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« copain, c’est son nom. on l’a appelé copain comme cochon. » adriel&posy

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MessageSujet: « copain, c’est son nom. on l’a appelé copain comme cochon. » adriel&posy « copain, c’est son nom. on l’a appelé copain comme cochon. » adriel&posy EmptyJeu 14 Mar - 0:56


∞ Adriel & Posy
« copain, c’est son nom.
on l’a appelé copain comme cochon. »

    Décidément, l’accueil que nous réservait Berkeley n’avait aucune limite. Après une petite soirée d’accueil et de bienvenue auquel je m’étais fait discrète, s’était maintenant un séjour au ski. Mais s’était quoi cette horreur ! Du ski… le genre de sport que je n’avais jamais pris le temps de pratiquer entre l’équitation et les études. Et il fallait dire qu’à Londres ce n’était pas non plus un sport qui se pratiquait partout. Il devait peut être, ô grand peut être, des pistes artificiels, mais soyons clairs, le fait de le savoir n’allait pas changer ma vie pour autant. J’étais une grande râleuse et ce n’était pas demain la veille que ça allait changer. Je me voyais mal sur des skis ou même marcher avec les après ski, et le coup du tire-fesse avec Nélya la veille démontrait bien qu’on se trouvait loin de mon élément. Bref, j’avais quand même fait mes valises, après tout ce n’était que quelques jours et rien de plus à survivre dans ce froid. Au fond, ça ne me changeait pas de la pluie de Londres au niveau de la température.
    Aujourd’hui, j’avais rendez-vous avec Adriel sur les pistes. J’avais vaguement entendu parler de lui comme étant un très bon skieur, mais à vrai dire, je ne voulais pas prendre de cours avec lui. Le « fille à papa » qu’il a su me sortir de nulle part m’avait totalement refroidie. Déjà que je ne pouvais pas me dire tendre avec, mais après tout, j’étais une râleuse, une chieuse et ? Ça n’était pas comme si s’était la majorité de la population de Berkeley. Le mouvement de la chieuse ne venait pas de débarquer avec moi. Enfin, il fallait avouer qu’il avait eu quand même un sacré courage de me supporter, beaucoup à Londres m’avait envoyé balader pour moins que ça. Ça ne valait pourtant pas le « fille à papa » même si mon passé restait mon passé et qu’il n’en connaissait rien. Mais après tout, il pouvait garder ses préjugés pour lui aussi. Ce côté de correspondant pouvait avoir des bons avantages, moi tout ce que je voyais, c’était que même au Canada, je me retrouvais à loger avec Adriel et deux autres personnes que je ne connaissais pas beaucoup, juste de noms en faite. Mais je surprendrais surement mon correspondant à voir que je peux être aussi très sociable. Les cheveux attachés, je me regardais une dernière fois dans le miroir avant d’enfiler un bonnet blanc très sobre et, je dirais bien classe, mais on ne pouvait pas avoir la classe avec un bonnet dans une tenue qui donnait l’impression d’avoir pris vingt kilos. Et encore vingt kilos, je me trouvais bien gentille encore. Le reste de la tenue virait dans un bleu foncés avec un peu de blancs. Ça me changeait totalement de mes robes et de mes jeans slim que je mettais à San Francisco. Même dans ma tenue d’équitation j’étais bien plus sexy, une évidence. Je suivais Adriel sans un mot, j’avais déjà eu quelques bases depuis mon arrivée dans le domaine du ski, j’étais tout de même assez fragile. Je ne savais pas ce qui était le pire pour Adriel, que je le suive en silence le plus total, ou lors de mon arrivée, en râlant. C’était un peu le cadet de mes soucis, plus je serais sur le piste, moins je serais obligée de rester là en silence. Moi qui adorais parler, j’étais mal tombée.
    On venait de prendre le télésiège toujours sans un bruit. L’arrivée en haut des pistes, et je lâchais un petit souffle de soulagement. On était sur des pistes encore facile, les pistes bleues. Je voyais des petits gosses à côté de moi partir comme si il avait fait toute leur vie, en gros depuis cinq-six ans peut être. Je me sentais presque honteuse d’être là, et je me doutais que ça ne devait pas forcément enchanter l’Epsilon. Mais pas question que je lui demande un service. Je prenais mon courage à deux mains avant de me lancer sur la piste. Les premiers mètres tout allait bien, jusqu’à ce que mes skis se croisent et s’entremêlent. « Aiiiiiiiiie » Bien plus vite que j’aurais pu dire ‘ouf’ je me retrouvais au sol avec une atroce douleur à la cheville gauche. Je ne pouvais pas la bouger sans avoir une décharge électrique dans la même jambe. « Ça commence à me saouler ce séjour en ski… » déclarais-je avec une mauvaise volonté sans pareil à cause de la douleur mais aussi par le fait que pour une fois, je ne maitrisais pas ce que je faisais. Et quand bien même, le tire-fesse hier, la descente aujourd’hui. Trop, c’était trop ! Je me repliais pour tenir ma cheville à travers la chaussure qui était toujours fixée sur son ski. Je tirais sur la fixation pour retirer le ski, ce qui m’arrachait une grimace de douleur, au point même que si je me voyais moi-même, j’aurais surement rit de moi-même. En attendant, rien de tout cela ne me faisait rire, j’avais mal, et je voulais juste tout plaquer pour rentrer à San Francisco où les talons hauts ne me posaient, eux, aucun souci. Quand te reverraiiiiiiiiiiis-je, pays merveilleux ?
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Adriel Eynsford-Baxter
there's no place like berkeley
Adriel Eynsford-Baxter
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MessageSujet: Re: « copain, c’est son nom. on l’a appelé copain comme cochon. » adriel&posy « copain, c’est son nom. on l’a appelé copain comme cochon. » adriel&posy EmptyDim 17 Mar - 15:41

“What are you gonna do, angel face ? Stab me with your eyebrow pencil ?”

Aussi à l'aise sur les pistes que dans le lit de l'une de ses demoiselles, Adriel divague tranquillement sur le parterre de flocons dense. Sexy jusqu'au bout des ski, ses allures de prince drapées dans l'excellence d'une combinaison de grande main, lunette de soleil sur le nez. Dégaine de fils de riche arrogant en toute circonstance, même lorsqu'il porte un accoutrement grossier de skieur. Pourtant, il rechigne à la tâche. Il pousse des soupirs agacés à raison de trois par minutes, grommelle de vouloir rentrer, alors qu'officieusement il à seulement envie d'aller skier avec quelqu'un d'autre. N'importe qui. Mais quelqu'un d'autre. Une qui ne serait pas une débutante, le forçant à rejoindre les pistes pour enfants de 6 ans tout au plus. Si encore Posy Hamilton souriait, se montrait avenante. Mais même pas. Elle était aussi souriante que lui, exception faite qu'elle était mauvaise complet là où il grappillait ses dernières réserves de bonnes manières afin de se montrer galant en sa compagnie. Posy Hamilton, dites la nouvelle chieuse du parterre de nana que prince Adriel se trimbale bon gré malgré. Une nouvelle calamité caractérielle qu'il avait la grande joie de guider au sein de la belle et grande Berkeley, ou ici, sur la station de ski réservée au Spring Break. Pas de quoi se vanter, quand bien même il l'eut envisagé un jour. Accoudé contre une rambarde, il constata l'absence affligeante de progrès de la part de sa correspondante. Médaillée olympique en équitation, même pas capable de dompter une paire de ski. Peu enclin à la juger, puisqu'après tout ils avaient tous débuté un jour, Adriel se contenta de la regarder s'essayer à la piste pour enfant, sans bouger. « .Elle a l'air charmante ta correspondante, Adriel. » vint-on commenter. Un epsilon qui reluquait grossièrement Posy venu à sa rencontre, adressant un regard complice à Adriel qui répondit de cette totale indifférence qui le caractérisait tant. Adriel, il ne parle pas aux paysans, même au ski. « .Très. » grommela-t-il, ironie à son paroxysme, hello. Un véritable cadeau, un ange tombé du ciel, cette correspondante. Celle qui se gaufre dans la neige dès le premier mètre de piste et qui fait bouchon au télésiège. Charmante n'était pas exactement le mot qu'il aurait employé pour qualifier son empotée de correspondante. Un milliard de filles paieraient le prix fort pour prendre sa place à ses côtés, pourtant elle trouvait encore et toujours le moyen d'être mécontente, Posy. L'emmerdeuse dans son stade avancé. Néanmoins, Adriel, niveau emmerdeuse, il était rôdé, diplômé, médaillé champion du monde depuis belle lurette. Adriel, il sait très bien maîtriser les belles femmes qui savent se montrer cavalière, sens propre sens figuré. Posy n'était qu'une petite joueuse au stade expérimentale niveau ronchonne de service. Adriel, il en a vu d'autres et des largement pires. De plus, elle gardait un mystère. Un petit quelque chose de vulnérable dissimulé sous cette carapace frigide. Ils étaient du même acabit, il en était convaincu. Il y a ceux qui naissent foncièrement mauvais, d'autres qui le deviennent, mais garde un bon côté dans le fond, bien rangé. Adriel se plaisait à croire qu'il faisait parti de la seconde catégorie, tout comme Posy. L'important était pour lui de savoir : Pourquoi ? Découvrir la cause des maux de sa correspondante était le challenge qu'il se targuait de relever depuis quelques temps déjà et qu'il s'arrangerait pour à découvrir, tôt ou tard. Pour l'heure, il se contenta de congédier l'idiot du village venu commenter l'attitude de son boulet britannique et de déposer un regard attentif sur cette dernier. Attention récompensée d'une chute magistrale, assortie à un grommellement furibond. Aussitôt, il dissimula ses lèvres derrières l'épaisseur de son écharpe. Vérité étant, il tentait vainement de refouler un affreux rictus satisfait, prémices d'un fou rire au comble de la moquerie. Pourtant, Adriel, il ne sourit jamais. Alors rire aux éclats, sur une autre planète voir dans un autre système solaire, pourquoi pas. Mais dans ce monde, ici et maintenant ? Les probabilités touchaient le zéro absolu, plus encore sur le cas de Posy qui lui donnait envie de tout, sauf de rire. Pourtant, sa déchéance, cette magistrale chute, son tronche ronchonne et contrite de douleur et sa façon de se tortiller au sol, lui donnèrent toutes les raisons du monde de ce régaler du spectacle. Elle était imbuvable, Posy. Du matin au soir, même dans son sommeil. Imbuvable. Et Adriel, sertie de son tempérament moqueur et dédaigneux à son zénith, jugea qu'elle méritait bien de se péter les dents dans de la neige bien ferme, une fois de temps en temps, histoire de se remettre les idées en place. Justice est faite. Non allez, ne rigole pas Adriel, ne rigole pas, s'intima-t-il avant de la rejoindre. « .Rien de cassé ?. » Bienséant, toujours dans les règles de l'art. L'arrogance de son regard dissimulé derrière les verres épais de ses lunettes, il poussa un soupir las avant de déchausser ses skis et s'asseoir dans la neige à ses côtés. Il s'improvise docteur, Adriel, parfois ça lui arrive. Il connaissait les joies du ski depuis enfant, puisque son acariâtre mère s'amusait chaque année à l'expédier dans les Alpes en compagnie des enfants Levy-Carcenac. Une horreur. Mais avec Cadence qui passait son temps à se faire porter faiblarde pour rapidement rentrer à la station, les petites blessures étaient devenues son quotidien. Sans lui demander son avis, ni même la permission, mais surtout pour en terminer rapidement avec ces simagrées, il s'empressa d'attraper sa cheville, balancer ses après-ski par-dessus bord et regarder la blessure gargantuesque lui causant tant de maux. Rien. Une petite trace rouge et encore. Pas de quoi la faire rapatrier par hélicoptère. « .C'est rien. Juste une petite douleur à chaud. Ça ira mieux progressivement lorsque tu bougeras. » diagnostiqua-t-il, entamant déjà de lui remettre son après-ski, trop sympa et d'y rattacher son ski. Une fois redressé et prêt à repartir sur la piste, Il darda un regard dédaigneux sur sa correspondante, présentant d'emblée que cela n'allait pas se résoudre aussi facilement. Pourquoi faire simple, lorsque l'ont peut faire compliqué. Adriel, les comme elle, il en connaît des millions. Et toutes, sans exception, ferait durer le plaisir de la crise un peu plus longtemps. « .La seule sortie c'est en bas, donc dans tous les cas tu vas devoir descendre la piste sur tes skis. » soupira-t-il, jetant un regard sur la piste pour enfant. Avec son niveau, circuler sur une piste pour enfant relevait du blasphème. Ironie du sort, c'est une championne olympique qu'il trimbalait. Une championne olympique dédaigneuse, capricieuse et vexée, par-dessus le marché.
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MessageSujet: Re: « copain, c’est son nom. on l’a appelé copain comme cochon. » adriel&posy « copain, c’est son nom. on l’a appelé copain comme cochon. » adriel&posy EmptyDim 14 Avr - 11:54

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MessageSujet: Re: « copain, c’est son nom. on l’a appelé copain comme cochon. » adriel&posy « copain, c’est son nom. on l’a appelé copain comme cochon. » adriel&posy Empty

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