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(jack) + love is a kind of warfare.

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MessageSujet: (jack) + love is a kind of warfare. (jack) + love is a kind of warfare. EmptyVen 15 Mar - 20:24

Are you soul mates ? - Uhm, would we kill each other, no.
La mucoviscidose. Maladie génétique, transmise par les gènes défectueux des deux parents. Troubles respiratoires, infections pulmonaires fréquentes, expectoration, affectation du foie. Chez n’importe quel individu, le rhume est une maladie anodine pour laquelle on se contente de quelques cachets et de tisanes. Pour le petit Léo, désormais ce virus pourrait être synonyme de complications nettement plus graves. « Alors je suis malade papa ? » Sa voix guillerette fait presque sursauter son géniteur. D’un geste lent et pensif, il détourne le regard pour le poser sur celui de son bambin. Sa main se pose machinalement sur son crâne chevelu qu’il ébouriffe brièvement. Aucun sourire, aucune taquinerie ne sort de sa bouche. Seul un long soupire de frustration s’en échappe tandis qu’il relit encore et toujours ce document que le médecin lui a remis. « Non. » Marmonne-t-il en embrassant son fils sur le front. Se réfugier dans le déni pour ne pas accepter la maladie. Jaxhuem ne faisait décemment pas parti de ce genre d’homme à pleurer à l’annonce d’une telle nouvelle. Bien au contraire : il cède à la colère, à la violence, à l’incompréhension. Pourquoi lui, et pas un de ces connards de médecins ? La vie des autres, il s’en fiche royalement. Seul lui importe celle de son garçon et de ses proches. En l’occurrence ici, apprendre que son précieux Léo était atteint de la mucoviscidose.. Non, monsieur n’était pas encore prêt à accueillir une telle information. « Monsieur, mentir à votre fils… » Ses yeux foudroyèrent le visage morose du médecin en question. La main levée, lui imposant de cette manière le silence, il détaillait d’un regard de braise les traits du soignant. Une rageuse envie de lui coller son point en pleine figure le démangea, mais il n’en fit rien. « C’est exact, c’est MON fils. Alors je vous suggère aimablement de retourner vous occuper des vôtres avant de venir me balancer vos morales de médecins binoclards.» Cracha-t-il tout en se relevant. Le papier entre ses mains, il froissa la feuille en une boule compressée avant de la lancer au visage du vieil homme. Hors de ma vue François Ier, avec tes cheveux blancs et ta moustache impeccablement rasée. Ce qu’il y a de plus énervant chez le personnel soignant n’est pas tant le fait qu’ils apprennent les mauvaises nouvelles d’un air détendu, mais surtout le fait qu’ils sont tellement habitué à fréquenter la mort qu’ils ne parviennent pas à concevoir que ce n’est pas le cas de tout le monde. Léo n’est pas un simple ensemble de numéros pour son père : c’est son fils, sa plus grande fierté. Savoir que son espérance de vie était sensiblement amputée de plusieurs années désormais était un choc que le garçon encaissait difficilement. Dans le couloir, Mackenzie se tenait là, impatiente de connaître les résultats à son tour. Néanmoins, elle n’eu pas besoin de lui demander quoi que ce soit lorsque leurs regards se croisèrent. Bouche pincée, elle accorda à l’Epsilon une vive étreinte avant de prendre la main de son neveu dans la sienne. Jax, lui, laissait son regard déambuler le long de points invisibles. Une silhouette connue éveilla toutefois son attention. Il aurait pu reconnaître entre mille cette caractéristique crinière blonde et le visage qui l’accompagnait. La Baxter à l’hôpital… Soit elle venait rendre visite à quelqu’un, soit elle venait elle-même consulté. Et l’un comme l’autre attisait bien entendu la curiosité. « Mack, tu peux ramener Léo s’il te plait. Je dois aller voir quelqu’un. » Murmura-t-il au creux de son oreille. Sans chercher à comprendre, elle accepta en emportant le petit avec elle. Rester cloîtrer dans son appartement et parler de la maladie de son gosse n’était pas dans ses intentions. En revanche, aller emmerder sa promise s’annonçait une distraction nettement plus tentante. Jack n’était certes pas une épaule sur laquelle il irait avec joie se reposer, mais elle demeurait une femme avec laquelle il était aisé de se changer les idées à coup d’insultes et d’engueulades. « Vous cherchez quelqu’un monsieur ? » Encore une tête de piaf qui se mêle d’une chose qui ne le regardait absolument pas. L’aide-soignante accueilli le jeune homme d’un ravissant sourire tout en lui bloquant le passage. Les yeux levés au ciel, celui-ci répliqua d’un air glacial le nom de celle qu’il venait voir. « Jack Eynsford-Baxter. » « Et vous êtes… » Tu veux pas non plus que je te file mon 06 ? Bouillonnant de l’intérieur, il repoussa d’un geste mou la jeune femme en passant à ses côtés. Oust, hors de ma vue mécréante. « Son fiancé. » Une réponse pas totalement vraie mais qui ne pouvait être non plus considérée comme un mensonge. S’inquiéter de l’état de santé de la Jacqueline n’était pas dans les priorités de Redstill-Hawke. Au pire, ce ne serait qu’une vilaine grippe qu’elle avait choppé lors de leur dernier entretient. Une pensée qui arracha d’ailleurs un frisson inexpliquée au dandy alors qu’il parvenait enfin à la hauteur de sa jeune (future) fiancée. Debout au milieu d’un long couloir blanc, elle semblait captivée par les mots inscrits sur la feuille tenue entre ses mains. Résultats d’examens donc ? Sans gêne aucune, il se glissa insidieusement derrière elle sans toutefois la toucher. Un rapide coup d’œil par-dessus son épaule, et il la salua d’un ravissant sourire. « Baxter. Qu’est-ce que tu fais ici ? Si c’est à cause du coup de froid sous la pluie, je risque de me moquer. » Aussi mutin que d’ordinaire, leurs ébats n’avaient en rien affecté la vision répugnante qu’il se faisait de sa charmante épouse. En toute circonstance, elle restait l’ennemi public numéro un. Ses doigts glissèrent habilement jusqu’à sa propre main avant qu’il ne s’empare de la fiche qu’elle était justement entrain de lire. La curiosité est un vilain défaut, mais en compagnie de Jack elle se révélait être un parfait moyen de pression. Emmerder une petite sainte nitouche avait au moins le mérite de lui ôter toute la colère accumulée quelques instants plus tôt. « Tu permets ? Après tout je suis ton futur époux, j’ai bien le droit de savoir si ma promise a quelques soucis de sudation excessive. » Un rire narquois s’échappa de ses lèvres entrouvertes alors qu’il se retirait tout en reculant de plusieurs pas. Ah, tient, à en voir le mécontentement de la belle, il semblerait que cette lettre ne soit pas destinée à être lue par quelqu’un d’autre qu’elle. Si l’amusement était au rendez-vous, il s’effaça d’un bref revers de manche lorsque ses yeux se posèrent sur la première ligne. « Service d’oncologie…» D’une voix basse et étouffée, il venait d’y lire les deux premiers mots… la seconde suivante, Jack lui arrachait la feuille en la reprenant entre ses mains. Les prunelles rivées sur le sol, il resta immobile l’espace d’une ou deux secondes avant de reporter son attention sur elle. « Je ne suis pas expert en matière de services hospitaliers, mais d’après mes souvenirs, dans Dr House, Wilson c’est le chef du département d’oncologie et c’est le mec qui gère les cancers. » Comme un enfant qui tente de résoudre un problème mathématique, par A + B Jaxhuem venait de mettre la main sur une information capitale. Bien qu’un léger sourire faussement moqueur reste tracé sur la commissure de ses lèvres, il tâcha d’articuler une nouvelle flopée de mots : « Dis-moi que c’est ta mère qui est malade. Que t’avais prévu de venir me trouver pour m’annoncer la bonne nouvelle, et que nous pourrions fêter à coup d’insultes la fin de notre mariage forcé. » La voix tendue d’une émotion palpable, il serra doucement le poing. S’il avait une gueule à se soucier de Jack ? Certainement pas. Depuis le temps qu’il souhaitait secrètement la mort de la donzelle. Allez cependant savoir pourquoi, une boule d’angoisse s’était formé au creux de sa gorge et il ne pu empêcher une goutte de sueur froide longer sa tempe. Un cancer, de même que la mucoviscidose, restait une maladie non négligeable et terriblement ravageuse si elle n’est pas traitée à temps. Les lèvres pincées, il ne pu soutenir plus longtemps le regard d’acier de son adversaire. Encaisser la maladie de son gosse était déjà une rude épreuve, mais ajouter à cela l’éventuelle chimère qui rongeait à présent sa détestée Jacqueline ? Non, impensable. Ce n’était qu’une piètre blague que ce foutu bon Dieu s’amusait à lui faire. Aussi contradictoire ses sentiments soient-ils, Jax ne pouvait éternellement rester de marbre face à une femme qu’il désirait secrètement tout en nourrissant une haine sans limite à son égard. Pour une fois, il regretterait presque d’avoir souhaité durant plus de vingt ans la mort de sa jeune ennemie.
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MessageSujet: Re: (jack) + love is a kind of warfare. (jack) + love is a kind of warfare. EmptyDim 17 Mar - 22:56

✣ ✣ ✣
Don't let go, never give up
it's such a wonderful life.
Elle n'avait pas voulu s'y rendre, à ce rendez-vous. Elle n'aurait su dire si c'était l'instinct qui parlait pour elle ou simplement le désir pressant d'étouffer tout ce qui s'apparentait à des problèmes de santé, mais elle avait décidé de ne pas y aller. Et puis finalement, elle avait craqué. Sans doute que sa curiosité naturelle reprenait le dessus et qu'elle avait besoin de savoir. Ce n'était qu'un contrôle de routine, où l'on allait encore l'assaillir de termes barbares et savants qu'elle ne comprendrait pas. Elle avait pris l'habitude de les entendre, ces termes, mais se refusait toujours à essayer de les comprendre. Ils avaient l'air tellement sérieux, tellement... funestes. Et Jack ne voulait pas que l'on réduise sa vie à quelques mots aussi sombres que tragiques. Elle s'y était rendue la mort dans l'âme, presque à reculons et avait hésité durant ce qui lui avait semblé des heures devant la porte de son oncologue. Elle ne l'avait plus vu depuis des mois, depuis qu'elle avait claqué la porte en décrétant qu'elle ne suivrait pas son traitement et qu'elle était partie, telle une furie. Elle avait encore un peu honte de son comportement, peut-être était-ce pour cela qu'elle hésitait autant à le revoir. Mais il en avait surement vu d'autres. Combien de personnes apprenaient dans cette petite pièce qu'ils étaient atteints d'un cancer, que leur espérance de vie se voyait sacrément réduite ? Et sur ces personnes, combien le prenaient tranquillement, sans hurler, pleurer, et partir en courant ? L'entretien fut bref, des salutations polies, des explications, et la feuille qu'on lui tendait, contenant les résultats des examens qu'elle avait passés la veille. Au fur et à mesure de ses explications, le visage de Jack se fermait, éteignant toute trace de malice ou de joie de vivre. Elle avait naivement pensé que jouer la politique de l'autruche suffirait. Que la méthode Coué empêcherait la maladie de se développer. Qu'à force de prétendre qu'elle allait bien et qu'elle n'était pas malade, elle le deviendrait réellement. Mais le cancer ne disparaissait pas comme par magie, il se détruisait et pour cela, il fallait suivre un traitement que l'Epsilon se refusait depuis des mois à suivre. Sa maladie, c'était son secret et elle tenait à ce que cela reste ainsi. Mais cela n'avait pas suffi. Le médecin prit son ton le plus grave pour lui annoncer que la maladie se développait dans son sein gauche, et que si elle ne suivait pas de traitement, il ne donnait pas cher de sa peau. Dix ans, peut-être quinze, dans le meilleur des cas. Si le cancer continuait de se développer à cette vitesse, sans doute moins. Elle écoutait la sentence tomber sans même y prêter attention. Les mots résonnaient dans son esprit, mais elle ne les comprenait plus vraiment. Elle savait que c'était une mauvaise idée de se rendre à ce rendez-vous, elle était stupide. Le reste de l'entretien lui semblait lointain, comme s'il ne s'agissait que d'un songe auquel elle assistait en spectatrice. Enfin, le carnage cessa, alors qu'il lui serrait la main et qu'elle se levait, prête à rentrer dans son appartement et à regarder des films mièvres en se moquant des couples avec Talia, une glace dans la main. C'était bien la seule chose qui parvenait à lui remonter le moral dans les coups durs. Cela ne changeait pourtant pas sa décision. Elle avait choisi de ne pas se soigner, il était trop tard pour changer d'avis. Elle pensa instantanément à cette théorie sur la motivation, qui voulait que l'on ne change pas d'avis parce que trop de temps s'était écoulé. Comme lorsque l'on attend un ascenseur et qu'on se refuse à prendre les escaliers, puisqu'on a commencé à attendre, même si cela doit durer plus longtemps. Le cancer était son ascenseur, le traitement son escalier. Comparaison morbide qui parvint pourtant à lui arracher l'ombre d'un sourire. Elle sortit de la pièce, ses résultats d'examen dans la main. Elle s'arrêta en plein milieu d'un couloir, prête à lire et relire cette feuille jusqu'à s'imprégner de tous les chiffres, de tous les termes savants, jusqu'à ce qu'elle puisse le recracher par cœur. Perdue dans sa lecture, elle n'entendit même pas les pas dans le couloir désert, et sursauta lorsque la voix de Jaxhuem résonna à ses oreilles. Instinctivement, elle tenta de cacher la feuille à sa vue du mieux qu'elle le pouvait mais naturellement, elle pouvait compter sur lui pour venir jouer les trouble-faites et la lui arracher des mains. Elle porta une main à son cœur, de façon complètement exagérée, comme s'il venait de lui faire frôler la crise cardiaque. « Ce que je fais ici ? J'adore venir à l'hôpital et me moquer des gens malades, penses-tu. Je te retourne la question » répondit-elle avec l'habituel ton sarcastique qu'elle lui réservait. Les souvenirs de leurs ébats étaient gravés dans son esprit mais malgré cela, elle avait décidé de continuer à se comporter avec lui exactement comme elle l'avait toujours fait. Une nuit ne suffisait pas à effacer des années d'une haine farouche. Elle changeait simplement un peu la donne. Elle tenta maladroitement de récupérer le document des mains de Jaxhuem, mais bien évidemment il parvint à la maintenir à l'écart en la tenant au-dessus de lui, loin de sa portée. « Rends-moi ça ! Ca ne te regarde pas ! Rends-le moi ou je te jure que je... » Que quoi ? Qu'elle allait le tuer ? Comme si son poids plume suffisait face à lui. Avec pour seule arme un regard noir, elle le regardait commencer sa lecture et son cœur se mit à battre, à toute vitesse. Lui entre tous ne pouvait pas savoir ce qui lui arrivait. Elle parvint finalement à lui arracher la feuille des mains, assez pour qu'il n'ait pas le temps de poursuivre et d'arriver en bas de ses résultats. « Quelle perspicacité, Redstill, je suis impressionnée. » Si son ton était moqueur, son regard lui ne l'était pas. Elle n'avait pas envie d'en parler, encore moins avec lui. Elle n'aurait pas pu supporter de le voir se payer sa tête comme il le faisait sans cesse, pas alors qu'il s'agissait de quelque chose d'aussi grave. Pourtant, il ne lui offrait pas de moue goguenarde, rien d'autre que des sourcils froncés par l'incompréhension et même un peu d'inquiétude. Elle éclata d'un rire moqueur, le genre de rire un peu jaune quand on ne sait plus vraiment quoi dire. « Mais bien sûr, Jaxhuem, c'est exactement de cela dont il s'agit » fit-elle dans un sarcasme grinçant. C'était son unique moyen de défense face à ce regard perçant qu'il lui offrait, comme s'il pensait pouvoir lire en elle. Elle se rembrunit enfin, et baissa les yeux. Elle n'avait pas envie de lui parler, de devoir tout lui expliquer, la maladie, son refus de se soigner et surtout ce besoin vital qu'elle avait de le cacher à tout le monde pour ne pas subir les regards écoeurants de compassion. Elle ne savait plus vraiment quoi lui répondre, si elle devait poursuivre sur ce même ton narquois ou au contraire baisser les armes et tout lui avouer. Sans doute que cela lui ferait du bien de se confier à quelqu'un, mais à choisir, elle aurait préféré à peu près n'importe qui d'autre que son futur fiancé. Finalement, elle opta pour un entre deux, un aveu sans rentrer dans les détails. « J'ai un cancer » qu'elle déclara, d'un ton parfaitement neutre et maîtrisé. Tellement que, si elle ne l'avait pas senti, elle aurait cru qu'elle ne tremblait pas à le dire à voix haute. Mais elle tremblait pourtant, beaucoup trop. Cela sonnait comme irrémédiable, à voix haute, comme si on ne pouvait rien faire, que c'était une maladie incurable. Mais elle se soignait, très bien même, à condition qu'on le veuille. « Enlève ce regard stupide de ton visage, je vais pas mourir demain. Navrée, tu vas encore devoir me supporter un bon moment. Je sais, tu as eu l'espoir quelques instants que je crève avant qu'on ait l'occasion de convoler en justes noces mais les prédictions disent que ça arrivera malgré tout. » Elle tentait de prendre le tout avec sa légèreté caractéristique mais son discours sonnait étonnamment faux et creux. Et lui semblait parfaitement le comprendre. Il laissait couler sur elle un regard surpris, un peu peiné peut-être aussi. Le genre de regard qu'elle voulait justement éviter à tout prix et qui était la raison pour laquelle elle se refusait à en parler. Chanceuse qu'elle était, il avait fallu qu'elle tombe sur l'unique personne qui n'aurait jamais du l'apprendre. Il allait s'en donner à cœur joie, à présent, lui faire subir un odieux chantage chaque fois qu'il en aurait envie. Il suffirait qu'elle dise non à quelque chose, et il la menacerait d'aller le dire à tout le monde. Ô joie. Jaxhuem Redstill-Hawke venait de devenir son bourreau.
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MessageSujet: Re: (jack) + love is a kind of warfare. (jack) + love is a kind of warfare. EmptySam 30 Mar - 22:50

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