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« The two survivors. This is what she made us. »

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MessageSujet: Re: « The two survivors. This is what she made us. » « The two survivors. This is what she made us. » - Page 2 EmptyMar 5 Mar - 13:38


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- M'en fiche, j'le dirais à mon grand frère que t'es méchant et il ira te faire peur. Parce qu'il est super costaud, mon grand frère, d'abord !

Tout d’abord, je fus surpris d’entendre que le petit Connor a un grand frère. Donc deux solution possible. Soit l’aîné est le fils de la mère du petit garçon, soit il s’agit d’un autre enfant de Joe. Déjà que la simple idée qu’il est pu se reproduire une seule fois restait étonnante, alors qu’il possède deux fils, ça l’était doublement. Finalement, je n’avais pu retenir un sourire à peine perceptible. Il me faisait penser à Noah lorsqu’il avait son âge. Comme lui, il aimait faire appel à son grand frère – c'est-à-dire moi – pour le défendre. Une relation fraternelle, rien de bien originale en somme, mais tellement plaisante. Du moins quand la complicité ne se transforme pas en haine.

- Apprends à te défendre tout seul, ton grand-frère ne passera pas toute sa vie derrière toi pour faire peur aux gens qui sont « méchants » avec toi.

Comment ça je suis un peu dur ? Dans le fond, je n’avais pas tord. Son aîné n’allait pas passer son temps à vivre sur les pas de son petit frère afin de jouer le garde du corps. Certes, je cassais peut-être un mythe du grand-frère qui devrait rester intact en vue de son jeune âge. Mais je n’ai jamais été très doué avec les enfants. Je n’aime pas me trouver en leur présence. En plus de cela, je manque d’un tact, comportement qui reste déconcertant. Et j’en prenais une fois de plus conscience en voyant la mine de Connor se décomposer de cette façon. Ressentir de la culpabilité face à cela ? Jamais. Ca ne m’atteint pas une seule seconde.

Cependant c’est Joe qui met fin à la petite altercation entre Connor et moi. Et si lui non plus ne se montre pas des plus aimables avec son fils, le gamin capitule et décide de partir jouer dans le jardin avec le chien. Je me retourne pour déposer le téléphone sur le socle destiné à le ranger, puis rejoins Joe dans la cuisine. Sur la table, Shark vient de déposer de nombreux dossiers. Je m’assois sur une chaise et commence à en ouvrir quelques uns.

- Oui, merci bien.

J’ai toujours préféré le thé au café. Simple coïncidence ou bien les anglais sont réellement conçu pour préféré cette boisson ? Quoi qu’il en soit, je récupère la tasse que je pose juste à côté de moi. Là, Joe décide de reprendre la parole pour m’expliquer un peu plus la fusillade du 14 février 2012. Je fronce les sourcils en l’entendant préciser que le Doyen n’était pas présent. Tiens donc.

- J’ai envie de te dire que le Doyen a eu grandement de la chance de ne pas être présent.

J’observe Joe dans les yeux avant de hausser les épaules.

- Berkeley est connue pour l’organisation de nombreux évènements. Pourquoi avoir organisé un bal pour la Saint Valentin en « cachette » ? Par ailleurs, tu ne m’avais pas expliqué qu’une confrérie a été saboter les chambres universitaires d’autres étudiants en début d’année, ce qui s’est révélé être une idée de Fredericksen ?

Où je voulais en venir ? Ce type restait louche. Je ne connaissais pas ses motivations, ni son but précis, mais certains choses ne coïncidaient pas. Et s’il avait un lien avec la fusillade ? Ca expliquerait son absence à ce moment précis.

- Tu as trouvé un lien concernant le boutonneux devant ses jeux vidéos et le beau sportif ? Jusqu’à preuve du contraire, ces deux catégories ont souvent été incompatibles dans les établissements scolaires. Surtout aux Etats-Unis.

En effet, ici, chaque étudiant se devait d’être étiqueté. Les liens ne se créaient pas entre individus, mais entre groupes. On ne devait pas apprécier une personne pour ce qu’elle était, mais pour l’image qu’elle ou sa confrérie dégageait. Ainsi, comment le geek et le sportif on été mené à coopérer pour un tel plan ?

- Des amis d’enfance peut-être ? En tout cas, je mettrais ma main à couper qu’une autre personne aurait dû participer, mais qu’elle s’est désistée. Dans ce genre de plan foireux, les étudiants se poussent les uns les autres à organiser un stratagème, et quand arrive le jour-J, il y en a souvent un qui se dégonfle.

Je portais ma tasse de thé jusqu’à mes lèvres, tout en balayant un dossier du regard. Oui, il m’arrivait de porter mon attention sur plusieurs choses à la fois. J’observais la liste d’un désormais Edward O’Malley et compris qu’il s’agissait là du mari de la directrice. Directrice très séduisante, ce qui attira mon attention.

- Donc si j’ai bien compris, c’est lui ton « meilleur ami ». Natif de Dublin. Il a passé quelque temps à Belfast où, à l’âge de treize ans, il a grièvement blessé un soldat britannique lors d’une émeute. Il aura ouvert son casier judiciaire tôt, celui-là.

Je refermais le dossier pour en ouvrir un autre. Logan Salaun. Son visage me disait quelque chose. Cette sensation, je l’avais eu dés aujourd’hui, lorsque je l’avais vu face à Cheyenne. Je lisais donc les grosses lignes de sa carrière et fis très vite le rapprochement. Il y une dizaine d’années, nous avions fait une mission ensemble alors que sa troupe revenait du Pakistan. Un bon soldat d’après mes souvenirs.

- Il est passé plusieurs fois en cour martiale pour insubordination. Heureux de voir que je n’ai pas été le seul.

Finalement je tournais la tête vers Joe.

- Tu sais, toute personne a ses secrets. Donc j’ai envie de te dire qu’il ne faut se méfier de personne et à la fois de tout le monde.

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MessageSujet: Re: « The two survivors. This is what she made us. » « The two survivors. This is what she made us. » - Page 2 EmptyMar 5 Mar - 15:21



Une fois assis en face de William qui commence à éplucher les dossiers, je garde un oeil sur le jardin où Connor est en train de faire jouer son chien... quoique, à la réflexion, on a plus l'impression que c'est le chien qui fait jouer Connor vu comment les deux se roulent par terre. Je soupire à peine, imaginant déjà l'état de ses vêtements dès qu'il aura décidé de rentrer. Sa mère aura de la lessive à faire. Que je la fasse moi-même ? Et puis quoi, encore ? Les femmes aux tâches ménagères, les hommes aux affaires sérieuses et tout ira bien dans le meilleur des mondes. Je rajoute un soupçon de sucre dans le thé au citron puis je remue doucement en écoutant attentivement les premières remarques de mon collègue. Sans aucun doute, nous sommes sur la même longueur d'ondes : tout irait certainement mieux sans la présence néfaste d'un Doyen douteux. Plus que douteux. J'opine du chef à ses premières paroles et continue à tourner la petite cuillère. "Je ne sais pas s'il est mêlé à la fusillade, j'en doute très sérieusement. Cette fête a été organisée par les étudiants et professeurs dans le dos de Fredericksen qui, dès son arrivée, a voulu tout interdire et tout régenter. Tu vois Dolores Ombrage dans Harry Potter ? Le même acabit, encore moins séduisant." Cette référence n'est peut-être pas haut perchée, mais pour un éditeur d'origine britannique, impossible de faire l'impasse sur un succès à la mesure de ce jeune sorcier. Fredericksen est un homme orgueilleux, malsain, possessif et manipulateur... c'est simple, il pourrait être mon frère. "Néanmoins, tu soulèves un point intéressant. Il a l'habitude de manigancer par derrière pour alimenter les tensions entre étudiants. La précédente cohabitation en est un exemple marquant. Il n'y a qu'un psychotique névrosé et sexuellement frustré pour trouver jouissif de forcer des étudiants à cohabiter dans une seule résidence surveillée par les professeurs eux-mêmes." Clairement, ces prérogatives me restaient en travers de la gorge. Je m'étais battu comme un adolescent à coups de vacheries contre Edward... et d'un autre côté, Salaun et moi faisions régner la terreur dans les couloirs pendant nos rondes. Du bon et du moins bon. "Cet échange est la preuve de son don pour attiser les flammes : je sais de la part de certains doyens de confrérie qu'il leur a demandé de recevoir les correspondants anglais dans un climat de froideur. Il cherche à se venger du Chancelier d'Oxford et dans cette partie d'échecs, les étudiants sont les pions. De là à dire que ses intrigues pourraient avoir affaire dans la fusillade, je pense que ce n'est pas non plus à exclure totalement. S'il n'est sans doute pas responsable direct, son attitude y est fortement liée." Je bois une autre gorgée de thé en observant le dossier de Benedikt, mon fils. Chimiste brillant et étudiant turbulent au passé très trouble... j'ai engendré un rebelle et un grand naïf. Dans un sens, ils s'équilibrent l'un l'autre. La question soulevée par William concernant les responsables de la fusillade me fit hocher la tête, cela me faisait du bien de pouvoir enfin converser sur ces enquêtes avec un pair en qui je puisse avoir confiance. "Ils ne sont pas liés directement, ils ont tous été "engagés" par un certain Jeff, aujourd'hui en prison. C'était lui le cerveau. Un garçon souvent rejeté en raison d'un physique peu avenant, effacé... le portrait typique du garçon qui veut nourrir une vengeance à grande échelle contre ceux qui l'ont persécuté. Il a convaincu les autres de le rejoindre dans son entreprise, chacun avec des arguments personnalisés, et ils sont passés à l'acte. S'il y a une autre personne au-dessus de ce groupe, elle reste encore inconnue. Cependant, si Fredericksen ne veut pas que les Anglais se sentent à l'aise à Berkeley, il va falloir veiller à ce que ce schéma ne se reproduise pas une nouvelle fois." Pourquoi le MI6 nous avait dépêché ensemble ? Moi en premier pour préparer le terrain et surveiller la menace terroriste dans un établissement fréquenté par de brillants étudiants britanniques... et William en second pour encadrer l'échange avec Oxford, encore plus sensible dans ce contexte. Je ne fais aucun commentaire concernant Edward, sinon un long soupir blasé et un regard ennuyé. "Son cousin, James, est encore professeur de commerce international ici. Un homme respectable, en comparaison, quoiqu'il n'est guère difficile de relever le niveau." Ca se voit à ce point-là, que j'apprécie cet homme ? Les remarques sur Logan, elles, me font sourire légèrement. "A ceci près qu'il a raccroché, lui. Pour des raisons familiales, son fils est étudiant à Berkeley." J'appuie mon regard bleuté sur William, faisant clairement une référence à sa propre situation. Son frère cadet Noah est lui aussi à Berkeley... alors quelle position adoptera-t-il ? "J'ai besoin de m'assurer de tes intentions claires, nettes et précises. Je ne sais peut-être pas ce que tu as en tête vis-à-vis de Noah, McKinney non plus, mais lui, par contre, je le connais. Tu l'as évité pendant un bon moment, alors tu comptes vraiment repartir une fois l'échange terminé ? Poser ses bagages de manière imprévue, je connais." dis-je en référence à ma propre famille reconstituée pièce par pièce sans que je ne puisse prévoir quoique ce soit.
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MessageSujet: Re: « The two survivors. This is what she made us. » « The two survivors. This is what she made us. » - Page 2 EmptyLun 11 Mar - 23:29


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- Vraiment ? Dolores Ombrage ? Ca correspondrait à qui dans le Seigneur des Anneaux ? A Saroumane ? Je dis ça parce que j’ai beau être britannique, je ne connais pas tous les personnages d’Harry Potter. J’ai toujours trouvé que Gollum avait plus de prestance que Dobby.

J’esquisse un sourire un tantinet moqueur face à la culture de Joe. Et puis quoi encore ? Ce n’est pas parce que l’on est anglais que l’on a lu tous les volets d’Harry Potter, que l’on prend le thé à une heure précise et que l’on écoute les Beatles ou bien Adèle. Quoi que… en fait, ça reste à prouver. J’ai toujours détesté les stéréotypes, même si chez nous, ça pouvait s’avérer réel. Triste réalité.

- Fredericksen est peut-être tout simplement un homme qui trouve sa vie si ennuyeuse qu’il profite de son pouvoir pour se divertir. A voir si cette piste peut mener à quelque chose, ou bien si elle est simplement hasardeuse.

Je porte ma tasse de thé jusqu’à mes lèvres afin d’en prendre une gorgée. Mon regard se pose sur Joe qui consulte un dossier. Celui d’un certain Benedikt Shark-Alekseïevi. Certainement l’aîné dont me parlait le petit Connor, quelques minutes auparavant. Cependant, je ne cherche pas à en savoir plus sur ce gamin d’une vingtaine d’années. Certaines choses ne me regardent pas. Et lorsqu’il s’agit de la vie privée de l’autre, Joe et moi tentons de ne pas nous y immiscer si notre collègue ne le souhaite pas. Je laissais donc Shark observer le dossier de son fils, reportant moi-même toute mon attention sur les étudiants qui ont ouvert le feu à l’université de Berkeley, un an auparavant.

- Comment peut-on encore persécuter une personne pour son physique, à l’université ? Le collège est pourtant loin, le lycée également. A croire que certaines mentalités ne change pas.

J’observe la photo de ce jeune adulte, effectivement au physique ingrat. Pourtant, était-ce une raison pour l’avoir persécuté de la sorte ? Une raison pour ouvrir le feu sur des innocents ? Un excès de folie, certainement. Je me souvenais avec facilité, à l’adolescence, lorsque j’ai décidé de me venger de ce lycéen qui me menait la vie dure. Il avait atterri à l’hôpital. Je m’étais tant acharné sur lui qu’il avait fini dans le coma. C’est à cet instant précis que j’avais ouvert les yeux : il fallait que je parte loin, très loin et que je fasse un travail sur moi-même car clairement, mon impulsivité et mon agressivité me faisaient peur.

Alors que je restais concentrer sur les différents dossiers, Joe finit par me demander ce que je comptais faire vis-à-vis de Noah. Rester ? Ou bien repartir en Angleterre une fois l’échange avec Oxford terminé ? Je ne le savais pas vraiment. Je croisais le regard de Shark avec une neutralité telle qu’il aurait été incapable de deviner mes intentions.

- Je ne sais pas encore. Ce dont je suis conscient, en revanche, c’est que je me battrais pour le retrouver. Je resterais ici seulement s’il le désire, et s’il accepte de me donner une seconde chance. Sinon, je repartirais. Aucune utilité que je reste ici si personne ne désire supporter ma présence.

Finalement je reposais mon regard sur les dossiers. Peut-être était-ce égoïste, mais si retrouver mon frère signifiait casser une amitié, j’y réfléchirais à deux fois, et très certainement je finirais par me montrer sans scrupule.


THE END
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MessageSujet: Re: « The two survivors. This is what she made us. » « The two survivors. This is what she made us. » - Page 2 EmptyMar 12 Mar - 6:44

:out:
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