Every bit of my heart belongs to you, whether you ask for it or not. « I hear your heart beat to the beat of the drums, oh what a shame that you came here with someone so while you're here in my arms ? Let's make the most of the night like we're gonna die young. » ▬ Clapton & Kirby.

Un mal de tête assomant, le sang qui bat à en vouloir faire exploser tes tempes, les yeux cernés, la bouche pâteuse, le visage blâfard, c’est un peu comme cela que l’on se lève après avoir fais la fête jusqu’à pas d’heure mais pour Kirby Blank, les choses étaient tout à fait différentes lorsqu’elle sortit de son sommeil de princesse. Elle avait tous les symptômes de celle qui avait fais la fête toute la soirée et qui se réveillait après avoir passé une nuit des plus courtes, hors, rien de tout cela n’était vrai. Exceptés peut-être la nuit courte et les volets ouverts dans la chambre y était grandement pour quelque chose à leur tour, car oui, s’était bel et bien par le soleil que la jeune femme venait d’être réveillée. Elle se redressa quelque peu alors qu’elle avait passé une bonne partie de la nuit, allongée sur le dos et plissa les paupières, essayant par la suite d’ouvrir entièrement les yeux, mais rien ne semblait vouloir y faire puisque la Iota se laissa délicatement tomber en arrière, telle une feuille virevoltante qui venait alors à se poser dans l’herbe, sans un bruit. Cependant, la chute ne fut guère aussi délicate que la belle n’avait pu l’imaginer puisqu’elle heurta quelque chose de plutôt dur au niveau de la tête et fit taire un faible gémissement entre ses dents, lesquelles s’étaient quelque peu plantées dans sa lèvre inférieure et se fut à cet instant précis que Kirby ouvrit grandement les yeux, elle qui s’attendait à taper son coussin si moelleux sur lequel sa tête était reposée au moment où elle s’était endormie. Eblouie par la lumière, la belle n’eut d’autre choix que de battre des cils à plusieurs reprises afin de s’habituer à la vision qui pouvait s’offrir à elle et tournant la tête, un long frisson vint à parcourir son corps tout entier au moment même où elle se rendit compte qu’elle n’était pas seule dans son lit. Mais pourquoi cela l’étonnait guère ? Après tout elle avait déjà partagé son lit avec bon nombre d’hommes et cela pouvait très bien être l’un de ses quatre colocataires. Car oui, les joies de la colocation lui donnait le droit de dormir avec l’un de ses petits camarades qui occupait également la chambre. Kirby parcourut longtemps de ses yeux le torse nu de l’homme qui était allongé à ses côtés, jusqu’à finalement voir son visage. Et là, c’est le drame. Blank étouffa carrément un cri dans l’une de ses mains alors que son regard resté figé sur le visage de Clapton, sans aucun doute la dernière personne qu’elle s’attendait à voir ici. Enfin, c’était une habitude que de se réveiller à ses côtés mais la blondinette n’avait sur le coup aucun souvenir d’une nuit passée en la compagnie du jeune homme, enfin pas de celle-ci dans tous les cas. A croire qu’elle n’avait pas les idées en place et pendant quelques instants, elle essaya donc de retrouver une respiration normale ainsi qu’un calme des plus plats. Kirby ferma l’espace d’un cours instant les yeux, pensant que si elle les ouvrirait à nouveau, elle se retrouverait seule dans son lit mais cela ne donna pas l’effet espéré. A la fois silencieuse et immobile, la Iota garda ses yeux rivés sur le jeune homme pendant quelques instants, observant le moindre trait qui était dessiné sur son visage d’ange. Ne pas dire qu’il était magnifique serrait mentir mais la belle s’était toujours abstenu de lui dire et cela était peut-être la meilleure des choses à faire pour le bien de leur relation. Après quelques secondes sans rien faire d’autre que fixer Clapton, la blondinette finit par se recoucher lentement contre ce dernier, collant une fois de plus sa tête contre le bras de l’Omega, se collant tout contre lui. Dans un faible soupir et ce après avoir clos ses yeux, la demoiselle se permit de faire glisser la main sur le torse nu du blondinet, la laissant reposer sur cette partie du corps de Clapton. « C’est le paradis... », murmura alors la cheerleader pour sa propre personne. Oui à cet instant, la jeune femme se sentait plus que bien, allongée tout contre l’homme qui semblait lui faire quelque peu tourner la tête ces derniers temps.