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Il n’y pas encore très longtemps, Mick avait remit à neuf son Itunes. Ce qui signifie qu’il a viré enfin toutes les chansons inutiles, qu’il n’aimait plus, ou tout simplement qu’il n’écoute jamais. Il en a supprimé, mais en a rajouté des tonnes. Des nouvelles qui vienne de sortir, ou des plus anciennes, de sa génération, ou encore des musiques cultes, que personne ne peut pas ne pas avoir dans son lecteur musical. Il avait ensuite tout mis sur son ipod Touch qu’il s’était acheté aussi récemment. Disons plus précisément qu’en ce moment, notre homme a besoin de renouveau, il s’achète pleins de nouvelles choses. Change un peu ses musiques, ses films, ses séries. Tout. Même en quelque sorte sa garde robe. Et pour avoir comme excuse de tous ces achats, il se disait que Noël était passé, et après tout, on peut aussi s’acheter des cadeaux à soi-même. Il en avait de l’argent à gaspiller, et il ne le faisait jamais réellement, il rattrapait donc le temps perdu. Il décida même de changer de quartier ou généralement le soir il se balade un peu, pour finir dans son bar. Son bar, oui, il connaissait très bien le patron et les habitués comme lui. C’était devenu son bar. Mais pour ce soir-là, il allait se trouver un autre endroit, un autre quartier. Après s’être habillé avec ses nouveaux vêtements, qui après tout, ressemblaient pas mal à ses anciens, il sortit. On ne peut pas changer de look aussi facilement, et puis il faut bien avouer que le style de Mick n’est pas si mal que ça, mais surtout que ça lui va très bien. Alors pourquoi changer complètement ? Avant de sortir, il avait prit ses clés, son portefeuille, son portable, et enfin son Ipoch touch avec écouteurs. Et enfin en bas de chez lui, il mit les écouteurs dans ses oreilles, et tout en marchant en direction d’un bar, il écoutait ses nouvelles musiques toutes fraiches. Cela faisait du bien d’écouter de nouveaux trucs, qu’on n’a pas l’habitude d’écouter, mais qu’après tout on adore. Les mains dans ses poches, il regarda le soleil se coucher, et se mit même à siffler. Il ne faisait pas attention aux passants, tant mieux, ils ne faisaient pas attention à lui non plus. Avant d’aller se trouver un lieu où boire, il s’assit quelque part où il avait une belle vu sur le fabuleux coucher de soleil auquel ils avaient le droit. Il eut du mal à quitter ce banc pour retrouver un bar. Il n’avait qu’une envie aller retrouver ses propres amis, et son bar. Mais après tout, ça ne serait que pour une seule soirée, enfin c’est ce qu’il se disait. Il ne pouvait pas savoir s’il allait apprécier le quartier en soit, et là où il allait se retrouver pour boire un petit truc. Il ne trahissait pas trop non plus le barman de son bar habituel. Au pire des cas, il y ira plus tard dans la soirée. Sur le chemin, il se fit un petit menu du soir qu’il pouvait se faire. Il n’allait pas se casser la tête, il allait se faire des pâtes avec sa sauce tomate à lui, et basta. Il regardera un petit peu la télé, et ira se coucher par la suite. Il aperçut enfin un bar pas mal, et y entra pour s’asseoir directement au bar. Avant de commander quoique ce soit, il regarda autour de lui, comme s’il voulait voir quel genre de personnes fréquentait ce lieu. Apparemment, de tout. Il put y voir des jeunes, tout comme des hommes de son âge, ou même des plus vieux. Il ne pouvait pas ne pas aimer cet endroit, il se sourit, et se retourna vers le barman pour commander. Une bière demanda-t-il. Une petite télé lui faisait face, il la regarda, c’était le tirage du loto, un couple à côté de lui regardait ce tirage avec un billet à la main. Il soupira, car il ne comprenait pas les gens qui gaspillaient de l’argent dans ce genre de chose. Sa bière fut amenée. Le barman commença à lui faire la papote, ils s’entendirent très bien. Et ils restèrent ainsi à parler durant une heure, jusqu’au moment où la porte s’ouvrit, laissant une jeune femme entrer. Une jeune femme qu’il connaissait, Caroll Venn. Il la regarda entrer, et voir si elle allait l’apercevoir, tout en expliquant à peu près au barman de qui il s’agissait.

Notre homme se trouvait dans un bar encore inconnu à sa connaissance, mais fort sympathique. Il fit tout de suite connaissance avec le barman, comme à son habitude. Il aimait bien qu’on lui fasse la conversation. De plus, notre Mick avait toujours quelque chose à dire, avec lui on peut être qu’il n’y aura jamais de « blanc » dans la discussion. Et lorsqu’il se met réellement à parler, mais surtout si la conversation lui plait, il peut alors devenir un vrai moulin à paroles, à ne pas s’arrêter. Le feeling passa très vite, et bien avec cet homme qui servait les boissons. Il avait dans les trente ans, du moins c’est l’âge que lui donnait le président des confréries. Il lui demanda s’il aimait ce métier, question qu’il posait fréquemment aux barmans qu’il rencontrait. A son expérience de barman, c’était un métier qu’il n’avait pas vraiment apprécié lui. Mais après tout, on n’est pas tous pareil. Il eut une réponse positive, et les questions fusaient. Mick qui demandait quelque chose, ensuite le jeune homme, et ainsi de suite. Heureusement il n’y avait pas encore énormément de consommateurs. Selon les dires du serveur, le monde viendra plus tard dans la soirée, mais à cet heure là, les gens sont plutôt chez eux, en train de dîner, et non pas dans un bar. Ce que Mick comprenait très bien. Alors qu’il parlait, il vit une jeune fille qu’il connaissait depuis peu. Elle arriva vers lui, et le salua. « Bonsoir Monsieur Fergusson » Elle lui fit la bise, en bonne et due forme. C’était la deuxième fois de la journée qu’il la voyait. La première fois, il s’agissait de leur rencontre ce matin-même. Lors de leurs deux joggings du matin. Il n’était donc pas le seul à courir de si bon matin. Il avait apprit qu’elle était la meilleure amie de Tom, un de ses amants. Mais ce sujet de conversation n’avait pas duré bien longtemps, ils avaient plutôt parlé de leurs activités, étant donné qu’ils s’étaient rencontrés de si bon matin en train de courir au même endroit. Que le monde est petit. Il ne s’attendait pas pour autant à la revoir le soir même, encore une fois. Ce n’est pas qu’il allait se lasser d’elle, mais il allait se demander si elle ne le suivait pas, bien sur il ne le pensait pas du tout. Mais ça pouvait tout de même paraitre suspect. « Bonsoir à toi Caroll. » Il l’entendit commander une vodka, n’était-elle pas trop jeune pour boire une telle boisson surtout à cette heure-là ? A ce rythme, elle allait finir alcoolique. Quoiqu’il se disait ça, mais il était pareil à son âge. Elle faisait ce qu’elle voulait, il n’avait rien à dire sur tout cela. Il regarda son nouvel ami le barman lui servir ce qu’elle avait demandé, pour ensuite changer la chaine de la télévision. Il zappa pendant quelques secondes, et stoppa lorsqu’il tomba sur une chaine où des clips de chansons passaient. Le son pas trop fort, on entendait la musique mais pas trop non plus, le volume était juste parfait. Il regarda le clip qui passait, il ne connaissait pas. Il devait s’agir encore d’une de ses nouveautés. Cette génération d’artiste sort des musiques à tout bout de champs, ne laissant même pas profiter d’une nouvelle chanson qu’une nouvelle sortait déjà. Et c’est qu’en plus, ça n’avait pas l’air de choquer les jeunes, ils trouvaient ça même normal. Après tout, Mickael est d’une toute autre génération. Il doit se faire petit à petit à cette nouvelle qu’il côtoie tous les jours à l’université. « Alors comme ça vous niez votre relation avec Tom ? » Il la regarda très étonné lorsqu’elle lui posa encore une nouvelle fois cette question. Il avait nié la première fois, mais la deuxième fois, s’en était trop. Qu’avait-elle à vouloir absolument demander ça ? Et puis de toute façon, si elle est bien la meilleure amie de celui-ci, elle devait très bien le savoir. Alors pourquoi l’embêter lui, sur quelque chose dont elle connaissait déjà la réponse ? Chieuse. Un peu. Mais il n’allait pas le lui dire, ça serait la provoquer alors qu’au fond ce qu’elle demande ce n’est pas si méchant que ça. Elle doit être juste trop curieuse sur les bords. Il but une gorgée de sa boisson, avant de lui répondre sur un ton plutôt sympathique, doux et patient. « Je ne nie rien, je pense tout simplement que tu n’es pas en droit de me demander de telles choses. Rien ne m’oblige à te répondre. » Tiens donc c’est ce qu’il pensait de tout cela ? Si seulement il savait ce qu’elle possédait il changerait d’avis. Mais bon, il n’avait pas grand-chose à cacher… Son problème, et sa peur, n’est pas simplement que tout le monde soit au courant, mais plutôt que la direction et au rang plus haut, on l’apprenne. Il pourrait perdre son poste. C’est sur que c’est le risque qu’il prend en couchant avec des étudiants de sa propre université, c’est mal vu. Mais en même temps, il n’avait pas spécialement envie de parler de ça avec cette petite fille qui prenait ça que pour un jeu. Il la regarda droit dans les yeux. Il n’avait peur de rien, elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Tout simplement qu’elle ne joue pas trop avec lui, elle pourrait le regretter par la suite.

Le chantage, un truc qui vous colle à vie si vous y céder au moins une fois. On lui en fait très souvent, il s’est alors promit de ne jamais céder. La seule fois où il a cédé, avec une étudiante, et bien depuis ça ne s’arrête plus. Il est alors tombé dans un gouffre sans fin, et il ne pourra pas s’en défaire. Il va donc être obligé d’ « obéir » à cette jeune fille. Pour rien au monde il ne refera la même erreur. Caroll était sur le point de lui faire du chantage, il le sentait, mais ce n’est pas pour autant qu’il lui avouera que Tom fait partie de ses amants : au risque de perdre son boulot. Elle n’avait pas besoin de le savoir, même s’il savait qu’elle l’était déjà. Bien qu’il connaisse assez bien le « fonctionnement » de ces jeunes, il lui arrive de ne plus rien y comprendre. Comme à cet instant-là, elle était déjà au courant, alors pourquoi le lui demander alors ? Pour l’entendre de sa propre bouche ? A quoi donc ça pouvait lui servir ? Il soupirait. On n’arrêtera donc jamais de vouloir lui faire du chantage ? Il a juste l’impression que tous les jeunes se sont donnés le mot, et depuis ils viennent chacun son tour lui en faire. Jusqu’ici, il trouve qu’il a assez bien géré la situation, mais il sent, et sait très bien, que ça risque d’éclater un jour ou l’autre. « Rien ne vous oblige à me répondre ? » Il lui hocha la tête en signe de réponse. Il n’avait rien d’autre à dire, il n’en avait pas envie. Le barman était partit un peu plus loin, pour les laisser à leur conversation. Il aurait voulu qu’il soit là, en tant que sauveur. Autant, il était « heureux » de l’avoir vu entrer dans ce bar, mais il n’avait qu’une envie maintenant : qu’elle ressorte. Que pouvait-elle avoir pour être aussi sur d’elle ? Il se le demandait bien, même si au fond il s’en contrefichait, car quoiqu’elle ait en sa possession, ça ne le ferait pas changé d’avis. Il ne lui dirait rien sur ce qu’elle savait déjà. Pour être directe, et surtout réaliste, les jeunes de cette génération, sont de vrais chieurs. Ils n’aiment pas qu’on s’immisce dans leur vie, mais par contre, eux, adorent le faire dans la vie des grands. Ils aiment inverser les rôles, et ça commence à bien agacer notre homme. « Si seulement vous saviez … » Il avait eu raison, elle était en possession de quelque chose qui pouvait être la base du chantage, tant pis. Il n’empêche qu’il était humain, donc doté d’une curiosité humaine et infinie. Il avait donc envie de savoir ce qu’elle avait sur lui. Mais comment le lui demander ? S’il le lui demandait directement, cela pourrait montrer qu’il s’intéresse à cette foutue histoire, alors que ce n’était pas le cas. Elle le foutait dans un vrai « caca ». Pourquoi est ce qu’il s’agit toujours de ce genre de filles qui font ces trucs-là ? De jolies filles. Comme si elles n’avaient pas autre chose à faire de leur vie de jeunes filles. Il ne comprenait vraiment pas. Trop différents de sa génération à lui. Il but une gorgée de sa boisson, tout en réfléchissant à ce qu’il pouvait lui répondre. Les idées ne lui manquaient pas, il ne savait tout simplement pas quelle réplique lui faire. Son nouvel ami fut à côté durant un petit instant, et le regarda, tout en lui faisant un sourire qui voulait signifier « courage ! ». Il lui sourit en retour, tout en le remerciant. Sans que pour autant la jeune fille le remarque ou même comprenne. « Si seulement tu n’avais pas débarqué dans ma vie… » Rien d’autres à ajouté. Il n’avait pas non plus envie d’être plus expressif que cela. Elle le prendrait dans le sens qu’elle le souhaitait. Il n’avait pas envie de s’engager dans une conversation autre que celle-là. D’accord il couchait avec Hamrey, elle le savait, point. Ils n’avaient pas besoin d’en parler plus que ça. Il la regarda boire sa vodka, n’était-elle pas trop jeune pour ça ? En fait, il ne savait même pas son âge, était-elle majeure ou non ? C’est là qu’il se rendit compte que le barman ne lui avait pas demandé une pièce d’identité pour vérifier son âge. Mais ce n’est pas son problème. Il eut bientôt fini son sprite, et déplaça son verre plus sur le côté, pour qu’il ne le dérange pas. Un silence s’installa. Le verre fut retiré par l’employé, et tout de suite lavé. A qui allait revenir la parole ? Caroll, Mick ? Lequel des deux ? Pas lui en tout les cas, il n’avait rien d’autre à ajouter. « Vous savez que coucher avec un étudiant peut vous coutez votre emploi au sein de l’université ? » Elle n’allait donc pas lâcher l’affaire de si tôt, et si facilement ? Elle revenait à la charge, en mettant cette fois-ci l’histoire comme quoi il pourrait perdre son job à cause de cette relation, purement sexuel qui plus est. Bien sur qu’il le savait. Il connait ses droits, ses obligations, et ses interdits. Mais il arrive que le désir, l’envie soit plus fort sur ce terrain-là. Et de toute façon, il n’est pas seul dans cette histoire, Tom l’est aussi. Si la direction, ou le conseil apprenait cela, il n’y aurait pas que Mick qui aurait des problèmes, mais l’étudiant aussi. Elle qui avait l’air de savoir bien des choses, devait en être tout autant au courant. Tiens, pourquoi pas le lui demander ? Ainsi, il ne lui dirait rien, mais le sujet pourrait commencer autour de l’autre homme, et non de lui. « Je le sais, mais toi qui a l’air bien au courant. Tu dois savoir que si tu dis ou fais quelque chose, je ne serais pas le seul dans la merde. Mais ton ami aussi. » Il lui sourit, tout en lui envoyant un clin d’œil. Il s’en sortait plutôt bien, même s’il savait qu’elle ferait tout de même quelque chose. Il connait ce genre de jeunes filles, prête vraiment à tout.

Une rencontre peut très bien bouleverser votre vie, vous tombez amoureux de cette personne et c’est alors qu’une nouvelle vie s’offre à vous. Vous vous mariez, avez des enfants, et mourrez après cette fabuleuse vie en la compagnie de cette personne tant aimée, chérie, désirée. Stop. Ce n’est que dans les films, séries, ou même livres, toute cette romance. Ou alors, la vie de Mick n’était pas faite pour qu’il vive un tel bonheur. En ce moment, toutes les filles qu’il pouvait rencontrer, ces rencontres se finissaient mal, très mal. Il préférerait donc ne les avoir jamais rencontrées. C’est exactement ce qu’il venait de dire à cette jeune fille : Caroll. Peut-être pensait-il que ça allait la refroidir et donc arrêter toute cette mise en scène, il s’était trompé. Elle le regarda avec un sourire blagueur sur son visage. Il ne s’en débarrasserait donc jamais ? Elle était tenace, et surtout très têtue. Elle n’allait pas laisser tomber, oh mon dieu, il était dans la merde ! Il aurait voulu partir en courant, et bien sur revenir en arrière, et ne jamais être allé courir ce matin-là, pour ne pas la rencontrer. Quoique… ils se seraient bien rencontrés un jour. Après tout, ils fréquentent la même université. « Dommage que la machine à explorer le temps n’est pas encore été inventée. » Rêvait-il ou elle le cherchait en le provoquant en jouant avec les paroles qu’il lui disait ? Non, non il ne rêvait pas. Alors qu’il avait été, le matin même, sur le point de l’apprécier, tout basculait maintenant, de l’autre côté. Il la trouvait insupportable, infantile, immature. Il soupirait, et ne faisait que ça même. Son doigt se mit à tapoter sur le bar, sur le rythme de la musique qui passait sur la chaîne télévisée. Pourquoi ne partait-elle pas ? Et pourquoi lui non plus ne partait pas ? Il le pouvait. Peut-être qu’il avait peur, au fond, de ce qu’elle pouvait faire, et qu’il avait l’espoir de la faire changer d’avis sans pour autant lui répondre. C’était peine perdue, mais il est tout aussi têtu qu’elle peut l’être. Elle allait gagner, il le savait, mais ne voulait pas la laisser gagner, sans tenter quoique ce soit. Que pourrait-elle vouloir pour son silence ? Ne surtout pas penser à cela. Ce n’était pas bon pour lui. Il n’allait pas entrer dans son jeu, et lui proposer quoique ce soit pour son silence. Même s’il était bien tenté pour une telle chose. Il n’avait rien à perdre après tout. « Très dommage oui… surtout lorsqu’on croise ton chemin. Tu es une vraie sangsue. » Il avait l’impression qu’il n’arriverait jamais à s’en défaire. Elle était entrée dans sa vie et n’en sortirait plus. Pour son plus grand bonheur… ou pas. Les jeunes maintenant ne font que de se mêler des affaires des « grands », comme s’ils n’avaient plus rien d’autre à faire. Ils ont leurs études, les fêtes, les amours, et pourtant on aurait presque l’impression que tout cela ne leur importe plus du tout. Ils ne sont jamais content de ce qu’ils ont, et doivent toujours aller fourrer leur nez où ce n’est pas permit. Ils cherchent les interdits, les histoires, les embrouilles. Voici la nouvelle génération que côtoie Mick quotidiennement. Il crut rêver lorsqu’elle se mit à lui « apprendre » ce qu’aiment, comment sont les jeunes de nos jours. Pense-t-elle vraiment qu’il ne savait pas tout cela ? Le prend-elle vraiment pour un con ? Il la regarda, et sourit, très hypocritement. Décidemment, ça n’allait pas du tout coller entre eux. Impossible. « Nous les jeunes, on est prêt à tout faire pour vous gâcher la vie et on est aussi prêt à faire l’impossible pour ne pas vous laisser nous gâcher la notre. Je peux donc inventer toute une histoire dans le seul héros ne serait autre que vous Monsieur Fergusson. Je peux aller dire à la directrice adjointe que vous avez manipuler mon pauvre et innocent ami et que vous avez même accouru au chantage et croyez moi, elle ne prendra pas mes propos à la légère parce qu’ils seront accompagnés de preuves concrètes …Mais…oui il y a un mais, un grand mais…Rassurez vous, je n’ai aucune envie de vous pourrir la vie enfin si vous répondez à ma questions sinon je n’y peux rien. » Même s’il savait tout cela, il prit un grand plaisir à l’écouter. Au fur et à mesure de son récit, il se mit à sourire, un sourire gagnant. Elle pensait donc lui gâcher la vie ainsi ? Elle se trompait. Et elle ne le connaissait vraiment pas du tout, car sinon elle saurait qu’il n’est en aucun cas là pour lui gâcher la sienne de vie. Si seulement elle était allée demander à ses amis ce qu’ils pensent de lui, du président des confréries. Elle se trompait sur toute la ligne. Il avait maintenant envie de lui montrer ce qu’il était vraiment, et qu’elle fonçait droit dans un mur quant à elle. La situation allait peut-être se renverser contre elle. « Je sais très bien comment vous êtes, je vous fréquente tous les jours. Ne te crois pas plus intelligente que moi, tu ne m’apprendras jamais rien. Mais par contre, moi je peux t’en apprendre des choses, comme par exemple celle comme quoi je ne suis pas du tout sur Terre pour vous gâcher la vie, demande un peu à tes petits camarades ce qu’ils pensent du président des confréries. Tu verras alors qui je suis vraiment, étant donné que tu ne me connais pas du tout. Et pour que ton histoire soit valable, il faudrait que ton ami témoigne contre moi, et je ne pense pas que c’est ce qui se passera… à toi de voir si tu veux te faire humilier devant la direction. » Il avait à peu près tout dit, il était assez content de ce qu’il venait de lui dire. Il s’était bien retenu de lui dire qu’il était très proche du directeur, et qu’au fond quoiqu’elle puisse dire, il aura en quelque sorte un traitement de faveur. Mais il espère tout de même ne pas en arriver là. Après tout, il sait quand même qu’elle est intelligente et qu’elle n’irait pas jusque là. Du moins, il l’espère du fond du cœur.