Il devait être environ quatre heures de l'après-midi. Heure ou à cette époque de l'année je passe la plupart de ma journée dans un parc ou à me baigner. Aujourd'hui nous étions mercredi et la piscine ainsi que le parc étaient bondés que gamins qui criaient et couraient dans tous les sens autant dire que dans ces conditions la il était impossible de composer tranquillement. Histoire d'être plus au calme, j'avais pris refuge au Hard rock coffe au moins là-bas je n'étais dérangé que par de la musique et c'était bien plus agréable à entendre que les cris et les pleurs. Je m'étais installée à une table au fond du café et contre une fenêtre. J'avais alors sortie mon calepin et mon stylo de mon sac, je ne me séparais jamais de ce matériel qui m'était presque vital. Après avoir commandé un café liégeois je commença à écrire et par je ne sait quelle raison j'étais super bien inspirée. Il y a quelques temps, une panne d'inspiration m'avais prise, certainement à cause de tous ces souvenirs qui resurgissaient. Au moment de mon anniversaire c'était chaque année pareil, je me demandais toujours si mes véritables parents pensaient à moi ou si ils m'avaient carrément oubliés, cela me tracassais un peu chaque années mais rien de très grave mais, cette année tout avais changé; j'avais reçu une lettre écrite à la main de ma mère biologique. La lettre en soit ne disais rien de très intéressant, mais cela voulais dire qu'elle se souvenait de moi et mieux encore qu'elle savait ma date de naissance. J'avais alors tout fait pour la retrouver, mais là, tout le mythe avait perdue sa magie. Cela faisait des années que j'attendais ces retrouvailles et en arrivant devant sa porte, après l'avoir espionnée plusieurs jours, je n'avais pas osée entrer de peur d'être déçue et de m'apercevoir que ma mère était quelqu'un de mal. J'avais alors renoncée à cette idée et à partir de la tout allait mieux et mon inspiration était soudain revenue.

Pour un mercredi, le café était plutôt vide seulement quelques tables étaient occupés, mais je n'avais pas vraiment regardé qui s'y trouvais, car j'étais bien trop absorbée dans ma création. Au bout d'environ une heure de demis, j'avais enfin finit, j'avais crée la, d'une traite deux chansons et j'étais plutôt contente, car j'avais même eu le temps de commencer la partition pour les instruments. Mes chansons parlaient bien souvent de mes problèmes, de mes angoisses, de mes joies et de tous mes sentiments, mais je tournais le texte de façon à ce que personne ne pense qu'il j'agis en fait de ma véritable vie. Une fois mes affaires rangées et mon café finit j'étais allée au bar histoire de régler ma note et ce n'est qu'en sortant que j'avais aperçue cette fille. Je ne la connaissais pas vraiment, mais je savais qu'elle étudiait à Berkeley et beaucoup de gens racontais qu'elle avait grandi dans la misère et que son père la battait. Je voyais dans ses yeux beaucoup de gentillesse, mais je connaissais cette gentillesse qui en fait cachais une grande souffrance. Je savais exactement ce que cela faisait de devoir cacher ses peurs et ses sentiments et d'avoir l'air tellement heureuse et je soufrais pour elle car rien que dans ses yeux j'avais l'impression de me voir. En tant normal, c'est le genre de personne à qui j'aurais tourné le dos mais j'avais étrangement envie d'aller la voir et je ne sait pas je dirais même que j'avais envie de l'aider.

Alors que j'allais sortir du café, je fis demis tour et alla en sa direction. Elle était aussi seule et regardais dehors un peu dans le vague.

Cyrielle : Salut moi c'est Cyrielle, ça te dérange si je te tiens compagnie un petit moment ?

J'espérais vraiment que la jeune femme n'allais pas dire non.

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