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Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲ Bonny.

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MessageSujet: Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲ Bonny. Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲  Bonny. EmptyLun 11 Mar - 19:31

USA. Berkeley. C'était un endroit tout nouveau pour Charlie et pourtant, elle n'avait pas mis bien longtemps à s'y faire. Si les bâtiments et l'environnement culturel n'étaient pas franchement ce qui avait attiré son oeil au premier abord, elle avait surtout pu constater que niveau hiérarchie sociale, rien ne différait de sa précieuse Angleterre. Rien que les couloirs de l'université témoignaient de cette séparation distincte entre les élèves. Il y avait ceux qu'on regardait quand ils passaient, le visage fermé, et ceux dont la présence ne signifiait rien et qui, tête dans le casier entre deux cours, rêvassaient d'une gratification royale au bal de promo en fin d'année. Charlie quant à elle, faisait partie de la première caste, celle de l'acabit des connasses avec un ego aussi vaste que le globe qui faisaient semblant d'être étonnées quand on les nommait queen of the year. Elle avait un de ces caractères qui ne passait pas inaperçu et qu'on ne se plaisait pas à contrarier. Rentrer dans son petit cercle fermé ne demandait aucun travail, ça demandait un talent inné pour la manipulation, les sales coups, les montées d'adrénaline et le pouvoir de façonner tout ce qui se trouvait autour de soi à son image. Et dans son cercle très fermé il y avait Ebony. De son nom complet Ebony Joy Scar Asher-Grey, l'américaine avait gagné sa place auprès de l’intransigeante Hargrove il y a longtemps déjà, alors que leur père respectif travaillaient ensemble. Au début si les deux jeunes femmes ne pouvaient pas se voir en peinture à cause de leurs caractères plus que similaires, elles avaient fini par se lier étroitement. Il arrivait même à Charlie de la qualifier d'amie, chose relativement rare pour sa petite personne. Bonny c'est Charlie, portable éteint, je te laisse un message. Je vais venir à Berkeley d'ici quelques jours dans le cadre d'un échange avec ma fac, j'espère que je te retrouverai là-bas ! See ya sweety. Et depuis ce message les deux jeunes femmes s'étaient effectivement retrouvées. Tout d'abord à l'aéroport, alors que la miss Hargrove ne s'y attendait pas le moins du monde, guettant d'un air désinvolte l'arrivée de son nouveau preux chevalier attitré pour l'échange, Sir Augusto P. Da Volpedo, et bien son double parfait était là en face d'elle, tout sourire. Et pas n'importe quel sourire; celui qui annonçait tout un tas de choses, entre la joie des retrouvailles et la hâte de commencer toutes sortes de coups tordus et plans diaboliques.

Et ce même soir-là, la soirée de bienvenue des Omicron était organisée. Le moment était donc bien choisi pour imposer sa personnalité fleurie et haute en couleur qui à coup sûr lui ferait gagner un troupeau de nouveaux amis en l'espace de quelques heures. La jeune femme était accompagnée de son correspondant qu'elle exhiba fièrement à son bras pendant de longues minutes. Puis ce fut l'heure des festivités, des vraies festivités, pas juste des verres d'alcool et des danses chaudes entre braves inconnus. Bonny et Charlie étaient réunies. Cette dernière se cala juste à côté de la sortie de secours pour être suffisamment dehors afin d'inhaler sa dose de nicotine. Elle sortit son paquet de cigarettes, en alluma une et tira dessus. Tu sais Bonny, ça me fait plaisir de te retrouver, dit-elle d'un ton détaché en recrachant la fumée. Les déclarations d'amour n'était absolument pas son truc, elle tenait seulement à signifier combien leur duo lui avait manqué. Autant te le dire de suite, même si tu t'en doutes, je ne suis pas vraiment là pour me la jouer peace and love, planter des arbres et les regarder pousser en chantant du Bob Marley. Charlie avait cette expression du visage qui la rendait particulièrement complexe à comprendre, même pour les plus expérimentés. Elle ne laissait rien paraître, choisissant à qui quand et comment, elle laisserait transparaître quelque chose. Ma soeur, enfin l'espèce de monstre handicapé de l'hémisphère droit du cerveau, est là aussi. Elle tira de nouveau sur sa cigarette. Et si tous tes petits compatriotes ne vont pas avoir la vie facile, pour elle ça va être l'Enfer. Son visage s'étira en un grand sourire donnant plus sur le rictus qu'autre chose puis en l'espèce d'un centième de seconde, ses traits se détendirent et la jeune femme arbora un charme inégalable, mêlant joie de vivre et apparente gentillesse. Sinon comment tu vas toi ici ? J'espère que t'es pas trop rouillée, parce que ce soir je vais avoir besoin de toi et tout ton savoir faire. Vraiment tout. Ca va être épique, je te le promets, termina-t-elle en lui faisant un clin d'oeil, tout sourire.
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MessageSujet: Re: Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲ Bonny. Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲  Bonny. EmptyJeu 14 Mar - 17:33


EBONY&CHARLIE



    Toujours la même rengaine. Des étudiants partout et bien sûr il suffit que je traverse le couloir principal bondé pour que les bruits cessent. Les avions en papier s'écrasent contre le sol sans que personne n'accoure les chercher, les langues bien pendues se remettent en place et les regards se tournent ostensiblement vers la même personne. Hum. A défaut d'être aimer ce que je n'aimais pas, il me craignait. C'était mon plus beau cadeau. Alors je marchais avec ce regard qui voulait tout dire. Approchez mes agneaux, approchez. Ceux digne de mon intérêt n'était pas présent et ces personnes qui m'observaient avaient visiblement tout compris. C'était parce qu'on me craignait que j'avais été élue présidente à deux reprises, c'était parce qu'on me trouvait imprévisible et puissante que j'avais atteint ce statut sociale. Et pourtant rien à voir avec celui de ces filles cherleeders ou autre qui pensaient seulement qu'avec de grands airs, une silhouette affinée et une langue bien acérée on pouvait dominer. Oh non, je m'étais basée sur beaucoup d'autres choses ici. J'étais sombre, sans coeur ni pitié. Je ne connaissais pas les mots conséquences et réflexion. Je ne réfléchissais à aucun de mes actes spontannées car réfléchir c'était douter, douter s'arrêter et en aucun cas je n'aimais ne pas entreprendre toutes les choses qui me passaient par la tête. Je voulais vivre et recherchais par tous les moyens à pimenter ma vie à chaque instant et cela passait en général par les autres. Et oui, l'université était mon tableau de jeu et encore mieux, ils s'y prétaient tous. Bon, je n'avais pas vraiment la permission de mes supposés cobays mais après tout, où était l'amusement si on n'arrivait pas à plier idées et pensées de ces pauvres étudiants à notre propre volonté ? C'était ça mon plus beau jeu. Manipuler quitte à en briser plus d'un, quitte à les pousser dans leurs plus lointaines limites. Moi je n'en avais pas. Pour moi, s'imposer des limites c'était ce qu'il suffisait pour vivre une vie des plus ratés. Je n'étais pas comme ça et ne le serais jamais bien qu'il s'avérait que certaines personnes qui m'entouraient savaient comment faire pour que je sois bien différente. Je pensais à Andrew, Lux et Jayan et bien sûr ma chère Charlie. Des personnes qui faisaient toute la différence dans ma vie et que je n'avais pas besoin de manipuler, avec eux j'avais trouvé des alliés de taille. Et en ce qui concernait ces visages tournés vers moi ? Certains me défiaient par attirance pour le mystère et le côté sauvage et dangereux que je dégageaient. Ils perdaient à chaque fois. On ne savait pas où on n'allait se retrouver avec moi mais qu'importe je trouvais toujours de quoi satisfaire mes désirs.

    Et puis les Omicrons avaient débarqué. Cette race m'insupportait tout simplement. C'était de nouvelles abeilles à détruire, de nouvelles têtes à qui flanquer la frousse et surtout encore bien d'autres qui ne me connaissaient pas et qui, pour avoir au moins un bon point, ne se méfierait pas de tout ce que je pouvais leur faire endurer. Oh oui, je me léchais déjà les babines. C'est pourquoi lorsque mon téléphone m'avait annoncé un nouveau message et que j'avais entendis que ma Charlie débarquait dans l'université j'avais jubilé. Hum douce odeur que celle du carnage. Elle était moi, j'étais elle et je sentais qu'on allait faire tourner bien des têtes c'est pourquoi j'étais allée la chercher avec un sourire malicieux. A présent contre cette fameuse porte, son regard tourné vers moi, j'observais le reste des danseurs comme un nouveau plateau de jeu dans laquelle je jouais à deux dorénavant. Ça me fait plaisir aussi que tu sois là. Tu étais parfaitement ce qu'il me fallait, j'en ai marre de toutes ces personnes qui n'osent plus jouer avec moi. Ca en devient pitoyable que plus personne n'est assez de couilles dans cette université pour agrémenter ses soirées. J'alluma un joint non dissimulé à la foule pendant que je tirais dessus et en crachant la fumée par le nez, tournais de nouveau mon regard amusé vers celui de ma complice. Hum ... Tu m'intrigues. Dis en moi plus et je serais ton homme ma chère.
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MessageSujet: Re: Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲ Bonny. Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲  Bonny. EmptyVen 22 Mar - 15:25

Charlie observait attentivement celle qui était tel son double, sa coéquipière. Elle faisait toujours ça : détailler les gens de pied en cap y compris quand elle les appréciait. C'était une manière pour elle d'avoir toujours une longueur d'avance, de presque savoir à l'avance par quelques mimiques qui trahissaient leur propriétaire, ce que ce dernier pensait réellement. Charlie était bien sûr un as de la manipulation et de tout ce qu'il y avait de plus tordu, mais soyons clair, quand elle était dans le cadre d'une discussion franche et honnête, hors de question de la lui faire à l'envers. Et le grand avantage avec Bonny, c'est qu'elle était quasiment sûre de n'avoir jamais ce problème, quoique vérifier de temps en temps les signaux involontaires n'allait pas tuer qui que ce soit. Oui je vois bien que tu dois te faire profondément chier ici. Charlie tira sur sa cigarette et s'amusa à faire des cercles de fumée avec sa bouche. De toute façon, quand on se rend compte de la population ici, ça joue plus à Ken et Barbie qu'autre chose. Il est temps de faire monter la température d'un cran et de faire en sorte qu'on n'ait pas à jouer dans la cour des maternelles. La miss Hargove tourna la tête vers Bonny. Parce que franchement ça m'ennuie d'avance. Elle jeta le filtre de sa cigarette et s'assit sur un petit muret juste à côté de la porte après avoir soigneusement vérifié que rien ne viendrait tâcher sa très chère robe blanche - surtout que depuis que son père avait réussi à ruiner sa famille elle ne pouvait se permettre d'acheter ce genre de vêtements tous les quatre matins.

Malgré toute l'amitié qu'elle avait pour Bonny, Charlie ne savait trop comment annoncer la couleur, comment lui dire clairement le but qu'elle s'était fixée en arrivant ici. Bien sûr elle ne pouvait pas avouer que le doyen d'Oxford la poussait très fortement mais tout de même. Tu es sûre de vouloir en être ? dit-elle avec un petit sourire en coin. Parce que, ce que je souhaiterais, c'est de tout chambouler, toute la petite hiérarchie de votre université. Je ne suis pas ici depuis suffisamment longtemps pour savoir qui est au dessus de qui, mais au final, je veux tous les faire tomber. Et être la dernière reine sur l'échiquier, bien que ça n'était pas nécessaire de le souligner. La miss Hargrove n'avait pas revu Bonny depuis des lustres, il n'était peut-être pas très utile de montrer aussi ouvertement ses ambitions quasi prétentieuses mais ô combien amusantes. En fait, Charlie se trouvait en terrain miné, elle savait que son amie aimait jouer, mais est-ce qu'elle serait prête à se lancer dans une telle aventure ? Allez savoir. Elle se leva et alla se câler contre la porte, fixant toutes les personnes dans la salle une à une. Certains ne méritaient même pas qu'elle leur porte le moindre intérêt, ça ce voyait clairement à leur façon de se comporter, une ribambelle de gens aussi inutiles qu'inintéressants aux yeux de l'anglaise. Et puis à côté se tenaient certaines personnes, le regard hautain, que personne n'osait vraiment approcher. Elle s'était également déjà rendue compte que son correspondant attirait à peu près toutes les midinettes de l'université et elle s'était aussi rendue compte qu'une dénommée Constance n'avait pas franchement l'air d'approuver la jeune femme venue tout droit d'Oxford. Elle se tourna soudainement vers son amie. Avoue chou, je suis sûre que toi aussi tu as un grand intérêt à me suivre là-dedans. On pourra mettre à terre tous ceux dont tu veux te débarrasser. Elle se rapprocha très près de Bonny, son visage à quelques centimètres du sien. Et je suis sûre que tu vas prendre ton pied à le faire, murmura-t-elle.

Passé ces quelques instants qui auraient pu paraître étrange à n'importe qui assistant à la scène entre les deux brunes, Charlie se mit à rire d'un rire cristallin, innocent et sans arrière pensée aucune. Allez lâche ton truc, fit-elle en parlant du joint qu'Ebony tenait à la main. On va s'amuser ! Montre moi dans la salle avec quelle personne on commence. Montre moi la petite victime du jour qui va nous mettre en selle, nous échauffer un peu. Parce que tout ce trajet en avion, tu vois ça m'a un peu rouillée ! Elle attrapa son clone par la main et l'entraîna sur la piste de danse. Que le spectacle commence.
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MessageSujet: Re: Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲ Bonny. Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲  Bonny. EmptyJeu 28 Mar - 23:36


EBONY&CHARLIE


    Ebony Joy Scar Asher-Grey. Le genre de nom qui fait froid dans le dos lorsqu'il est lancé au travers des couloirs de l'université. Je souriais d'avance à l'idée que pour la plupart de mes victimes de la première à la dernière, ce nom était synonyme de fuite ! Hum ... On aurait dû m'appeler "tu sais qui" histoire de bien rappeler que dans Harry potter j'aurais plutôt tuer Voldemort pour prendre sa place. Manque de bol on n'était pas dans un compte et je n'avais malheureusement que mes doigts et mon cerveau pervers pour m'amuser de mes chers collègues étudiants. Mais l'arrivée de Charlie changeait la donne. Je n'étais plus la seule ombre sur le tableau parfait que représentait cette chère petite université. Oh non et avec elle il fallait le dire que les nuques allaient se dévier encore plus sur notre chemin. J'imaginais déjà les rumeurs s'envoler d'ici. Avec elle à mes côtés il était infaillible que les gens allaient comprendre rapidement ce qu'il se tramait. Après tout, on ne me voyait entouré que d'hommes en général. j'avais bien du mal avec la compagnie féminine alors qu'une jeune femme débarquant de sa belle île soit à mes côtés avec ce même regard du diable, on ne pouvait que comprendre. Elle était comme moi. Une seconde image de la dangereuse et divine Ebony. Un sourire à sa remarque. Il était clair qu'elle avait parfaitement compris le principe de cette université. Ils se ressemblaient tous. Il n'y en avait pas un qui se différenciait et à chaque fois que je voyais ces groupes de jeunes gens qui se voulaient populaires seulement par leur look, cela me donnait envie de gerber et souvent c'était à ce genre de filles dont je m'étais déjà attaquée en versant des drogues dans leur verre en soirée ou en leur faisant tourner la tête à en devenir sénile. C'était à ses hommes que je faisais perdre toute fierté lorsqu'ils me voyaient pour avoir essayé de m'avoir pour se retrouver avec de la chance, dans le même lit que moi mais seul ou et le plus souvent, à embrasser mes lèvres et deux secondes plus tard se voir dans une situation à chaque fois des plus embarrassantes. Cela dépendait bien sûr de mon inventivité et de mon humeur. J'avais l'impression chaque jour de traverser les décors d'une grande pub pour dentifrice. Ne m'en parle pas. Ça se l'a joue aux rois du monde mais ils n'ont rien, ne sont rien et les retrancher dans leurs dernières limites est aussi facile que d'écraser un insecte du bout du doigt. Je pris une longue taff de mon joint en ruminant mes paroles pour continuer dans ma lancée tout en soufflant une longue lape de fumée. Ils me font rire avec leurs grands airs mais ils sont pathétiques. Oui, je ne supportais pas ces grandes duchesses à la La Tour Du Bois ou autres filles dans le genre qui pensaient parce qu'elles avaient une bonne répartie, dominer une université. Mon dieu mes chères petites, quand apprendriez-vous ? Et Charlie présente, je me disais vite que les choses allaient changer mais comment ? C'était bien ce que je me demandais mais à en voir son air conspirateur j'étais sûre qu'elle m'en dirait bien plus par la suite. Et puis elle se lança et je ne répondis pas de suite laissant le silence retomber. Détachant mon regard d'elle pour observer les danseurs je me disais qu'il était vrai que j'avais aussi la réputation de trainer avec justement le genre de personnes très populaires que je dénigrais le plus souvent. Jayan, Andrew ... Mes meilleures amies, les deux hommes que j'aimais le plus au monde. Mais alors quoi ? N'étais-je pas satisfaite de ma vie ? Les gens qui me détestaient me voyaient au bras des deux plus grands et j'étais une intouchable dans cette université de par mes actes, mon ancienneté et mon statut. Alors quoi ? Pourtant aurais-je voulu suivre la belle dans son œuvre malveillante ? Hum ... Il n'y a que toi pour avoir des idées pareilles. Mais à vrai dire je n'ai plus rien à perdre et franchement, après tout ce que j'ai déjà fait je crois que ça ne pourrais être pire. Je t'aiderais, ça fait bien trop longtemps que ces murs n'ont pas été secoué et à deux, cela fera sûrement bien plus de bruit ! Elle le savait très bien je n'avais jamais craché sur mettre du piment dans ma vie et je ne pensais jamais aux conséquences de mes actes alors pourquoi commencer maintenant ?! Et puis j'ai des comptes à régler avec le doyen. Hum ... Vengeance quand tu nous tiens. Je jeta enfin mon joint alors qu'elle m'entraînais dans la salle. Les belles diablesses, black&white, notre duo ne pouvait passer inaperçu. Je pourrais te sortir beaucoup de noms mais j'ai bien peur que les gens ne m'intéresse plus une fois utilisation. Mais là de suite je dirais Maëlle, une bêta qui m'insupporte au plus haut point. D'ailleurs, je pense qu'elle serait très amie avec Alexie tiens ...
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MessageSujet: Re: Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲ Bonny. Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲  Bonny. EmptyMar 16 Avr - 0:07

Tandis qu'Ebony parlait, Charlie la traînait à travers la salle. Un léger sourire aux lèvres, une main tenant nonchalamment celle de son amie, la démarche chaloupée, la reine des étudiants anglais allait laisser son empreinte de manière indélébile, elle le savait. C'était une battante, tout ce qu'elle voulait elle l'avait et elle n'avait bien souvent pas besoin d'argent pour parvenir à ses fins. Cet endroit était rempli d'étudiants aussi malléables que de la pâte à modeler. Charlie allait d'abord détruire l'empire construit, pour mieux reconstruire le sien. La Californie ? Un territoire annexé par Oxford, England. Nothing else. Mais pour ce faire, rien de mieux qu'un allié en territoire ennemi; Ebony. Charlie écoutait attentivement ce que lui disait son double outre-Atlantique. Bien entendu, elle était d'accord et leur duo allait faire des étincelles. Alors comme ça tu as des comptes à régler avec le doyen ? demanda l'anglaise très intéressée, après tout son chancelier avait lui aussi une forte, très forte envie de faire tomber le doyen américain, ce pourquoi il avait encouragé Hargrove a mettre son petit dawa personnel. Elle se mit face à l'une des rares qu'elle considérait comme son amie et la fixa droit dans les yeux. Elles étaient entourées de jeunes complètement bourrés qui dansaient comme des pingouins, d'autres préféraient s'emballer dans un coin de la salle mais malgré tout, c'était comme si seule leur conspiration était audible dans ce brouhaha infernal. Maëlle ? Charlie arqua un sourcil. Certains parents n'avaient pas franchement pitié de leur progéniture pour lui donner un nom pareil. La fin de la phrase par contre fit tilt à la brune. Elle pourrait s'entendre avec Alexie. La mâchoire de la triplette se crispa. Elle avait une sainte horreur de sa soeur et ne pouvait pas la souffrir dans les parages. La jeune femme lui vouait une haine viscérale et indéfectible et peu importait les moyens qu'elle aurait à mettre en oeuvre pour la descendre plus que bas de terre, elle y parviendrait. Très bien, fit-elle en haussant les épaules. Mais on verra plus tard pour elle finalement, j'ai pas le coeur à écraser une pauvre fille lambda en deux temps trois mouvements. Charlie soupira et fit une petite moue boudeuse; l'instant d'après son visage rayonnait. Viens ! J'ai une meilleure idée, lança-t-elle énigmatique en faisant un clin d'oeil à son amie. Pourquoi faire banal quand on peut marquer les esprits ?

Charlie était sortie de la salle telle une impératrice laissant là ses sujets à leurs occupations paysannes; mais une fois sortie de la salle, un sourire malsain s'étira sur ses lèvres, elle enleva ses escarpins vertigineux à la hâte et se mit à courir dans les couloirs. Le sol était glissant à un point qu'elle du se ramasser au moins deux ou trois fois par terre, toujours en éclatant de rire. Vingt-trois ans d'âge physique, cinq ans d'âge mental et une Charlie complètement méconnaissable. Si elle adorait les coups bas subtils et dignes d'un trône en Enfer, la jeune femme d'ailleurs très justement tatouée 666 juste derrière l'oreille, n'en aimait pas moins rire comme une enfant innocente. Elle avait le goût de l'inconscience et de la folie, elle était inconsciente et folle et elle adorait ça. Arrivée devant le bureau du doyen de Berkeley elle s'arrêta et tourna la tête vers Bony, les yeux grands ouverts à la manière d'un ours en peluche. Et comme à son habitude, ses traits si charmants se durcirent très vite pour rappeler à quel point il faut se méfier de l'eau qui dort. Je suis sûre qu'il y a de quoi s'amuser ici hum ? Elle posa sa main sur sa poignée mais la porte ne s'ouvrit pas. Bien entendu, elle aurait pu être plus fine que ça. Elle regarda à droite à gauche à gauche à droite. Rien ni personne susceptible de changer le fichu loquet de position. Allons bon. Elle regarda ses escarpins en soupirant et donna avec un grand coup dans la vitre. Cette dernière vola en éclats, par chance Charlie ne reçut rien dessus. Elle passa la main à travers la vitre brisée, retira le verrou et ouvrit la porte. Bienvenue chez le doyen chère Bony ! Faites comme chez vous, fanfaronna-t-elle.

Les deux jeunes femmes entrèrent dans la vaste, très vaste pièce servant de bureau au doyen de l'université. Il y avait dans cette pièce tout le confort possible et imaginable. Charlie alla se servir un whisky dans un verre d'un cristal éclatant et s'affala comme un pacha sur l'un des trois fauteuils en cuir véritable. Ca va il a la belle vie l'autre là... Tout ce luxe en aurait presque donné le tournis à Hargrove qui était une grand aficionada de ce qui coûtait très cher et qui était pour le moins prétentieux. Elle avala une gorgée de whisky et ouvrit l'un des tiroirs de la table basse, plein de cigares importés tout droit de Cuba. La jeune femme qui avaient déjà fumé ce genre de choses avec d'anciennes riches connaissances en Angleterre n'hésita pas une seule seconde. Cigare au bec, whisky à la main, elle utilisa sa main libre pour retirer sa robe blanche et se pavaner ainsi en sous-vêtements. L'anglaise avait il fallait le dire, un corps à tomber et d'ailleurs elle en était elle-même raide dingue. Devant le regard amusé d'Ebony elle alla faire un tour autour du bureau puis d'un coup sec elle balaya tout ce qui s'y trouvait. Elle finit son whisky d'une seule lampée et s'allongea sur le bureau. C'est ça la liberté Bony, faire ce qu'on veut sans se soucier des conséquences. Elle sourit. Un panel d'hommes autour de ce bureau ne m'aurait pas déplu je dois bien l'avouer mais bon. Elle fit mine d'être déçue et haussa les épaules. Je me contenterai de toi, déclara-t-elle amusée.
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MessageSujet: Re: Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲ Bonny. Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲  Bonny. EmptyMar 23 Avr - 21:46


EBONY&CHARLIE


    Sa main dans la mienne elle continuait à m'entraîner au milieu de la foule de danseurs qui se pressaient dans l'espace de la salle des fêtes. je leva les yeux au ciel en les voyant tous, dans de beaux costumes à danser comme si tout leur avenir se jouait à présent dans cette fameuse salle. On accueillait de nouveaux élèves et quoi ? Ils en étaient contents ? De nouvelles têtes, des dixaines de nouveaux étudiants dans chaque confrérie et cela leur était égal ? Ha qu'ils jacassaient bien sur leurs nouveaux correspondants, qu'il souriait face aux nouvelles belles gueules de l'université mais ils en oubliaient le principal alors que moi pas du tout. Les places allaient tourner, les trônes allaient être remis en question et avec ça, l'amitié deviendrait très vite une corvée que tout le monde remarquerait très vite. Moi dès le début je n'avais apprécié ces regards curieux sur mon chemin. Ils ne savaient rien de moi, ils ne savaient rien des gens qui règnais sur cette université et pire n'avaient que faire des rumeurs ou des on dit tant qu'ils n'avaient pas vu de par eux-mêmes. On aurait dit des enfants. De nouveaux enfants qui ne connaissaient rien à rien du royaume que représentait Berkeley et pire ils s'en fichaient car après ils pensaient instaurer leur royaume d'angleterre ici, dans ce même couloir où la guerre faisait rage entre les grands de ce monde. Il y avait des reines et rois dans chaque confrérie, j'en faisais partie et pire encore j'étais l'une des plus dangereuses car j'étais incontrôlable et cela me faisait de la peine de voir que je devais apprendre à ces incultes à qui ils parlaient. Je me rappelais encore de la jeune femme qui s'était interposé sans gène entre moi et Mavis pendant une discussion animée. Avant l'arrivée des Omicrons, j'avais personne n'aurait osé me couper ainsi ou distraire une distraction que j'avais moi-même créé et avec laquelle je m'amusais pour quelques sornettes. Je lui avais alors rappelé d'une voix dur et sans équivoque qu'elle allait sûrement le regretter rapidement si l'accident se reproduisait. C'était ça que je détestais chez les Omicrons. Ces nouvelles têtes qui ne connaissaient rien et qui pensaient tout savoir. Alors ils m'approchaient comme des animaux qui n'ont peur de rien car ils n'ont pas encore connus la gueule du loup. L'avantage était malgré tout que j'avais un tout nouveau terrain de jeu et pour leur apprendre, il suffisait que je m'amuse à leurs dépends. Hum ... Sweet sacrifice. Andrew partant de l'université pour plusieurs mois, je me disais que là au moins, en attendant son retour j'avais vraiment besoin de m'amuser et quoi de mieux d'avoir de nouvelles têtes qui ne se méfieraient pas pour pimenter encore plus mes journées et mes nuits ? Voila. Je semblais bien décidée à leur montrer qu'ici c'était loin d'être la fête tout en faisant de cette éducation un jeu attrayant pour moi. Bien sûr, il y avait toujours des exeptions et cette exeption s'appelait la famille Hargrove. Du moins deux d'entre eux. C'était déjà pas mal il fallait l'avouer ! J'aimais Charlie comme la soeur que je n'avais eu et que j'aurais toujours voulu avoir. J'aurais pu me battre contre la personne qui me ressemblait tant mais après tout, ensemble il était clair que c'était forcé de faire des explosions. Oui, il a eu dû mal à me faire réintégrer l'école lorsqu'en Septembre j'étais en stage en france. Mes parents ont dû lui forcer la main car apparemment il ne voyait pas d'un très bon oeil mon implication dans chaque petits problèmes dans cette université. Bien sûr il n'a jamais rien pu prouver et puis, tu aurais dû voir sa tête lorsque je suis redevenue présidente. Hum ... Mais je suis sur la sélecte avec lui, il me l'a bien fait comprendre cet enfoiré. Et voila finalement le problème. Bien sûr je ne pouvais m'empêcher de contourner les règles après tout il avait bien spécifié qu'il était interdit d'avoir une habitation en dehors de l'université. J'avais pourtant gardé mon chez moi. Etre présidente d'une confrérie oui, ne pas avoir son indépendance, sa liberté non. Je ne pouvais pas partager ma vie avec des gens sans arrêt. J'étais quelqu'un qui aimais jouer, qui aimait les hommes et qui aimait bien plus que tout sa liberté. Il pouvait me mettre un couteau sous la gorge que je n'aurais pas suivit ses ordres c'est pourquoi je lui cachait bien que chaque fin de journée je filais chez moi pour revenir qu'au petit matin en faisant le mur. Puis elle eut subitement une idée et je vis son regard s'illuminer d'une manière malicieuse. Je ne pus m'empêcher de sourire. Elle me tira par la main et je la suivis déjà l'air conspiratrice. Il n'y avait qu'elle qui pouvait autant se permettre de rapprochement ainsi sans mon autorisation. On se comprenait et voyant le chemin qu'elle prenait je sentais alors cette flamme s'allumer en moi. Merci ma chère, j'en suis honorée ! Entrant enfin dans le bureau je me disais que le vieux devait sûrement être en train de surveiller le bal. Mon dieu si seulement j'avais pu voir sa tête en imaginant moi et ma Charlie dans ce fameux bureau ! Un régal à imaginer et encore plus lorsque je sentis derrière mon dos Charlie faire tout valdinguer sur son bureau pendant que j'observais les armoires remplis d'ouvrage datant sûrement de pas mal d'années. Signé Asher-Grey Frederiksen ! Et je balança alors le bouquin que je tenais à la main et fis de même avec les ouvrages qui se trouvaient rangés à ses côtés puis je me tourna vers Charlie. Il n'y avait qu'elle pour faire les mêmes choses que moi. Qui encore aurait eu le cran d'aller ici après tout ? Je vaux quinze hommes réunis ma chère. Je me rapprocha alors de ma congénère et tout en parlant prit une mèche de ses cheveux et ne pus m'empêcher de sourire tout en lui faisant un clin d'oeil. Une complicité qui me permettait de tout me permettre avec elle comme lorsque je m'ennuyais et que j'avais envie de pimenter mes soirées en faisant tout et n'importe quoi. Je n'avais aucune limite, filles et garçons avaient pu le voir. Trinquons ma belle ! Me reculant alors avec séduction de son visage je pris les deux bouteilles posés sur une table, whisky et je lui en tendis une.
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MessageSujet: Re: Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲ Bonny. Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲  Bonny. EmptyMar 18 Juin - 22:40

corbeille
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MessageSujet: Re: Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲ Bonny. Good girls keep diaries; bad girls don't have time ▲  Bonny. Empty

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