the great escape
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andrea & eleanore • this is not like your wedding day. cotillion only happens once!

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MessageSujet: andrea & eleanore • this is not like your wedding day. cotillion only happens once! andrea & eleanore • this is not like your wedding day. cotillion only happens once! EmptySam 15 Déc - 17:15

« Ma très chère Eleanore il est grand temps que tu reviennes parmi les tiens, je suggère que tu passes, donc, les vacances de noël avec nous. » suggérer ou ordonner, il n’y a qu’un pas. Mon paternel adoptif, ou autrement dit : mon daddy, adorait me prendre par les sentiments s’inventant milles-et-une histoires sur ma nouvelle préférence de l’année : les La Tour Dubois. D’après ses dires, je les oubliai tels de vulgaires chiffons, préférant passer mon temps en compagnie de Constance et de Zachariah. Oh daddy arrête donc ton cirque tout de suite s’il te plait, et admets juste que tu es simplement jaloux de ne plus avoir ma délicieuse présence à tes côtés tous les jours de l’année. Ce que je pouvais tout à fait comprendre, fêter noël sans princesse Eleanore doit être d’un tel ennui. Malgré ses multiples essais afin de me faire culpabiliser, j’avais décidé de passer le réveillon de Noël avec mes plus beaux et de prendre le premier avion au petit matin afin de rejoindre mes Steadworth favoris. Pas de jaloux, un jour chacun et tout le monde serait satisfait. Et le plus merveilleux dans tout ça, c’est que j’allais recevoir le double de cadeaux. Magnifique. All I want for christmas is …. Present !
VINGT-NEUF DECEMBRE ; Have you been so busy that you've forgotten what time of year it is? Let me give you a hint: couture, quadrilles and cutthroat competition. That's right. It's time for cotillion. Phoenix était plongée dans une excitation telle que je ne reconnaissais même plus cette ville qui m’avait accueillie pendant dix-neuf années soit, durant presque toute ma vie. Un seul et unique événement pouvait mettre la ville dans cet état : Le bal des cotillons. Chez nous, ce bal se voulait être une véritable institution, là où la haute société se réunissait et accueillait des nouveaux membres de leur rang. Mais c’était, surtout, l’occasion pour les jeunes filles d’enfiler leur plus belle robe et de valser en compagnie de leur cavalier déguisé en prince charmant pour cette soirée. Ce bal représentait à la perfection le rêve de toutes les petites filles désirant se métamorphoser en véritable princesse le temps d’une danse. J’avais eu droit, moi aussi, il y a quelques années à cette danse sortant tout droit d’un conte de fée ( ou de gossip girl ). Et mon ancien partenaire de valse se nommait Andrea De Beauclaire. Andrea, mon cher Andrea, vas-tu réussir à racheter ta conduite de la dernière fois ? Je l’espérai bien. Plus de la moitié ( que dis-je les trois quart ) des jeunes hommes de Phoenix auraient donné n’importe quoi pour avoir Eleanore Steadworth/La Tour Dubois à leur bras durant ce fameux cotillon mais je l’avais choisi, lui, et je comptais sur lui pour ne pas me décevoir une seconde fois. De plus, c’était un peu notre ‘truc’ à nous deux ce bal, nostalgie quand tu nous tiens. Réconciliés depuis peu, je lui avais envoyé l’invitation il y a quelques jours avec comme simple commentaire : « Contente toi d’être le plus beau. » Et inutile de préciser que cette fois tu n’as guère le droit à l’erreur et qu’il est hors de question que tu ne t’en ailles comme un voleur. « Eleanore, ma chérie, je sais qu’il n’est pas encore arrivé mais il est grand temps de partir… Tu sais, j’ai toujours pensé que cet Andrea ne te méritait pas. » Merci papa, exactement les paroles que j’avais besoin d’entendre à cet instant précis. Soupirant bruyamment, je m’admirai une dernière fois devant mon beau miroir et constatai que mon sourire légendaire avait disparu de mon joli minois de poupée bronzée. Et si papa Steadworth n’avait pas tort ? Ruminant sur mon triste sort, je tentai tout de même d’afficher mon plus beau ( et faux ) sourire pour notre grande entrée dite d’impériale. Mon ‘père’ régnait sur l’état d’Arizona, et donc sur cette ville, notre entrée devait se faire dans les règles de l’art et aucune faille ne devait transparaitre, aucune. Charismatiques et vénérés, tous les regards se tournèrent vers nous et en un simple claquement de doigts nous devenions les rois de la soirée. Pour ma part, je jouais le rôle de la princesse sans prince. Pathétique. Désireuse de récupérer le temps perdu, en une année beaucoup de choses avaient changées à Phoenix et je comptais bel et bien me remettre au gout du jour. Conversant avec mes quelques amies d’enfance, je devinai que la vie ici semblait nettement moins intéressante et palpitante que celle à San Francisco. Normal, me diriez-vous. Faisant mine d’être passionnée par leurs histoires, je hochai simplement la tête de bas en haut à chacun de leur dire. Mes chères amies, je ne vous ferai pas l’affront de vous raconter tout ce qui se trame à Berkeley, vous risqueriez de ne pas vous en remettre. Et patati et patata …. « Au fait, Eleanore il est où ton cavalier ? » me questionna l’une d’entre elles. Bonne question et à vrai dire je n’avais aucune réponse à donner puisque j’étais moi-même dans le flou le plus total. Il n’est pas ici et c’est la seule information que je possède, si tu veux réellement tout savoir. Quelque peu gênée par la question, je m’apprêtai à mentir pour mieux sauver les apparences ( daddy tu serais fier de ta petite fille ) et ainsi, à lancer une réplique toute faite. Il est parti m’acheter un autre cadeau de noël de dernière minute. Il a du se dire que dix cadeaux ce n’était pas assez. N’est-il pas mignon ? Tellement mignon que la prochaine fois que je le croiserai dans les couloirs de Berkeley, je lui referai le portrait, parole d’une La Tour Dubois. Renonçant à devenir ce que je n’étais pas, c’est-à-dire une menteuse, je sentis la vérité effleurer le bout de mes lèvres mais quelqu’un me coupa dans ma lancée et pas n’importe qui. Rien qu’en un simple raclement de gorge, messire Steadworth venait de faire fuir mes tendres anciennes amies. Je ne savais pas si je devais le considérer comme mon sauveur du jour m’évitant de répondre à la question qui fâche ou si …. Oh mais qui est donc ce charmant jeune homme se tenant aux côtés de mon paternel ? « Eleanore, je te présente William. » C’est alors qu’un sourire ravi apparut sur les lèvres de mon père que je compris automatiquement la situation. « J’avais prévu un plan de secours au cas où ton très cher Andrea ne daigne pas montrer le bout de son nez et évidemment, j’ai très bien fait. » me murmura-t-il dans l’oreille, son air satisfait s’intensifia au fur et à mesure qu’il prononçait ses paroles avec un dédain certain. Ses dires sonnaient comme un : je te l’avais dit ou encore : j’avais raison sur toute la ligne. Outrée et sans mot, je refusai, néanmoins, de faire une scène devant toute la haute société uniquement par respect pour ce William qui n’avait rien demandé à personne. « Amusez-vous bien, je compte sur vous pour me faire honneur. » Et si je n’en ai pas la moindre envie ? Et si William avait déjà trouvé sa cavalière depuis des mois mais qu’il n’avait point osé refuser la proposition de l’influent monsieur Steadworth ? Blasée, mes yeux se levèrent vers le ciel et continuèrent leur chemin vers la grande porte d’entrée qui venait tout juste de claquer. « Ca ne va pas être possible. » J’avais adressé ses mots à mon paternel sans même m’en rendre compte, mon regard restait figé sur ladite personne faisant son entrée dans notre monde. Ladite personne. Ledit Andrea De Beauclaire. « Si vous voulez bien m’excuser. » Tandis que je commençai mon parcours du combattant afin de rejoindre mon cavalier du jour, contournant mon cercle d’amies, esquivant aussi certaines personnes, mes prunelles cherchèrent les siennes sans jamais réellement les trouver. Note à moi-même, la prochaine fois je porterai des talons plus hauts. A la fois fière et soulagée, il venait de rabattre le caquet de mon père et ce, pour les mois à venir Ose encore émettre la moindre critique sur Andrea, « daddy », et tu verras ce qui te tombera sur la tête. « Hello handsome. » chuchotai-je dans un murmure alors qu’il n’avait toujours pas senti ma présence dans son dos. Je le scrutai de bas en haut et comme je lui avais recommandé dans mon invitation, monsieur De Beauclaire était bien parti pour gagner le prix du plus beau des cavaliers, si tant est que ce prix existe vraiment. «Andrea, dois-je te rappeler que ce sont les membres de la haute société qui sont réunis en ces lieux et qu’il était donc inutile de jouer à la star en te faisant attendre? » lançai-je en référence à son retard de quelques minutes ( qui avait semblé une éternité pour ma petite personne ). Désireuse de lui faire comprendre que son arrivée tardive était déjà pardonnée, je lui offris le plus sincère des sourires ‘eleanorien’. « J’ai cru que tu n’arriverais jamais ! Mon père s’apprêtait déjà à me pousser dans les bras d’un autre cavalier qu’il avait soigneusement choisi lui-même. » continuai-je dans ma lancée, montrant le fameux William du doigt à Andrea. Regarde donc avec quoi/qui j’aurais passer ma soirée du cotillon si tu n’étais pas venu, je t’en aurais voulu à vie. D’accord, je sais, ce n’est pas poli de montrer du doigt mais quand on est la fille du sénateur, on peut tout se permettre. « J’espère que tu as de quoi te faire pardonner De Beauclaire ?! » cadeaux, cadeaux, cadeaux !! Enjouée telle une gamine s’apprêtant à recevoir ses cadeaux de noël, je demeurais certaine que l’Andrea ne s’était pas pointé les mains vides. N’est-ce pas ?

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MessageSujet: Re: andrea & eleanore • this is not like your wedding day. cotillion only happens once! andrea & eleanore • this is not like your wedding day. cotillion only happens once! EmptySam 15 Déc - 20:41

“ You and I are magnetic, you can feel it.”
ANDREA DE BEAUCLAIRE + ELEANORE LA TOUR DUBOIS, 29 DECEMBRE 2012. « Andrea, ta présence nous a manqués durant Noël. Ainsi que celle de ton frère et de ta sœur, d'ailleurs. J'ai comme l'impression que les traditions familiales se perdent maintenant que vous êtes réunis. » Le ton désapprobateur de Mme De Beauclaire se fit ressentir malgré les milliers de kilomètres la séparant de son fils. Il leva les yeux au ciel, agacé par tant d'hypocrisie de la part de sa mère. Il détestait qu'elle emploie ce ton velouté qui ne présageait absolument rien de beau. Malgré la réplique mesquine qui lui brûlait les lèvres, il se contenta d'émettre un rire bref et froid. « Oh mère, je sais combien ma présence vous importe, j'en ai eu la preuve ces deux dernières années, n'est-ce pas ? Rassure-toi, nous avez fêté le plus merveilleux de Noël entre frères et soeur » répondit-il. Merveilleux, c'était pousser le vice un peu loin, ils l'avaient certes passé ensemble mais on pouvait dire que le déjeuner avait été glacial, avec une Zara qui tentait tant bien que mal d'apaiser les tensions entre les deux frères. Jeremiah n'avait cessé de le provoquer, et Andrea n'avait pu s'empêcher d'attiser plus encore le feu de sa colère, en mentionnant, et à plusieurs reprises, le doux nom de Constance La Tour Dubois. Il avait fini par s'éclipser avant même l'ouverture des cadeaux, ne supportant plus la mascarade à laquelle il assistait. Noël, rendez-vous familial, qu'elle disait. La prochaine fois que sa sœur aurait une idée aussi brillante que celle-ci, il se rappellerait soigneusement de ne pas y assister. « Tu sais combien l'entente entre les De Beauclaire est au beau fixe. Navré, je vais devoir te laisser, je dois... faire tout plutôt que de t'écouter. » Il raccrocha sans autre cérémonie, franchement agacé par ce coup de téléphone impromptu. Si sa relation avec son frère n'était pas au beau fixe, ce n'était rien comparé à l'amertume qu'il pouvait ressentir à l'égard de ses traîtres de parents. Il n'avait pas envie de se forcer à se montrer aimable, et la période de Noël n'y changeait absolument rien. Il poussa un soupir exaspéré, avant de se concentrer sur ce qui l'occupait précédemment, à savoir, sa valise. Un costume, deux jeans, trois tee-shirts feraient parfaitement l'affaire. Naturellement, il ne rangea pas son costume DANS la valise, car cela aurait attisé le courroux d'Eleanore, qui tenait à ce qu'il soit impeccablement habillé – et malheureusement, le tissu froissé ne remplissait pas ces conditions. Pourquoi avait-il accepté de se rendre à Phoenix avec elle, déjà ? Ah, oui, parce qu'il avait, apparemment, des choses à se faire pardonner, comme de l'avoir lâchement abandonnée des années plus tôt au bal des débutantes. Qu'à cela ne tienne, Eleanore avait décidé que cette année serait leur année, et qu'en plus de l'y accompagner (ce qui n'était soumis à aucun refus), il devrait en plus se présenter comme le cavalier parfait. Ce n'était pas un souci. Etre parfait était quelque chose qu'il maîtrisait parfaitement et quant au cotillon... Il se rappelait avec un sourire rêveur du premier auquel il avait assisté et son envie d'y retourner n'était certainement pas simulée. Seul le regard triste de Reagan l'avait fait hésité, étant donné qu'ils avaient prévu de passer chaque jour de leurs vacances de Noël ensemble, mais elle avait fini par lui dire d'accepter, prétextant que de toute façon elle avait un tas d'autres choses à faire. Sa culpabilité s'était rapidement envolée dès lors, bien trop heureux de pouvoir quitter Berkeley quelques jours. Les tensions avec son frère se faisaient de plus en plus fortes et même Cameron semblait décidé à le snober, de telle sorte que leur cohabitation dans le même dortoir se trouvait plus que compromise. Contente-toi d'être le plus beau, avait exigé mademoiselle Steadworth-La Tour Dubois. Bien, au moins cela ne lui demanderait pas trop d'efforts. Il croisa Cameron en sortant du dortoir, valise en main, et ne lui adressa pas un seul regard. Lui aussi était doué dans l'art d'ignorer les autres. Une fois dans le taxi – spécialement commandé par Eleanore – il pianota rapidement quelques mots sur son téléphone à l'adresse de Reagan, avant d'entamer la discussion avec le chauffeur qui l'emmenait tout droit à l'aéroport.

Des heures plus tard, Andrea commençait à sérieusement s'agacer. Des problèmes de neige, sérieusement ? Et l'avion n'avait pas prévu qu'il aurait du mal à atterrir, malgré l'alerte météo annoncée trois jours plus tôt ? Ces Américains étaient décidément plus stupides qu'il ne le croyait. Il pesta, coincé entre une adolescente de 15 ans qui le dévorait des yeux depuis 3 heures (ce qui commençait légèrement à l'effrayer) et une petite vieille qui se sentait forcée de lui montrer les photos de tous ses chats, après qu'il ait eu le malheur de lui demander si tout allait bien. L'avion dans lequel il se trouvait connaissait quelques turbulences, une tempête de neige sur la trajectoire, qui aurait comme conséquence au moins une heure de retard à Phoenix. Le Monégasque jeta un œil à sa montre. Bon, et bien il pouvait dire adieu à son bref détour à l'hôtel pour se changer. Avec un peu de chance, il aurait tout juste le temps de le faire dans les toilettes de l'aéroport. Avec un peu de chance. Eleanore allait le tuer s'il ne se présentait pas à l'heure, et il savait pertinemment qu'elle ne serait pas la seule. Elle avait vaguement mentionné le fait que son père n'était pas tout à fait ravi de le savoir de retour à Phoenix pour ce nouveau bal des débutantes – et pour cause, vu le dernier échange qu'ils avaient eu dans lequel il l'obligeait à quitter les Etats-Unis et à laisser sa petite fille chérie tranquille. Il n'avait néanmoins pas empêché Eleanore d'inviter Andrea une nouvelle fois et le jeune homme allait se faire un plaisir de prouver qu'il était le cavalier idéal... pour peu que l'appareil décidé d'enfin atterrir. Il commença à sérieusement paniquer lorsqu'il fut arrivé dans la voiture qui le conduisait au lieu où le bal se tenait. Il avait à présent 5 minutes de retard (30, si l'on partait du principe qu'il était censé venir chercher Eleanore directement chez elle) et un malheur n'arrivant jamais seul, il avait également pu constater que son téléphone était en rade, l'empêchant de la prévenir. Elle allait croire qu'il lui avait encore posé un lapin, et il ne pouvait pas l'en blâmer, vu le comportement exemplaire qu'il n'avait pas eu la dernière fois. « Excusez-moi, pourriez-vous aller un peu plus vite, s'il vous plaît ? » s'enquit-il auprès du chauffeur qui fronça les sourcils. « Mais tout naturellement, Monsieur, je vais rouler sur le trottoir et tuer tous les passants qui s'y trouveront » répondit-il d'un ton froid. Andrea roula des yeux, exaspéré. Son pied tapait nerveusement contre le plancher de la voiture. Il tenta de défroisser les quelques plis de son costume, pour faire passer le temps. Il était d'une élégance sans pareille, comme si le costume avait été fait pour lui – ce qui était absolument le cas, smoking Armani noir fait sur mesure à sa demande – et Eleanore pardonnerait peut-être le terrible affront de son retard en le voyant ainsi vêtu. Il balança quelques billets au chauffeur avant de sortir précipitamment de la voiture une fois celle-ci arrivée au lieu de gala. Il aperçut des silhouettes à l'extérieur, en train de fumer une cigarette et il regretta de n'avoir pas le temps de faire de même. Il n'avait aucune envie d'affronter papa Steadworth et ses regards noirs. Andrea fit enfin son entrée, et il surprit les regards appréciateurs de quelques débutantes – et de leur mère, put-il noter – lorsqu'elles l'aperçurent. Il les gratifia d'un mince sourire, ses yeux occupés à chercher sa cavalière qui se faisait introuvable. Il croisa le visage froid du Sénateur Steadworth, qui secoua la tête en signe de désapprobation. Le Monégasque sursauta lorsque la voix murmurante d'Eleanore résonna à son oreille. Il lui offrit son plus beau sourire, soulagé de voir qu'elle ne semblait pas furieuse, ce qui ne l'empêcha pas de se justifier. « Mademoiselle La Tour Dubois » répondit-il en français dans le texte, avec élégance.« Je suis désolé, mon avion a pris du retard à cause d'une stupide tempête de neige, j'ai même été forcé de me changer dans les toilettes de l'aéroport et mon portable n'avait plus de batterie » fit-il, sourire penaud sur les lèvres en guise d'excuse. Andrea n'avait pas pour habitude d'être à l'heure, sauf lorsque les circonstances l'y obligeaient, comme ce soir. « Tu noteras néanmoins que je n'ai rien perdu de mon talent, je sais toujours aussi bien préparer mes entrées. » Il suivit du regard le doigt tendu d'Eleanore, pointé en direction d'un jeune homme à côté de son père qui semblait de toute évidence très nerveux et mal en point. Pour peu, il donnait presque l'impression d'être sur le point de vomir. Pauvre de lui, M. Steadworth faisait cet effet à tout le monde. « Seigneur, il devait tellement se réjouir de voir que cet imbécile de De Beauclaire avait posé un lapin à sa petite fille chérie, j'imagine déjà l'immense sourire sur ses lèvres. Apparemment, il n'a pas l'air très ravi de me savoir présent... » constata-t-il tandis qu'il toisait le Sénateur d'un regard froid et perçant. « Nous savons tous les deux que ton père n'est pas mon plus grand fan. » Loin s'en faut, manqua-t-il ajouter. Il lui tendit son bras, véritable gentleman en puissance, qu'elle s'empressa d'attraper. « Shall we ? » demanda-t-il avec un sourire charmeur. « Me faire pardonner ? Ma présence ici n'est-elle pas déjà le plus beau des cadeaux ? » questionna-t-il, amusé. Il avait effectivement pensé à elle et acheté un cadeau qui, il le savait, lui plairait forcément (et pour cause, puisque c'était Reagan qui l'avait aiguillé sur ce choix) mais ça, elle n'avait pas besoin de le savoir tout de suite. « Il se pourrait que le père Noël se soit montré généreux, mais je ne sais pas s'il y a quelque chose pour toi dans le lot » plaisanta-t-il, d'humeur enfantine. Ils approchèrent du père d'Eleanore, au visage complètement fermé. « Sénateur Steadworth, c'est un plaisir de vous revoir. » Son insolence ne lui attira qu'un regard glacial. « J'adorerais pouvoir en dire autant, monsieur... De Beauclaire, c'est bien cela ? Comme à votre habitude, je vois que vous aimez vous donner en spectacle. » Ses lèvres se pincèrent en signe d'irritation, et Andrea lui offrit un sourire moqueur. « Comme à mon habitude, en effet » répondit-il avant d'entraîner Eleanore avec lui un peu plus loin. « Moi qui pensais qu'avec le temps il aurait appris à m'apprécier et qu'il aurait regretté de m'avoir envoyé loin de Phoenix... »
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MessageSujet: Re: andrea & eleanore • this is not like your wedding day. cotillion only happens once! andrea & eleanore • this is not like your wedding day. cotillion only happens once! EmptyMer 13 Fév - 14:36

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