Assis sur le bord de mon lit, le portable dans les mains, je le fixais depuis un bon quart d'heure déjà. Le même discours dans ma tête depuis une semaine. La même rengaine et la même crainte qui tournent en boucle dans mon esprit. J'avais l'impression de m'être arrêté de vivre depuis cette fameuse virée à Vegas, j'y avais gagné tellement mais en retour, j'avais l'impression de tout perdre. Comme si j'avais tout rêvé, tout puisé de ma mémoire. Comme si rien ne s'était passé et que j'avais fait un doux et délicieux rêve. Personnellement, si je devais le refaire, je ne changerai absolument rien. Bon si peut-être la fin qui aurait pu se terminé autrement mais bon, ce qui est fait est fait et je ne peux pas revenir en arrière. Je faisais tourner le portable entre mes doigts avant que ce dernier ne m’échappe des mains. Cela ne faisait rien que la quatrième fois qu'il tombait, rien de bien alarmant. Boh, c'était de la haute technologie mais c'était quand même solide ces merdes-là. Avec le nombre de fois qu'il était tombé, il n'avait presque rien.

Je ne savais pas quoi faire, je restais face à un dilemme qui commençait doucement à me saouler. J'avais essayé de joindre plusieurs fois Marni mais elle n'a jamais répondu à mes appels. Et quand je la croise, elle fait semblant de ne pas connaître. Autant, je veux bien qu'elle vive assez mal la situation mais la moindre des choses serait de parler, non ? J'avais envie, non, j'avais besoin de parler avec elle. Personnellement, je ne savais pas si j'allais accepter cette situation, j'étais loin d'être prêts et il faut dire que le mariage n'est pas quelque chose à prendre à la légère. En temps normal, c'était un événement qui enchanté toute la famille, où un maximum de monde était convié et où les fiancés étaient fous amoureux l'un de l'autre. Bon là .. ce n'était pas vraiment le cas. J'aimais bien Marni, c'est sur, elle avait tout pour me plaire : un corps de rêve, une personnalité attachante, un visage d'ange, des cheveux dorés et surtout, un regard de braise. J'avais eu un véritable coup de coeur pour cette petite mais de là à dire qu'il s'agissait d'amour, j'en étais bien loin. D'ailleurs, je crois bien que je n'ai jamais été amoureux. D'aussi loin que mes souvenirs reviennent, je n'ai jamais vraiment ressenti de l'amour, enfin vous savez, le véritable amour pur et sincère. Non, ce sentiment m'est totalement étranger. En même temps, dès que je ressens la moindre chose, je fais tout pour la cacher, sauf la colère, c'est la seule émotion que je laisse s'exprimer librement. Quand je suis gêné, j'essaye un maximum de le cacher et .. ah non il y a la jalousie que je laisse s'exprimer mais cela s'arrêtait là. Bref, je me décidais enfin à me lever, à me bouger de là. Il était six heures de l'après-midi et je n'avais rien foutu. J'avais été en cours mais sans grande conviction, mon esprit avait été absorbé la plupart du temps par une certaine blondinette du nom de Stevensen. Je pris une veste, laissa mes lunettes sur le bureau et sorti calmement de ma chambre. Je pris la direction de la demeure des Delta, là où Marni avait sa chambre. J'en avais marre d'être dans le doute, d'être dans le flou. Je voulais juste mettre cette situation au clair, qu'on se parle franchement et qu'on prenne les mesures qui s'imposeront. Je traversais les couloirs et les escaliers qui me séparaient d'elle. Une fois devant sa porte, je pris une grande inspiration avant de taper. Ma blondinette m’ouvrit au bout de quelques instants et je ne vous raconte pas la tête qu’elle fit en me voyant. . « Au moins là, tu ne peux pas me fuir » dis-je avec un grand sourire. « Et même si tu me fermes la porte au nez, je resterai là jusqu’à ce que tu sortes, quitte à dormir sur le pas de ta porte. » Je n'allais pas la supplier à genou mais bon, je voulais juste qu'on parle et que l'on mette au clair les choses.

Douce illusion d'une attraction inévitable ♫ MARNI-LAY. STEVENSEN & JORDEN-KOL. ROSENBACH Voilà une semaine que je ruminais, que je réfléchissais. Je ne me reconnaissais pas, je passais mes journées dans les hôtels ne supportant pas d'être dans l'université. Je cherchais le calme et la solitude. Deux caractères que j'avais finis par abandonner, il y a quelques mois. Je m'étais même confier triste histoire, moi la fille mystérieuse qui garde ses problèmes dans un coin de sa tête. J'avais finis par craquer devant un homme que je ne connaissais pas et devant Léo. L'une de mes meilleures amies. Et pendant tout ce temps, j'avais évité le regard de Jorden. J'avais évité ses appels qui avaient été nombreux. En réalité, j'avais envie de lui parler, de l'écouter et de le toucher. Ouiiiiiiii, ma conscience me rabâchait sans arrêt ses moments de tendresse. Des moments que je ne semblais pas vouloir oublier. Il avait été si bon et si inattendu.

Je pensais encore et encore, allonger sur mon lit, habiller d'un mini-short et d'un débardeur. J'étais bien loin de la Beta au jolie jambe. Je lisais tranquillement essayant d'occuper mon esprit vagabond. J'essayais de ne pas y penser et pourtant cet bague ne m'aidait pas. Je ne l'avais pas enlever depuis ce fameux jour. Elle était restée bien sagement à mon doigt. Alors que j'admirais ce beau diamant quelqu'un frappa. Je fronçais des sourcils, ça devait sans doute être ma petite Léo. Toujours là celle là. Je mis mon livre sur mon livre de façon à ne pas perdre la page et je me levais tranquillement. J'ouvris la porte. Il était là devant moi, l’Apollon de mes souvenirs et l'homme a qui j'étais liée. Je fus surprise, je ne m'attendais pas à le voir ici. On fond de moi, j'avais peur. Oui peur.. A votre avis pourquoi l'avais-je fuis toute cet semaine. Je savais pertinemment qu'il était la tentation incarnée, l'homme à abbatre. Et je savais très bien que son souffle, ses mots me séduiraient à nouveau. J'étais carrément FAIBLE - faible c'est le mot face à lui -. Je ne fis rien, je le regardais juste. " Au moins là, tu ne peux pas me fuir ". J'étais tout à coup gêner, gêner de ne pas l'avoir rappeler et de l'avoir laisser sans nouvelle. Je ne lui répondis pas mais lui fis un mince sourire. " Et même si tu me fermes la porte au nez, je resterai là jusqu'à ce que tu sortes, quitte à dormir sur le pas de porte ". Je le regardais et finit par agrandir la porte en lui indiquant qu'il pouvait rentrer. C'était la première fois qu'il rentrait dans ma chambre. A vrai dire aucun homme n'était rentrer ici, c'était une première fois encore et toujours. Je restais bien silencieuse pour une pipelette dans mon genre. J'enfilais ensuite un gilet histoire de paraître un peu plus habiller et afin de diminuer l'attraction charnelle que nos deux corps pouvaient émettre. Je me mordillais la lèvre, gêner et perdu dans notre situation. " comment vas-tu ? " dis-je en brisant le silence. J’analysais son comportement, j’analysais tout de lui. Mon regard se posa sur sa bague. Il ne l'avait pas enlever. Je finis par dire : " Tu ne l'as pas enlever ? " lui fis-je en lui montrant sa bague.

La voir me fit chaud au coeur mais me refroidissait également. C'était étrange et assez dur à expliquer. Je pouvais enfin replonger mon regard dans le sien mais je la sentais beaucoup moins enthousiaste que la dernière fois. Je me sentais apaisé de pouvoir la voir tout en était gêné de m'imposer autant. Il est vrai que j'avais quelque peu insisté pour lui parler, pour la voir mais bon, je pense sincèrement que nous ne pouvions pas rester ainsi. Après tout, nous étions mariés et si nous voulions arranger ce problème, il faut parler. Il n'y a pas quinze mille solution, la parole était la seule. J'étais prêt à tout entendre, si elle ne voulait pas de moi dans sa vie, nous allions divorcer simplement. Bon, cela me fera un peu chier mais bon, je respecterai son choix. Je ne voulais pas m'imposer dans sa vie. Si seulement les choses s'étaient déroulés autrement, si seulement nous ne nous étions pas mariés, nous aurions pu peut-être commencer une histoire, qui sait. Mais là non, nous avions sauté de nombreuses étapes et atterri directement sur la case mariage. Le fait que je sois marié, je n'en revenais toujours pas, c'était incroyable. J'avais l'impression d'avoir cessé de vivre depuis Vegas, d'être hors du temps, d'être coincé dans un rêve où je n'arrive pas à me réveiller.

C'était la première fois que j'entrai dans sa chambre et d'ailleurs, c'était la première fois que je me rendais dans le bâtiment des Delta. C'était un endroit tout à fait charmant, à l'image de la confrérie quoi. Voir sa petite tête blonde me fit sourire même si quelque chose me disait que je n'étais pas spécialement le bienvenue. Je ne lui avais pas forcé la main non plus, si vraiment Marni ne voulait pas me voir, elle n'avait qu'à claquer la porte et me laisser planté là. Elle ne l'avait pas fait, j'en avais donc conclu que quelque part, elle savait aussi que parler était le seul moyen d'arranger les choses. Elle me laissa passer et j'entrai dans sa chambre. Une chambre très bien rangé d'ailleurs, pas un bordel, pas un truc de travers, niquel ! Me laissant entrer, elle alla chercher un pull qu'elle enfila, histoire d'être un peu plus présentable peut-être. J'étais partagé et honnêtement, je ne savais pas trop quoi dire, par quoi commencer. Par chance, ce fut elle qui brisa le silence quelque peu pesant. « Comment vas-tu ? » Je soupirais intérieurement. Elle non plus ne savait pas trop quoi dire ? Je la regardais attentivement, elle semblait davantage gênée que moi. « Je vais bien merci, et toi ? » Marni était belle au naturel, sans tout un tas d'artifice sur le visage. Elle n'était pas maquillée et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle avait un magnifique visage. Elle était d'une beauté simple et pure, décidément, Marni vraiment une très belle femme. « Tu ne l'as pas enlever ? » me dit-elle en montrant la bague qui trônait religieusement autour de mon doigt. Insciemment, je la touchais de mon autre main avant de déglutir. Comment aurais-je pu l'enlever ? Non pas qu'elle soit trop serré mais simplement parce qu'elle représentait tellement de choses à la fois. Eh bah ouais, en une journée, j'ai réussis à m'attacher à elle. Oui, moi qui en temps normal, fais tout pour ne pas s'attacher, je m'étais pris d'affection pour cette blondinette. « Non je ne l'ai pas enlevé et je vois que toi non plus. » dis-je calmement. En effet, la bague de Marni était bel et bien autour de son doigt. J'aurai bien sauté de joie mais le moment était sans doute mal approprié pour. Je m'avançais d'un pas vers elle. « Ecoute Marni, il faut qu'on parle. J'ai bien vu que tu m'as évité toute la semaine et je ne veux pas m'imposer donc si tu ne veux pas me voir, je le comprendrai et je partirai mais il faut qu'on ait une discussion. Pour une fois, comportons-nous en adulte. » dis-je en haussant les épaules et en souriant. La dernière phrase n'était que pure ironie. Genre nous pouvions être des adultes alors qu'à nous deux, nous avions à peine quinze ans d'age mental.

Douce illusion d'une attraction inévitable ♫ MARNI-LAY. STEVENSEN & JORDEN-KOL. ROSENBACH J'aurais très pu le laisser moisir devant ma porte mais finalement j'avais moi aussi besoin de lui parler, besoin de le regarder. J'étais devenu en un week-end un accro à la Rosenbach. Il m'avait plus et me plaisait toujours. C'était vraiment étrange pour moi, moi la petite fille qui depuis 7 mois enchaînait connerie sur connerie. Je n'avais absolument plus l'habitude de m'attacher aussi rapidement à quelqu'un et surtout d'éprouver ce genre de truc. J'étais attirée par lui, il n'y avait aucun doute. Je luttais pour ne pas me lancer dans ses bras et tout oublier dans un baise de passion. Mais il fallait que je reste adulte. Adulte, un mot avec bien trop d'importance.

J'avais décidé de mettre fin à ce silence qui n'arrangeait rien du tout à la situation. Une simple question qui en réalité n'était que le début d'un sujet plus compliquer. Je le regardais et je pouvais voir qu'il était tout aussi nerveux que moi. " Je vais bien merci, et toi ? " Allais-je bien ? j'allais bien mais j'étais préoccupée. Je lui fis un petit sourire et lui dit : " Ca va merci ". C'était très simple, trop simple. J'étais absolument pas habitué à ce genre de moment. J'aimais pas ça. Sa bague m'attirait, il ne l'avait pas enlever et au fond de moi j'étais rassurée. Rassurée de voir que je n'étais pas la seul à l'avoir enlever. " Non, je ne l'ai pas enlevé et je vois que toi non plus ". Il était calme et je ne pus retenir un petit sourire. C'était marrant enfin presque, nous nous comportions comme des gamins de dix ans silencieux à l'attente de quelques choses. Il s'avança lentement vers moi et finit par entamer une longue phrase : " Ecoute Marni, Il faut qu'on parle. J'ai bien vu que tu m'as évité toute la semaine et je ne veux pas m'imposer donc si tu ne veux pas me voir, je le comprendrai et je partirai mais il faut qu'on ait une discutions. Pour une fois, comportons-nous en adulte. " Adulte, ce mot commençait sincèrement à me foutre les chocottes. Je n'étais pas habituée à tout ces trucs et sincèrement j'avais vraiment peur. Il souria, ce sourire semblait m’apaiser puisque je lui rendis son sourire. Un sourire qui ne tarda pas à disparaître, je devais lui dire ce que je pensais. Me livrer à lui, chose qui n'était vraiment pas évident. J'en avais mal partout et j'avais l'impression de ne plus pouvoir respirer. Je me rapprochais d'avantage de lui pour être juste en face de lui. Et lui fit dans un murmure. " J'ai peur.. j'ai vraiment peur Jorden. " Le mariage me faisait flipper oui. Je le regardais dans les yeux, mon dieu qu'il était beau. J'admirais ses traits et j'avais l'air d'une parfaite idiote en extase sur son fantasme. Jorden était mon fantasme et ma déesse intérieur était ravie de pouvoir constater que j'étais marié à cet homme. Je le regardais et n'arrêtais pas de mordiller ma lèvre. " Des adultes ? bordel j'en ai marre d'entendre ce trucs. " c'est vrai quoi, adulte comportait bien trop de responsabilité. Et les responsabilités me faisaient peur. On me l'avait répéter bien trop souvent pendant cet semaine et sincèrement j'en pouvais plus. Je le regardais dans les yeux et m'approchais à nouveau de lui. J'étais tout prêt de lui, nos visage n'étaient qu'à quelques centimètre et je lui fis : " Ecoute, je ne t'ai pas parler parce que je savais très bien qu'il aurait été impossible pour moi de réfléchir correctement sans avoir l'envie de... " je le regardais, je regardais ses lèvres, ses yeux. Ma conscience me criait de l'embrasser immédiatement. Je fermais les yeux : " de t'embrasser et de te toucher. Sincèrement, je sais pas ce que vous m'avez fais las bas monsieur Rosenbach mais vous m'avez fait tourner la tête ". J'étais juste devant lui, je n'avais pas perdu le file.

Franchement, je n'aimais pas la voir triste, j'avais une image tellement positive de Marni que de la voir la mine triste me fendait le coeur. Surtout qu'au fond, c'était un peu à cause de moi qu'elle était comme ça. Après tout, c'était de ma faute si on s'était marié. Certes la petite tête blonde avait eu cette idée-là mais sans la pilule, rien de tout ceci ne se serait passé. Donc c'était de ma faute, non mais je le reconnaissais sans problèmes. Je plaidais coupable d'avoir succombé aux charmes de Stevensen mais bon, je ne suis qu'un homme et face à une telle créature, je suis faible, beaucoup trop faible. Lors de cette fameuse soirée, elle aurait pu me demander n'importe quoi, je l'aurai fait sans problèmes. Elle m'avait fait littéralement tourné la tête. Je m'étais montré plus irresponsable que jamais, j'avais fait preuve d'une immaturité débordante et pourtant je crois bien que cette soirée restera parmi mes plus belles. Nous n'avions dépassés aucune limite charnelle, non à la place on s'était marié. Ah bah, chacun son truc, nous pour un premier rendez-vous, on se mari. Et je dois bien avouer que cette semaine a été la plus longue de toute ma vie. Comme si j'attendais désespérément un signe de quelqu'un qui allait peut-être rythmer ma vie. Tout ceci n'avait aucun sens et pourtant, je me rattachais à ça.

En venant là, je voulais vraiment lui parler, que l'on se dise les choses franchement et même si elle ne voulait pas de moi, je le comprendrais totalement. J'étais assez maladroit avec les filles mais je n'étais pas du genre à imposer ma présence. Je respectais trop Marni pour ça. Alors je venais de lui exposer les choses clairement, je n'étais pas passé par quatre chemins, il fallait qu'on parle. Je venais même de lui dire que si elle ne voulait pas de moi dans sa vie, je partirai et elle n'entendra plus parlé de moi. Pour dire vrai, j’appréhendais un peu sa réponse. Elle s'approcha de moi, c'était plutôt bon signe, non ? « J'ai peur.. j'ai vraiment peur Jorden. » me dit-elle avant de plonger son regard dans le mien et de s'approcher un peu plus de moi. Je me sentais encore plus mal et coupable. Ce n'était pas le but de ma présence idée. Et puis il y a une semaine, lorsque j'ai avalé cette petite pilule, j'étais loin de m'imaginer les répercutions que cela allait avoir sur elle et moi. Je ne répondis pas, je me contentais de la regarder, elle était si belle. Puis .. Marni se mordilla la lèvre inférieur. Machinalement, je tournai la tête pour éviter de succomber, elle savait pertinemment les répercutions que cela peut avoir sur moi. Je détournai la tête que quelques secondes, j'étais absorbé par elle, son regard, ses lèvres. Tout ceci m'avait tellement manqué en une semaine, j'ai été obnubilé par la blondinette et n'avais pensé qu'à elle. Marni s'approcha encore un peu plus. Elle venait clairement de dépasser la zone de survie. A partir de ce moment-là, je ne pouvais pas assurer de ne pas la toucher. « Ecoute, je ne t'ai pas parler parce que je savais très bien qu'il aurait été impossible pour moi de réfléchir correctement sans avoir l'envie de... » Puis, comme une scène au ralenti, elle ferma les yeux. A mon tour de me mordiller la lèvre. Elle me donnait tellement envie, j'étais attiré par ses lèvres pulpeuses et sensuelle, par sa peau si douce, par son contact si chaud, son regard si affectueux. Je déglutis en essayant de me contenir au maximum. Marni n'avait pas terminé sa phrase et ses trois derniers mots me faisaient languir. « de t'embrasser et de te toucher. Sincèrement, je sais pas ce que vous m'avez fais las bas monsieur Rosenbach mais vous m'avez fait tourner la tête » Je n'avais pas dit un seul mot, je l'avais laissé parler. Au fond de moi, j'étais content car Marni ne me rejetai, bien au contraire. Délicatement, je posai ma main sur son cou et remonta un peu pour caresser sa joue. Ce contact, je l'avais rêvé depuis une semaine. J'approchai mon visage du sien et laissai mes lèvres frôler les siennes. Nos deux souffles se mélangèrent sans pour autant nous embrasser. « Alors ne réfléchis pas. » murmurais-je. Je fermais également les yeux et continuai de frôler ses lèvres, sa peau, con cou. J'avais envie de la découvrir une nouvelle fois. « En une semaine, j'ai eu le temps de réfléchir. En fait, j'ai fait que penser à toi, tout le temps, tu as accaparé toutes mes pensées. » Je murmurais, comme un besoin d'intimité, de la retrouver, de reprendre à zéro avec elle. Je posai mon autre main libre dans son dos, elle me rendait complètement dingue. Je pourrais faiblir et venir capturer ses lèvres mais au lieu de ça, je laissais le désir prendre le dessus. Je ne voulais pas tout précipiter, pas une seconde fois. « Tu sais ce qu'on va faire ? » Je laissais un petit blanc entre chaque phrase, histoire de bien choisir mes mots et ne pas faire une connerie. Ou alors, serait-ce pour me concentrer et éviter de l'embrasser sauvagement ? Un peu des deux je crois bien. Je lui pris la main et entrelaça mes doigts avec les siens. « On va oublier nos bagues et tout ce qu'elles représentent. Ok ? » Je ne quittais pas sa peau du bout des lèvres, j'étais attiré comme un aimant vers elle. « On n'est pas des adultes, nous sommes deux irresponsables et on a pas besoin de se caser maintenant et s'enfermer dans une routine. Je veux profiter de ma jeunesse et si tu le veux bien, je veux le faire avec toi. » Je relevais ma tête pour la regarder dans les yeux. « Marni Stevensen, je veux apprendre à te connaitre, je veux découvrir tout de toi. »

Douce illusion d'une attraction inévitable ♫ MARNI-LAY. STEVENSEN & JORDEN-KOL. ROSENBACH C'était horrible de le voir ici devant moi et de ne pas pouvoir le toucher. Mon corps, mon esprit avaient envie de se rapprocher. Et cet sensation ne m'étonnait pas. Après tout pendant une semaine j'avais imaginer ces retrouvailles. Des retrouvailles que je craignais et bizarrement depuis qu'il était là. Je m'étais arrêtée de penser de ruminer. J'étais tout simplement devenue calme. Et c'était une sensation particulièrement apaisante. Il avait un réelle pouvoir sur moi, c'était évident aujourd'hui. Après lui avoir dit clairement que j'avais peur, chose qui n'était pas évidente pour moi. Me livrer n'était pas la meilleure des choses que je savais faire. J'avais un mal fou à exprimer mon ressentie et pourtant tout semblait un peu plus facile avec Jorden. Non pas que j'étais prête à lui dévoiler mes secrets les plus troublants mais j'avais fais un énorme pas en avant. Je lui faisais confiance. Alors que j'avais décidé de lui dire ce que je ressentais. Il ne parla pas, il me laissait parler. C'était troublant et bizarrement j'avais envie qu'il parle ouaiiiiiiiiiiii. Parce que je n'aurais pas supporter qu'on me foute un râteau maintenant. J'étais un peu stressée. Quelques secondes passaient et il vint à déposer sa main dans mon cou pour la remonter sur ma joue. J'eux un sourire, un sourire de soulagement. il me touchait, c'était une bonne chose ? mon corps répondait à ses caresse par de magnifique frisson. J'en avais la chère de poule. Il approchait son visage du mieux et frôla ses lèvres contre les miennes. Bordel que cela faisait du bien. Ma respiration ne tarda pas à s’accélérer. Le désir que nous avions créer à Végas ne s'était définitivement pas évaporer. Bien au contraire, j'avais toujours envie de lui, de ses mains et de ses lèvres. " Alors ne réfléchis pas ". Il me fit sourire, un sourire sincère. Bordel que ça faisait du bien, j'avais l'impression d'être libérer d'un poids énorme et ça en quelques caresses. Je profitais du moment en fermant moi aussi les yeux. " En une semaine j'ai eu le temps de réfléchir. En fait, j'ai fait que penser à toi, tout le temps, tu as accaparé toutes mes pensées ". J'eu à nouveau un sourire fière de moi. Bah ouaiiiiiiiiiiiiiii , j'étais contente d'entendre que je n'avais pas été la seul dans cet situation. Il avait fait de ma semaine un véritable enfer. Je vous assure, ignorer monsieur Rosenbach avait été plus que difficile. La preuve ma boite de brownie y était passer. Il me provoquait, il faisait monter le désir déjà bien présent. Il me faisait fondre. Il passa délicatement son autre dans mon dos. Jorden était un tornade de sentiment à son arrivée j'étais ancieuse, même gêner et maintenant j'étais éprise de lui. Je me laissais au plaisir charnelle de nos deux corps. " Tu sais ce qu'on va faire ? " nooooooooooooooon et a vrai dire réfléchir maintenant était un véritable supplice. Je n'y arrivais pas. Je ne répondis à rien du tout, j'étais dans un véritable tourbillon de plaisir. Il prit ma main et entrelaça ses doigts aux miens. " On va oublier nos bagues et tout ce qu'elles représentent. Ok ? " si j'étais ok ? j'étais carrément fan de son idée. C'était une des meilleures solutions, je n'étais pas encore prête moralement à être la femme Rosenbach et sa même s'il me plaisait énormément. C'était un choix important qu'il ne fallait pas prendre à la légère selon moi. " On n'est pas des adultes, nous sommes deux irresponsables et on pas besoin de se caser maintenant et s'enfermer dans une routine. Je veux profiter de ma jeunesse et si tu le veux bien, je veux le faire avec toi ". Siiiiiii je voulais ? maiiiiiiiis ouiiiiiii ouiiiiiii ouiiiiiiiiii. Cet apollon était à moi et ça même avec un bague ou sans bague. C'était le garçon que je convoitais et il était hors de question qu'une demoiselle vienne me le piquer. naaaaah naaaah. Je n'avais rien dit comme lui, je l'écoutais et profitais du plaisir qu'il m'offrait.

" Marni Stevensen, je veux apprendre à te connaitre, je veux découvrir tout de toi ". J'eu un grand sourire et me mordillais les lèvres. Je ne pouvais plus me contenir et je finis par me mettre dans ses bras, une main derrière sa nuque et une autre sur son épaule. Bordel qu'il était chaud et je finis par lui dire tout en mélangeant nos souffles. " Nous sommes deux crétins irresponsables et j'ai moi aussi envie de vous connaitre monsieur Rosenbach. " owiiiiiiiiii c'était un de mes plus grand souhait et à cet instant même. Je rapprochais mes lèvres sauvagement et passionnément. Mon dieu que ça m'avait manquer, un terrible baisé s'en suivit. Une certaine sauvagerie, tendresses et passion s'émanait de ce baisé. J'avais qu'une envie me perdre en lui. Notre bisous était si fougue que nous tombions sur mon lit écrasant le livre que j'étais en train de lire lorsqu'il avait frapper à ma porte. Jorden était allongée sur le lit et j'étais juste au dessus de lui. Entre deux bisous " vous m'avez manquer monsieur ". Je pris mon livre qui était coincé derrière le dos de Jorden et le jeta dans la pièce. J'eu un sourire en repensant à notre dernier moment d'intimité qui finalement n'avait aboutie à rien. Je lui fis en chuchotant doucement dans ses oreilles : " cette fois ci je ne partirais pas " héhé noooooooooooooon nooooooooooon les conneries c'étaient pas pour aujourd'hui. Je déposais ensuite mes lèvres dans son cou avec une incroyable tendresse. C'était un réelle plaisir de pouvoir enfin profiter de ce très cher Rosenbach et de le retrouver.

Mes lèvres contre sa peau douce, bordel j'en avais rêvé toute cette semaine. Je ne l'avais pas vu depuis à peine quelques jours et déjà, je n’arrivais pas à me l’ôter de la tête. Marni avait obnubilé toutes mes pensées, j'avais l'impression d’être obsédé par elle. La voir partout, entendre son rire quelques fois, rêver d'un contact charnel et sensuel avec elle. La blondinette m'avait décidément rendu accro à elle. Je prenais énormément de plaisir à sentir sa peau nue sous mes lèvres brûlantes. J'avais envie de succomber face à elle, j'avais envie de laisser mes pulsions les plus primaires prendre le dessus et contrôler cet instant des plus sensuels. Je la titillais, je testais ma résistance face à une telle créature. Non mais sincèrement, je mets au défi n'importe quel homme de résister face à la tentation. C'était exactement ce que Marni représentait, la tentation, la provocation, l'envie, le désir et l'insolence. Elle était si parfaite pour moi. En fait, je n'avais jamais connu de nana me faisant un tel effet, elle me faisait littéralement tourné la tête. En une soirée, elle a su me manipuler et me jeter un sort. Ce n'était pas possible autrement !

Je posais délicatement mes mains sur elle, comme un besoin, un geste de survie. Elle m'avait énormément manqué et le moins que l'on puisse dire, c'est que j'avais envie de la découvrir de nouveau. Nous avions dépassés tellement de barrières à Vegas et encore j'aurai voulu en franchir davantage. Elle avait attisé ma curiosité et je ne semblais plus avoir de limites, j’étais clairement prêt à tout avec elle et pour elle. Je ne savais pas ce qui s’était passé mais voilà, les faits étaient là. J’étais en train de tomber amoureux de cette nana-là. Je m’embarquais inconsciemment dans un terrain des plus glissants et dangereux. Marni Stevensen me faisait tourner la tête et je crois bien que c’était quelque chose de nouveau pour moi. En temps normal, soyons honnête, je faisais tout pour que ce soit l’inverse qui se produise. Moi je ne suis pas fait l’amour, c’est bien pour les autres. Mais quand ça vous tombe dessus sans prévenir, ça peut faire vraiment mal. Je ne suis pas en train de dire que j’étais vraiment épris de cette petite tête blonde, que j’avais de vrais sentiments sincères et très fort. Mais bon, je commençais à fléchir et j’avais eu un véritable coup de foudre pour elle. Cela faisait du bien d'être en sa présence et ne pas devoir se forcer pour sauver les apparences. Je ne me forçais pas, j'étais au naturel et aussi étrange que cela puisse paraître, je n'avais pas encore fait de faux pas. Enfin, c'est ce que j'en avais conclu lorsqu'elle me répondit tout simplement. « Nous sommes deux crétins irresponsables et j'ai moi aussi envie de vous connaitre monsieur Rosenbach. » J'affichais un petit sourire de gamin, elle ne me rejetait pas, elle voulait qu'on apprenne d'avantage à se connaître, que l'on se découvre petit à petit. J'étais content, vraiment. Et puis, comme une évidence, la suite logique des choses, Marni s'avança vers moi et m'embrassa fougueusement. Mon Dieu comme c'était bon, j'avais l'impression de l'embrasser pour la première fois, je retrouvais diverses sensations que j'avais pu ressentir lors de cette fameuse viré à Vegas. La sentir contre moi, toucher ses lèvres, échanger un baiser des plus passionnés, j'étais aux anges. Ce baiser était tellement sincère, tellement intense et fou. J'avais l'impression de goûter à l'interdis, elle m'avait privé trop longtemps de sa présence, de sa sensualité, j'avais tourné en rond pendant sept jours. 7 jours, 168 heures, 10 080 minutes sans pouvoir poser mes yeux sur cette magnifique créature, sans pouvoir la contempler, la caresser, l’effleurer mais surtout sans la voir sourire. Ses lèvres m'avaient énormément manqués et son sourire, son rire avait le don de m'apaiser. Je venais de la retrouver et le moins que l'on puisse dire, c'est que je comptais bien en profiter. L'intensité du baiser était tel que nous chavirions en arrière pour nous retrouver sur le lit. Après la baignoire, nous découvrions les joies du lit. En fait, mes souvenirs ne remontaient pas assez loin pour savoir s'il s'était passé quelque chose après ce fameux mariage, à l'hôtel. Par contre, quelque chose montait et montait bien même. L'excitation, le désir, l'envie, l'obsession, tellement de choses qui ne demandaient qu'à s'exprimer. Marni s'était installé sur moi, machinalement je posais mes mains sur elle, sans son dos, surs ses cuisses. D'ailleurs, je n'avais même pas remarqué qu'elle n'était vêtue que d'un petit short. Humm, cela me facilitait le travail. Je caressais sa cuisse avant de remonter délicatement et de savourer sa peau nue si douce. Nous nous embrassions fougueusement, langoureusement. Une lune de miel peut-être ? « vous m'avez manquer monsieur. » Monsieur ! Monsieur et madame Rosenbach, cela sonnait plutôt bien. Marni-Lay Rosenbach, c'était magnifique. J'avais bien envie de lui dire madame Rosenbach mais le moment était très mal approprié et je ne voulais pas me retrouver comme à Vegas, tout seul coupé en plein élan. « Tu m'as manqué aussi Stevensen ! » lui dis-je avant l'embrasser de plus bel. Je voulais profiter de chaque instant, ne rien regretter. La blondinette se saisit du livre qui était juste en dessous de moi, je ne l'avais même pas senti. Elle le balança un peu plus loin dans la pièce avant de s'approcher un peu plus de moi et de murmurer au creux de mon oreille. « Cette fois ci je ne partirais pas. » J'eux un large sourire en l'entendant. Délicatement, je me redressai et la fis basculer sur le côté avant de me poser juste au dessus d'elle. Il était hors de question qu'elle ne parte et puis de toute façon, pour aller où ? J'étais dans sa chambre, pas de chance. « Parce que tu crois que je vais te laisser partir ? » Ainsi, Marni était ma prisonnière, elle ne pouvait plus bouger, plus partir. Elle était à ma merci. Je ne suis qu'un homme et j'étais faible face à elle. La voir ainsi me stimulais énormément, j'avais envie d'elle, de la posséder, qu'elle devienne mienne. Je plongeai mon regard dans le sien, un petit moment de tendresse en quelques regards. Je prenais appui sur mes avant-bras histoire d'avoir un peu plus de recul et de pouvoir la contempler au maximum. Je caressais ses cheveux, sa joue. Je la contemplais, je ne pouvais détacher mon regard du sien. « Tu es si belle ... » dis-je simplement, sincèrement. Je fermais les yeux et l'embrassai tendrement. Je voulais vraiment que Marni comprenne que je ne jouais pas, que je ne faisais pas semblant. Pourtant, j'avais cette réputation d'homme à femme qui ne cherche que des coups d'un soir. C'est vrai, je ne vais pas le nier, je n'ai jamais cherché autre chose que des plans culs mais voilà, aujourd'hui c'était différent. Je ne suis pas en train de dire que je voudrais me caser mais j'sais pas, pour elle j'avais envie de déplacer des montages, je me sentais tellement bien en sa compagnie que j'avais envie d'y rester. Je suis un beau parleur mais tout ce que je lui disais, je le pensais. C'était la première fois que cela me faisait ça, je pouvais lui dire des belles choses sans avoir besoin de réfléchir. Étonnant non ? Ça c'est parce que ça vient du coeur mon petit Jorden ! Je la regardais toujours dans les yeux, j'étais obnubilé par sa beauté. Je lui fis un petit sourire en la voyant se mordiller la lèvres. AAAAAAAAAAAAAAAAAH elle allait me rendre fou. « Si tu savais à quel point j'ai envie de toi, Marni. » murmurais-je avant de l'embrasser sensuellement dans le cou. Je faisais monter le désir et pourtant, j'avais déjà l'impression qu'il était au maximum. Je laissais mes mains parcourir son corps, le découvrir encore et encore. Je me redressais pour la regarder de nouveau.. « Je te désire à un tel point mais on a le don pour tout précipiter, tu ne trouves pas ? » Je rigolais doucement, franchement dans l'art de précipiter tout et de passer des étapes, nous étions les rois. « Voilà ce que je te propose Stevensen .. Là, je vais te laisser. » commençais-je en dévorant son cou de baisers. Je laissais planer le suspense mais bon, cela ne semblait pas tellement la déranger. Inconsciemment, je la sentais frémir sous mes baisers, arhhhh c'était trop dur de rester calme et maître de ses faits et gestes. « Je reviens te chercher dans une heure et on se fait un vrai premier rendez-vous. Pas la peine de sortir le grand jeu, juste toi et moi. Tu veux ? » Je ne pouvais m'empêcher de sourire, je n'avais aucun programme en tête mais je comptais bien en profiter sans pour autant tout précipiter.

Douce illusion d'une attraction inévitable ♫ MARNI-LAY. STEVENSEN & JORDEN-KOL. ROSENBACH Ma déesse intérieur était à cet instant en pleine ébullition. J'avais devant moi l'homme de mes rêves celui qui m'avait fait tournée la tête pendant ce week-end à Las Vegas mais aussi celui qui m'avait fait tournée la tête pendant toute cet semaine. Le retrouver était parfait, c'était géniale et je profitais de chaque instant. Je l'embrassais et profitais de son corps. Mes mains se baladaient tranquillement sur son cou, ses épaules musclés, son torse. J'avais chaud et la fraîcheur des débuts semblaient bien s'être évaporés. Notre passion et notre envie étaient au maximum. Je pouvais le sentir. J'avais cet envie primitif de me coller contre son corps. Notre passion ne tarda pas à nous faire basculer sur mon lit. Un endroit encore peu connu pour monsieur Rosenbach mais qui ne tarderait sans doute pas à lui être familier.

Bizarrement, je n'étais pas partie en courant lorsqu'il me disait qu'il avait envie de me connaitre. Après tout, j'étais la fille mystérieuse avec de nombreuse rancœur. J'étais la bombe à retardement. Jorden ne m'effrayait pas, j'avais confiance en lui mais je ne savais pas encore si j'étais capable de lui parler de mes plus grands démons. A cet instant, je n'y pensais pas vraiment. J'étais prisonnière de ses mains, de ses caresses, de ses baisés. Un mélange qui était difficile à supporter. Il m'avait manquer et dans un souffle court, je lui fis part de cet sensation de manque. " Tu m'as manqué aussi Stevensen ". J'eux un sourire très vite coupé par un baisé. Nos lèvres ne semblaient plus vouloir se détacher, une véritable fusion était en train de naitre et sincèrement j'aimais cet sensation. Jorden était l'homme que je convoitais, l'homme que je souhaitais et ça c'était tout aussi étrange. Moi la petite fille qui avait l'habitude de laisser en plan mes coups d'un soir. Et pourtant, ce jorden semblait bien avoir attisée ma convoitise. J'en étais dingue. Il me faisait revivre, une sensation extra mais qui pouvait être tout aussi dangereuse sans doute pour cela que je restais encore méfiante malgré tout. A cet occasion, Jorden me fit basculer sur le côté pour pouvoir prendre la position de dominant. " Parce que tu crois que je vais te laisser partir ? " aaaaah aaaaah j’espérais que non et j'avais l'agréable sensation que j'avais raison. Je lui fis un petite sourire et mordilla à nouveau les lèvres histoire de lui montrer que j'étais sensible à son charme. " J'espère que non ". Un moment de tendresse s'en suivit, nous étions calme et nous nous regardions. C'était plaisant, il me caressait les cheveux, le visage. Ces caresses étaient divines. " Tu es si belle... " Un sourire s'illumina sur mon visage. Ce moment était vraiment parfait. J'étais totalement prisonnière de cet homme et sincèrement j'en étais fière. Il m'embrassa par la suite tendrement, ce baisé était tout aussi parfait que tout les autres. Je savais qu'il était sincère et sans déconner ça faisait du bien d'entendre des compliments de quelqu'un que l'on aime bien. Je l'aimais bien, j'en devenais accro, chose qui ne m'effrayait pas. Pas encore. Il me donnait confiance en moi et heureusement sinon il y aurait bien longtemps que j'aurais prit mes jambes à mon cou. J'étais en parfaite harmonie avec lui. C'était si plaisant, si bon. Rien a voir avec toute cette culpabilité qui m'avait rongé pendant une semaine. A cet instant, j'en étais débarrassée. " Si tu savais à quel point j'ai envie de toi, Marni ". Ces mots m'excitait encore plus, ma respiration était accélérée et sans déconner j'avais un mal de chien à tenir en place. Je lui fis dans un souffle court lorsqu'il m'embrassait le cou tendrement. " Bordel, et moi... tu me fais un de ces effets " et c'était peu de le dire. Ces mains parcourait mon corps, j'avais l'envie de lui retirer son tee-shirt. Pouvoir découvrir son torse chaud que j'affectionnais tant. Il se redressa un peu et me regarda : " Je te désire à un tel point mais on a le don pour tout précipiter, tu ne trouves pas ? " Je me mis à rigoler, il n'avait pas tord mais j'étais surprise de voir qu'il arrivait à réfléchir encore. Personnelle, je n'y arrivais pas. J'avais abandonner me laissant allez à mes simples pulsions. " Voilà ce que je te propose Stevensen... Là, je vais te laisser." WHATTTT ? la maintenant ? nooooooooon. Je n'avais pas envie qu'il parte. Il était horrible, il m'empêchait de pouvoir dire quelques choses. Ces caresses et baissés m'empêchaient de penser. J'étais totalement sous son contrôle. "Je reviens te chercher dans une heure et on se fait un vrai premier rendez-vous. Pas la peine de sortir le grand jeu, juste toi et moi. Tu veux ? ". Je me stoppais et le regarda. Ma déese intérieur n'était absolument pas de cet avis, elle voulait enfin profiter de ce corps qu'elle n'avait pas pu toucher depuis déjà trop longtemps selon elle. Elle était frustrée mais bizarre je trouvais cet idée plutôt original et sincère. Je réfléchissais et finis par lui dire : " Je ne sais pas comment vous faite pour vous contrôlez monsieur Rosenbach mais vous m'impressionnez " dis-je en rigolant. C'est vrai ça, j'étais totalement séduite et perdu alors que lui pensait à faire les choses biens. Je l'embrassais tendrement et finit par lui dire : " Je suis d'accord pour un premier rendez-vous. ". Je l'embrassais à nouveau et renversa la tendance. Je le fis basculer à nouveau et me retrouva sur lui. Je m'allongeais sur lui et finit par lui dire : " Et ce soir, je veux qu'on termine ce qu'on avait commencer. " Il me rendait folle, curieuse. J'avais envie de passer une soirée dans ses bras à assoupir nos désirs. Je le voulais vraiment. Je passais ma main sur son visage, et termina sur ses lèvres. Je rapprochais mes lèvres pour les frôler " Qu'es que vous en dites ? ". Je l’attisais après tout il m'avait attiser c'était à mon tour sachant très bien que nous n'allons pas encore conclure. J'aimais ça, j'étais une totale sadique mais Jorden sur ce coup là m'avait bien chercher. Je plongeais ensuite mes lèvres dans son cou et lui dit : " Et puis pas besoin d'attendre une heure, je vais enfiler un truc rapidement et après on y va ? non ? "

Pour moi, cette idée était juste splendide. Je m'étais même étonné d'y avoir pensé. Moi, Jorden Rosenbach, le nul en amour et en séduction, fallait-il croire que Marni était le remède à ma maladresse ? Peut-être bien. Cette blondinette me faisait rêver et je me sentais pousser des ailes en sa présence. L'idée de refaire un premier rendez-vous m'intéressait tout particulièrement, je voulais faire les choses bien et pour une fois ne pas tout précipiter. Prenons notre temps, pour une fois. J'ai peur que si nous brûlions encore des étapes comme nous l'avions fait à Vegas, nous nous lassions de l'autre. Voilà, je n'ai pas vraiment eu de relation sérieuse et pourtant, j'avais aujourd'hui que ça change. Je ne sais pas pourquoi avec elle précisément mais j'en avais littéralement envie. J'espérais juste que ce sentiment soit réciproque, histoire que je ne me balance pas dans le mur tout seul comme un con. J'étais dans sa chambre, la première fois que je venais là, je m'y sentais particulièrement bien. Dans les bras de la douce blondinette, je n'avais plus aucune notion du temps et pourtant, il ne fallait pas trop s'attarder. Je ne suis qu'un homme et la voir ainsi, juste en dessous de moi, prête à se livrer et à m'appartenir, je commençais à ne plus répondre de mes actes. J'avais envie d'en découvrir plus sur elle, Marni attisait ma curiosité et je crois mon envie pour elle n'avait plus de limites. Si cela ne tenait qu'à moi, je lui aurait déjà ôté tous ses vêtements et m'aurait jeté dessus comme un sauvage. Un peu de respect mon cher!

Allongé sur elle, c'était dur de me résigner à la laisser partir mais il le fallait. Je profitais d'elle encore un peu, laisser glisser mes lèvres sur sa peau. C'était terrible, pourquoi avais-je eu cette idée à la con ? « Je ne sais pas comment vous faite pour vous contrôlez monsieur Rosenbach mais vous m'impressionnez » Mais je m'impressionnais également. Je relevais la tête pour la regarder, la contempler, l'admirer. Je crois bien qu'il n'y avait pas assez de mots pour dire à quel point elle me faisait de l'effet et à quel point j'étais obnubilé par sa beauté. C'est vrai quoi, elle était tout simplement parfaite. Elle avait un magnifique regard qui ferait fondre n'importe quel radiateur, elle avait une bouche sensuelle, additive. Un petit nez qu'elle retroussait quand elle rigolait, des sourcils parfaitement dessinés, une belle chevelure dorée. Décidément moi j'aimais les blondes, il n'y avait rien à faire. Elle avait des yeux d'une couleur tellement intense que j'avais du mal à soutenir son regard. Elle me troublait, littéralement. « Tu sais Stevensen, avec la douche froide que je me suis pris à Vegas, je fais attention maintenant. » Je rigolais doucement, comment oublier une telle humiliation ? Un tel acte de cruauté ? Franchement, la Stevensen elle y a été un peu fort sur ce coup-là. Ne jamais couper un mec en plein élan, c'est la base merde ! Je ne lui en voulais pas d'avoir fait ça mais jouer avec les sentiments comme ça, c'est pas bien. Qu'elle ne s'étonne pas après que je sois sur mes gardes. Elle m'embrassa tendrement, je me laissais guidé par sa douce sensualité. Hummm, ça allait être dur de la lâcher, de quitter cet endroit si calme si apaisant. J'avais succombé à sa beauté fatale et je regrettais déjà ma proposition. Marni vint se poser sur moi, renversant les rôles. C'était bon ça, en plus d'être provocatrice elle était dominante. Elle s'approcha de moi et me dit sensuellement. « Et ce soir, je veux qu'on termine ce qu'on avait commencer. Qu'est que vous en dites ? » Elle faisait exactement ce que j'avais fait avec elle. Frôlant délicatement ses lèvres contre les miennes, je passais délicatement mes mains sur ses jambes, serrer un peu plus ses cuisses. Ohlala, je n'allais pas quitter cette chambre si elle continuait ainsi. Je me mordillais la lèvre et inspirai profondément pour essayer de chasser les multiples visions qui me vinrent à l'esprit. Je la voyais déjà la faire mienne, la posséder. AAAAAAAAH ! Je suis vraiment un gros boulet d'avoir proposé ça, je n'aurais pas pu fermer ma gueule et profiter de sa présence. Non, bah non, forcément ! Je m'en voulais mais bon maintenant je ne pouvais plus lui dire "non bah finalement on va rester là hein". Crétin ! « Oh ne t'en fais pas pour ça.. Je commence déjà à regretter d'avoir proposer ça. » Marni ne semblait pas vouloir partir de là, moi non plus d'ailleurs. Elle me proposa d'enfiler un truc rapidement et d'y aller directement. Le seul problème c'est que j'étais venu en mode touriste, pas de clé de voiture, pas de porte-feuille, rien. Il fallait quand même que je passe dans ma chambre pour chercher tout ça. Et puis, j'avais une petite idée de l'endroit où l’amener, je ne comptais pas faire ça n'importe comment. Alors qu'elle m'embrassait dans le cou, je me redressais et la fis basculer sur le côté. Tout en restant allongé, je passais mes mains sur mon visage, j'étais brûlant et j'allais avoir du mal à me calmer. « Ok c'est bon, tu m'as eu, tu as gagné, j'arrive pas à te résister. C'est pas possible d'être aussi sexy. » Je tournai ma tête vers le plafond et luttai pour ne pas plonger mon regard dans le sien. « Donc là, je vais aller prendre l'air dehors, histoire de me calmer un peu. Je passe prendre deux ou trois trucs dans ma chambre et je t'attends dans vingt minutes en bas. Je ne te demande pas ton avis, j'veux même pas te regarder sinon j'me jette sur toi. » lançais-je en rigolant. Et pourtant, c'était bien vrai. Je me tournai vers elle en fermant les yeux, je déposai un baiser sur son visage à l'aveuglette avant de me lever. « A tout de suite. » dis-je en attrapant ma veste et en fermant la porte derrière-moi.