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Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité. » Coco Chanel

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Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel Empty
MessageSujet: Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité. » Coco Chanel Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel EmptySam 2 Fév - 13:23




SHEENA-LOU GALLAGHER & JORDEN-KOL ROSENBACH



Putain ! Ce petit mot m'échappa alors de la bouche, comme un besoin de satisfaire mon mécontentement, un besoin, un réflexe plutôt. Je ne pu m'empêcher de fermer les yeux en voyant mon portable explosé par terre, le pauvre. Je soupirai un instant avant de ramasser les morceaux. Une batterie par là, la carte SIM de l'autre côté, l'écran à moitié fissuré. Bref, le carnage. Rassemblant ce qui ressemblait à la base à un portable, je lançais toute sorte d'injure à celui-ci. En fait, ce n'était pas qu'il soit cassé qu'il me dérange mais plutôt que je doive l'éteindre et le rallumer : qu'il reste hors de porté durant ce laps de temps. Mon portable était toute ma vie, autant je me dis pas matérialiste, autant je serai complètement perdu sans ce petit bijou de la technologie. Des choses, des voix, des restes de conversations, des phrases qui m’avaient marqués bref, pas mal de détails que je gardais par sentiments, par affinité ou encore par peur d'oublier. Parmi eux, quelques messages d'une certaine Sheena. Et oui, elle avait envahi mon portable depuis peu et il est vrai que j'attendais toujours une quelconque réponse d'elle avec énormément d'impatience. Que voulez-vous, je l'avais vu que deux fois et pourtant, elle m’intriguait énormément. Je l'avoue, notre rencontre ne fut pas innocente pour moi. De même que pour mon portable, je pris mes affaires et sortis du cours. La journée avait bien commencé pour moi, je m'étais réveillé en retard, j'avais suivi des cours à moitié réveillé, j'avais juste déglingué mon portable et en plus de cela, j'avais une migraine interminable. Je sortis de l'université histoire de prendre un peu l'air. Malgré ce que je pourrais dire, la journée était passé quand même bien vite, il était déjà quatre heures et je venais de finir. La fin d'après-midi était à moi. C'était la première fois que je n'avais rien de prévu et c'était assez étonnant. En temps normal, j'aurai trouvé dix mile truc à faire et peut-être même que pour un vendredi, je serai rentré à Miami histoire de passer un peu de temps avec ma mère. Mais pas là, j'avais envie d'un peu de calme, la semaine fut bien chargé.

Une fois dehors, je pris une grande inspiration, cela faisait du bien un peu d'air frais. Le calme était revenu et c'était plutôt bénéfique pour ma migraine. Alors que j'allais me diriger vers la résidence, j'aperçu une brune au loin. Étrangement, cette silhouette ne me semblait pas inconnue. Je ne la reconnaissais pas de suite mais étant de nature assez curieux, je voulais en être certain. Doucement je m'approchais, essayant de prendre un air naturel alors que Dieu seul sait que c'était la première fois que j'entrais dans ce petit parc. En fait, je n'ai jamais accordé beaucoup d'importance à la nature, non pas que je la détériore, disons que je ne suis pas du genre à fantasmer sur une planète saine et meilleure. Une fois à sa hauteur, je l'observais un peu, il s'agissait bien de Sheena, cette fameuse brunette qui me fascinée. Allez savoir pourquoi, j'avais carrément flashé sur elle, elle m’intriguait énormément. Et comme - pour une fois - je ne voulais pas tout gâché, je décidais de laisser agir le temps. Pas la peine de dire ou de faire quelque chose de travers. Bien décidé, cette fois-ci, je ne passerai pas pour le boulet de service. Mais il y avait un nouvel enjeu. D'après ce que j'avais pu comprendre, Sheena était le genre de fille qui détestait les fils à papa riches et les ambitieux comme moi. J'affichais un large sourire, elle semblait tellement absorbé par son appareil photo, elle ne remarqua même pas ma présence. Je m'approchai délicatement d'elle, histoire de ne pas lui faire peur. « Si jamais tu as besoin d'un modèle, je suis ton homme ! » C'était pour détendre l’atmosphère, je lui fit un petit sourire amusé.
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Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel Empty
MessageSujet: Re: Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité. » Coco Chanel Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel EmptyDim 3 Fév - 4:09

LE LUXE, CE N'EST PAS LE CONTRAIRE DE LA PAUVRETÉ MAIS CELUI DE LA VULGARITÉ ► Une journée de cours pour le moins habituelle venait de s'écouler. Oui à peu de choses près. Si l'on enlève le fait que j'avais hérité d'un petit travail pratique à remettre d'ici la fin de semaine prochaine, je dirais que c'était un jeudi tout à fait normal. Pas que ce travail m'ennuyait au contraire, c'était totalement dans mes cordes, vu que ça entrait dans le domaine de la photographie. J'avouais bien aisément être douée dans mes études en général, mais tout ce qui se rapportait à cet art qui me passionnait depuis toujours, me semblait encore plus divertissant et intéressant à réaliser. Difficile de s'imaginer bosser quand il s'agit simplement de prendre quelques photos à vrai dire. Quoiqu'il en soit, ce qui nous était demandé était de faire une série de clichés en alternant l'utilisation du zoom et du flash. Cela me paraissait plutôt simple pour le moment, je n'allais pas m'en plaindre. Une bonne partie de ce jour-ci avait aussi été employée à envoyer des sms à Jorden principalement. Ce jeune homme que j'avais rencontré lors d'une soirée en boîte. Ou celui qui m'avait évité le retour à pieds, alors que je n'étais pas vraiment au meilleur de ma forme. Nous avions longuement parlé de choses et d'autres, et il s'avérait qu'il n'était pas du tout le type de mecs que je m'étais imaginé. Comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences. Je n'avais pourtant pas donné suite. Et le destin l'avait, une fois de plus, mis en travers de ma route puisque je l'avais revu le lendemain à l'université justement. Cette fois-ci, j'étais repartie avec son numéro. Dans un premier temps, j'avais hésité à le recontacter, mais j'avais fini par en venir à la conclusion que je ne risquais rien à le faire. Et puis visiblement, je n'arrivais pas encore à le sortir de ma tête, alors à quoi bon tenter de l'éviter. Cela ne me mènerait sûrement à rien.
Le fait est que je ne finissais jamais tard le jeudi, je finissais même tôt. Dès quinze heures, je pouvais quitter l'université et vaquer à mes occupations. Rien de prévu pour la suite de la journée, j'improvisais donc de rester un peu avec une amie que j'avais raccompagné jusqu'à chez elle. Le papotage était une de mes activités favorites et je ne me faisais jamais prier pour la pratiquer dès que l'occasion s'y prêtait. Après un rapide tour d'horizons des derniers évènements importants qui méritaient d'être racontés à quelqu'un, je ne m'éternisais pas davantage. En fait, j'avais bien envie de commencer à bosser sur ces photos dont j'avais besoin pour mon prochain cours. Il était tôt et j'avais encore pas mal d'heure devant moi. Le temps s'y prêtait et c'était l'occasion d'en profiter. La fin de semaine ne serait peut-être pas aussi propice. Je fis alors un détour dans un coin plus calme de mon lieu d'études, les paysages y seraient bien plus jolis j'en était certaine. Et puis, j'avais bien besoin d'un peu de calme et d'isolation, après cette journée d'agitation permanente. Je remarquais une cabane au loin que je capturais déjà. Il n'y avait sûrement rien de bien artistique, mais le but étant simplement d'utiliser le flash et le zoom, tout objet pouvait se prêter au jeu. Chose faîte, je m'arrêtais afin de jeter un œil sur le résultat obtenu. Cela ne me semblait pas trop mal, mais je n'étais pas prof après tout. J'étais d'ailleurs tellement concentrée sur mon appareil photo, que je ne remarquais même pas que quelqu'un s'approchait. Ce n'est qu'en entendant une voix que je relevais la tête, affichant alors un léger sourire à la vue de Jorden. « Toi ici ? Que me vaut cet honneur ? » le questionnais-je. Pour être honnête, il était bien la dernière personne que je pensais croiser ici. Mais visiblement, il me surprendrait toujours. Il me proposait même d'être mon modèle photo. « Et .. tu fais ça gratuitement au moins ? » m'assurais-je, dans un léger rire. Quand on y pense, on paye les mannequins.
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MessageSujet: Re: Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité. » Coco Chanel Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel EmptyDim 3 Fév - 10:02




SHEENA-LOU GALLAGHER & JORDEN-KOL ROSENBACH



Cela me faisait plaisir de la voir, vraiment. Nous nous étions vu seulement deux fois et pourtant, j'aimais la retrouver. Ses yeux marrons me faisaient de l'effet, elle avait un regard à tout casser. Honnêtement, beaucoup d'émotions pouvaient passer à travers de son regard et cela lui donnait un certain charme. C'est vrai quoi, lorsqu'on demande à un mec ce qu'il regarde en premier, certains vont répondre la couleur de cheveux ou encore les formes plus ou moins généreuses d'une femme. Et bien moi, ce n'était pas ça. Lorsque je vois une femme pour la première fois, je prends plaisir à l'analyser certes mais je porte un certain intérêt à ses yeux. Je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours été attiré par les regards, qu'ils soient tendre ou au contraire plus provocateur. Et là, chez Sheena, j'avais retrouvé la douceur, un regard unique qui faisait d'elle quelqu'un d'assez attirante. Bon après, je dis cela mais j'accorde aussi de l'importance au physique hein mais dans une moindre mesure. Après tout, je ne suis qu'un homme.

La retrouver là, dans un endroit où je n'avais pas l'habitude d'aller était pour le moins inattendu. Lorsque la belle brune quitta son objectif des yeux pour poser son regard sur moi, je ne pu m'empêcher d'afficher un large sourire. Elle me fit un petit sourire léger, cela me faisait d'autant plus plaisir qu'elle semblait ravie de me voir. Bon, j'en avais déduit cela car elle n'avait pas soupiré ou encore râlé. « Toi ici ? Que me vaut cet honneur ? » Comment ça moi ici ? Effectivement, je n'avais pas l'habitude de venir dans des parcs mais est-ce si surprenant que cela ? J'eu un petit rire en l'entendant, elle semblait vraiment surprise. Et oui, je suis un homme surprenant .. tu parles ! Je jetai un petit coup d'oeil à son appareil photo avant de lui répondre calmement. « Je t'ai aperçue au loin, je me suis dit que tu avais certainement besoin d'un peu de compagnie. » Ce n'était pas vrai mais bon, allais-je seulement lui dire que j'étais intrigué par elle et que tous les moyens étaient bons pour lui parler ? Surement pas. Quoiqu'il en soit, je lui avais gentiment proposé mon aide quand à devenir son modèle. Oh ouais tient, modèle photo, je n'y avais jamais pensé avant. Cette idée ne me déplaisait pas du tout, bien au contraire, je n'aurai pas été contre. « Et .. tu fais ça gratuitement au moins ? » Je ne pu m'empêcher d'éclater de rire, sa question était pour le moins étrange mais au moins, elle rentrait dans mon jeu. J'aimais ça, la petite marquait quelques points. Je passai délicatement ma main dans mes cheveux avant de lui répondre ironiquement. « Hmm, j'ai mes tarifs mais pour toi, je veux bien faire une exception. » Pas la peine de se prendre au sérieux, l’atmosphère était plutôt calme et détendue. En fait, je la dérangeait peut-être en plein travail, cela aurait été impoli de ma part. « Tu as l'air occupé, je te laisse travailler si tu veux. » J'affichais un sourire sincère, je ne voulais vraiment pas la déranger dans son travail, je ne voulais pas passer - une fois de plus - pour le gros lourd. Lors de notre conversation nocturne d'il y a quelques temps, j'avais appris beaucoup de choses sur Sheena, notamment qu'elle était passionnée de photographie. L'un de ses plus grand-rêve serait certainement de devenir photographe plus tard. Ce que j'avais appris sur elle ne me suffisait pas, j'avais envie d'en connaitre plus, davantage.

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Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel Empty
MessageSujet: Re: Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité. » Coco Chanel Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel EmptyLun 4 Fév - 3:45

LE LUXE, CE N'EST PAS LE CONTRAIRE DE LA PAUVRETÉ MAIS CELUI DE LA VULGARITÉ ► Quand j'avais pris la direction du parc après les cours, je pensais franchement finir cet après-midi là en solitaire, dans un coin isolé, avec pour seule compagnie mon appareil photo. Sauf que mes plans ne s'étaient pas révélés tout à fait exacts. En plus, j'aurais pu parier x fois sur la personne qui me rejoindrait ici, que je n'aurais jamais pu trouver la bonne réponse. Je le savais, tout simplement, parce voir Jorden dans un parc me semblait être d'une rareté tellement extrême, que ça méritait peut-être même une croix sur le calendrier. Bon d'accord, ça c'était l'idée que je me faisais toute seule, parce que je devais bien avouer que depuis que je l'avais rencontré, il était bien loin du portrait que j'avais déjà pu dresser de lui avant même de le connaître. Et finalement, ce n'était pas plus mal. J'en apprenais tous les jours et ça ne me déplaisait même pas. Je me surprenais aussi ces derniers temps. Il y a de ça quelques mois, on ne m'aurait jamais vu m'intéresser à un mec dans son style. Comme quoi tout arrive quand on se laisse un peu moins guider par des à-priori pour le moins puérils. Je l'admettais, j'avais fait fausse route depuis le départ, et j'étais même prête à me racheter, c'est dire.
Je ne manquais d'ailleurs pas de marquer mon air étonné quand je relevais le regard dans sa direction, lui demandant même ce qu'il pouvait faire ici. En général, quand les étudiants sortent de cours, ils ont toujours mieux à faire que de venir perdre leur temps dans un parc. Même moi, je ne passais pas mon temps libre à ça, là c'était tout autre chose. Apparemment, il avait jugé que j'avais besoin de compagnie. C'est vrai, je ne dis jamais non à un peu de conversation pour m'occuper l'esprit. C'est toujours moins monotone à deux. « Tu t'es donné pour mission de veiller sur moi ? » le questionnais-je simplement. Avouons qu'il ne s'en était pas mal sorti jusqu'à maintenant, il était sur la bonne voie. « Parce que si c'est le cas, j'accepte. Ça me réussit plutôt bien pour le moment » ajoutais-je, dans un léger sourire. Il avait bien fait en tout cas, si l'on enlève le fait que j'allais sûrement penser à autre chose qu'à mes photos maintenant. J'avais bien le temps de le faire après tout, ce n'était pas tous les jours qu'un Jorden vous offrait gentiment sa compagnie. Et puis bon, quitte à bosser quand même, il me proposait même de se rendre utile. J'étais plutôt chanceuse comme fille, je n'avais pas besoin de chercher des modèles. Les mannequins venaient à moi, sans que je ne lève le petit doigt. Si c'est pas du privilège ça, je ne sais pas du tout ce que c'est. Et le must, c'était qu'il comptait même réviser ses tarifs pour mes beaux yeux. « Tu me fais trop d'honneur là, mais ça me touche » dis-je, en rigolant. En plus de m'offrir sa compagnie, il bossait gratuitement, si c'était pas parfait ça. « Et dans ce cas, je demande un contrat d'exclusivité » rajoutais-je. Jamais je ne laisserais mes bons plans à la concurrence, je n'étais pas du genre partageuse. C'est alors que Jorden pris conscience du fait qu'il me dérangeait peut-être. Je ne faisais pourtant rien de bien exceptionnel, alors que j'aurais sûrement dû. « Non tu parles. Je suis censée faire quelques photos pour un cours, mais je crois que je suis pas vraiment concentrée » concluais-je, pour lui faire comprendre qu'il ne me dérangeait absolument pas. Et j'avais presque sauté sur l'occasion de sa présence, comme quoi j'étais vraiment à fond dans ce que je faisais. Je me laisse souvent distraire c'est vrai, mais autant en profiter.
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MessageSujet: Re: Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité. » Coco Chanel Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel EmptyMer 6 Fév - 21:06




SHEENA-LOU GALLAGHER & JORDEN-KOL ROSENBACH



Sheena m'avait posé la question qui tue, elle venait juste de me demander si je m'étais donné pour mission de veiller sur elle. En même temps, il y avait de quoi se poser quelques questions, ses doutes étaient tout à fait légitimes. Notre rencontre ne s'est pas déroulée de manière anodine, du moins pour ma part. J'avais repéré au loin cette beauté, je ne l'avais pas lâché des yeux. Pourquoi ? Simplement parce qu'elle m’intriguait et parce que je prenais du plaisir à la regarder. N'y voyait pas de perversion là dedans mais ce soir là, je me souviens de l'avoir vue sourire, un regard et une attitude naturelle. Je la voyais, une belle brune qui n'avait pas l'air superficielle, à la voix et au regard assez doux. Non décidément, j'étais vraiment impressionné par elle. Je me souviens même que je n'étais pas seul et les rares fois où j'avais capté quelque chose autour de moi, mes potes me charriaient avec cela. Ensuite elle parti et je fus un peu perplexe, son allure, son regard en tête. Parce que oui, nous avions quand même échangés quelques regards complices, limite dragueur. Bref, tout cela pour dire qu'après nous avions passé une nuit blanche à parler de tout et de rien et c'était la première fois que cela m'arrivait. Me vider la tête avec une parfaite inconnue, au final j'avais aimé cela. Quelque chose d'unique s'était passé cette nuit-là, je n'avais pas cherché à prendre l'avantage ou a me mettre en avant. Peut-être que Sheena faisait ressortir ce qu'il y avait de meilleur chez les gens, certaines personnes avaient ce don là. Et puis la belle brune me répondit un de ces compliments de ouf, comme quoi, je m'en sortais pas trop mal. En entendant cela, j'eu le sourire jusqu'aux oreilles.

« Non tu parles. Je suis censée faire quelques photos pour un cours, mais je crois que je suis pas vraiment concentrée » dit-elle en me regardant. Son regard me troublait, c'était un fait. Pas concentré, humm intéressant. N'est-elle pas concentré à cause de ma présence ou alors juste parce qu'elle avait la tête ailleurs. La photographie, ce n'était pas un domaine qui me branchais particulièrement mais c'est vrai que je serais curieux de voir les photos que Sheena avait pu prendre. On dit que la personnalité des gens se reflètent dans la façon, la manière de prendre des photographies. Moi j'aimerai bien en savoir davantage sur cette brunette, ce qu'elle aime dans la vie, ce qui lui fait plaisir, ce qu'elle déteste. Je suis du genre assez curieux et cette fille m'intrigue vraiment beaucoup. « Tu pourras faire tes clichés un peu plus tard ? J'aimerai passer un peu de temps avec toi, si bien sur cela ne te dérange pas. » Voilà, au moins en parlant avec des mots simples mais surtout en parlant calmement et en faisant attention, je ne risquais pas de faire de boulettes. Non, il fallait se la jouer finement. Lui affichant un large sourire, je passai mon bras derrière son épaule avant de commencer à marcher doucement. Oui, j'avais envie de parler avec elle, d'en savoir un peu plus, de la découvrir et pourquoi pas, revivre un moment comme on avait eu quelque temps auparavant. « Si je t'invite boire un verre, tu ne peux pas me refuser cela, si ? » Je la regardais avec un grand sourire, oui oui, la curiosité est un mauvais défaut. « Je t'avouerai que tu m'intrigue ! »

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Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel Empty
MessageSujet: Re: Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité. » Coco Chanel Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel EmptyJeu 7 Fév - 3:20

LE LUXE, CE N'EST PAS LE CONTRAIRE DE LA PAUVRETÉ MAIS CELUI DE LA VULGARITÉ ► Il était une fois Sheena, moi en l’occurrence, qui avait suivi des 'potes féminines' qui m'avaient proposé une soirée. Je savais pertinemment que j'aurais mieux fait de rester chez moi et de bosser encore un peu, mais je n'en fis rien naturellement puisqu'il était évident que je n'avais jamais pu résister quand l'occasion d'une fête se présentait à moi. Tout avait plutôt bien démarré, vu que j'en avais bien profité comme à mon habitude. Et je m'étais même amusée avec un mec qui était loin d'être repoussant. Sauf que mes accompagnatrices, faisant honneur à leur image, commençaient à en faire un peu trop et comptaient même suivre de parfaits inconnus. Ce n'était pas l'idée du siècle, mais en bonne copine, je décidais de les suivre quand même. Mauvaise idée puisque le programme que ces mecs avaient en tête depuis le départ, ne faisait pas partie des plans de la brunette que j'étais. Je m'empressais alors de me tirer de l'endroit dans lequel j'avais atterri sans demander mon reste. Aidée dans ma malchance, je trouvais même un chauffeur, qui était par un heureux hasard celui du bar, sur le chemin, alors que je m'étais faîte à l'idée de devoir rentrer à pieds dans la nuit. Il s'avérait que je n'avais déjà pas une bonne opinion du jeune homme en question, alors que je ne le connaissais absolument pas. Je sais bien que ce n'est pas glorieux comme réaction. La suite pourrait être digne d'un conte de fées, si seulement l'on croyait à ses sottises. Toujours est-il qu'il s'était montré intéressé, à l'écoute et vraiment prêt à m'aider. Quelque chose dont je n'avais pas l'habitude, et donc je ne savais pas très bien comment aborder la situation. La scène se reproduisait en plus puisqu'il m'avait vu seule dans un parc et avait jugé utile de venir me tenir compagnie. Une seule solution était envisageable, il avait le syndrome du sauvetage dans le sang. Et ça avait l'air de plutôt me plaire contre toute attente, ce que je ne manquais pas de lui faire remarquer. La plupart du temps, j'avais la fâcheuse tendance de dire ce que je pensais.
Par peur de me déranger dans ma prise de photographies, Jorden proposait de s'éclipser pour me laisser continuer. Il en était hors de question, maintenant qu'il était là, je ne comptais pas le laisser repartir. De plus, je n'avais plus l'esprit à travailler maintenant, je le disais honnêtement. J'étais juste dans l'optique de me concentrer sur lui actuellement. D'ailleurs, au vue de ce qu'il me proposa, j'allais devoir remettre mes photos à plus tard. Rien de bien dramatique puisque c'était déjà ce que j'avais l'intention de faire. J'éteignais simplement mon appareil photo, avant de le ranger dans sa pochette, que je remettais dans mon sac. « Les photos peuvent attendre. Et puis, j'ai bien envie de passer un peu de temps avec toi aussi » lui avouais-je, dans un sourire. Nous avions longuement parlé lui et moi l'autre soir, mais il était certain que nous n'en connaissions pas le quart l'un sur l'autre. Il y avait donc un sacré défi à relever, et il était inutile de perdre du temps. Jorden avait déjà su me prouver à plusieurs reprises qu'il était plein de surprises, et en découvrir d'autres me tentait en fait. Passer davantage de temps avec lui était donc l'occasion rêvée pour en apprendre plus sur son compte. Dans ce but d'en savoir un peu plus l'un sur l'autre, nous quittions le parc en direction d'on ne savait pas vraiment où pour le moment. Une autre proposition s'offrit alors à moi puisqu'il projetait de m'emmener boire un verre si j'étais d'accord. Je retournais mon regard vers lui avant de lui répondre : « Comment suis-je censée pouvoir te refuser quelque chose quand tu me fais ce sourire et que tu me regardes comme ça, c'est pas équitable ! » C'était clairement moi qui n'avait pas envie de refuser, absolument rien d'autre n'entrait en ligne de compte. Seulement voilà, rejeter la faute sur les autres était une activité que je maîtrisais particulièrement bien et dont j'adorais user à vrai dire. A m'écouter, je n'étais jamais responsable de rien, c'est assez pratique d'ailleurs. Il me confia par la suite que je l'intriguais, c'était réciproque, ce qui me fit émettre un petit sourire. « On peut faire un deal. Si je t'apprends un truc sur moi, tu dois m'apprendre un truc sur toi » déclarais-je. Rien n'est jamais gratuit, aucune raison qu'il m'écoute parler sans rien me confier lui aussi.
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MessageSujet: Re: Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité. » Coco Chanel Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel EmptySam 16 Fév - 10:14




SHEENA-LOU GALLAGHER & JORDEN-KOL ROSENBACH



Concentrons nous l'un sur l'autre, en voilà d'une bonne idée. Je l'avais vu il y a de cela quelques minutes et je l'invitais déjà à boire un verre. Il faut ajouter que la seule fois que je l'avais rencontré, j'avais eu l'impression d'être passé à côté de quelque chose. Non, bien sûr, je ne parle pas du fait que j'aurai pu aisément abuser d'une jolie brune qui avait bien bu mais je ne sais pas. Il me manquait quelque chose, j'avais envie d'en savoir plus sur elle, qu'elle me donne davantage sur elle, qu'elle sache me convaincre. Je venais de lui proposer d'aller boire un verre, en tête à tête. Sans doute pour retrouver notre complicité de ce fameux soir. Rien que elle et moi, et non avec ces centaines d'étudiants qui auraient pu nous surveiller. En effet, j'avais besoin d'en savoir plus, c''était un besoin plus qu'une envie. Cette envie fut largement exhaussée parce que Sheena me répondit rapidement « Comment suis-je censée pouvoir te refuser quelque chose quand tu me fais ce sourire et que tu me regardes comme ça, c'est pas équitable ! » Oh c'était un bon point ça, elle entrait petit à petit dans mon jeu, c'était une bonne chose, vraiment. Je n'avais pas sorti le grand jeu, loin de là, je lui faisais juste un sourire sincère, rien de plus. Comme quoi, les choses les plus simples étaient les meilleurs.

Avec son accord, nous commencions à avancer doucement, après tout nous avions largement le temps pour cela. La fin d'après-midi pour nous, la soirée aussi et peut-être même la nuit. Et oui, je l'avoue, j'aimerai bien pouvoir passer un peu de temps avec Sheena pour la découvrir encore un peu plus. Au risque de me répéter, j'en avais vraiment envie. « On peut faire un deal. Si je t'apprends un truc sur moi, tu dois m'apprendre un truc sur toi » En voilà une bonne idée, je la regardais avec un large sourire, je laissais même échapper un petit rire. Ce n'était pas gagné ça, je n'étais pas du genre à me confier facilement ou du moins, je faisais toujours tout pour éviter de devoir parler de moi. Enfin, c'était facile de parler des choses qui me concernent mais en aucun cas je ne pourrais parler de sentiments ou autre. Parler vaguement, pas de soucis. Dans un sens, lors de cette fameuse soirée, j'avais peut-être parlé un peu plus en profondeur de moi mais cela restait encore un peu vague, nous avions tellement parlé que je ne saurais plus dire exactement ce que j'avais pu lui confier. « Hmm, c'est intéressant ce que tu me dis là. » Je la regardais avec un sourire encore plus grand, j'avais envie de la taquiner, je ne sais pas, j'avais vraiment envie que cela se passe bien avec elle. « Je peux commencer alors ? » Je me mise devant elle et marcha à reculons. Je voulais parler sérieusement mais je ne pouvais détacher ce sourire enfantin de mon visage. Elle continuait d'avancer face à moi, elle semblait amusée par cette petite situation peu orthodoxe. « Comment as-tu vécue notre première rencontre, qu'as-tu pensé de moi ? » Au moins, j'allais droit au but, je n'allais pas passer par quatre chemins.
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MessageSujet: Re: Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité. » Coco Chanel Sheena; Jorden. (+) « Le luxe, ce n'est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité.  » Coco Chanel EmptyLun 18 Fév - 4:08

LE LUXE, CE N'EST PAS LE CONTRAIRE DE LA PAUVRETÉ MAIS CELUI DE LA VULGARITÉ ► Je venais de retrouver Jorden, ou plutôt devrais-je dire que c'était Jorden qui m'avait retrouvée. C'était bien lui qui était entré dans le parc quand il avait remarqué que j'étais là après tout. Je ne l'inventais, c'était lui qui me l'avait dit. Cessant toute activité suite à sa présence à mes côtés, je dû admettre que je n'étais plus du tout concentrée. Et je savais bien d'où ça venait. Travailler me semblait à cet instant le cadet de mes soucis, j'avais juste envie de passer du temps avec lui. C'est pour cela que sa proposition d'aller boire un verre ensemble était parfaitement ce qu'il me fallait. Je ne pu qu'approuver évidemment, en ne manquant pas de la taquiner sur le fait que la partie n'était pas équitable, parce qu'il y avait mis les formes. Parfois, il ne me fallait pas grand chose pour succomber, et là était l'exemple même. J'eus un petit rire nerveux d'ailleurs suite à la remarque que je lui avais fait. Moi troublée ? Non c'est une illusion. Bon, j'avouais tout de même bien volontiers que quand il avait tendance à se concentrer un peu trop sur ma petite personne, je ne maîtrisais peut-être plus toute la situation, mais je tachais de garder le contrôle autant qu'il m'était possible de le faire. Nous commencions alors à marcher tranquillement, ne sachant pas encore clairement où. Toujours était-il que j'allais passé le temps à venir aux côtés de Jorden, et que je comptais bien en profiter pour en apprendre davantage sur son compte. Une nuit n'avait pas suffit à rassasier mon immense curiosité, alors peut-être qu'une fin d'après-midi et une nuit ferait mieux l'effort. J'avais bien envie d'essayer. Cependant, je ne savais pas ce qu'il m'avait pris de faire un deal tel que celui que je venais de lui proposer. En fait, je ne pourrais pas y échapper, j'allais devoir me confier encore plus que je ne l'avais déjà fait durant cette fameuse nuit. Quoique, tout semblait sortir tellement naturellement quand je discutais avec lui, que ça en devenait presque déroutant. Quand on y pense, je le connais à peine. Et il en sait presque plus sur moi qu'un tas d'autres personnes qui auraient pourtant pu se vanter d'être relativement proches de moi. « Profites-en, ça n'arrivera pas tous les jours » l'avertis-je tout de même, il fallait qu'il saisisse l'occasion, car elle ne se représenterait peut-être pas de sitôt. Je le vis se placer devant moi, et marcher à reculons était devenu sa mission s'il voulait continuer à me faire face. Situation qui me fit légèrement rire, il avait le goût du risque. Et la question tomba, ce que j'avais pensé de lui lors de notre première rencontre. « Ok, alors on joue la carte de l'honnêteté si j'ai bien compris. Donc je ne pense rien t'apprendre en te disant que je ne t'avais jamais vraiment prêté attention avant. Tout simplement parce que tu représentes tout ce que je déteste. Même si je connais plus ou moins ce milieu d'où tu viens, je l'ai en horreur et je n'ai pas pour habitude de côtoyer des personnes qui baignent dedans » commençais-je. « Mais tu as marqué des points par la suite, dans le sens où tu as un peu sauvé le reste de ma soirée ou ma nuit. Et c'est là que je me suis rendue compte que je m'étais bien trompée à ton sujet, que malgré ce que tu représentes, ça ne t'empêche pas d'être humain. J'ai fait confiance aux apparences et je m'en excuse » continuais-je, un léger sourire au coin des lèvres. J'étais limite en train de faire un mea-culpa, mais je lui devais bien ça, après ce qu'il avait pour moi. De plus, je n'avais pas l'habitude de mentir, donc autant lui dire ce que j'avais sur le cœur. Si j'avais bien compris, c'était à mon tour de poser une question, alors je devais bien la choisir. « Pourquoi tu as accepté de rester avec moi ce soir-là ? » le questionnais-je. « Je veux dire, t'avais déjà rempli plus que ton rôle en me raccompagnant chez moi, et tu avais sûrement mieux à faire que de passer la nuit avec une inconnue vraiment pas fraîche en plus » terminais-je, en laissant échapper un petit rire. J'étais bien consciente qu'à ce moment-là, je ne devais pas être la compagnie rêvée pour qui que ce soit. Et pourtant, il n'était pas parti.
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SHEENA-LOU GALLAGHER & JORDEN-KOL ROSENBACH



Et voilà, je venais de lui demander LA question qui me trottait dans la tête depuis quelques jours. C'est vrai quoi, je me demandais vraiment ce que la belle Sheena avait bien pu penser de moi. Elle m'avait dit, plus ou moins implicitement, qu'elle n'aimait pas les fils à papa qui pavanait leur richesse. Manque de chance pour elle, j'étais comme ça et en plus, j'étais capricieux et maladroit. Bingo j'ai envie de dire! J'étais vraiment curieux de connaître la réponse, je voulais qu'elle parle franchement, qu'elle soit sincère. « Ok, alors on joue la carte de l'honnêteté si j'ai bien compris. Donc je ne pense rien t'apprendre en te disant que je ne t'avais jamais vraiment prêté attention avant. Tout simplement parce que tu représentes tout ce que je déteste. Même si je connais plus ou moins ce milieu d'où tu viens, je l'ai en horreur et je n'ai pas pour habitude de côtoyer des personnes qui baignent dedans. Mais tu as marqué des points par la suite, dans le sens où tu as un peu sauvé le reste de ma soirée ou ma nuit. Et c'est là que je me suis rendue compte que je m'étais bien trompée à ton sujet, que malgré ce que tu représentes, ça ne t'empêche pas d'être humain. J'ai fait confiance aux apparences et je m'en excuse. » Me répondit-elle, sincèrement. Je ne pouvais vraiment pas enlever ce sourire de mes lèvres. Ok, elle me détestait avant car je représentais ce qu'elle n'aimait pas : l'argent, la frime. Chose que je peux absolument comprendre car moi même j'ai des choses que je répugne et par principe, je ne pourrais pas accepter. Dans un sens, elle n'avait pas tord, je suis quelqu'un d'assez détestable. Je comprend que je puisse en énerver plus d'un.

Au moins, j'étais fixé sur ce qu'elle pensait de moi. J'avais sauvé sa soirée, quel héros je fais là! J'affichais un sourire satisfait, en effet sa réponse était satisfaisante. En bon deal, c'était maintenant à elle de me poser une question, j'allais donc y répondre sincèrement même si dans un sens, je savais quel genre de question elle allait me poser. « Pourquoi tu as accepté de rester avec moi ce soir-là ? Je veux dire, t'avais déjà rempli plus que ton rôle en me raccompagnant chez moi, et tu avais sûrement mieux à faire que de passer la nuit avec une inconnue vraiment pas fraîche en plus. » Elle rigola, je fis de même. En effet, j'avais vu juste. A sa place, j'aurai également sauté sur l'occasion pour poser cette question. Après tout, même moi je me pose encore la question. Pourquoi suis-je resté avec elle ? Hmm, bonne question. Je regardais alors droit devant moi, tout en continuant d'avancer. Sheena s'attendait à une réponse honnête, alors j'allais lui donner. « En fait, je ne sais pas moi même. » Elle n'allait certainement pas se satisfaire d'une réponse aussi abstraite, à moi de développer maintenant. Comment et par quoi commencer ? Boh pour maintenant, autant laisser parler mon instinct. « Quand je t'ai vu dans ce bar, tu dégageais tellement d'assurance, tu étais tellement belle dans la lumière, j'avoue je n'ai pas su résister à ton charme. Ensuite, lorsque je t'ai de nouveau croisé, tu étais seule, tu semblais tellement éteinte et triste. Donc si j'ai accepté de rester avec toi, c'est uniquement pour en savoir un peu plus sur toi, sur ta vie. Je l'avoue, tu m'as intrigué et encore maintenant tu m'intrigues. Je ne saurais pas expliquer pourquoi mais j'ai envie de te connaître davantage. C'est bête à dire mais je crois que ça ne s'explique pas. » Mon Dieu, cela ressemblait à tout sauf à une explication. Voilà ce que ça donne quand Jorden Rosenbach laisse ses sentiments prendre le dessus, cela ne donne rien de bon. Au moins, je n'avais pas fait de boulette, du moins, je ne pense pas. J'éclatais de rire. « Je crois que tu vas le remarquer assez vite, je suis un vrai boulet quand il s'agit de parler franchement ! » Je riais de nouveau en y repensant.
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