The most beautiful things in the world cannot be seen or even touched, they must be felt with the heart. → Sloan&Kirby.
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Sujet: The most beautiful things in the world cannot be seen or even touched, they must be felt with the heart. → Sloan&Kirby. Sam 2 Mar - 21:04
Sloan&Kirby
« The most beautiful things in the world cannot be seen or even touched, they must be felt with the heart »
Qui dit week-end, dit naturellement soirées, fêtes, alcool et tout ce qui s’en accompagne. C’est tout du moins le cas pour un bon nombre des étudiants de Berkeley qui décident le plus souvent de se vider la tête dans les endroits les plus branchés de la ville, histoire de se vider un peu l’esprit suite à une semaine plus que longue au sein des murs de leur université. J’étais totalement d’accord avec ce principe et sortir les vendredi soirs était une habitude. Peu importe l’heure, peu importe l’endroit, j’étais toujours présente au rendez-vous et je ne pense pas que les choses changeront de si tôt, tout du moins, c’était ce que j’espérais. J’adorais la vie que je menais actuellement, même si elle était loin d’être des plus saintes et que dans mon dos, certains et certaines osaient cracher leur venin dans mon dos. Mais ça, c’était devenu une habitude et à force, je n’y faisais plus attention. Je menais ma vie comme je le sentais sans pouvoir penser aux représailles que cela pourrait engendrer. Quoi qu’il en soit, ils ne pouvaient pas comprendre ce que j’avais vécu quelques mois auparavant. Mon accident de voiture avait faillis me couter la vie et les heures passé dans le coma m’avaient permises de réfléchir à la vie que je menais. Je n’étais qu’une petite étudiante en médecine, membre de l’équipe de cheerleading de l’université, celle que tout le monde désirait temps mais que peu de personne ne pouvait atteindre. Il fallait avouer que j’avais eu quelques conquêtes, mais cela n’était pas non plus une obsession ni même un besoin quotidien, juste le passe-temps d’un week-end. Je n’étais pas l’une de ses filles faciles à penser à coucher avec le premier mec qui se mettait à genoux devant moi, mais ça, c’était l’autre moi. En très peu de temps, j’avais pris conscience que la vie était plus que précieuse et qu’elle pouvait s’arrêter en une fraction de seconde, bien souvent sans que nous ayons pu faire tout ce que nous voulions faire alors j’ai décidé de prendre les choses en mains. De cette épreuve est née une nouvelle femme, la nouvelle Kirby, plus forte, plus déterminée, peut-être un peu plus arrogante cela dit mais je me sentais invincible depuis. Prétentieuse, garce, j’en avais entendu des vertes et des pas mures dés lors que les premières rumeurs avaient commencé à courir à mon sujet. Mais peu importait à l’heure actuelle, les mauvaises langues étaient loin derrière moi et avec le temps, j’avais appris à ne plus y prêter attention. Il n’était pas loin de onze heure et demi au moment où je finis par entrer au Lexington Club, une boîte que je fréquentais pratiquement toutes les semaines, cet endroit où je passais sans même que l’on ne me demande mes papiers. Une chance pour moi qui n’avait pas encore atteint l’âge légal dans ce pays. Mon minois plus que charmant et les décolletés ravageurs que je portais lors de chaque soirée devaient sans aucun doute y être pour quelque chose. Je ne culpabilisais pas pour autant, loin de là bien au contraire. Me dirigeant donc vers le bar situé non loin de la piste de danse, je laissais mon regard se promener sur la salle, à la recherche sans aucun doute d’un visage familier mais avec tout ce monde, difficile de repérer cette personne, si cette dernière était bien évidemment présente. Arrivée au bar, j’y posais mes deux coudes, me penchant quelque peu en avant alors qu’un barman s’avança vers moi, un large sourire collé sur ses lèvres. « Bonsoir, une Margarita s’il vous plait. », lui répondis-je après qu’il m’ait demandé ce que je désirais boire. Quelques instants plus tard et mon cocktail se tenait devant moi, un cadeau de la maison avait-il souligné. Je le remerciais avant de détourner la tête, un sourire en coin se dessinant finalement sur mes lèvres. Descendant du tabouret sur lequel je me trouvais et je m’emparais de mon verre, passant au milieu d’un groupe de fêtards qui étaient en travers de mon chemin et je me plaçais un peu plus loin au bar, rejoignant une tête plus que familière qui venait de se faire servir un verre. « Sloan Wellington seul ? Tes amis sont cachés quelque part ? Ou alors tu as laissé en plan ton ex conquête parce que tu viens de découvrir qu’elle était lesbienne ? », lançais-je alors au jeune homme que je venais tout juste de rejoindre. Oh Sloan si tu es seul, tu es à moi et même si tu es accompagné, tu seras à moi.