gênée. Son visage froissé se leva vers ce jeune homme à quelques centimètres d'elle. Et son regard incertain se plongea dans le sien. L'air dérouté, ses yeux verdoyants s'arrêtèrent de longues secondes sur son visage, ce regard empli de lumière. Elle le remercia, soulagée, puis garda la bouche ouverte. Sans rien avoir à dire. Juste captivée par ce garçon, venu de nul part. « Excusez-moi, mais … on ne s'est pas déjà vu quelque part ? » Qu'il la prenne pour une folle, de toute évidence, elle n'était plus à ça près. Ivre, et à deux doigts de se faire agresser par une malade sur le bord d'une route, si elle était du genre toujours pimpante devant les hommes, il faut croire que celui là aura tout de suite eu le droit à la partie la plus sombre d'elle-même.  
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

whatever happens tomorrow, we had today ( leon ) Empty
MessageSujet: Re: whatever happens tomorrow, we had today ( leon ) whatever happens tomorrow, we had today ( leon ) EmptySam 31 Aoû - 15:53

:out:
Revenir en haut Aller en bas

whatever happens tomorrow, we had today ( leon )

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» " Today is the tomorrow we worried about yesterday."
» Forget Yesterday, Life Today, Dream Tomorrow [Chuck]
» I was so alone yesterday, tomorrow is another day
» What if I'd die tomorrow? [Pv Camille]
» After all, tomorrow is another day. | Nick

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-