the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-39%
Le deal à ne pas rater :
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON AVR-X2800H, Enceinte ...
1190 € 1950 €
Voir le deal

Partagez

Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir » Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »  - Page 2 EmptyVen 29 Mar - 5:48

❝ En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir ❞

Je ne savais pas comment il allait réagir face à mes reproches que je regrettais déjà. Je n’avais pas pu m’empêcher de lui indiquer qu’il avait eu tort lui aussi dans cette histoire. Mais je n’aimais pas être la seule accusé. Il avait lui aussi fait partie du problème. Peut-être que si il avait décidé de me reparler l’été suivant, peut-être que notre histoire aurait repris à ce moment. J’aurais pu tout lui expliquer et on aurait moins souffert tous les deux. Toutefois, ce ne fut pas le cas. Il avait décidé de fuir et c’était cette réaction futile qui avait fait en sorte que notre souffrance avait perduré pendant huit longues années. J’avais donc raison de lui reprocher ce passage du problème, mais j’avais peut-être mal choisit le moment. Je craignais d’avoir foutu en l’air mes chances de retrouver mon Cole du passé. Je ne cessais de me répéter en pensé que j’avais mal réagit et que j’espérais qu’il ne prenne pas trop mal mes reproches. «En faisant semblant qu'il n'y avait pas d'adieu, que je n'existais pas, tu avais déjà condamné notre couple Serana. Alors je t'en prie, ne viens pas dire que tout est de ma faute. Tu voudrais me faire croire que tu m'aurais attendu un an et ce sans donner de nouvelles? Alors c'est vrai je t'ai évité & ça a peut-être achevé notre relation. Mais je ne pouvais pas me résoudre à te voir après ta fuite.» J’aurais effectivement du me taire. Comme je le craignais, il n’était pas dans la même longueur d’onde que moi sur ce sujet. Il ne voulait pas avouer ses torts. D’ailleurs, ça ne m’étonnait même pas. Il avait toujours été trop rancunier et orgueilleux pour ça. J’évitai toutefois dans rajouter pour éviter de jouer avec le feu. Ce qui fut une bonne chose étant donné qu’il ne semblait pas trop se fâché et qu’il continua d’en rajouter de façon plutôt calme. Néanmoins, le reste ne fut pas tout rose. Ces mots qu’il prononça me fit terriblement mal. Je n’aimais pas entendre les autres me dires ce genre de chose. Je savais mes tords. J’en souffrais encore aujourd’hui de mes erreurs. Il était donc inutile d’en entendre plus sur le sujet. Seulement, fallait bien que je l’admette. Cole n’était pas du tout au courant de tous mes faux pas et il ne devait réellement pas savoir que les mots qu’il venait d’utiliser pouvait autant me blesser. Il devait d’ailleurs croire avec mes paroles et mes réactions que tout ça était de sa faute. Que s’était lui la raison de mon chagrin. Ce qui n’était pas faux, mais ce n’était pas que lui et ça il ne le savait guère. Et à le voir fixer ses mains sur la table, il devait se sentir un peu mal ce qui me prouvait en quelque sorte qu’il prenait vraiment tout le blâme. Toutefois, il devait également réfléchir à ce que je venais de lui dire. Je lui avais quand même demandé s’il finirait par me pardonner un jour cette erreur qui l’avait fait tant souffrir. De mon côté j’espérais terriblement entendre une réponse positive tout en essayant de contenir mes émotions. Je ne voulais quand même pas me mettre à pleurer devant tous les étudiants qui se trouvaient présent. Je continuais donc de fixer Cole lorsque je sentis une larme rouler sur ma joue. J’avais l’impression que j’allais craquer s’il ne disait pas un mot. «Là dessus, on est d'accord....Mais...» Le temps de silence m’avait paru une éternité même si ce n’était que des minutes voir des secondes. Ces paroles n’étaient pas totalement ce que j’attendais, mais au moins il semblait comprendre que j’avais agis en adolescente et non en adulte et que tout ça était normal quand on avait quinze ans. «J'aurais du chercher à comprendre beaucoup plus tôt» Lorsqu’il prononça ces mots tout en relevant la tête pour me regarder. J’eus l’impression d’avoir un poids de moins sur les épaules. Il avait enfin comprit que je n’étais pas la seule fautive et même si ce n’était pas des excuses ça valait autant venant de lui. Je ne pouvais pas demander mieux. J’essuyai la larme qui venait de glisser le long de ma joue et lui sourit futilement. C’est que j’avais espoir de pouvoir l’entendre dire que oui il me pardonnait et que l’on pourrait par la suite tout reprendre à zéro. C’est qu’il semblait bien partit dans sa lancé, mais je savais qu’il ne fallait pas que je vende la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Malheureusement, au moment où Cole allait enfin parler de nouveau, son ami fit son apparition avec nos breuvages qu’il déposa sur notre table. Il venait donc de nous interrompre. Sachant pertinemment que je devais avoir une mine épouvantable, je ne regardai aucunement le jeune homme et je souhaitais au plus profond de mon cœur qu’il ne reste pas longtemps. À l’entente de ses pas qui s’éloignaient, mon souhait avait été réalisé. Je replongeais alors mon regard sur mon premier amour en attente d’un quelconque mot provenant de sa bouche. «Je l'espère vraiment Serana.» Cette phrase ne me fit pas trop chaud au cœur. Il n’était donc pas capable de passer par-dessus sans rancune. Du moins, il souhaitait le faire et il me souriait enfin. Je lui renvoyai son sourire malgré que je fusse un peu déçue de sa réponse. «Je l’espère aussi, parce que tu m’avais sincèrement manqué Cole.» Ma voix avait repris un ton un peu plus normal, mes yeux avait cessé de produire des larmes, mais mon sourire n’avait pas reprit toute sa splendeur. J’étais effectivement contente de sa réaction, mais j’avais espéré plus de sa part. Ce que je ne pouvais pas cacher. Ma déception était là et je n’avais pas envie de la cacher. Je pris mon verre afin de prendre une gorgé, mais surtout pour éviter de parler. Je ne savais pas trop quoi ajouté sans faire dire quelque chose de déplacé. Je préférais donc canaliser ma déception avant de prononcer de nouveau quelque chose. «Parle-moi un peu de toi.» Avec cette question, il avait attiré de nouveau mon regard. Il voulait donc changer de sujet. Il était peut-être rendu temps de continuer dans cette direction, histoire d’apaiser mes sentiments refoulés et de lui laisser le temps de passer par-dessus notre passé commun. «Que veux-tu savoir exactement? Tu sais, il s’en ai passé des choses en huit ans.» Je voulais bien essayer de prendre cette voie, mais je ne savais vraiment pas quoi lui conter. Je pouvais lui parler de mes études, de certaines petites choses de mon passé, mais je ne voulais pas trop en dire. Je détestais parler de toutes les épreuves que j’avais dû surmonter et ce qui était intéressant à conter n’était que ce genre de trucs. J’étais donc en plein dilemme. «Hum… J’étudie l’astronomie et la philosophie depuis presque trois ans à Berkeley. Avant ça j’étais toujours à Venise avec ma mère. Sinon, il y a plusieurs trucs que je pourrais te conter, mais rien de bien intéressant. Et toi, tu deviens quoi?» Comme je ne savais pas ce qu’il voulait exactement savoir, je dis ce qui me vient en tête. De toute façon, s’il voulait connaître quelque chose en particulier il n’avait qu’à demander et j’allais lui répondre si ça ne me paraissait pas trop personnel.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir » Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »  - Page 2 EmptyMar 2 Avr - 13:39

Serana&Cole — «En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »


Principe numéro 1: N'avoir ni remord, ni regret. Ce principe, je le suivais à la lettre, sans jamais m'en détourner. J'étais de ceux qui pensaient volontier que la vie était trop courte pour s'encombrer de ce genre de sentiments négatifs. Les parasites qui vous bouffent la vie, qui vous la détruisent à petit feu, non merci. Jusqu'à présent, on pouvait dire sans mentir, que je n'avais jamais rien regretté. Tous mes actes avaient bien entendu eu des conséquences mais j'avais toujours pris soin de les assumer, de prendre mes responsabilités et de passer à autre chose. Seulement à cet instant précis, rien n'était pareil. J'étais dans une situation totalement différente de la normale. Car si pour moi, il était normal d'assumer les actes qu'on faisait, assumer ceux qu'on avait pas commis était tout autre chose. Après tout, je n'avais pas appelé Serana après son départ prématuré. Par peur qu'elle ne me réponde pas. Par peur de me prendre un rateau phénomal, une claque dans mon égo alors que je n'en avais nullement besoin. L'adolescence est la période où se construit, la période où l'on devient la personne qu'on sera pour la suite de sa vie. Construire son identité n'était pas rien et j'avais préféré ne pas m'infliger une potentielle déception. Bien entendu, j'avais été déçu par la réaction de Serana. Mais si la demoiselle m'avait dit que pour elle je n'étais qu'un jeu, cela aurait été encore pire. Pire que de ne pas savoir. Alors je n'avais pas cherché à la comprendre. Pas cherché à la revoir afin d'avoir les explications que je méritais. Encore une chose que je n'avais pas faite. Et maintenant, je me rendais compte que j'avais agi stupidement. Que ce serait-il passé si jamais j'avais osé affronter la vérité? Aurais-je pu pardonner à mon premier amour? Nous aurais-je accordé une seconde chance? Quelque chose me disait que rien n'aurait été impossible. La rancoeur aurait été moins lourde un an après qu'après tout ce temps. Alors je m'imaginais ce qu'aurait été notre relation à présent. J'aurai pu poser mon regard sur Serana d'un oeil complice, tout connaître d'elle et la comprendre facilement. On aurait traversé les épreuves de la vie main dans la main. Tout aurait pu être parfait. Elle aurait pu être un de mes piliers les plus importants dans ma vie. Si j'avais réagi autrement. Mais avec des si, on mettait Paris dans une bouteille. Et je ne pouvais pas jurer que tout ce serait déroulé de cette manière. La vie avait le don de toujours nous surprendre et ce n'était pas toujours en positif. Malheureusement. Je me surprenais donc à regretter de ne pas avoir fait les choses autrement. Mais j'étais bien trop fier pour l'avouer. Déjà que je dérogeais à la règle alors je me voyais mal dire tout haut, ce que je pensais tout bas. 'Serana, je suis désolé. J'ai été un imbécile. J'ai agi comme un enfant. Si tu savais comme je m'en veux.' Ces phrases auraient pu sortir facilement de la bouche de certaines personnes, moins rancunières que moi. Mais pour ma part, dire cela releverait de l'exploit. Et l'exploit n'allait pas se produire aujourd'hui, dans ce bar universitaire. Je n'étais pas encore prêt pour ça. Alors je me contentais de nier les reproches que Serana venait de me faire. Tout rejeter sur le dos de l'autre, c'était tellement plus facile. J'en rajoutais même encore, lui faisant la leçon sur le fait qu'elle n'aurait pas du prendre une décision si importante toute seule. Je n'avais pas tout à fait tort. Mais à traiter Serana de la sorte, je m'attendais à ce qu'elle parte sans plus un mot. Le pire, c'est que j'aurais parfaitement compris sa réaction. On m'aurait dit le quart des paroles que j'avais prononcée que je me serais probablement énervé avant de laisser la personne en plan. Au lieu de cela, je pu remarquer les larmes remplirent le regard de mon premier amour. A cet instant, je savais qu'elle ne partirait pas, qu'elle prendrait ses responsabilités jusqu'au bout. J'admirais cette force qu'elle avait, cette maturité aussi. Mais le fait de la voir aussi mal me mettait mal à l'aise. J'aurais fait n'importe quoi pour revenir en arrière, pour dire les choses autrement. Les paroles blessaient bien souvent plus fort que les coups. Je me rendais compte que je venais de blesser Serana bien plus fort que je ne l'aurais voulu. La tension était bien présente entre nous. On ressentait le mal être. Je m'étais d'ailleurs forcé à ne pas essuyer la larme qui avait coulé le long de la joue de la belle demoiselle. Ce geste me semblait bien trop familier pour des retrouvailles. Surtout depuis que j'avais ressenti quelque chose d'inexplicable quand j'avais pris Serana par l'épaule tout à l'heure. Le geste avait été anodin et pourtant il avait eu le don de me chambouler complètement. Je n'avais pas envie de retenter l'expérience pendant une conversation si sérieuse. J'avais alors posé mon regard sur mes mains, comme si je me passionnais tout à coup pour leur position sur la table. Serana venait de m'avouer qu'elle s'était conduite comme une adolescente. Mais après tout, nous avions 15 ans à l'époque. Nous étions jeunes et complètement perdus face à cette situation où la distance avait tout casé avant même de nous séparer. Je prenais donc conscience de ce fait et tout comme j'avais pris conscience quelques instants plus tôt de l'erreur que j'avais faite de fuir pendant tout ce temps. Je relevais donc la tête et prononçais une phrase qui était censé consoler Serana. Sauf que c'était plus que ça, c'était plus qu'une petite phrase qui mettait du baume au coeur. J'étais parfaitement sincère en avouant que j'aurai du chercher à comprendre plus tôt. Cet aveu raisonnait comme une escuse. Car il fallait bien l'avouer le mot 'escuse-moi' ne sortait pas souvent de ma bouche. Mais à cet instant, face au mal être de la demoiselle, j'avais ravalé ma fierté et lui avait enfin dit que les erreurs étaient partagées. C'était déjà un grand pas que je venais d'effectuer. Un pas vers le pardon. Enfin du moins je l'esperais sincèrement. Alors que j'allais continuer, mon ami revint, verres en mains. Je le remerciais du regard avant de le reposer sur mon premier amour. Elle avait voulu savoir si je serais capable de lui pardonner et je me doutais bien qu'elle souhaitait à ce moment une réponse positive. Réponse que je n'aurais pas su lui donner. C'était trop tôt pour savoir si je pourrais passer l'éponge et ne plus jamais lui lancer de piques à ce sujet. Bien entendu, je ne voulais plus qu'elle m'échappe, je venais de me rendre compte que je tenais encore bien trop à elle. Alors, je voulais nous donner une chance. Et peut-être qu'avec le temps, je pardonnerais entièrement cet acte désespéré de notre jeunesse. Décidant donc d'être complètement honnête j'avouais donc cette espérance à Serana tout en guettant sa réaction. Je lui envoyais même mon premier sourire de cette conversation si pénible. La belle demoiselle me le renvoya aussitôt mais il aurait fallu que je sois aveugle pour ne pas remarquer sa déception. Elle s'attendait à mieux de ma part, je venais de la décevoir. Peut-être m'avait-elle mis sur un piedestal, peut-être m'avait-elle trop idéalisé. La rancune était un de mes pires défauts et je ne l'avais jamais caché. Passer au dessus, faire comme si rien n'était, ce n'était pas moi. Mais j'avais la franchise de le dire, la franchise de ne pas faire espérer inutilement. J'allais essayer de lui pardonner mais je ne promettais rien. C'était tout ce que je pouvais faire pour l'instant. «Je l’espère aussi, parce que tu m’avais sincèrement manqué Cole.» Sincèrement. Elle m'avait manqué aussi. Au départ, c'était un manque constant puis le manque s'était un peu évanoui, apparaissant plus par vagues dans mes moments nostalgiques. Je pensais d'ailleurs avoir tourner la page, avoir réussi à ne plus voir Serana que comme un évènement de ma vie. La demoiselle était bien plus que cela et je venais de m'en appercevoir en la revoyant. Non, je ne l'avais pas oubliée. Je ne pouvais tout simplement pas. Et elle m'avait atrocement manqué. Ne sachant plus quoi dire -ce que je pouvais être maladroit dans ce genre de situations- j'avais préféré arrêter de parler de notre passé. Reportant toute mon attention sur Serana, je lui avais demandé de me parler d'elle. En 8 ans, beaucoup de choses pouvaient se passer, nous avions du temps à rattrapper. «Que veux-tu savoir exactement? Tu sais, il s’en ai passé des choses en huit ans.» Pour la première fois depuis le début de notre conversation, nous étions sur la même longueur d'ondes. Serana venait de dire ce que je pensais. Et tout comme moi si elle m'avait posé la question, elle ne semblait pas savoir par où commencer. Que voulais-je savoir exactement sur elle? Tout aurait été la réponse la plus honnête mais je craignais que cela soit trop déplacé. Des évènements de sa vie étaient certainement beaucoup trop personnels pour qu'elle puisse me les partager comme ça. Je pris donc le temps de réfléchir aux questions que je pouvais poser sans trop empiètrer dans sa sphère privée. «Hum… J’étudie l’astronomie et la philosophie depuis presque trois ans à Berkeley. Avant ça j’étais toujours à Venise avec ma mère. Sinon, il y a plusieurs trucs que je pourrais te conter, mais rien de bien intéressant. Et toi, tu deviens quoi?» Serana faisait donc un double cursus ici. Elle m'avait parlé de sa mère et de Venise qu'elle avait quitté pour venir faire ses études à Berkeley. Elle me spécifia aussi qu'elle n'avait rien d'interessant à raconter et cela me fit tiquer. Pour moi, chaque petite chose pouvait être interessante, même la plus insignifiante. Tout m'interessait de l'histoire de Serana. Mais il était peut-être trop tôt pour lui avouer. 'Pourquoi ce choix de te dépayser complètement pour faire tes études? Et pourquoi Berkeley?' Je ne savais pas si ce n'était pas une question trop personnelle mais c'était la première qui m'étais passée par la tête. Je pensais d'ailleurs que c'était une bonne introduction aux confidences. De plus, Serana venait de me retourner la question. Je bus une gorgée de mon coca avant de reposer mon regard bleu dans les prunelles de la belle demoiselle. 'Cela fait cinq ans que je suis des cours de medecine à Oxford. Je pense d'ailleurs me spécialiser en neuro-chirurgie, quoique j'hésite quand même avec la pédiatrie. C'est tellement beau de voir le sourire d'un enfant, c'est la meilleure des félicitations pour ton travail' Je marquais une pause, remarquant que je m'emballais réellement quand je parlais de mon futur métier. Que dire d'autre? Que je suis devenu un collectionneur de demoiselles? Un Don Juan qui brise les coeurs? Je n'avais pas envie de m'étendre sur le sujet. Au final, ma vie avait quand même été paisible. Je n'avais pas eu le droit à des évènements marquants, rien de tout ça. 'On peut dire que ma vie suit son cours sans trop d'encombrements...Entre mes cours et la vie universitaire, j'essaye de consacrer du temps à ma famille.' En fait, je n'avais pas tellement changé en 8 ans. J'avais toujours la même vie, la même envie de devenir quelqu'un de bien, le même espoir d'être un jour complètement heureux. Je bus une nouvelle gorgée de mon verre, ne quittant pas du regard Serana. 'En tout cas, ça fait du bien de te revoir' C'était ma façon à moi de lui dire qu'elle m'avait vraiment manqué, que ma vie sans elle n'avait pas été si exceptionnelle, qu'elle avait laissé un vide énorme dans mon coeur. Vide qui ne s'était pas comblé avec l'arrivée d'autres personnes. Une manière de lui faire comprendre que sa place dans ma vie était toujours d'actualité. Mais Serana allait-elle lire entre les lignes?



© MISE EN PAGE PAR TAZER.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir » Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »  - Page 2 EmptyMar 14 Mai - 15:28

:out:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »  - Page 2 Empty
MessageSujet: Re: Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir » Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »  - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas

Serana&Cole — « En s'accrochant au passé, on trébuche dans l'avenir »

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Sujets similaires

-
» Retour dans le passé (| Pv
» C'est fou le temps qu'on passe dans ses foutus ascenceurs
» | Il se passe toujours de droles de chose daNs les parking |
» Retour vers le futur ou saut dans le passé ?
» ... le reste du temps il ne se passe rien, comme dans les films français.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-