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- tu es la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien. -

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MessageSujet: - tu es la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien. - - tu es la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien. -  EmptyVen 28 Oct - 17:27

tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien.
« Je cours les boutiques et les boîtes, les fringues se suivent et ne se ressemblent pas, je les porte dans des soirées où on danse, on boit et on ne se parle pas, où on rentre seul ou mal accompagné, et tout le monde est au bout du rouleau. Ma vie ressemble à une balade en voiture dans Paris à quatre heures du matin, à regarder les rues désertes, à écouter des chansons nazes qui pleurent des amours de merde. »
                          crédits ; pouring rain (moi) & lolita Pille.


20h00, fermeture des portes des magasins dans lesquels je venais de passer des heures et des heures. Mes mains étaient à présents remplis des sacs tous droits venus de magasins comme Barney, Chloé, Burberry, Jimmy Shoes et j’en passe. J’avais d’ailleurs revêtue ma panoplie de vêtement de luxe afin d’aller faire les boutiques en ce samedi d’octobre. Une éternité me semblait-il que je n’avais pas mis les pieds en dehors de ma chambre autre que pour rendre en cours ou me diriger vers une fête improvisée chez les omegas. A vrai dire, je n’étais plus tellement capable de prendre du bon temps sans être capable d’avoir pris au préalable un ou dix verres d’alcools forts. Ainsi allait la vie en ce moment, plutôt mal à vrai dire mais je tentais de faire bonne figure. Tout ce que j’avais bâtis, s’était écroulé tel un château de carte pendant ces derniers mois et le coupable n’était autre que ma personne. Plutôt difficile à encaisser pour une personne réfléchie comme moi qui avait passé les vingt-deux premières années de ma vie à tout contrôler à la perfection. Quelle ironie du sort, une connerie en avait entrainée une autre qui en avait entrainée une autre et voila qu’en ce mois d’octobre 2011, je me retrouvais avec ma seule cousine morte, mon ex rendu je-ne-sais-où et mon autre ex toujours là malheureusement. Et en cette magnifique journée d’automne, j’avais beau avoir retrouvé le sourire grâce mes achats plus que couteux, je n’en demeurais pas moins seule au monde. Personne pour m’accompagner faire les boutiques de luxe, à vrai dire je ne pouvais blâmer mes amis (du moins ce qui restait), parce que je n’avais demandé à personne de m’y accompagner. Voila, ce qu’était ma version des choses en ce moment, on devait venir à moi, venir pour me sauver. Moi, je ne comptais pas bouger mes fesses pour faire quelque chose de ma vie. Mes résultats scolaires commençaient à être en chute libre, ma vie sociale à dix pieds sous terre, ma vie amoureuse encore plus négative. Le détail de ma vie était catastrophique mais j’étais bien trop occupée à me fiche de tout pour remarquer le carnage que j’étais entrain de faire de ma propre vie. La seule chose positive du moment était le retour de Manon, ma bien-aimée jumelle. Encore qu’elle avait beaucoup à faire ces temps-ci et que je n’étais pas une priorité. A vrai dire, si j’avais été dans son cas, je me serais évitée tellement j’étais de mauvaise compagnie en ce moment.

M’écartant quelque peu de la foule de personne qui prenait les portes de sortie pour probablement rentrer chez eux, je trouvais un banc libre au loin et je décidais d’y séjourner quelques temps. Selon l’heure qu’indiquait la grande horloge du centre commercial, il me restait une heure avant que les vigiles de ce dernier ne viennent me jeter dehors. Je me voyais déjà faire une crise et crier au scandale parce qu’ils m’agrippaient le bras. En ce moment, toute action dans ma vie monotone m’intéressait, toute action pour me distraire de l’absence de l’homme que j’aimais. Il ne reviendrait pas, j’avais beau me répéter cette phrase tous les matins dans la tête, elle sonnait toujours fausse. Je me trompais, bien-sûr qu’il reviendrait dans quelques temps lorsqu’il aurait réussit à me pardonner. Je ne devais perdre espoir, je ne pouvais pas me permettre de lâcher prise peut-être à la minute où il reviendrait vers moi. Cela me mettait dans une situation assez pathétique, que peu de personne ne comprenait. Pourquoi foutre sa vie en l’air à attendre un type qui visiblement ne tenait plus à moi ? Personne ne comprenait, et personne ne comprendrait parce que je n’avais pas l’envie de leur expliquer le pourquoi du comment de la situation. Qu’on me prenne pour la plus pathétique des idiotes, je n’en avais que faire des ragots que l’on racontait sur cette pauvre Plum. Un soupire puis un second s’échappa de ma gorge alors que je contemplais les passants. L’envie de rentrer et d’être seule dans ma grande chambre Alpha me donnait envie de pleurer. Je ne supportais pas la solitude mais je ne supportais pas non plus la présence des gens autour de moi. Ainsi j’avais trouvé ma place, près des gens de ce centre commercial mais tout de même loin d’eux. Encore une autre chose pathétique qui me prenait.

J’aurais pu y rester encore des minutes et des minutes, assise sur mon banc à contempler le passage des amoureux, des amis et des familles, si je n’avais pas croisé le regard de cet être qui me répugnait tant. Perdu dans la foule, un regard de braise me toisa méchamment. A vrai dire, je n’aurais su décrire la signification de ce regard, peut-être était-ce simplement du sadisme de sa part. Rien que de murmurer son prénom dans ma tête, je commençais à en frissonner. Il n’était pas le diable, il était pire. Il était simplement un fantôme de mon passé que j’aurais préféré ne plus avoir à croiser. Que foutait-il là après tout ? Avec ma chance du moment, il venait sûrement d’emménager à Los-Angeles pour X raison. Je me levais alors tranquillement du banc et commençait à marcher en direction de la sortie principale. Merde trop de monde entassé dans ses portes, je fis alors demi-tour pour sortir par la porte de derrière, ce qui m’amenait à passer devant lui. Pas de panique, je n’avais qu’à simplement baisser les yeux, marcher à une allure rapide et il ne remarquerait sûrement pas mon passage. Ce que je pouvais être optimiste parfois, bien-sûr qu’il avait remarqué ma présence et voila qu’il était entrain de mettre fin à la distance nous séparant. Je serrais mon poing et continuait d’avancer à une allure toujours plus rapide, j’étais désormais à la limite de courir. Assez pathétique oui, mais je préférais risquer de m’étaler de tout mon long avec mes sacs de luxe plutôt que d’avoir à me confronter à lui. C’était peine perdue, apparemment le désir qu’il avait de me voir était aussi grand que mon désir de l’éviter. Et finalement je sentis une main attraper fermement mon poignet et je ne pouvais douter qu’il s’agissait de sa personne. Me retournant brutalement vers lui, je tirais mon bras d’un coup sec afin qu’il le libère. Il devait bien faire deux têtes de plus que moi malgré mes escarpins à haut talons et d’en bas, il aurait pu paraitre effrayant. Mais c’en était fini, de son sentiment de supériorité à la con, je n’étais plus une Birramson, j’étais une Petrov-Versier et il allait bien vite s’en rendre compte. « La politesse c’est de dire bonjour, pas d’arracher un bras. » Grommelais-je alors que j’avais désormais mes deux mains posées sur mes hanches, signe que j’étais énervée. A vrai dire, je n’étais pas certaine qu’il savait si j’étais Plum ou Manon et tant qu’à faire autant lui laisser une part de doute. Seuls nos amis proches arrivaient non sans mal à nous reconnaitre et Gaultier n’en faisait décemment pas parti. « Si tu as quelque chose à me dire, parle vite. Je suis assez occupée. » Je n’osais pas trop hausser la voix, parce que lorsque Manon s’énervait des traces de son accent français en ressortait, et moi étant une américaine de pure souche, mon accent américain se faisait bien entendre. « Et sinon, tu restes longtemps dans le coin ? Histoire de me préparer ou non à ta présence dans ma ville. » Ponctuais-je.
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MessageSujet: Re: - tu es la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien. - - tu es la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien. -  EmptyDim 30 Oct - 23:47

    Depuis mon arrivée à Berkeley, je n'avais guère eu le temps de faire le tour des environs, entre les sorties avec ma soeur et la paperasse qu'il fallait remplir je ne trouvais même plus le temps de faire gronder le moteur de mon roadster jaguar de 56 tout droit importé de mon garage parisien. Un oeil sur le cadran de ma rolex m'indiquait qu'il était pourtant grand temps que je rejoigne ma soeur au centre commercial, celle-ci était allée faire les boutiques et allaient sûrement revenir les mains chargées de paquets remplis de chaussures et sac à main en tout genre dont elle n'aurait même pas l'utilité ! C'est dans ces moments là que l'envie me prenait bien souvent de la laisser se débrouiller et de me trouver une occupation plus saine comme aller insulter un clochard dans la rue ou rabaisser un binoclard qui me regardait de haut... la routine en somme ! Mais non, au lieu de ça me voila au service de madame ! Elle avait de la chance d'être ma soeur, sinon je l'aurait très vite envoyé paître après me l'être tapé dans une des cabines d'essayages du magasin le plus classe du centre commercial ! Je lorgnais dans mon rétroviseur essayant de comprendre où les gens avaient appris à conduire dans cette ville, décidément je ne m'y ferait jamais à ces américains qui veulent se donner un style BCBG dans leurs voitures rouge clinquantes alors qu'ils ne sont que de vulgaires péquenaud sans avenir et qu'il devront vendre leur bolide d'ici quelques mois n'ayant même plus de quoi payer les traites qu'on leur réclame ! Un bâillement expressif vint déformer l'espace d'un instant mon visage tandis que je reprenais ma course sur les grandes avenues de San Fransisco, je regardais autour de moi, une paire de rayban wayfarers perchées sur mon nez, je ne reconnaissait rien et je roulais un peu à l'aveugle me laissant guider par le GPS qui était aujourd'hui un véritable sauveteur pour moi jeune français à peine débarqué sur la côte ouest des Etats-Unis, temple des nouveaux riches en tout genre et des bimbos siliconées. Je ne pouvais pas nier m'en être tapé quelques unes à l'occasion mais je n'avais retiré aucun plaisir à les faire céder, en général rien que le fait de leur montrer une carte de crédit platine leur donne un orgasme, si seulement c'était aussi facile d'ouvrir une noix de coco avec la tête, on aurait pu nourrir tous les petits noirs des îles à travers le monde !
    Perdu dans mes pensées, je roulais sans grande conviction jusqu'à arriver devant l'imposante bâtisse où l'on pouvait voir des tas d'enseignes plus prestigieuses les unes que les autres, je sortis de la voiture pour venir m'asseoir sur le flanc droit de celle-ci attendant la jeune héritière qui me servait de frangine. C'est seulement au bout d'une demi-heure que je reçus un texto m'annonçant fièrement qu'elle avait préféré rentrer avec un mec qu'elle avait rencontré directement là bas, se servant de lui comme porteur car elle en avait eu assez de m'attendre ! Non mais je rêve, elle allait entendre parler du pays quand je rentrerais ! Enfin, quitte à être ici autant aller faire un tour pour voir si je pouvais trouver un passe-temps pour la journée, peut-être une blanche colombe égarée que je me serais fait un plaisir d'achever !

    Je verrouillais les portes de mon cabriolet garé sur une place handicapée, oui on s'en fiche, j'avais le petit sésame spécial qui me permettait de me garer où je voulais grâce au badge d'ambassadeur soigneusement "emprunté" à mon oncle. C'était si facile de vivre lorsqu'on était riche ! C'est vrai aucun soucis niveau argent, les filles vous tombent dans les bras et en plus de ça si vous êtes beau, vous avez la chance de pouvoir critiquer tout le monde sans vous soucier des conséquences car vous savez pertinemment que ces idiots sont bien inférieurs à vous ! Le pouvoir était ce qu'il me manquait et une fois la fac terminé, j'aurais enfin ce que je recherchais depuis tout ce temps, un rôle majeur dans la société, une véritable place à laquelle je saurai que j'appartiens, soulevant la fierté de mon père et de ma mère qui avaient travaillés à me rendre toujours plus dur et froid chaque jour de par leur absence... bénédiction ou malheur ? Cela dépendait des points de vue mais de toute façon le seul qui importait était le mien. Il me disait que oui j'étais cet être suprêmement intelligent et parfait que j'avais mis tant de temps à forger mais j'étais aussi un homme, et un homme doit savoir que ses passions finissent toujours par prendre le dessus... Si bien que malgré mon air suffisant et prétentieux, je savais toujours garder les pieds sur terre, tel le voulait l'équilibre de mes prénoms entre Alexandre, seigneur de guerre et roi des conquêtes les plus marquantes de l'histoire et Socrate, grand intellectuel grec, je ne pouvais me tromper, j'étais destiné à être un être exceptionnel ! Du moins c'est ce que mes parents m'avaient répété tout au long de mon existence, si bien que j'avais fini par le croire... malgré tout, je n'aimais pas me vanter auprès des autres car faire état de ce que l'on avait était tellement inutile, dans le fond rabaisser les autres est une chose, mais se servir de sa naissance ou de sa fortune pour ça était bel et bien lâche ! L'art de la parole est bien plus gratifiant lorsqu'il est utilisé à des fins pernicieuses et malhonnêtes ! Tiens en parlant de ça, il fallait que je tombe sur la seule personne à Berkeley que j'avais tellement hâte de revoir ! Non ce n'était pas un mirage, la jeune brune était bel et bien là toute seule au milieu de cette foule. Je posais un regard à la fois lourd et perçant sur elle, je voulais être sûr et certains qu'elle sache que j'étais là, que je l'observais, que je la surveillais... c'est lorsqu'elle leva la tête vers moi qu'elle compris enfin que son cauchemar du passé lui revenait en pleine figure et qu'elle essaya de fuir. Je la suivis bien vite parmi la cohue du centre commercial, ce n'était pas difficile de garder le contact visuel, je n'avais plus que quelques centimètres et... voila je la tenais, elle était désormais à moi et j'allais pouvoir m'amuser avec mon jouet du moment ! Depuis le temps que je cherchais un peu d'action dans cette ville, j'allais être servi ! J'espérais néanmoins ne pas m'être trompé de Petrov-Versier, sachant que je me tapais la jumelle, ce serait tout de même inconvenant de l'attraper ainsi par le bras avant une partie de jambe en l'air improvisée ! Mais vu la façon dont elle m'avait regardé et la peur qui se lisait sur son visage, je ne pouvais la confondre, c'était bien elle, Plum anciennement Birramson, aujourd'hui Petrov-Versier, je suis bien là pour toi...

    You could have said hello instead of running away from me ! je rétorquais presque aussi vite qu'elle ne parlait, je ne voulais rien lui laisser passer et garder le dessus sur elle, si elle voulait rivaliser avec sa soeur, elle avait encore un sacré boulot devant elle ! You thought I would be mistaken by your stupid piece of act ? You and your sister have nothing in common, she would have had the nerve to face me ! je lâchais enfin ma prise la voyant prendre des airs d'impératrice russe, j'esquissais un sourire avant de lever un sourcil au ciel, la jeune fille que j'avais connu avait bien changé ! ]Oh no, don't tell me you're not happy to see me, it's a heart-breaking for me ! Get over it ! I was just having a walk when I saw you and I thought I should come and ask you if you were okay... If nobody died recently you know that kind of things ! un sourire carnassier plus blanc que neige vînt illuminer mon visage tandis que je voyais son visage se décomposer face au rappel à l'ordre de notre nuit d'il y a quelques années déja. Attention à toi Plum, c'est mal de jouer avec le feu, surtout lorsqu'on est sûr que tu finiras par t'y brûler les ailes.
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MessageSujet: Re: - tu es la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien. - - tu es la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien. -  EmptyJeu 3 Nov - 17:54

Chanceuse, je ne l’avais jamais été et cette journée venait encore de prouver la donne. L’idiot du village se trouvait en face de moi. Il me rappelait ce personnage de dessin-animée tout droit sorti de la belle et la bête, se prenant pour le chef du village, pour le plus beau, le plus intelligent alors qu’il n’était que le pire des abrutis craints par les autres personnages, Gaston c’était son nom. Gaultier, Gaston du pareil au même, à défaut que Gaultier était bel et bien dans le monde réel et que je n’avais pas de gentille bêbête pour le pousser du haut d’une falaise et le regarder tomber jusqu’à s’écraser dans le ravin et périr. Ma bouche émit un rictus mauvais alors que j’imaginais cette triste fin pour cet odieux bonhomme que je tentais non sans mal de le fuir. Je slalomais entre les personnes, murmurant des ‘pardons’ alors que j’en bousculais quelques unes au passage. Je risquais ma vie là – ou presque- les gens se devaient de dégager le passage. Finalement je voulus me retourner et le plaquer au sol, comme une héroïne de film l’aurait fait, je n’avais qu’à l’assommer et partir en courant, m’enfermer dans mon appartement avec Micah et le grand méchant moche ne m’embêterait plus pendant un bout de temps. Bien évidement, ceci resta un rêve et je le sentis attraper mon bras et me tirer en arrière vers sa personne. L’envie de me débattre me prit, de le pousser, de le griffer, de le mordre s’il le fallait pour qu’il lâche prise mais je ne fis rien, je me retournais simplement et fit face à cet être que j’avais tant voulu fuir dans le passé. Son visage, ses yeux, son sourire sadique, son corps tout me ramenait à la pire soirée de ma vie. J’avais l’impression qu’il était le diable en personne, qu’il n’allait que me faire chanter pour que finalement je lui vende mon âme ou quelque chose de tout aussi similaire. Mais elle pouvait toujours crever la bouche ouverte pour obtenir la moindre petite chose de ma personne. Qu’il me dénonce, qu’il me foute derrière les barreaux, je n’en avais que faire je préférais crever que de lui offrir ce qu’il souhaitait, j’ignorais d’ailleurs ce qu’il désirait temps de ma personne puisqu’il ne l’avait jamais formulé à haute voix. Peut-être avait-il un petit carnet secret où il mettait le nom de ses victimes avec le pourquoi du comment il opérait sur elles. Pleins d’hypothèses sur ce type Ô combien bizarre et voila qu’il me ramenait à la raison en ouvrant sa bouche et en commençant à cracher son venin. Mon but était simple, écourter la conversation et le semer.

Et voila qu’il retournait mes arguments contre moi, ben tiens comme s’il allait s’allait s’en tirer de la sorte. Le fait est que je n’avais pas envie de lui dire bonjour et même s’il prétendait le contraire, il le savait très bien. Il avait beau avoir un cerveau limité, il fonctionnait apparemment de ce coté-là. En même temps il devait avoir l’habitude qu’on le fuit plutôt que de lui courir dans les bras. « Mais le truc c’est que je n’ai pas envie de te voir. » Lui répondis-je du tac au tac d’une voix mélodieuse en battant des paupières exagérément. Hop çà c’était envoyé. Peut-être pensait-il que j’étais encore l’innocente et fragile Plum qu’il avait connu des années plus tôt. Dommage pour lui ce n’était plus le cas et il allait très vite s’en rendre compte. Il ne m’effrayait plus, il m’agaçait simplement. Le genre de type se prenant pour le maitre du monde alors qu’il valait encore moins que la moyenne de la population. Un compte en banque rempli par l’argent gagné durement par papa et voila qu’il ne se sentait plus pisser, il était égal à sa sœur, aussi pourrie jusqu’à la moelle que lui. Alors ces deux français pensaient pouvoir débarquer à LA, et contrôler la ville, certainement pas, ils n’étaient pas les grosses richesses de Los-Angeles encore moins les plus populaires. J’espérais ainsi qu’après avoir enchainé les échecs, ils rentreraient tous deux à la maison, la queue entre les jambes. Bien entendu il avait découvert mon petit jeu de rôle dans lequel j’étais Manon. Soit, peu importe j’étais autant capable de l’affronter en tant que Plum. Je ne comprenais d’ailleurs pas cet intérêt qu’avait ma jumelle envers ce bougre. Ce qui me rappelait la haine que Manon avait eu envers Damian lorsqu’il faisait encore partie du monde Californien. « Tu sais ce que Manon fait aux personnes qui l’énervent ? Elle les blesse ou physiquement ou moralement. Alors réjouis-toi que je ne sois pas Manon, parce que la première chose que l’on apprend aux cours de self-défense, c’est de viser le point sensible de l’homme, l’entre-jambe. » Et je bouclais ma phrase par un sourire ravi. Moi qui avait toujours trouvé les cours de self-défense plutôt inutile, puisque je ne me sentais pas en danger en Californie, voila que cela m’était bien utile pour menacer l’idiot qui me servait de partenaire de conversation. Il me faudrait penser à remercier Caramelle, de m’y avoir trainé. Autre chose à dire, l’idiot ? Bien-sûr, il ne se laissait pas démonter et il continuait à parler encore et encore alors que mon ennui grandissait. Un vendredi soir, j’avais autre chose à faire que de perdre mon temps avec un homme à la tête plus grosse qu’une pastèque. Et voila qu’il me renvoyait –comme je l’attendais- « l’incident » parvenu des mois plus tôt. Son visage afficha un air mauvais, tandis que je me mordais la langue pour ne pas montrer un quelconque signe de faiblesse. L’envie de feindre de ne plus me souvenir de cette nuit me vint, mais bien rapidement il en aurait tiré la situation à son avantage, alors je décidais de me la jouer à la Gauthier, c'est-à-dire le contraire de la finesse. « Est-ce que quelqu’un a déjà été heureux de te voir ? Je parie que tes parents remercient tous les jours le seigneur de t’avoir envoyé loin d’eux aux États-Unis. » Commençais-je. « Pour le moment non, mais maintenant que tu es près de moi qui sait… Il parait qu’un coup de pied dans le nez donné à une grande vitesse peut tuer sur le coup. Et regarde les talons que je porte, je n’en aurais aucun mal pour cela. » Alors très cher petit français qu’en penses-tu ? J’étais certaine qu’il avait cru qu’il retrouverait la même gamine qu’il avait quitté cinq années plus tôt, quelle naïveté de sa part. Le seul qui pouvait me blesser se trouvait à des milliers de kilomètres de moi, les autres n’étaient que des fantômes qui n’étaient plus capable de me toucher. Mais il pouvait bien continuer de l’ignorer et à faire le paon devant moi, tout ce qu’il obtiendrait de ma personne ne serait rien d’autre que des vannes de plus en plus mauvaises et des regards de plus en plus sévères. « Maintenant tu dégages de mon passage j’ai mieux à faire que de parler à un pauvre imbécile qui se prend pour Lucifer mais qui est aussi inoffensif qu’un chaton sans griffe. » Et toc. Un pas, deux pas et puis je me retournais de nouveau vers lui dans un élan de fierté pour lui cracher encore un peu de mon venin. Après tout ce qu’il m’avait fait, il le méritait. « Et profite bien de tes dernières parties de jambe en l’air avec Manon, lorsque je lui aurais raconté à quel point tu me « martyrises », tu pourras te trouver une autre partenaire. »
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MessageSujet: Re: - tu es la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien. - - tu es la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien. -  EmptySam 12 Nov - 2:12

    La jeune femme était sans doute éblouie par ma perfection tandis qu'elle essayait de me fuir, cela devait-être la seule solution possible ! Ah non il y avait aussi le fait que j'étais là pour lui rappeler qu'elle avait été une très vilaine fille et qu'elle méritait d'être punie ! Il suffisait d'une parole de ma part pour qu'elle se retrouve en prison et je doute que là bas on vous laisse porter ces jupes outrageusement courtes qui pourraient exciter les prisonniers à outrance, ce serait tellement dommage... d'autant que ces morceaux de tissus lui allaient si bien ! Il n'empêche que je pouvais voir dans ses yeux une lumière toute différente de celle que j'avais connu à l'époque où je l'ai rencontré, elle si frêle et pleine de candeur n'avait encore que sa vision de bisounours sur le monde, il était grand temps de grandir tout le monde n'est pas ce qu'il paraît être, moi le premier ! J'avais joué mon rôle à la perfection, elle était persuadée que j'étais un correspondant français tout à fait banal et ordinaire, un beau gosse de plus en Californie, cela ne changeait rien dans sa vie en somme ! Elle n'avait pas imaginé que ce soir là je serais celui à la fois qui la sauverait et qui lui ferait avancer un pas vers le couloir de la mort. En effet, j'avais eu la bonne idée de faire comme si elle avait tué quelqu'un histoire d'avoir une emprise sur elle qui ne me rendait que plus confiant encore ! J'aimais embêter les gens, j'aimais les détruire de toutes les façons qui soient et j'aimais par dessus tout les regarder tomber de leur piédestal en or massif, car oui ici tout n'est que poussière pour les yeux, il suffit de souffler ou de gratter un peu la surface pour s’apercevoir que tout est loin d'être aussi rose qu'on le pense à l'origine...
    A vrai dire tout avait démarré à notre arrivée à Berkeley, Cadence et moi étions à peine installé dans notre maison et alors que nous prenions notre petit-déjeuner su la terrasse de notre immense villa au bord de la mer, elle me toisa du regard venant me taquiner à propos de la petite frenchy que j'avais embobiné il y a de ça quelques années. Elle me faisait gentiment sourire car je ne comptais absolument revoir cette espèce de prude à qui j'avais joué un sale tour et qui n'avait même pas eu la décence de céder à mes avances avant que je ne rentre ! Moi qui pensais que la nostalgie et le fait que nous ne nous reverrions peut-être jamais jouerait en ma faveur, je m'étais trompé, elle avait bien décidé d'être la petite oie blanche de pacotille qu'elle laissait paraître... pitoyable si vous voulez mon avis mais bref, pour en revenir au sujet, Cadence était évidemment au courant de toute l'histoire que j'avais manigancé et je n'en étais pas peu fier, mais elle me mis malgré tout au défi de réussir à coucher avec elle c'est pourquoi, la voyant ici j'avais pris la peine de la pourchasser dans cette foule de prolétaire histoire d'aller lui parler, juste pour lui rappeler qu'elle m'en devait une et la faire peut-être enfin céder à mon caprice de chair. Evidemment que tu as envie de me voir, allons faut-il que nous jouions à ce jeu là, vraiment ? je lui fit un léger sourire qui voulait dire qu'elle m'exaspérait au plus haut point avec son jeu de petite fille qui veut jouer à la grande sans vraiment savoir comment faire !

    Elle voulait se mettre dans les chaussures de sa soeur, voir ce que ça faisait peut-être de jouer à la garce, c'était presque pathétique tant elle avait plutôt l'air d'une alcoolique irritable que d'une véritable garce. J'avais haussé les sourcils face à la façon dont elle m'avait parlé, la lâchant enfin pour qu'elle puisse me faire face et même si elle était plus petite que moi d'au moins deux têtes, elle pouvait se montrer menacante quand elle le voulait ! Décidément cette fille me plaisait de plus en plus, il fallait absolument qu'elle passe dans mon lit, de plus cela ferait tellement de bien à ma réputation que d'entendre dire partout que je m'étais tapé les jumelle Petrov ! Pas en même temps certes, mais c'était toujours cela...
    Cela dit je n'étais pas sûr que Manon voit cela d'un très bon oeil, elle avait toujours été possessive avec ses jouets, tout comme moi et étant le jouet de l'autre le temps de nos nuits endiablées, je doutais qu'elle accepte que je sois passé dans le lit de sa soeur. Enfin nous étions loin d'en être là et il me faudrait sûrement m'armer de patience pour y arriver mais qui sait... Oh oui ne t'inquiète je sais très bien ce que Manon fait aux gens qu'elle n'aime pas, elle et moi avons l'habitude de nous jouer des autres, si tu veux tu peux te joindre à nous un de ces jours, il y a toujours de la place pour un autre... avis... je lui fis un léger clin d'oeil pour l’énerver toujours un peu plus avec ma phrase pleine de sous entendus. Je gardais les mains le long de mon corps malgré tout histoire de parer à toute éventualité et de protéger ma virilité qui semblait être mise en danger dans les prochaines minutes par le regard mitrailleur et le genou dévastateur de la jolie brune. Elle préférait d'ailleurs jouer l'ignorance face au fait que je lui rappelait enfin notre entrevue d'il y a quelques années avec ce mec dans cette ruelle ! Si seulement elle savait qu'il allait très bien et qu'il devait tenter de violer des tas d'autres filles qu'elle depuis le temps, elle me maudirait surement encore plus ! Je ne cherchais pas à cacher le fait que j'étais un salaud, ça ne servait à rien d'ailleurs car javais déjà un palmarès qui me précédait et qui en disait long ! Sans parler du fait que Cadence avait bien mis la jeune femme en condition lui vouant déjà une haine profonde qui la poussait à se jouer d'elle dès que possible. Moi, tout ce que je voulais c'était arriver à mes fins ensuite je la laisserais volontiers vaquer à ses occupations de petite fille riche écervelée et alcoolique qu'elle était devenue. Son regard vitreux en disait long sur sa nouvelle passion pour la bouteille, je ne cherchais même pas à savoir d'où cela venait, je remarquais juste les cernes maladroitement cachées par un maquillage encore trop léger. ]En général les filles sont plutôt heureuse quand je leur adresse la parole, ça leur change des ploucs qu'elles peuvent trouver ici et je ne les blâme pas pour ça ! arquant un sourcil je continuais Ah oui ? Tu crois vraiment être en état de viser mon nez, tu as de l'espoir tu en est à ton combientième verre depuis ce matin ? A moins que ça ne se compte en bouteille à ton niveau ? Quand on peut s'offrir un champagne a 500 dollars la bouteille pas étonnant qu'on finisse par être hystérique à cette heure peu avancée ! un grand sourire colgate vint illuminer mon visage d'ange qui contrastait avec ma personnalité d'homme froid et calculateur. La voila maintenant qui tentait de s'éloigner, comme si j'en avais terminé avec elle, ce n'est pas avec une réplique aussi cinglante qu'une caresse qu'elle s'en sortirait, ça non ! Si tu veux vraiment t'en aller tu pourrais me rappeler ton numéro avant de partir ? J'aimerais éviter aux policiers des recherches dans le bottin si tu veux bien quand je les aurai appelé ! Bim, j'avais touché dans le mille. Il ne restait plus qu'à attendre la réaction de la princesse, cette journée promettait d'être très instructive finalement.


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- tu es la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien. -

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