En ce moment, il ne faisait pas extrêmement beau et chaud à San Francisco. En même temps, on ne peut pas dire que cette ville est réputée pour son beau temps et sa chaleur. Certes, le soleil était présent, mais la température ne montait pas au-delà des vingt degrés. Elzbieta aimait tout de même ce temps. Pour elle, c’était le temps parfait lorsqu’on n’avait pas grand-chose de prévu durant des vacances. Lorsqu’on reste en ville, alors que tous nos amis sont partis. Bon, elle était partie, mais maintenant elle était revenue et elle n’avait plus rien de prévu. Ca tombait bien, elle ne souhaitait pas faire quelque chose. Elle préférait se prélasser chez elle, dormir jusqu’à pas d’heures, et se coucher tard juste parce qu’elle regarde la télé, une série quelconque, ou bien alors parce qu’elle lit, ou écoute de la musique dans son lit, ou sur sa terrasse, avec un thé à la main à regarder les étoiles. On était vendredi matin, et elle n’avait pas dormi de la nuit. Elle s’endormit paisiblement alors que le soleil commençait à se lever, il devait être sept heures du matin. Sa matinée, elle allait la passer à dormir. Voilà ce que sont des vacances. Vers les deux heures de l’après-midi, elle se réveilla, vit qu’elle avait deux textos, les luts, mais n’y répondit pas. Elle se rendormit jusqu’à seize heures. Elle ne se leva pas tout de suite, préférant rester dans son lit, à repenser à sa petite soirée cinéma qu’elle s’était concoctée toute seule. Elle repensa à ce film qu’elle avait adoré, mais surtout à sa bande originale sur laquelle elle avait totalement craqué. Une fois debout, elle alla directement sur son ordinateur pour y télécharger cette B.O et pouvoir ainsi la mettre sur son Ipod. Ces musiques la mettaient bien. Ces chansons la faisaient rêver. Le bonheur à l’état pur, l’extase. Elle mit le son à fond, et alla se préparer un petit truc à manger sur le rythme de cette musique. C’est ce genre de musique où paroles n’existent pas, mais c’est tellement mieux, plus beaux. A force lorsqu’il y a des paroles, ça devient un peu saoulant, vous ne trouvez pas ? Elle adorait le thème de la B.O. Tout comme elle aimait le thème principal de la trilogie, enfin ce n’était plus une trilogie maintenant, Pirates de Caraïbes. Ou bien encore le thème d’Harry Potter. Tous ces films là, on leur connait leurs musiques. Elzbieta était devenue accroc à la B.O du film Tron. Elle aimait déjà auparavant Daft Punk, mais alors là, elle les vénérait. Elle alla se prendre une douche. S’habiller. Une petite jupe avec un chemisier, et des talons. Elle se brossa les cheveux, et se maquilla. Il était maintenant vingt heures. Quoi ? Déjà ? Et oui, c’est ça lorsqu’on se lève aussi tard, le temps passe spécialement vite. Une fois prête, elle alla vers sa voiture, la démarra et alla vers le centre de la ville. Du moins, elle pensait y aller, pour se balader un peu. Mais non. Elle se retrouvât en face de l’université. A croire que les cours, les profs, tout lui manquait. Pas spécialement. Mais l’endroit en lui-même, si. Le campus lui manquait. Elle gara sa voiture, ce qui était beaucoup plus simple maintenant, étant donné que toutes les places étaient inoccupées. Cela lui faisait étrange de venir ici en plein été. Il n’y avait personne. C’était silencieux. Désert. Abandonné. Et dire que dans un mois, ce lieu changera de face. Ca sera bruyant, remplis par des tonnes d’étudiants ainsi que de professeurs. Un vrai petit peuple. Le peuple des Berkeleyens. Une fois dans l’enceinte du bâtiment, elle crut ne pas reconnaitre son université. C’était tellement différent. Ca avait été nettoyé, fort heureusement, il n’y avait plus aucunes affiches sur les murs. Tout était à sa place, et soigneusement rangé. Personne ne passait par là, et ça se voyait, la poussière commençait à prendre place. Mais ils devaient surement refaire nettoyer la veille de la rentrée. Du moins, elle l’espérait. Quoique… ça ne serait pas très grave, étant donné que les jeunes font leurs bazars eux-mêmes. Ils ne remarqueraient même pas la petite boule de poussière dans le coin, en ce moment, Elz, elle, la voyait. Ses pieds la menèrent dans différentes salles, dans la cafétéria, les toilettes. Tout était différent. Ceci ne pouvait pas être Berkeley. Et pourtant si. Elle se sentait comme la seule survivante après une guerre. Elle était seule, ici, à marcher on ne sait où, pour un but non précis. Le bâtiment des fêtes. Là où avait eu lieu le bal de fin d’année. Elle n’y était pas allée. Non pas parce qu’elle n’avait pas de cavalier, bien qu’il est vrai qu’elle n’en avait pas eu, mais en premier lieu : elle n’avait pas souhaité y aller. Ce genre de soirées, très peu pour elle. Elle ouvrit la porte, et là. La salle n’avait pas été nettoyée. On pouvait voir que les gens s’étaient bien amusés, trop amusés même. Elz s’aventura dans la salle, jusqu’au centre, et regarda tout autour d’elle. Elle se mit à imaginer la soirée, avec dans les oreilles, toujours la B.O du film. Ses yeux se fermèrent et elle resta ainsi, durant au moins deux bonnes minutes. Une fois qu’elle ouvrit de nouveau ses yeux, toujours personnes, heureusement. Elle n’avait pas envie qu’on la voit ici, on pourrait penser qu’il s’agit là d’une voleuse, ou autre. Non. Elle visitait juste sa propre université. Elle alla s’asseoir contre un coin d’un des quatre murs, en tailleur, et se reposa. Il était maintenant bientôt vingt-trois heures. Normalement, elle ne devrait pas rencontrer quelqu’un ici, puis elle s’était assurée d’avoir bien fermé derrière elle la porte de la salle. Elle allait pouvoir être tranquille… trop vite parlé. Elle vit une ombre qui se rapprocha d’elle. Les lumières n’étant pas allumée, elle ne pouvait pas tout de suite distinguer la personne, mais elle savait qu’il s’agissait là d’une personne de son âge, voire plus jeune. Elle ne risquait rien. « Qu’est ce que tu fais là Adriel ? » Ce fut la première chose qui lui vint à la bouche lorsqu’elle le reconnut. Elle le regarda de bas en haut. Elle s’attendait à tout avec lui, après tout c’est un gamma. Mais un gamma pas comme les autres. Lui, elle l’appréciait. Il était différent, elle le savait. Pourtant, lui, ne semblait pas le croire, essayant tout le temps de lui faire changer d’avis à son sujet. Oui, vous pouvez le dire, il est con cet enfant. Au lieu d’entretenir une relation amicale des plus normaux avec Elz, il préfère faire tout en sorte pour qu’elle le déteste. C’est malin ça, tiens. Elle, qui pensait passer une soirée tranquille ici, et bien s’était foutu. Cette soirée n’allait pas être des plus tranquilles, merci qui ? Merci mister Zalachenko.

Voilà plusieurs semaines qu'Adriel avait mis les pieds dans cette prison californienne. Lui qui avait toujours détesté l'école se retrouvait à faire des études pourries dans le seul but de retrouver son demi-frère. Ah ça, il ne serait jamais entré à Berkeley pour le 'fun'. Le jeune homme n'en faisait qu'à sa tête, les limites qu'on lui donnait, elles lui passaient au-dessus du cigare. Justement, ce qu'il aimait c'était les dépasser dans le seul but de provoquer. Non, il n'était pas un petit mouton et jamais il ne le serait. Une vie sans risque n'est pas une vie, voyons ! Jouer avec les lois, provoquer, déstabiliser, c'était lui qui menait le jeu, un point c'est tout. La vie ici n'était pas si terrible que ça finalement, normal en même temps, c'était encore les vacances ! Personne pour lui dicter ce qu'il avait à faire, mais dans quelques semaines, ça commencerait. Oh, mais ils n'avaient pas encore rencontré Adriel, ils allaient sûrement l'adorer. On était forcé de l'adorer, une bouille d'ange, un corps de Dieu, un sourire à tomber par terre... Le jeune ukrainien avait fait pleurer bien des profs durant sa scolarité, sans parler de ceux qui s'étaient les cheveux à essayer de le faire lire des bouquins pourris. Combien de fois s'était-il fait virer de cours pour avoir fumer un joint devant le professeur en plein cours de français ? Combien de fois s'était-il fait virer de son établissement scolaire pour quelques jours suite à son arrogance ? C'est vrai, que présenté comme cela, il avait l'air d'être un véritable monstre. Mais ici n'est relaté que son côté provocateur. Adriel a bien des qualités. Il a toujours eu très peu de vrais amis. Et oui, il n'aime pas tout le monde comme ça, mais une fois qu'il en a un dans le collimateur, il ne le lâche plus. Même sans aucune raison. Il y en a qu'il déteste juste pour exercer son art de la provocation ou alors, il y en a qu'il déteste parce que cela serait trop risqué de les apprécier. Mais nous reviendrons sur ce point-là, plus tard. Pour le moment, il est dans les alentours de vingt-trois heures, le jeune ukrainien marche d'un pas décidé vers la salle des fêtes de l'université. Mais que fait-il à cette heure-ci dans l'établissement. Le faites-vous exprès ? En si peu de temps, Adriel a tout de même eu le temps de rencontrer des dealers avec qui se lier "d'amitié". La drogue et le jeune homme ? Oh, une longue histoire. D'amour, bien sûr ! Pourquoi se droguer ? Parce qu'il n'y a rien de plus plaisant que les paradis artificiels, pour oublier ! Oublier quoi ? Ah, allez savoir, des secrets qu'il dissimule à merveille. Adriel, mystérieux ? Oh que oui ! Il ne se confit jamais à personne sur sa vie passée ni sur rien. Ah ça non ! Ce serait avouer ses faiblesses ! Or, le but c'est quoi ? Montrer que rien ne l'atteint, et que personne ne pourra le faire autant souffrir que son paternel ne l'a fait. Mais chut...

Le jeune ukrainien entre dans la salle des fêtes, son "pote" n'est pas encore arrivé. Pas grave,, il n'est pas pressé. Bon, c'est vrai qu'il se serait bien griller un petit joint ce soir, mais plus de shit. Tant pis, il attendra. Pas grand chose à faire dans cette salle moisie. Le temps va peut-être long finalement. C'est ça, une fois que tu as touché à la drogue une fois, impossible de t'arrêter. Adriel, les cheveux complètement ébouriffés, tourne en rond dans la salle obscure dans son vieux jogging. Il croise les bras sur son vieux tee-shirt troué avec écrit 'Fuck off' en grosses lettres, en effet, cela correspond bien au caractère de l'ukrainien. Adriel qui regardait le sol depuis plusieurs secondes, s'arrête brusquement et fronce les sourcils. Une jeune femme est assise en tailleur dans un coin de la pièce. Ah mais c'est Elz ! Effectivement c'est bien elle, il reconnaîtrait sa voix entre mille. Il s'approcha d'elle, très étonné de la trouver ici. Les pensées noires qui le hantaient quelques minutes plutôt ont disparus de son esprit, il a trouvé un nouveau petit jeu bien plus intéressant. La belle Elzbieta ! Comment expliquer leur relation. Elle ne l'a pas remarqué, en tout cas, il espère qu'elle ne l'a pas remarqué, mais elle lui fait beaucoup d'effets. Beaucoup, eheh ! Mais non non, Adriel n'est pas aussi idiot pour tomber dans son piège. Voilà nous pouvons revenir aux différentes catégories de relations qu'Adriel entretient avec les personnes qui l'entourent. Il peut classer Elzbieta dans le tiroir 'Je te déteste, mais seulement parce que cela serait trop risquer de t'apprécier'... Mais plutôt mourir que de lui expliquer pourquoi il est aussi désagréable avec elle. Et puis de toute façon, il s'était promis de détester coûte que coûte les Alpha ! Ces petits moutons qui ne se servaient de leur cerveau que pour étudier et qui ne se rendaient pas compte qu'ils se faisaient manipuler, qu'ils n'étaient que des pauvres robots.

C'était loin d'être ce qu'il pensait à propos d'Elz, justement, il ne comprenait pas ce qu'elle venait foutre dans cette confrérie pourrie. Bon, elle ne pouvait pas non plus être à Gamma, trop coincée à son goût, mais Alpha, quoi ! Help, elle ne gérait pas du tout, pfff ! Adriel arqua un sourcil, elle était bien la dernière personne qu'il s'attendait à croiser ce soir-là. Mais pourquoi pas, la soirée allait être plutôt intéressante s'il pouvait continuer à la provoquer. Il lâcha un petit rire sarcastique.

Mademoiselle Strauty ? Vous ici ? Mais voyons, ici c'est la salle des fêtes, chérie. C'est là où l'alcool coule à flots et où les gens savent ce que c'est de s'amuser ! A l'évidence tu t'es trompée, la bibliothèque c'est à l'autre bout du couloir, tss !

Adriel passa une main dans ses cheveux, qui s'ébouriffèrent davantage. Il avait le don d'énerver Elzbieta et n'importe qu'elle autre personne avec son petit air arrogant et "je m'en foutiste". Et il ne s'en cachait pas, il adorait ça. En tout cas, elle devait sûrement être loin de se douter que s'il était comme ça avec elle, c'était parce qu'il l'apprécier. Oh non, elle devait être bien trop absorbée par ses livres de médeu, en tout cas, il l'espérait.

Comme si une telle relation pouvait exister. La preuve. Adriel et Elzbieta. En quelque sorte, on peut appeler ça une amitié. Ca serait tellement plus facile à déterminer comme relation si seulement le jeune Gamma arrêtait d’être comme il était avec l’Alpha. En même temps, il est vrai que Gamma et Alpha ne font pas bon ménage, et pourtant. Oui. Pourtant, les deux s’apprécient. Une qui l’assume. L’autre qui fait tout pour casser ce semblant d’amitié. Quel con il était. La jeune femme ne comptait pas se laisser faire aussi facilement. Elle voyait en lui qu’il l’appréciait. Ou alors, elle l’espérait. Ceci dit, que peut-elle attendre d’un garçon comme Zalachenko ? Puis, qui vous dit qu’elle attend quelque chose provenant de lui ? Elle ne veut rien, elle n’attend rien. Elle l’accepte comme il est. Et puis merde quoi. Malgré son caractère de con face à elle, il faut avouer qu’il la fait bien rire. Tout ce qu’il lui dit ne l’atteint pas vraiment. A vrai dire, jusqu’ici il n’a rien dit de bien méchant. Peut-être qu’il fait tout de même attention à ne pas la blesser. Mais encore une fois, il s’agit là d’un seul mince espoir de l’Alpha. Au fond, elle a confiance en lui. Pourquoi ? Bonne question. Tout simplement : l’instinct. C’est bien ce qui les avait mené à se parler, et à entretenir cette relation assez étrange : l’instinct. N’importe quel Gamma pouvait lui dire quoique ce soit, elle le prendrait mal, elle ne l’écouterait pas, elle partirait, mais pas avec Adriel. Tout ce qu’il disait ne l’atteignait pas. Elle restait là, en sa présence, à essayer d’avoir de ses nouvelles à leur façon. Comme ils le faisaient depuis le début. Entre eux ce n’était pas vraiment du « salut toi, ça va ? Quoi de neuf ? ». Loin de là. A chaque fois qu’ils étaient ensembles, ce n’était du qu’à la chance. Ils ne s’étaient jamais fixé un quelconque rendez-vous. Comme s’ils avaient envie de se voir. Bon… Oui, c’est vrai, il peut arriver de temps à temps à Elzbieta de vouloir le voir, et l’écouter dire ses conneries. Ce mec était con, ça elle ne pouvait pas le nier, mais il avait bon fond. Et c’est pour ça qu’elle l’appréciait. Elle voyait le vrai Adriel. Peu importe s’il ne souhaite pas être celui qu’il est avec elle. Elle ne le quittera pas aussi facilement que ça. Sauf durant les vacances. Ca allait faire deux mois qu’elle n’avait eu aucunes nouvelles. Merci Vacances. Elle n’avait pas réellement pensé à lui, mais de temps en temps, elle s’était surprise à se l’imaginer profitant de son break à faire la fête, à se défoncer la gueule. Rien que ça, voyons. Elle allait retomber sur lui à la rentrée, et ce moment ne pressait pas. Le voir n’était pas sa priorité première. Il faut pourtant croire que le destin est contre eux. Elle qui pensait être tranquille ici, à l’université en plein summer break, alors que la soirée avait bien avancé. Et bien non, il devait aussi être là. A croire qu’ils avaient les mêmes idées. Merde pour la soirée tranquille. Bon, et bien au moins les vacances ne l’avaient pas fait changer. Toujours le même. Ouf. Entendre de nouveau sa voix la fit sourire. Ca lui faisait plaisir, elle l’avouait. Malgré qu’il « l’agresse » tout de suite. Disons qu’elle avait l’habitude. Ce n’était rien. Ca lui avait même plutôt manqué. Roo, ce petit Gamma. « Mademoiselle Strauty ? Vous ici ? Mais voyons, ici c'est la salle des fêtes, chérie. C'est là où l'alcool coule à flots et où les gens savent ce que c'est de s'amuser ! A l'évidence tu t'es trompée, la bibliothèque c'est à l'autre bout du couloir, tss ! » Un petit sourire vint se poser sur son visage. Non, mais sérieusement. Il cherchait quoi avec elle ? Soit il veut réellement être méchant, alors qu’il le soit, ou alors qu’il soit gentil. Non, bien sur que non. Il ne pouvait pas être gentil avec une fille qui ne sait pas s’amuser et faire la fête. Enfin, ça c’est ce qu’il pensait. Si seulement il savait. Un jour, elle lui prouvera qu’elle peut encore plus s’amuser que lui. Cette nuit-là, il sera bien sur le cul. A part ça ? Elle était quand même réellement heureuse de le revoir. Sa soit dis-ante méchanceté lui avait manqué. Ainsi que sa petite bouille. Elle devait avouer qu’il avait un certain petit charme. Ouais mais non. Trop jeune pour elle. Encore, elle pourrait le considérer comme un petit frère, mais rien de plus. Un petit frère qui fait chier la grande sœur. Ca pourrait être tellement plausible avec ces deux là. Elle jouait son jeu. Il souhaitait l’énerver. Elle faisait la miss qui était énervé par ses propos. C’était assez marrant. « Très marrant Zalachenko. Et toi pas avec tes merdeux de potes à te fumer encore un joint et boire à pas de limites ? Si tu continues comme ça, tu va finir un bon petit Alpha. Et bien oui ça c’est à force de fréquenter une Alpha comme moi, toujours plongée dans ses livres, à ne penser qu’aux études. D’ailleurs, où sont mes livres ? Ah bah merde, je ne suis ici qu’avec mon Ipod, quelle dommage. Je pense que je vais devoir changer de confrérie, je ne suis pas digne d’être une Alpha, j’ai oublié mes bouquins. » Ta gueule Elzbieta, merci. Entre eux, ils ne s’insultaient jamais personnellement. Ils leur arrivaient de s’en prendre légèrement à leurs confrères, mais jamais à eux-mêmes. Du moins, Elz n’oserait jamais insulter, ou s’en prendre vraiment à Adriel. Elle l’apprécie trop pour. Puis, le respect est tout de même présent. Qu’est ce qu’ils pourraient bien faire ici ? Parce que oui. Maintenant qu’ils s’étaient trouvés, ils savaient tous les deux qu’ils allaient restés ensembles pour un petit temps. Oui, en gros ils allaient passés leurs soirées ensembles. Ici, seuls. Dans un endroit noire, pas nettoyé de la dernière fête ayant eu lieu. Super bon endroit. Bon. Adriel n’avait pas complètement tort. Qu’est-ce qu’Elzbieta foutait ici ? C’est vrai qu’il ne s’agit pas là du lieu qu’elle fréquente le plus, mais il y a une première à tout. Il restait tout de même cette fameuse question : et lui qu’est ce qu’il foutait là ? Encore, si elle l’aurait vu avec ses amis, elle aurait comprit, mais là, il était tout autant seul qu’elle, elle ne l’était.