Les régles, c'est moi qui les dictes. Non, je suis pas ton maître, mais pire. | F&C

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✿✿ Le feu par le feu.

♦ furio & charles-édouard

C’est en ce mois de Décembre que retentit doucement le son du bizutage. Les nouveaux Gammas apparaissent au cours de l’année, les bizutages affluents. C’est ainsi que tout commence, dans une brise matinal à donner des frissons. Mais ce n’est que ma propre journée qui commence, mii celui qui bizute les jeunes Gammas à la recherche de cette étincelle qui fera briller notre confrérie aux yeux de tous. Cette étincelle d’anarchiste, de rébellion, qui ne naître jamais sur Berkeley tant que Berkeley n’en a pas besoin. C’est dur de trouver le temps pour bizuter les Gammas, c’est long de plus, il faut voir le profil, voir la physionomie est enfin trouver l’inspiration machiavélique pour l’épreuve à disputer. Bien entendu, l’esprit machiavélique même de la confrérie avait disparue, ne laissant aucune trace et m’abandonnant, seul face à cette tâche ardue, du moins, pas tant que ça, mais longue et nécessitant réellement un goût de sadisme prononcé que j’avais, malheureusement pour eux. C’est donc dans une bonne matinée que je me lève du pied gauche, ne croyant pas en ses superstitions, j’aurais dû pourtant. C’est donc ainsi que commence ma journée, mal. Mais un certain sms d’un de mes compatriotes Gammas fait naitre ce sourire ténébreux et diablement dément sur mon visage, ce soir, serait une soirée bizutage. Etant dans mo Penthouse et non avec tous les Gammas qui habitent à présent chez les Delta & Bêta du campus, tout cela par choix personnel et impersonnel aussi. Il est déjà 15h00 et je n’ai pas réellement le temps de trouver quelque chose, en fait, je pensais qu’il était beaucoup plus tôt, moi qui avait dormi tôt en plus, j’avais surement du sommeil à rattraper et ce n’était que tant mieux. J’allais donc à la douche pour me laver tout simplement, laissant quelques minutes le jet d’eau mettre la température idéale pour un réveil parfait, et surtout, en douceur. Je mets rapidement la chaine hifi en route et laisse ma playlist tourné. Danza Kuduro de bon matin, ça a de quoi rythmer une bonne douche. Passant sous le jet d’eau chaud, ravissant mon corps, puis je me lave et me rince rapidement, de quoi faire tourner quelques musiques avant que j’aille me poser devant mon armoire, serviette autour de la taille et choisir les vêtements qui m’iraient le mieux pour un bizutage. J’optais pour une veste en cuir noir, une chemise blanche et une écharpe grise. Un jean noir et des fidèles chaussures noires. Je pris mon téléphone, éteint la musique et j’appelle le portier pour qu’il appelle ma limousine. Je descends rapidement, la limousine est là. J’y monte rapidement et je donne l’adresse, le vieux cinéma à l’air, presque en dehors de la ville. En attendant, j’appelle mes ami(e)s Gammas qui m’aident à avoir ma proie, et leur dit de ‘kidnapper’ ce fameux Furio. Son profil est marrant. Une fois arrivée, je leur ai dit d’amener la proie. Le temps a bien passé, j’ai eu le temps de voir des gens arrivés, mais ils sont rares, surement pour accomplir le fantasme de le faire dans un cinéma & dans une voiture en même temps, sexy. Bien sur, les deux personnes à l’intérieur le sont moins, pas que ce soit un couple, enfin si.. bref. Un sms, ils sont là. Je vois la camionnette et je souris, j’aimerais tant avoir été kidnappé comme ça pour mon premier bizutage, mais ça n’a pas été le cas. L’homme est là, un sac sur la tête, je souris et m’approche, je remercie les gars qui s’empresse de partir par la suite, une fois parti je libère le gars de ce sac et des trucs en plastique qui le menotte. Je lui souris et dit d’une voix de con « Alors, content ?! Comme tu as pu le supposer, ton profil intéresse les Gammas, tu dois être bizuter pour être fièrement un Gammas et pouvoir te pavaner en tant que tel et collaborer à la destruction. Furio c’est ça.. ? Va dans ce cinéma en plein air, attends que la séance commence, et sans frapper le gars qui diffuse, met ce film porno’ gay. On a de quoi faire fuir du monde, ou pas.. . » Je me comprends, et non, je ne suis pas gay, peut-être Furio. Je me calais contre ma limousine, attend de le voir agir.

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Les régles, c'est moi qui les dictes. Non, je suis pas ton maître, mais pire. | F&C Charlo10

carpe diem, dude.

Le bizutage, l'une des choses par laquelle chaque étudiant qui se respecte passe. Et si la plupart d'entre eux frissonnaient à l'approche de leur « baptême », Furio, lui, hésitait à adopter à attendre en tentant de deviner quel châtiment il allait recevoir, où bien à prendre tout ceci très au sérieux. Après tout, son intégration en dépendait. Mais à vrai dire, il se fichait bien d'être intégré au sein de la confrérie, quoiqu'il attachait une petit importance aux gammas féminines, rien de plus. En parlant de cela, il savait bien qu'en général, le physique lui seul comptait pour être « intégré » avec des filles, et Furio était bien conscient de se comporter comme un enfoiré de première. Tant mieux, il était plutôt beau, ce qui était en soit la chose la plus importante, à son avis. Puis, la confrérie des Gammas devait très certainement être remplie de gens comme lui, ou presque, alors pourquoi se soucier de ce genre de chose ? Rien que les bizuteurs, pour avoir le sadisme de trouver des idées plus humiliantes et effrayantes les unes que les autres. Après tout, même l'italien prenait un malin plaisir à trouver des idées que pourraient bien lui faire subir son bizuteur, et un sourire étalait ses lèvres. Sadique ? Non non, juste un peu sur les bords. De toutes manières, il savait qu'il y prendrait sa part de plaisir, puisqu'il se fichait légèrement du regard des adultes aigris qui pourraient l'observer passer à l'acte. Il vivait sa vie, comme il le sentait, avec qui il le voulait. Carpe Diem. Alors qu'il arpentait les couloirs machinalement, il sentit des gens s'activer dans son dos, puis quelqu'un lui déposa quelque chose sur la tête, un sac certainement. Il faisait noir, et il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'il s'agissait probablement du bizutage. Il se laissa donc faire, jouant le petit détenu à merveille, se faisant entrainer quelque part sans grande délicatesse. Peu importe, ce pouvait être amusant. De toutes les théories qu'il avait consciencieusement dressé, aucune d'entre elles ne traînait d'un quelconque kidnapping. Il s'avouait surpris, plutôt agréablement d'ailleurs, apparemment les bizuteurs regorgeaient d'idées qui auraient dût effrayer un nouveau venu. Mais pas lui, bien au contraire. Et dire qu'il attendait avec impatience la suite aurait été un doux euphémisme. Alors que les Gammas -probablement- s'activent à lui ficeler les mains pour l'empêcher de se débattre, bien que ce soit inutile. Quoique, se débattre pourrait être plutôt amusant, mais retarderait certainement l'échéance, ce qu'il ne souhaitait pas. Il se laissa donc guider docilement dans un véhicule, probablement une camionnette, vu qu'il n'eut même pas à se baisser pour pénétrer dedans. Alors que le moteur grondait, Furio lâcha un soupir ennuyé. Mon dieu, s'il avait sût que ce serait aussi long. [...] Après un trajet qui lui parut durer une éternité, la camionnette se stoppa enfin, et le bruit de claquement de portières lui parvinrent. Arrivé, enfin. Apparemment, son bourreau n'avait pas fait le trajet avec eux, et il devait très certainement les attendre au lieu de rendez-vous, où il devaient certainement être à présent. Marchant à tâtons, guidé par des mains posés sur ses épaules, on finit par lui ôter le sac de la tête et les bouts de plastiques qui lui enserrait les poignets. L'italien figea son regard dans celui du jeune homme en face de lui, Charles-Edouard, il avait déjà eût l'occasion d'entendre parler de lui depuis le temps qu'il fréquentait Berkeley. L'écoutant parler, Furio esquissa un sourire, pesant chacun de ses mots afin de s'en souvenir. « C'est tout ? Je m'attendais à pire. » Furio tourna la tête afin d'observer le-dit cinéma extérieur, et le diffuseur. Il avait l'interdiction de le frapper, et bien il n'aurait pas tenté dans tous les cas, vu la carrure du colosse. Tout ce petit jeu s'amusait très distrayant, bien qu'il soit légèrement déçu de la facilité de la chose. Quoiqu'il avait hâte d'observer les visages incrédules des spectateurs lorsqu'une scène caractéristique du film commencerait. Pauvre homme, tous ses spectateurs fuiraient probablement. Ou peut-être pas. Tournant la tête pour replanter son regard dans celui de Charles, il esquissa un sourire enjoué. « Bien, je te ramènerais même une place, pour toi et ton petit copain. » Il échappa un sourire et tapota l'épaule du Gamma qui lui faisait face, appuyant un regard sur un autre étudiant à ses côtés pour soutenir ses propos.

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✿✿ Brûle toi les ailes, je t'aiderais à cramer.

♦ furio & charles-édouard

Juste à ce regard, cette malice sur le visage, l’air calme que le jeune bizuté adopte, j’ai compris qu’il sera une bonne recrue, un nouveau gamma qui sera peut-être digne de moi. Enfin, ce sont de bien grands mots pour un si petit-être. C’est donc sur ces belles pensées que je libère Furio, le profil choisi a été le bon, ils ne se sont pas trompés. D’ailleurs, cette malice dont il fait preuve, je la ressens aussi, à son égard, en coin sur le visage de Furio peut se lire une certaine forme de sadisme. J’aime ça, mais niveau sadisme, personne ne me battra, à part celle qui m’a bizuté. Comme réponse à mes dires, je vis sur le visage de Furio une certaine surprise face à la maigre tâche que je lui confiais, il n’allait pas être au bout de ces surprises le pauvre enfant. Si peu, hein. Attends de voir mon beau ce que papa Charles Édouard te réserve. Alors qu’il scande une phrase bien piquante à mon égard, mon sourire sadique s’élargit et j’ouvre aussi la bouche « Ne reviens pas en boitant, tu risquerais d’aimer ça. » Ou je risquerais d’aimer le voir galérer. C’est vrai que tout à l’air simple, mais ce n’est qu’une simple impression, au fond, tout est bien cachée et bien organisée par mes soins. Le gestionnaire du film est lui-même gay, et un film pornographique dans son cinéma en plein air ça risquerait de lui faire vraiment mal niveau publicité. Mais comme certains ne sont pas au courant, comme le nouveau Furio de toute évidence, son publique est généralement féminin ou gay, les couples le sont pratiquement tous, que ce soit lesbiennes ou gay. Et voir un film ainsi se moquer d’eux et surtout les exciter par un frêle hétérosexuel passant par-là ? De la chair fraîche pour eux. Bien sûr, il devra aller vers l’estrade sans se faire voir, changer le film et courir tout en revenant vers moi et les quelques voitures remplis d’homosexuels qui n’hésiteront pas à frapper Furio. Bien sûr celui-ci à l’interdiction de les frapper, mais pas de les humilier. C’est avec un sourire que je reste adossé à la limousine, regardant le jeune homme mettre les pieds dans ce qui sera une première partie de son bizutage.

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» « Je suis le maitre de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » || Maël&Garett
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