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caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A

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MessageSujet: caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A EmptyLun 4 Avr - 0:02

Julien Leclerc-Armand & Elena De Suza ♥




    Une fête de confrérie appelait souvent à la débauche la plus total et j’en avais besoin. Depuis quelques temps je courais un peu partout, sans vraiment prendre de temps pour moi, et ce soir j’avais décidé que j’irai m’amuser. Connaître de nouvelle tête, j’adorais ça, danser, bouger en rythme avec une musique que l’on connait de nulle part, boire fessait aussi partie de mon plan, tout comme fumer. Avec tout ce stresse, j’avais trouvé depuis quelques temps mon défouloir : la cigarette. Je m’étais pourtant promis de ne pas fumer. Bon j’étais une Sampi, les petits moments où l’on planait un peu fessait partie de nous, mais jamais au point de me rendre à un bureau de tabac pour acheter un paquet et m’y mettre sérieusement. Si mes parents voyaient ça, ils m$n’en reviendraient surement pas. La petite fille toute sage et toute innocente, qui n’ose plus faire de bêtises est révolue définitivement je crois. Mais ça ne me dérangeait pas, j’avais où moins l’impression de vivre comme ça. Et bien que je sois présidente de confrérie, être un exemple parfait n’est pas forcément possible. Je m’étais donc rendue là bas, dans l’optique de passer une bonne soirée voire une bonne nuit, après tout, on ne sait jamais à l’avance ce qu’il va se passer. Ma folie pour les robes avait pris le dessus sur moi, et du haut de mes cinq à dix centimètres, j’entrais dans le club où la crazy attitude était déjà bien présente. La salle était beaucoup plus remplit que ce que j’avais imaginé, des étudiants dansaient au milieu de la piste de danse, certains n’étaient là que pour allumer et cela se voyait dans leur attitude, dans leur danse. D’autres juste pour s’amuser, ils étaient là, en bande souvent en train de rire, de danser entre eux, de faire les fous. Ou encore d’autres qui étaient là en repérage de leurs futures proies. Une attitude que je détestais profondément, mais pour lesquels j’avais céder sûrement plus d’une fois, à mon triste regret. C’était dans ses moments là, où je me sentais comme ses filles qui ne représentent ni plus ni moins qu’un bout de viande, un triste sentiment. Mais bon dite-moi que ça ne fait pas du bien de se sentir aussi attirante tout de même.
    Avant d’aller danser, je me dirigeais vers le bar. Le serveur était plutôt mignon, j’avais sortis mon plus beau sourire pour ce soir. Un petit peu de charme, mais inutile, ce barman n’a même pas daigné réagir une seule seconde. Aucun doute : il est gai celui là. Me voilà donc avec mon pêché mignon. Non non, je ne vous parle pas d’un des sept pêchés capitaux, juste d’une boisson à base de champagne et de pêche. Un régal. Je restais au bar un petit peu, parlant avec quelques personnes, peut être de l’université, je n’en sais rien à vrai dire, je ne prenais pas le temps de les connaître plus que ça, car je n’avais seulement pour but que de m’amuser et d’oublier mon train-train quotidien, pas de me faire de nouveaux potes. Enfin si cela arrivait, tant mieux, mais ce n’était pas mon but premier. Un petit dix minutes plus tard, je me dirigeais vers la piste de danse, sans trop de difficulté à l’adaptation, je rejoignis un petit groupe de filles plus loin, et m’accepta sans problème. On rigolait entre nous s’amuser. J’avais compris que c’était là où la plus grosse partie de ma soirée se ferait. Un peu plus tard, j’avais envie d’une cigarette, je plongeais ma main dans mon sac à main, pas de paquet. Ce n’était pas possible. Un oubli dans ma voiture ? Je prévenais l’un des filles que je sortais de la boite quelques instants pour aller chercher cette boite qui allait m’intoxiquer un bon coup les poumons. Le videur me laissait sortir sans souci, et je fonçais vers ma voiture tête baissée. Un peu trop baissée d’ailleurs, puisque je percutais quelqu’un de plein fouet. Certes j’avais ça sans regarder, mais l’autre ne pouvait pas faire attention non plus. « Ehh, fait gaffe où tu vas ! ». Petit con va. Non ça je m’étais abstenue de le dire. Je redressais la tête. Au final, j’aurai pu le lui dire, ça m’aurait bien défoulé. Julien. Un des seuls hommes que j’admirais beaucoup, mais un des nombreux qui m’a tellement déçue. En le voyant, je revoyais encore la claque que je me suis pris en plein visage, et la colère pouvait se lire dans mon visage. Personne n’avait osé lever la main sur moi, ce n’était surement pas lui qui allait commencer. « Qu’est-ce que tu fais là ? ». La question m’avait échappé, car une chose était sûr cela ne me regarder pas, mais c’était plus fort que moi c’était sortie. Surement en manque d’une de ses filles dont je parlais tout à l’heure, qui n’étaient là que pour se faire allumer, après tout ce n’est pas un delta pour rien. Inconsciemment, je cherchais dans son regard s’il était sobre où pas, enfin sobre, s’il n’était pas encore sous l’influence de cette drogue. Au final, je n’attendais pas sa réponse, et je partis en direction de ma voiture. L’entendre dire qu’il était venu pour une de ses femmes sans conscience, m’aurait encore plus mise sur les nerfs. Le paquet était dans ma boite à gants, je sortis machinalement – déjà – une cigarette et l’alluma. Julien m’avait suivi jusque ma voiture, des explications, une réponse ? Je n’étais pas vraiment sûr d’en vouloir. J’avais tellement l’impression de mettre fait avoir sur sa personne, que la peur qu’il se justifie ou me répondent me fasse encore plus mal.

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MessageSujet: Re: caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A EmptyMer 6 Avr - 21:08

❃ L'amour c'est comme la drogue, cela crée une accoutumance !

Julien Leclerc-Armand & Elena De Suza
caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A Xmvbye


    Poisson d’avril ! Non, impossible. Sans prévenir, le ménage avait été fait, sans prévenir, réellement ? Je ne pouvais confirmer cela, moi qui me fichait du panneau d’affichage du rez-de-chaussée j’allais maintenant lui apporter une attention particulière : le ménage avait été fait chez les Delta & Bêta. Les filles comme chez les garçons et toute ma drogue avait disparu, fichtre dirais-je mais je ne faisais que remettre en bordel ma chambre à l’affût de mes petits sachets qui m’emmènerait vers d’autres mondes encore inexplorés. Il n’y avait décidément plus rien et je devais me faire une raison : il m’en fallait d’autres. J’étais accroc et le reflet dans le miroir le reflétait un peu trop bien, si bien que j’attrapais la première chose que j’avais sous la main et la projetait au miroir qui se fracassa ainsi que ce que j’avais lancé : mon téléphone. Merde, quel con ! Alors qu’un curieux ou bien une curieuse montrait le bout de son nez à travers la porte de ma chambre et qu’il ou qu’elle l’a refermait rapidement par la suite. Je regardais les débris de mon téléphone portable, je ne pourrais pas appeler un de mes fournisseurs pour prendre une cargaison, comme par hasard. On m’a surement balancé, j’en suis sûr, une machination pareil n’est pas le fruit du hasard. Mais qui ? Je ne pouvais choisir une cible au hasard, mais une me venait à l’esprit malgré qu’elle soit improbable : Elena. Une fille que j’apprécie beaucoup, du moins que j’apprécie moins depuis qu’elle m’en veut. Je l’ai frappé, je sais, mais je n’étais pas réellement conscient de mes propres actes et de mes propres pensées, dans cet état. Alors elle a pris un mauvais coup, en surface je montrais que je m’en fichais et que ce n’était pas ma faute, mais au fond, je m’en voulais de lui avoir fait ce tort, elle ne le méritait pas et le seul coupable et dépendant est moi. Je suis dépendant de la drogue maintenant, et je ne peux pas faire marche arrière, alors je vais de l’avant, même si je fais plus de surplace qu’autre chose ici. Les reflets brisés de mon âme était tel le miroir, il projetait une image brisé de ma personne comme elle l’était réellement et je m’en fichais complètement. Je me lève et sors de ma chambre, je descends et part de cette maison de confrérie, vivement que les travaux de ma maison soient finis, au fond je serais bien, seul et tranquille. La solitude, se droguer en paix, tel était mon rêve, écrire en paix tout end étant droguer. La plume glisserait sur le papier et j’en récolterais les lauriers, et j’aimerais ça, car oui, qui n’aimerait pas avoir la célébrité, savoir que son travail n’est du qu’a soi-même et à une portion de bonheur qui s’achète si rapidement. Grâce à ça j’avais fait des Gammas de bons ami(e)s avec qui je pouvais marchander et surtout paraître bien, les autres Deltas étaient tous les mêmes, des photocopies de leurs présidents, moi je me sentais exclu et j’aimais ça, car cette exclusion j’en faisais ma force, mon originalité. Je marchais, à la recherche d’un gamma, pour une commande, j’en voulais pour ce soir, il m’en fallait, j’avais une soirée et dans quelques jours j’ai une nouvelle à donner à un journal, je dois la fignoler avant de leur envoyer. Mais je ne trouve rien, finalement je passe le reste de l’après-midi dans les magasins, à m’acheter un nouveau portable aussi, j’en ai besoin. Je trouverais sans doute des gammas à la fête de ce soir, mais pourquoi ne pas aller directement chez eux ? Une initiative que je prends directement, sifflant un taxi et montant dedans, je lui donnais l’adresse de l’université, je ferais le reste à pieds, autant rester un peu humain et ça me fera du sport, pauvres poumons. C’est ça le prix d’être un artiste, de savoir gérer les mots avec son esprits et de les manier tels des armes contre ces adversaires. Savoir jouer des mots ? C’est mon dada préférée, plus excitant que la bagarre jusqu’à un certain point, généralement les bagarres se suivent après que j’eusse décontenancé ma proie. La défaite ? Je ne connaissais pour l’instant, aucunement ce mot. Même si je l’usais dans mes textes, pour parler des autres. C’est sans doute pour cela que mes textes sans que je ne sois drogué ne plaisent pas tout le temps, car ils manquent de modestie. Je l’avoue, je ne suis pas modeste, un peu quand je suis drogué mais c’est tout. Alors que je rentre enfin après des minutes de marche dans la confrérie des hommes & mâles qui couchent, je vais dans ma chambre et pioche un pantalon noir ainsi qu’une chemise blanche, que j’agrémente d’une touche de parfum. Bien sûr après avoir pris ma douche. Puis je repartis de nouveau de la maison et alla mangea dehors, avant que la soirée ne commence, je ne sais plus quel heure il était. Je sais juste que je suis passé par la maison des gammas que j’avais oublié de visiter tantôt – flemmard – et que je n’y avais pas trouvé mon fournisseur habituel, je ne voulais pas en acheter à quelqu’un d’autre alors je suis parti à ma fête, les dents serrés, je me sentais en manque. Pour patienter, j’allais gratter quelques cigarettes à une fille bien roulée que je voyais non loin des Gammas, lui offrant un échange un baiser langoureux et une main aux fesses. Je vais rapidement à la fête et garde mes clopes précieusement, ce n’est qu’une fois sur place que je vois que je n’ai pas de feu, pas de briquet. Quel tête en l’air, en même temps, quand vous avez deux beaux nichons qui vous tentent, en clair je n’avais pas de feux. Le taxi me déposait et je restais devant la maison à ne rien faire, à ne rien attendre, je voulais allumer mes clopes, maintenant. Alors je demandais, et c’est en me rendant vers un groupes de personnes dehors qu’on me percuta. Et qu’on me rentre-dedans, pour une fois que ce n‘est pas moi. Alors qu’elle me répond déjà mal, je reconnais cette voix, cette voix mais pas n’importe laquelle : Elena De Suza ; fille que j’ai frappé, cool. Moi qui pensais que la soirée allait être tranquille. Inconsciemment mes yeux se portent sur sa joue et les souvenirs de cette claque que je lui ai mise me reviennent en tête. Alors qu’elle me pose une question, moi je la regarde, mes yeux la suivent et je ne réponds pas. Doucement je la vois partir vers sa voiture, en sortir des clopes puis un briquet ; enfin ! Je me dirige rapidement vers elle et je lui prends son briquet, allume ma cigarette et tire une latte avec un sourire alors que son expression ne me fait qu’agrandir ce sourire sur mon visage. Je range le briquet dans ma poche alors que je lui lâche la fumée dans son visage et faire demi-tour, je pouvais enfin aller à ma fête. Je rentrais tranquillement avant de me diriger vers la terrasse qu’offrait l’intérieur de la maison, cherchant des yeux quelqu’un, et je le trouvais rapidement. Je me trouvais donc face à mon fournisseur habituel qui lorsqu’il me vit, il sourit, il allait enfin avoir de l’argent. Le deal se fit rapidement et je me fichais que l’on me voit ou pas, j’enfournais les sachets dans mes poches et rapidement je les laissais dedans, finissant ma clope. Je le quittais et rapidement, je m’approchais d’un groupe de filles, voilà de quoi m’amusez, m’insérant entre toutes, j’attendais juste une chose, qu’elle se colle toutes à moi. Une se lança, et quelques instants plus tard une autre suivait. Sortant alors mon sachet je posais sur la langue de ce groupe de filles, du moins sur les deux filles qui m’entourait, de quoi profiter de la soirée au maximum ; un peu d’excta ne leur fera pas de mal. Mes mains se baladant sur leurs corps, l’une caressant le mien et mes parties intimes, alors que je me frottais à l’autre et que je caressais son fessier, ignorant qu’un regard perçant allait me frapper. Qui ? Devinez, c’est facile. Aussi facile que de prendre un briquet dans ma poche, ou bien de crier qu’un drogué ne devait pas voler les ami(e)s d’une autre ? Sans doute.
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MessageSujet: Re: caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A EmptyVen 8 Avr - 22:14

Julien Leclerc-Armand & Elena De Suza ♥




    L’addiction est une chose bien dangereuse, encore plus quand nous sommes de simples étudiants. Nous étions tous soumis aux addictions les plus folles : la drogue, l’alcool, les fêtes, les hommes ou les femmes. Moi aussi j’étais une accro. Accro aux soirées, de n’importe quelle manière qu’elle soit. Des soirées les plus simples autour d’un feu de camps avec mes Sampi d’amour, comme on l’avait récemment, on s’était réunis un soir entre nous, à passer une soirée à ce connaitre. Une soirée vraiment magique. Mais ça pouvais aller aussi aux soirées, où j’avais pu finir au fond d’un bar, complètement saoule, à me faire le premier mec qui passe. J’avouais que là, il n’y avait pas plus pathétique. Franchement, ce n’était pas pathétique de savoir toutes les erreurs que l’on pouvait commettre lorsque l’on est dans un état second. Je n’en étais pas très fière, mais ça fessait maintenant partie de mon histoire, de ce que j’avais pu faire jusque maintenant. En parlant d’erreur, il y avait Julien. Parler de lui en tant qu’erreur pouvait paraître fort pour certaines personnes. Pas pour moi. Je lui avais accordé toute ma confiance, vraiment toute. Je découvrais avec lui des passions que je n’aurai jamais imaginer, comme lire, ou du moins sa lecture. Je la dévorais quand il me racontait les nouvelles qu’il était en train d’écrire, où les ébauches qu’il en avait déjà fait. J’étais amoureuse de sa passion qu’il m’avait transmise. Il y a quelques temps, une gifle à tout mis en l’air tout ce sentiment pour lui, ou presque, je le refoulais du moins. Ce n’était qu’un drogué, en permanence, comment est-ce que je pouvais espérer un peu de sincérité dans une relation où lui-même n’était pas très net les trois quart du temps pour ne pas dire tout le temps. Et puis il y a cette gifle, une trace dont je me souviendrais quoi qu’il arrive, cette violence dans son regard qui m’avait totalement perturbé, mais il n’y avait pas que le non verbal qui avait été violent. Il y a ce geste, une chose que je ne suis pas prête de lui pardonner, il pouvait ramper devant moi que ça ne changerai rien. Foutaise ! Moi-même je savais que même s’il venait à s’excuser je lui pardonnerai à l’instant même. Mais ça ne veut pas dire que j’oublierai, et quoi qu’il advienne, Julien resterait cet homme drogué que j’avais du mal à regarder en face.
    Ce delta se plantait devant moi, en me prenant mon briquet. Mais de quoi il se permettait celui là ? Déjà qu’il ne me donnait aucune réponse, il agissait avec moi comme si j’étais son amie. Il fallait qu’il se mette en tête que je ne l’étais plus maintenant, et que c’était sa décision, c’est lui qui avait décidé qu’on en arriverait là, lui et moi. J’éternuais quand il me recracha sa fumée en pleine figure. Petit con. Il ne serait pas partie aussi vite, je crois que je lui aurais fait manger sa cigarette. Et ce sourire sur son visage, il se foutait ouvertement de moi, ça me mettait encore plus en rogne. L’envie d’aller danser se fessait moins présente, mais tout de même, il partit avec mon briquet dans la fête. Je ne courais pas derrière lui, je voulais récupérer mon du. Je partis bien après lui, après avoir refermé ma voiture, le temps de me remettre de la haine que je lui portais en cet instant précis. Je rentrais dans la boite à nouveau, je commandais un second verre, une vodka pomme. L’une de mes boissons favorites. Le serveur me l’apporta rapidement, je comptais retrouver Julien, maintenant, quitte à lui jetait mon verre en pleine tête, ça m’aurait défoulé tient. Je jetais un coup d’œil verre le groupe de filles avec qui j’étais en début de soirée, voir si elles étaient toujours aussi présentes, et pas parties je ne sais où. Comme si ça devait m’étonnait, de retrouver Julien là. Pourquoi fallait-il toujours que peut importe où je tournais le regard il se devait d’être là ? Je le fixais, un regard noir et incontrôlable se fit sur mon visage. J’allais faire lui, comme une furie, ce que j’avais prévu initialement se fit finalement. Je poussais une des filles qui dansaient avec lui, m’excusant tout de même, il n’y était pour rien celle-là. Et je lui balançais mon verre en pleine tête. On pouvait me faire sortir de ce lieu, on n’aurait pas besoin de faire venir les videurs je sortais avec plaisir rien que pour ne plus voir sa tête d’emmerdeur. Pour terminer je récupérais enfin mon briquet qui m’appartenait. Au final tout ça pour quoi, pour du feu. J’avais vraiment besoin de lui en mettre plein la tête pour une chose qui ne coutait pratiquement rien dans n’importe quel buraliste qui existait. Je ne connaissais pas vraiment le pourquoi du comment de ma réaction futile. « Ça c’est à moi » lui dis-je assez sèchement. Je parlais tout comme avec ma sœur quand nous avions cinq ou six ans, et qu’elle m’avait pris ma poupée Barbie. J’aurai eu envie de rire s’il ne m’avait pas mis en colère auparavant. Mon briquet en main me gênait plus qu’autre chose ici, finalement j’aurais mieux fait de lui laisser dans sa poche. L’avantage d’une femme, c’est que les petits objets, comme la carte bleue ou encore un briquet, pouvaient se glisser dans un soutien gorge, ce que je fis. Mon verre posait sur la table, j’étais assez fière de moi tout de même. Cette fierté me fit lui lançait un sourire élégant, j’avais gagné face à lui, comme il avait gagné lorsqu’il m’avait atteint physiquement, il y a quelques temps. L’envie de m’amuser m’était cependant passé, je sortis une bonne fois pour toute de ce lieu, et me posais dans ma voiture, mais je ne partis pas tout de suite, je ne sais pas pourquoi mais cette image de Julien entourée de ces bouts de viande me fessait passer la fierté que je ressentais en ce moment précis. On frappa à mon carreau de voiture alors que je m’apprêtais à mettre le contact pour enfin rentrer chez moi, ou ailleurs, qu’importe de toute façon où j’allais finir ma soirée. Julien. Est-ce qu’il était encore là pour m’insulter pour ce verre en pleine tête ? Pauvre chou’ il ne pourrait pas se faire toutes les filles qu’ils voudraient avec une allure pareille. Je ne prendrais même pas le temps de le plaindre. Ce qui différait beaucoup avec mon caractère de Sampi. Décidément ces hommes sont bien doués pour faire ressortir des sentiments que l’on se cache souvent à soi-même. J’ouvris mon carreau de quelques centimètres seulement. Ma voiture était fermée de l’intérieur, il ne pouvait pas rentrer dedans, et dieu merci. Je ne dis pas un mot, c’était à lui de commencer ce qu’il voulait me dire, j’avais cependant pris le soin de mettre le contact tout de même, s’il comptait m’en mettre plein la tête à son tour, je pourrais lui rouler dessus sans aucun scrupule. Je ne le regardais pas, je n’avais pas envie de croiser son regard de Delta, par je ne sais trop quel peur. Les mains sur le volant, il se décida enfin à parler.
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caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A Empty
MessageSujet: Re: caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A EmptyLun 11 Avr - 21:57

❃ L'amour c'est comme la drogue, cela crée une accoutumance !

Julien Leclerc-Armand & Elena De Suza
caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A Nvo76


    Les limbes. Je me suis perdu, moi l’homme qui ne pensait qu’à vivre sans mes parents, avec l’amertume d’exister pour un but : rendre fier ses propres parents, si j’étais là c’est qu’il y avait bien une raison. Cette raison m’est apparue lors de mes 18 ans lorsque mon père insistait pour que son seul fils reprenne l’entreprise, pour que je sois son héritier. Maintenant il ne peut compter que sur lui et sur personne d’autre. Je suis fils unique, et je n’ai pas de parents, du moins, cela sont inexistants pour moi, et pour eux je le suis depuis déjà tout petit, alors, qu’est-ce que ça change ? Le fait qu’il remplisse mon compte en banque devrait suffire, c’est ce que je me suis dit, en espérant que ce ne soit pas pour me faire revenir. C’est trop tard maintenant, et mon père, aussi cruel soit-il ne pourrait laisser son fils pour mort sur un autre continent sans aucune ressources. Alors ils n’ont finalement pas le choix et doivent me subvenir sans que je le veuille, et je leur en remercie pas du tout, mais alors pas du tout. Mon cœur n’existe plus où il est sans doute enseveli sous des tonnes de drogues, d’illusions débiles à qui j’avais fait serment, je ne voulais plus voir l’affreuse vérité qui me faisait mal depuis que je suis né : mon existence n’a pas de réel but à part mon propre plaisir. Mes parents ne m’ont appris que ça, à être méchant et à ne penser qu’à eux, et je fais comme eux, ce sont mes modèles après tout. Alors qui est à blâmer ? Je ne sais plus, mais je ne pense pas qu’Elena est en mesure de comprendre. Je sais que dans notre histoire à elle & moi à j’ai de grands torts, mais elle ne peut tout simplement pas comprendre ce que je ressens depuis tout petit et sans doute le pourquoi du comment. A un moment, dans notre vie, on peut tous céder à la facilité, alors c’est ce que j’ai fait. Avoir une célébrité tout en planant sans se soucier des problèmes de la vie, juste planer et profiter. Le pied. Et je le prends mon pied, que ce soit avec des femmes ou avec la drogue. Je me demande toujours pourquoi on m’a mit chez les Deltas, j’ai toujours cette étiquette de garçons briseurs de cœurs sur le dos, et elle est vrai, mais mon côté drogué était plus présent, on me comptait plus défoncer que sobre lorsque l’on me croisait, et lorsque je ne l’étais pas, je suis en cours, il faut bien faire acte de présence. Personne n’est parfait, mais je fais de mon mieux pour l’être, alors que faire ? Tout simplement profiter, tout en me posant cette question encore et toujours : pourquoi ne pas m’avoir mis chez les Gammas. Oui, j’aurais bien plus profité là-bas que chez les bleus, surtout que les femmes y étaient : d’accord c’était le pied pour une orgie mais je préférais la drogue à certains moments, ça ne posait pas de questions, il n’y avait pas de préliminaires, tout était directement en nous, sans attendre. Oui, je suis surement impatient, mais on ne change pas après 20 ans, on évolue certes, mais on ne change pas réellement. Comme un sentiment, je ressens ce pressentiment, cette tension, ce regard sur moi. Tel un aigle royal guettant sa proie ou bien une lionne guettant le déjeuner familial : Elena allait me sauter dessus. Je le sais, je la connais, et la provocation que je lui ai faite allait sonner en écho à la provocation qu’elle allait me faire. Je l’attendais, là, tranquillement, avec ces filles, surement des copines à elle ou sans doute pas, je ne le saurais qu’après. Mon regard se promenait de l’une à l’autre, l’exctasy en place, nous en profitions mais l’effet n’était que moindre chez moi, l’habitude avait l’effet négatif de baisser l’effet parfait qu’avait l’exctasy chez moi. J’avais limite envie de la recracher, mais ce fut trop tard lorsque l’idée me traversa. Alors je profitais des deux demoiselles, les voir s’embrasser devant moi m’excitait et je caressais une fesse d’une tandis que l’autre se frottait à moi, éveillant l’envie de la prendre, là, sur le champ. Mais je ne le ferais pas, du moins, pas ici. Alors que je sentais la chaleur des deux femmes m’excitait, des cris de surprise ainsi que un grognement de ma part surgirent. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’Elena a frappé. Un verre d’eau sur la gueule et elle éteint ma cigarette et reprend son briquet, qu’elle peste, mais je les cherchais. Son regard croise le mien et je vois qu’encore une fois j’ai abusé.. sans doute est-il temps pour moi de m’excuser ? Je le pense, mais je lui laisse un peu d’avance. Alors que je pense être un peu plus présentable, mes cheveux remis sur ma tête et non dégoulinant, je sors. La fête est finie. Je la regarde partir, elle est déjà dans sa voiture, et je trottine légèrement avant d’arriver près de sa voiture. Elle sait que je suis là, je n’ai pas besoin de le montrer, je la vois à la fenêtre de sa voiture qui n’est pas totalement fermé, elle attend que je parle. Prête à démarrer, sa patience à des limites, alors que je toque à sa fenêtre pour qu’elle la descende un peu, essaie d’ouvrir sa portière pour lui parler plus près que ça, peut-être qu’elle se protège de moi et que je lui fais peur. Peut-être. Je suis un salop. Elle n’attend pas et fait gronder son moteur, alors je monte sur le capot et la regarde ; je joue avec le feu, je la connais, elle serait capable de me renverser. Alors c’est le moment, là, maintenant. Il faut que je parle, que je lui parle, que je lui dise enfin « Elena.. je sais je suis un connard imparfait, mais on ne change pas. Mais je voulais juste te dire que j’étais désolé. » Voilà, c’est fait. Mon regard finit par croiser le sien, et je rajoutais alors « Tu me manques.. t’embêter me manques, te caresser la main me manque, bref.. tu l’as compris. » Je l’ai regardé avec un sourire sincère, et j’avais une irrésistible envie de rire, alors j’attendais, toujours sur son capot en attendant qu’elle démarre et me laisse face à ces déclarations follement attendrissantes – de la fuite amoureuse (a) – ou bien me prendrait-elle en tant que passager.. à voir. A ma brune de voir, oui, car il n’avait pas fallu longtemps pour que je m’excuse, il ne fallait pas faire trainer une histoire lourde comme celle-là avec une femme.
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caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A Empty
MessageSujet: Re: caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A EmptyMar 12 Avr - 17:30

Julien Leclerc-Armand & Elena De Suza ♥




    On a tous une histoire du passé que l’on regrette plus ou moins quand ce n’est pas toute une vie complète, chacun à son histoire de vie avec les erreurs qu’elle contienne, aussi bien nous que nos géniteurs et ceux qui nous entoures. Je ne connaissais pas l’histoire de Julien mais tout le monde avait son fardeau à porter. Même si dans le temps passé, nous avions passés beaucoup de temps ensemble, on ne parlait pas vraiment de nos vies plus que ça, juste ce dont l’autre avait besoin de savoir, mais c’était tout. Peut être que nous n’en serions pas là aujourd’hui si on n’avait pris ce temps pour nous parler de choses plus sincères, bien que je ne doute pas que notre relation ait été sincère, ou presque. J’aurai tellement aimé que tout soit différent aujourd’hui, que Julien et Elena existent encore et toujours, que nous ne soyons pas obligés de nous chercher l’un et l’autre pour montrer à l’autre qu’il existe encore et toujours. La provocation restait notre moyen de contact, mais si on se provoquait, en se cherchant mutuellement, c’est que tout ne devait pas être fini là. J’ai une tendance rancunière, mais ça dépendait avec qui, parce qu’il y avait peu de monde qui avait eu affaire ma rancune quand on y pense, je ne suis pas une Sampi pour rien, une peace & love comme on peut également dire. J’avais envie de l’être de lui faire comprendre que son attitude m’avait déçu plus que personne. Enfin nous, j’enchainais les déceptions et je n’étais plus prête à me laisser faire. Les deux personnes auxquels j’avais pu tenir le plus, en qui j’avais fondé des espoirs que jamais personne ne comprendrait, n’était finalement que des gens sortis de mon illusion. Enfin nous, ce n’était pas qu’une hallucination, ces gens fessaient bel et bien partie de ma vie, mais ils avaient changé, c’est l’évolution humaine, normal en ce monde. Mais pourquoi en grandissant, tout le monde s’avère être l’opposé des gens qu’on appréciait tant ? Je ne voudrais pas grandir si ça m’empêchait de devenir la femme que je souhaite être, une personne détestable aux yeux des autres. Non, rien que pour ça je ne voulais pas grandir, mais je n’avais pas le choix, d’autant plus que mes vingt et un ans arrivèrent assez rapidement eux aussi. Avec tout ça, je n’arrivais pas à me projeter dans l’avenir : qui je serai, ce que je ferai, et avec qui je passerai mon avenir. Peut être que mon avenir était là, juste en fasse de moi. Je sais, j’espérais qu’il m’ait suivi jusque ma voiture, mais ce sentiment de protection m’obligeait à tout fermer, ne laisser que quelques centimètres qui permettait un contact entre Julien et moi. J’attendais qu’il daigne ouvrir la bouche, sortir quelques mots, bien que j’avais peur de ce qu’il pourrait bien me dire. On se serait cru dans un film. Julien monta sur le capot de ma voiture, je me grandis et ma colla contre mon volant. Mais il est fou ! J’avais envie de lui crier de descendre, pour qui il se prenait, si lui avait des sous à jeter par la fenêtre, pas moi. Il trouvait toujours le moyen de me mettre en rogne, mais d’un autre côté ça lui donnait un côté bad boy, mauvais mec, qui le rendait absolument terrible. J’avais ouvert la portière par instinct lorsqu’il m’était traversé l’idée de lui hurler dessus, ce qui ouvra toutes les portes, merci la centralisation. « Elena... Je sais je suis un connard imparfait, mais on ne change pas. Mais je voulais juste te dire que j’étais désolé. ». Lui-même avouait qu’il avait été un connard, c’était rare, ça pouvait même devenir touchant, la naïveté, on ne pouvait pas lutter contre. J’avais une jambe sorti de ma voiture, le buste à l’extérieur, comme si j’étais prête à rentrer dedans, mais en même temps je me protégeais derrière la portière. « Il te faudra plus que des excuses pour te faire pardonner… Mais on est d’accord au moins sur un point Julien, tu as été un connard. ». Je n’avais pas employé un ton dur ou sec, je pense que le sens de ma phrase suffisait amplement à lui faire comprendre le fond de ma pensée. Je ne voulais pas qu’il pense que je sois acquise, que de simples excuses résoudraient tous ce qui pouvait mettre autant de distance entre nous. Mais s’il avait un peu de jujotte, je ne lui fermais pas la porte non plus en lui disant qu’il en faudrait plus, c’est juste qu’un simple « désolé » n’était pas suffisant. Il avait osé lever et laissé tomber la main sur une femme. « Tu me manques... t’embêter me manques, te caresser la main me manque, bref... Tu l’as compris. ». Je venais de lui balancer un verre en pleine figure, il m’avait recraché sa fumée en pleine tête, et il me dit que je lui manque. Il devait encore être dans un état encore plus avancé que je ne pouvais l’imaginer. Je le fixais alors que lui afficher un grand sourire. Je n’étais vraiment pas sur de ce que ça voulait vraiment. Un ange passa pendant un court instant qui semblait être une éternité, on se regardait comme deux gosses qui avaient faire une grosse bêtise et que ni l’un ni l’autre osé parler à cause de la gêne. Je me décidais enfin à briser ce silence « Ne dit pas n’importe quoi, tu me rediras ça quand tu seras sobre, peut être que ça sera plus plausible ce que tu me racontes là… ». Fuir. C’était la seule alternative que j’avais trouvé. Je ne me voyais pas lui dire que lui aussi me manquait, que les heures qu’on passait ensemble tout simplement à lire ses œuvres me manquait, les fous rires qu’on avait pu avoir lorsque l’on se baladait. Non, je ne me voyais vraiment pas afficher mes sentiments comme ça. Il avait fait le premier pas, et ça m’avait ravie à souhait, mais j’avais peur de le croire d’être déçue à nouveau. J’avais cette faculté de me créer une carapace assez rapidement lors que je me sentais en danger. « Et descend de ce capot, tu me rends nerveuse … ». J’espère avec cette petite touche d’humeur dira-t-on j’arriverai à me détendre. J’étais toujours là, planter derrière cette portière sans savoir ce que je devais dire, ce que je devais faire. Je le fixais encore et toujours, cherchant si ses yeux marrons étaient plus dilatés que la normal, je cherchais peut être tout simplement une excuse pour me dire qu’il me mentait, ou justement qu’il disait vrai. En faite, j’avais beau lui en vouloir pour ce qu’il avait fait, je sentais que je ne lui tiendrai pas très longtemps tête face à lui. Il y a une chanson comme ça, que j’avais pu écouter il y un temps qui disait qu’on oublie jamais rien, on vit avec. S’il me prouvait que je lui manquais vraiment, ma nouvelle philosophie de vie est déjà toute trouvée.
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❃ L'amour c'est comme la drogue, cela crée une accoutumance !

Julien Leclerc-Armand & Elena De Suza
caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A Xmvbye


    Faire des excuses, repartir à zéro. Tel es ce que je souhaitais et tel est le souhait que je vais sans doute exaucer. Elena est le genre de fille que j’apprécie, rapidement elle & moi nous nous sommes sentis à l’aise l’un envers l’autre et je ne peux définir notre situation vu que je ne connais pas les termes amour et fidélité, du moins, je ne veux plus en entendre parler, alors à quoi bon croire à ce que l’on ne veut plus croire ? A quoi bon vivre dans une romance qui n’a aucune lieu d’être, et pourtant, de la romance, il y en a ce soir, entre elle & moi. Cette soirée digne d’une série américaine, moi l’esquivant alors que depuis le temps nous nous cherchions, tout en cherchant à s’éloigner. La provocation, encore et toujours, elle & moi, c’est interminable, mais je sais que je n’avais aucune autre alternative pour avoir une occasion de présenter mes excuses dans de tel circonstances, je ne pouvais pas le balancer d’un coup, avant même de dire bonjour, et pourtant, je l’ai fait. Aussi incroyable que cela soit, que ce soit moi ou un autre, ou non, ce n’est que moi. Donc, la chose qui est incroyable, c’est que ce soit moi, qui fasse des excuses. Moi qui pensais que cette soirée se ferait bien, moi qui étais en train de parcourir chaque endroit ou des dealeurs pouvait être et attendre de se faire acheter leur marchandise. Mais je ne me plaignais pas, je constatais seulement ce que j’avais prévu et ce qui se passait. Moi sur le capot de ma Elena, celle que j’ai frappé, et surtout la seule. Je suis un connard, y a pas plus fort que moi, mise à part quelqu’un qui me ressemblerait, mais qui veut ressembler à un connard comme moi ? A part mon égo surdimensionné je ne vois pas du tout, flûte alors. Mon regard se pose alors sur elle, sa tête est sortie, elle est à demi-sortie de la voiture, et elle à sans doute peur de moi depuis le temps, du moins, il me semble. J’espère que non, mais au fond, je sais que je le mérite, en même temps, rares sont les hommes qui frappe des filles, enfin, moi je suis un connard, mais je ne le voulais pas, au contraire d’autres ; mais bien sûr, là on s’éloigne du sujet. Je voudrais m’approcher, dire quelque chose, mais j’ai peur de faire une connerie, encore. Il est vrai que je ne suis pas sobre, j’ai pris un peu d’exctasy, mais les effets vont rapidement partir, du moins, s’activer. J’ai l’habitude, ça ne fera rien, et surtout, je ne voudrais pas que cela refasse quelque chose, surtout pas avec Elena, car je sais, qu’au fond, cette fois elle ne me pardonnera pas. Et là, elle ne m’a pardonné qu’à moitié, le mode galère est là, je vais devoir y travailler doucement avec elle pour l’avoir de nouveau contre moi, caresser sa main en la regardant dans les yeux, en ayant juste une idée derrière la tête : l’avoir dans mon lit. Mais ce n’est pas la seule image que je me fais de notre amitié, car au fond, on le sait tous les deux : on est attirés l’un à l’autre plus qu’on ne veut se l’avouer. « Je sais qu’il m’en faudra bien plus, mais que veux-tu, il fallait que je le fasse, sinon tu n’aurais jamais accepté de me parler avec.. un peu de calme dans ta voix, ce qui me manquait. » Oui, sa voix, sa belle voix de femme hispanique qui me plaît tant. Je ne sais pas si elle & moi pouvions résister à la grande et mythique question ; l’amitié fille/garçon existe-t-elle vraiment ? La question se pose, surtout dans notre cas, et je pense que pour l’instant, la réponse est oui. Malheureusement, ce n’est que momentanée, soyez-en sûr. Alors qu’elle commençait à remettre en doute les déclarations que je lui ai faîtes, sans doute que j’appuyais sur le bouchon, enfin, pour moi c’était vrai, et je voulais réellement qu’elle le comprenne. Je gardais le silence, mon regard dans le sien, jusqu’à qu’elle me demande de bouger de son capot. Je ne le fis pas tout de suite, j’essayais de comprendre pourquoi ces mots. Normalement la femme en été soit ravie, soit elle niée pour mieux se faire désirer, était-ce réellement ça ? Elena se faire désirer, pour moi ? L’amitié n’a aucune limite ou bien est-ce moi qui divague ? Je pense de plus en plus que ce soit moi qui divague, mais pour une fois, ça ne me déplaît pas, comme jamais au fond. Mon regard dans le sien, mon pied glisse doucement sur son capot, puis le suivant et je me retrouve sur le sol, debout, sur mes deux jambes. Je me rapproches d’elle et mets ma main sur la portière pour l’ouvrir, je me rapproches d’elle et me colle presque à elle et avoue « Oui, je suis peut-être sous l’effet de l’exctasy mais tu sais.. ce que je te dis est vrai, donc si je te rends nerveuse c’est bien pour autre chose.. et je suis curieux. Tu le sais bien.. lorsque j’écris des trucs sous l’effets de ses drogues que je prends.. c’est si réel, si vivant. Je ne sais pas pourquoi j’en ai besoin, alors que ce que je vis depuis que je suis ici, ce que je vis depuis que j’ai connus certaines personnes ici, ont fait de moi quelqu’un qui a une vision plus claire. Je sais maintenant que je dis profiter de ma vie au leiu d’écrire la vie que j’aimerais avoir, c’est sans doute pour cela que j’écris, sans doute pour extérioriser le manque que j’ai.. enfin Elena, ce que je veux te dire, c’est que.. je suis réellement désolé. Et que si un jour je recommence, tu pourras réellement m’écraser et me rouler maintes et maintes fois dessus si l’envie te prends.. . » Voilà, j’ai presque tout dit. La proximité entre nous est bien plus attirante que je ne l’aurais cru. Mon regard dans le sien se perd et s’envie, je la veux, ma Elena, dans mes bras, et bien plus encore, mais dans la vie, il faut savoir faire des sacrifices, je sais très bien que personne sian d’esprit ne m’accepterait dans l’état que je suis et aussi drogué que je suis, mais je n’ai pas le choix si je veux briller. Cette illusion d’avoir toujours besoin de quelque chose pour être bon m’est insupportable, mais tellement bénéfique lorsque je reçois les applaudissements, gratifications, choses que je n’ai que rarement eu, comme un ‘ Bravo Fiston ‘ ou encore, un ‘ Très bonne note mon chérie, je vais te faire ton gâteau préférée.. .’ Non, jamais.. jamais.
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MessageSujet: Re: caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A EmptyLun 13 Juin - 0:49

Julien Leclerc-Armand & Elena De Suza ♥




    On voyait souvent ça dans les films, les gens se disputent et se réconcilient car ils ne peuvent pas se passer l’un de l’autre. Même s’il essaye de refaire leur vie chacun e leur côté, ils reviennent l’un vers l’autre malgré faisant un tas de malheureux autour d’eux. J’avais pu voir ça dans de nombreux fils et ça avait toujours eu le don de me mettre la larme à l’œil, ou même de pleurer complètement devant mon écran, en traitant souvent la fille de tous les noms pour avoir choisi un crétin pareil à la place de l’homme de sa vie. Oui je pouvais être une sentimentale, mais pas quand il s’agissait de ma vie. Je ne m’empêchais pas de croire au prince charmant, petite on me lisait des contes de princesse et je ne pouvais pas m’empêcher de croire que moi aussi un jour je serai l’une d’entre elle. Mais on grandit, et on se rend vite compte que Cendrillon nous a bien leurrés avec son prince charmant. Que l’homme de notre vie on ne le rencontre pas tout de suite, que l’homme n’est pas forcément plein de bon sens pour nous rendre la vie la plus belle. Non franchement, tout ça était finalement que du vent dans notre enfance, mais qu’est-ce qu’il était bon d’y croire en ce temps. Qu’est-ce que je ne donnerai pas pour redevenir une enfant et croire que tout le monde est beau et que tout le monde est gentil. C’est beau les espoirs quand on est des enfants. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais encore dans cette voiture à attendre qu’il se décide comme ça, à ouvrir la bouche, à dire une chose que de toute façon je ne croirais surement pas vu l’état de défonce dans lequel il était. Non, et je ne comprenais toujours pas pourquoi je n’avais pas démarré cette p*tin de voiture pour lui rouler dessus et rentrer chez moi ou ailleurs, du moment que je ne pensais plus à lui. J’allais le faire, je reprenais mes esprits tout doucement, je lui avais demandé de descendre de cette voiture. Si lui détruisait tout ce qu’il touchait, moi je tenais à ce que ça reste en état. Non je n’étais pas matérialiste, j’avais juste la notion de la valeur des choses, et je ne pense pas que ce soit le cas pour tout le monde. Bon d’accord le fait de le voir sur ma voiture m’obliger également à la voir en face de moi alors que je n’en avais pas vraiment envie. Enfin c’était trop tôt. Rien qu’à le voir, je ressentais de nouveau cette douleur sur ma joue lors de sa gifle, un acte que je ne suis pas prête d’oublier de ci-tôt. « Je sais qu’il m’en faudra bien plus, mais que veux-tu, il fallait que je le fasse, sinon tu n’aurais jamais accepté de me parler avec... un peu de calme dans ta voix, ce qui me manquait. ». Je restais un moment muette. Il se foutait e moi ouvertement là non ? Parce que ces excuses il n’aurait pas pu les faire avant ? Quoi que non… Déjà rien que là, je laissais la colère me guider plutôt de contrôler ce sentiment de plus en plus présent dans ma vie. Au final, je ne reconnaissais plus le tournant que ma vie prenait et je savais qu’il était temps que je retourne chez mes parents cet été pour retrouver la vie joyeuse et heureuse que j’étais. Je ne suis pas dépressive, non tout de même, mais en ce moment, je pouvais compter les bons moments de ma vie sur les doigts de la main. C’était peut être pour ça aussi que je prenais tout autant à cœur comme ça, bien que la situation et ce qui nous amène là aurait surement fait hurler de rage n’importe qui. « Et voilà, maintenant que c’est fait, tu peux repartir la conscience tranquille, tout va bien. C’est de l’ironie bien sûr, non je précise juste au cas où. On ne se serait pas croiser ici, jamais tu ne te serais excuser, alors pardonne moi d’avoir du mal à te croire » . Je voulais rester la plus calme possible, bien qu’à l’intérieur ça bouillonner. J’étais sûr que dans le fond que je suis dans le vrai, que par lui-même, il n’aurait jamais frappé à ma porte de ma pauvre chambre d’étudiante que je partageais avec ma sœur pour me dire qu’il était désolé. C’était un delta avec sa fierté que personne n’avait jamais osé lui renvoyer en pleine tête. Je pourrai prendre peur, après tout il avait laissé tomber la main une fois sur moi, pourquoi pas deux fois ? Mais je me sentais capable de lui coller mon poing en pleine tête s’il osait de nouveau. Julien descendait enfin de ce capot de voiture, mais il ne lâchait pas mon regard, ça me déstabilisais, mais je restais impassible face à ce regard. En aucun cas, je ne devais céder. Jamais. « Oui, je suis peut-être sous l’effet de l’ecstasy mais tu sais... Ce que je te dis est vrai, donc si je te rends nerveuse c’est bien pour autre chose... Et je suis curieux. Tu le sais bien... lorsque j’écris des trucs sous l’effet de ses drogues que je prends... C’est si réel, si vivant. Je ne sais pas pourquoi j’en ai besoin, alors que ce que je vis depuis que je suis ici, ce que je vis depuis que j’ai connus certaines personnes ici, ont fait de moi quelqu’un qui a une vision plus claire. Je sais maintenant que je dis profiter de ma vie au lieu d’écrire la vie que j’aimerais avoir, c’est sans doute pour cela que j’écris, sans doute pour extérioriser le manque que j’ai... Enfin Elena, ce que je veux te dire, c’est que... Je suis réellement désolé. Et que si un jour je recommence, tu pourras réellement m’écraser et me rouler maintes et maintes fois dessus si l’envie te prends... ». Mais pourquoi je lui avais dit qu’il me rendait nerveuse ? Petite note à moi-même : apprendre à tourner la langue sept fois dans sa bouche avant de dire quelques choses. Je me refusais encore et toujours à le croire, mais mon esprit s’embrouillé tout de même. Après tout il l’a dit lui-même, il est sous effet de l’ecstasy, comment croire quelqu’un quand il est dans cet état là. Ça paraissait si sincère pourtant. Julien, ce n’est que Julien après tout. Pendant quelques secondes j’essayais de me remémorer l’homme que je connaissais avant ce qui brisa tout ce lien qui nous lié tant. Mais rien n’y faisait, je n’y arrivais pas. Pour une fois, je me décidais de lui répondre en le regardant bien droit dans les yeux. Une chose que je m’étais interdite avant. « Comme si tu avais besoin de toute cette merde pour écrire. Si tu arrives à écrire avec, tu y arrives très bien sans. Ok, je ne sais pas ce que ça fait de se détruire le système avec tout ça, mais tout de même. Le manque que tu as, et tu ne pouvais pas tout simplement m’en parler au lieu de t’énerver et de me gifler comme ça ? Je pensais qu’on était plus que de simple pote et qu’on pouvait parler l’un à l’autre, mais apparemment je me suis trompée sur ton compte, et pas qu’à moitié. Mais c’est rien, on apprend de ses erreurs à ce qu’il parait. J’aurai bien retenu la leçon grâce à toi. Merci. Si un jour tu recommences ? Parce que tu crois franchement que je te laisserai l’occasion de recommencer ? Croit moi que ce n’est pas l’envie qui me manque de te rouler dessus… ». Je n’étais pas une criminel non plus, jamais je ne ferai un truc pareil, ça non jamais, mais un scénario dans ma tête se fit, et n’était pas déplaisant sur l’instant. J’étais restée calme, car au fond ça me rendait plus triste que ce que je voulais me l’avouer. Je n’aimais pas vraiment cette distance entre nous, mais en même temps je ne trouvais pas comment le repousser un peu plus pour garder une certaine distance entre nous. Debout derrière cette portière, je me suis assise finalement dans ma voiture. Je ne fermais pas la porte, je maintenais cette distance de sécurité qui m’était nécessaire pour moi.
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MessageSujet: Re: caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A caricature ; c’est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n’est rien | J.L-A EmptyDim 17 Juil - 3:19

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