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(past is never dead, it's not even past) + jamie

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MessageSujet: (past is never dead, it's not even past) + jamie (past is never dead, it's not even past) + jamie EmptyDim 24 Fév - 1:46


Forgiveness won't change the past, but for sure, it'll change the future.
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    J’avais entrepris de suivre des cours de théâtre pour je ne sais quelle raison. J’avais envie de changement, le football commençait à me lasser et j’avais pensé à suivre une autre activité, histoire de m’occuper, de trouver une nouvelle passion peut-être. Lorsque je m‘étais inscrit à ces cours, j’avais eu un réel élan d’enthousiasme, cela me paraissait l’idée du siècle, comme quelque chose qui allait me remonter le moral après ma récente rupture. Force est de constater que je m’étais littéralement planté. Ces cours de théâtre étaient d’un ennui mortel, y assister était un réel supplice et je venais tout juste de tout plaquer, au bout de la quatrième séance. J’avais cru me découvrir une fibre artistique, il n’en était rien, je restais ce même mec, sportif, qui n’arrive pas à faire la moindre chose qui est un rapport de près ou de loin avec l’art, si ce n’est regarder des films. Je m’étais dénaturé, petit à petit, laissant derrière moi les choses qui me caractérisaient, les choses que j’appréciais depuis que j’étais petit, comme le football. Comment avais-je pu envisager d’arrêter ce sport qui avait été mon seul réconfort pendant longtemps, la seule chose qui me remontait le moral quand rien n’allait autour de moi ; quand mes parents avaient divorcé, quand ma mère était décédée, quand j’avais dû vivre au sein de cette nouvelle famille qui n’était pas la mienne, quand j’avais subi toutes mes peines de cœur. C’était la seule chose à laquelle je n’avais jamais pu me raccrocher, et moi, j’avais voulu tout plaquer simplement parce que le coach me saoulait et que les anciens étaient partis ? Quel débile je faisais. Au moins, cet intermède théâtral m’avait permis de faire le point sur certaines choses, cela ne s’était pas révélé à cent pour cent inutile. Je jetais un coup d’œil à ma montre, je sortais tout juste de ce qui était mon dernier cours, il était dix-sept heures passées. L’entraînement devait déjà être commencé, j’avais donc la soirée devant moi. Seulement voilà, comme c’était le cas depuis un petit moment, je ne savais vraiment pas comment occupé ma soirée. Mes envies de sortir s’étaient envolées ces derniers temps, depuis que Remy était parti pour être précis. Je ne savais plus trop où j’en étais, perdu, c’était complètement le mot. Une fois de plus, j’avais ouvert mon cœur et j’en avais subi les douloureuses conséquences. Tout ça n’était vraiment pas pour moi, les sentiments. Ce n’était clairement pas un domaine dans lequel j’excellais, j’étais bien plus à mon aise dans les rencontres d’un soir, d’une nuit. Simple, rapide et efficace. Pas d’attachements, pas de souffrance. Bien trop de fois j’avais souffert, bien trop de fois je m’étais livré, tout cela devait cesser, une fois pour toutes. C’est l’esprit tourmenté que je regagnais le pavillon iota. Voilà encore une chose de laquelle je devais m’occuper. J’avais fait mon temps dans cette maison de confrérie, plus de trois années passées ici. J’avais envie de changement, d’avoir une maison, un salon dans lequel je ne me retrouverai pas avec cinquante personnes, j’avais envie d’intimité. Seulement le loyer des maisons à proximité de l’université n’était vraiment pas donné et j’allais probablement devoir trouver un ou plusieurs colocataires. Une fois arrivé dans ma chambre, je me laissais tomber lamentablement sur le lit. Si je m’écoutais, je m’endormirai et me réveillerai le lendemain matin. Mais je devais me reprendre en main, arrêter de subir et me mettre à agir, retrouver cette joie de vivre qui me caractérisait habituellement, sortir de ce début de léthargie qui m’envahissait un peu plus chaque jour, me transformant en loque qui n’avait pas envie de bouger de sa chambre, qui se renfermait sur lui-même. C’était décidé. Ce soir, je sortais. Mais pas à une des nombreuses soirées où des potes m’avaient invité, non, j’allais rendre ça un peu plus aventureux. Je sortirai seul dans un bar, et adviendra que pourra. Au même moment, comme s’il lisait dans mes pensées, je recevais un texto d’Andrew me demandant de venir à une de ces soirées. Désolé mon grand, mais ça ne sera pas pour cette fois, aujourd’hui j’ai décidé de voir autre chose. Ce n’était pas une peine de cœur qui allait me changer. Je n’étais pas du genre à me laisser abattre par ce genre de truc futile, c’était moi qui provoquais les peines de cœur et non l’inverse, j’étais prêt à le démontrer ce soir.
    Quelques heures plus tard, j’étais dans le tramway en direction des bars branchés du moment. La plupart des endroits intéressants se trouvaient dans l’est de San Francisco, terminus du tram. Je n’avais qu’une seule envie, rencontrer des gens, voir de nouvelles têtes, sortir de cette routine qui s’était peu à peu installé dans mon quotidien. Même les soirées au sein de l’université me paraissaient banales, il s’y passait toujours la même chose, avec les mêmes personnes. Elles étaient loin ces soirées où je terminais au commissariat avec Andrea en me prenant pour un super héros. Encore une chose qui avait changé, cette entente avec Andrea, elle s’était tout à coup volatilisé, laissant place à un grand froid entre nous deux, pour une histoire de fille, encore. Jamie, elle avait en quelques sortes brisé notre amitié sans s’en rendre compte, sans même le vouloir. Nous avions tous les deux un lourd passif avec la belle Hendrix-Monroe et le sujet était devenu tabou entre nous. Fini les soirées à rire entre potes, elles avaient laissé place à une méfiance constante. Inconsciemment, j’avais marché jusqu’à un bar, le DNA lounge et était rentré, prenant place au comptoir. Je commandai très rapidement un cuba libre. J’allais boire deux-trois verres et ensuite j’improviserai quant à la tournure que je donnerai à la suite de la soirée. En jetant un rapide coup d’œil autour de moi, je m’aperçus que le bar était pour le moment assez vide, les rares clients avaient une tête qui ne me revenait pas, la soirée serait finalement peut-être bien plus longue que prévu…

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(past is never dead, it's not even past) + jamie Empty
MessageSujet: Re: (past is never dead, it's not even past) + jamie (past is never dead, it's not even past) + jamie EmptyJeu 28 Fév - 14:20

Wanna get rowdy, gonna get a little unruly
Get it fired up in a hurry, wanna get dirty
It's about time that I came to start the party
Sweat dripping over my body, dancing getting just a little naughty
Wanna get dirty, it's about time for my arrival

« .Met un peu plus de vodka. Moins de citron. Et un parasol en papier, merci t'es mignon. » ordonnais-je, toute patronne que j'étais. Les fesses posées sur le bar du DNA Lounge, comme à la maison, je me proclamais chef des lieux alors que la réalité ne me donnait que cliente des lieux. Les habitudes ont la vie dure, l’adage me donnait alors les pleins droits de m'improviser maîtresse de cérémonie des lieux. Je possédais un bar, un club, un lounge, peu importe ce que c'était. Un petit paradis sur terre je menais à la baguette, une véritable entreprise. Mais ce soir, je découvrais la concurrence grâce à mes comparses oméga. L'endroit avait beau posséder une réputation, passer pour un club branché et tout ce qu'il fallait, je ne voyais pas en quoi il pouvait surpasser ou prétendre surpasser mon précieux club. Mais l'aspect sentimental faussait mon jugement sans conteste, comme encore à l'instant présent où mes lèvres expertes se déposaient sur le bord du verre que me servait le barman. Un cocktail que je lui avais déjà fait refaire plusieurs fois, sans que jamais il n'ait la saveur idéale à mes yeux. Experte en cocktail et en concoction alcoolisée, j'avais toujours cette constante impression que si cela n'était pas fait par mes propres soins, forcément le rendu était mauvais. Ainsi, le verdict fut sans appel. « .Dégueulasse, refais. » ordonnais-je, reposant le verre quasiment plein avec aplomb devant les yeux du serveurs médusés. Heureusement, il me trouvait charmante assez pour ne pas me hurler dessus et supporter mes exigences. Distinguant toutefois son regard désenchanté dans la pénombre, je m'abaissais à son niveau, plongeant mon regard azuré dans le sien. « .S'il te plaît. Après si tu veux... » Mes lèvres accolées à son oreille, je lui murmurais quelques propositions d'après soirée indécentes, toujours sur un ton candide et armée de son sourire mutin à mi-chemin vers l'engageant. Propositions que je prendrais grand soin de ne pas respecter, évidemment. Même libertine, il n'était pas un mystère que je ne couchais pas avec des barmans. Du moins pas le premier soir puisque ,après tout ils ont un salaire moindre et un train de vie dégoûtant. S'ils sont sympathiques et surtout chanceux, au bout d'un moment, je leur offrais leur moment de gloire, d'une étreinte charnelle et osée. Mais c'est tout. Je sais même préserver, même si finalement, rumeur courrait que j'étais aussi facile à consommer qu'un cocktail bas de gamme dans ce lounge que je qualifiais aussitôt de rustique. Cocktail encore foireux, après la énième tentative. Exaspérée, j'attrapais sans gène la bouteille de vodka planquée derrière le bar. « .Donne, petit joueur. » persiflais-je, laissant mes iris scruter le plafonnier dans un excès d'agacement. Faut tout faire soi-même ici, songeais-je, presque amère. Au moins dans mon propre club, je n'aurais pas eu à m'inquiéter de la qualité des boissons et du service, puisque tout était parfait. Je m'installais à peine en ville, mais le club avait déjà une réputation d'enfer et ma présence, ainsi que mon sens inné pour la fête ne rendait la propriété de feu mes parents, que plus attractive encore. Prête à exhiber la bouteille savamment fauchée à mes comparses de soirées, je déposais alors mes prunelles sur l'attroupement dense qu'ils formaient autour d'un camarade fraîchement arrivé. Ma bande ne passait jamais inaperçue, même si présentement il n'y avait que nous au sein du DNA club, et c'est ce pour quoi je décidais de m'immiscer, bouteille en main, pour voir ce qui se tramait au centre de cet attroupement. Sans gêne, évidemment, je grimpais sur le comptoir et laissait mes talons claquer comme sur du marbre, dans un bruit presque énervant annonçant mon arrivée. Une caresse agile sur l'épaule de mon voisin de table fut alors suffisante pour qu'il ne se dégage et ne me laisse entrapercevoir celui qui attirait toutes les attentions. Le cœur au bord de la crise cardiaque, le corps au bord de la crise de nerf. A savoir s'il s'agissait là d'une crise d'angoisse ou bien d'un émoi saisissant venant me faire suffoquer, le mystère restait entier. Un bref instant pantoise de cette découverte, je me contentais de le regarder de toute ma surprise, mes grandes prunelles bleu d'acier constatant le visage de Peter dans une pénombre trahie de quelques faibles lumières. « .Jamie, je te présente Peter. » Non, sans déconner, je l'avais pas reconnu. Un instant béate de ces présentations fortuites, je décidais finalement de me secouer et de poser mon royal derrière sur le comptoir du bar, un verre dans une main, la bouteille subtilisée auparavant dans l'autre. « .Et mon cocktail eut soudainement besoin de plus de ceci. » grommelais-je, saisie d'une amertume cuisante. Finalement, j'aurais du rester chez moi. Pour une fois dans ma vie, ne pas sortir de chez moi un soir. Il faut un début à tout. Et mes débuts de fille sage qui reste chez elle pour étudier aurait du se faire ce soir. Sur tout les endroits du monde, il fallait que ces instances divines, auxquelles je n'accordais aucun crédit, ne me guident vers le seul mec sur terre que je n'avais pas envie de voir. En concurrence avec Jader Da Pitruzzela, mais lui, c'est qu'un merdeux de première classe que je pouvais aisément contrôler. Peter c'est autre chose, Peter c'est heartbreak à profusion dès que j'y pensais, dès que je me rappelais de nous, du passé. Connard, je vais te faire payer moi. Personne ne brise le cœur de Jamie Monroe, surtout lorsque pour une fois, elle offre sa fidélité, ce qui est assez rare pour être souligné. Mon verre désormais plus rempli d'alcool que de jus de fruits, je levais mon sésame droit vers mes compagnons en guise de toast. « .C'est ma tournée ! Levons notre verre à notre nouvel ami, Peter Andrew-Wilkins. » déclarais-je solennellement, invitant du regard tout mes camarades ainsi qu'au reste du monde cloître dans cette boite et à l'ensemble de ceux qui arrivaient à peine, à prendre un verre de ce qu'ils voulaient et à trinquer. « .Pour être le pire petit ami du monde !. » terminais-je, feignant de plaisanter devant tout le monde, laissant mon rire mutin créer l'illusion d'une farce de mauvais goût alors qu'en réalité, il n'en était rien. Il ne s'agissait que de la plus pure des vérités. Même après tout ce temps, je n'avais pas oubliée. Je n'oubliais jamais. Le goût dégueulasse de la trahison, ça ne part pas, même avec le temps, même avec les autres rencontres, les autres hommes, les autres lieux. Rien. Je n'étais pas lavée de cette sensation atroce qu'il me procurait, cette déception. Rancunière ? Tu n'as même pas idée mon petit Peter. Et pour en rajouter une couche, je décidais de reposer lourdement mon verre plein devant lui et de l'éclabousser de plusieurs gouttes de cocktails au passage. « .De rien. » sifflais-je, amère. Pour le toast et pour les tâches sur ta belle chemise. Trace de Jamie Monroe, la chieuse, l’exubérante. Si mes habitudes de diriger un bar venait emmerder profondément tout le monde ici, à faire refaire les cocktails une bonne vingtaine de fois, celle que j'avais de ne jamais tenir ma langue à l'égard de ceux qui représentaient la déception personnifiée n'était pas en reste. Je lui adressais un dernier regard acerbe, avant de déposer mes prunelles partout ailleurs, cherchant déjà du regard quelque chose – ou plutôt quelqu'un – d'intéressant et d'attrayant qui pourrait détourner mon attention de cette catastrophe sentimentale ambulante trônant à mes côtés. T'as raison Peter, elle va être longue la soirée et personnellement, je ne comptais pas partir. J'étais chez moi. Comme dirait une gamine, j'étais là en première.
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MessageSujet: Re: (past is never dead, it's not even past) + jamie (past is never dead, it's not even past) + jamie EmptyMar 26 Mar - 23:36

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