the great escape
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olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile.

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MessageSujet: olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. EmptyDim 16 Déc - 21:40


" Docteur ! J'ai un con de classe mondiale ce soir, je vous en supplie faites quelque chose ! "
« Tu fais quoi pour Noël ? – Je prends deux kilos. » Et je reçois une tonne de cadeaux. Cette année, plus encore que les précédentes, le fait d’appartenir à deux familles distinctes me donnait le luxe de recevoir le double de cadeaux. Remerciements pour mes Steadworth favoris mais aussi pour mes plus beaux, les La Tour Dubois. Plongée dans la féérie de Noël, contemplant notre sapin soigneusement décoré pour l’occasion, je rêvassai encore et toujours de ce fameux moment où Constance, Zachariah et moi-même échangerions nos présents à minuit tapante. Une grande première pour ma petite personne, désireuse de connaître mon premier réveillon de Noël en compagnie des La Tour Dubois. Pour connaitre ma sœur, je priai pour qu’elle soit de bonne humeur ce jour là et qu’elle nous honore de quelques-uns de ses sourires, chose qu’elle ne fait jamais. Quant à Zachariah, nous formerions la paire comme d’habitude. Tiens, en parlant du russe, je n’avais pas la moindre idée concernant son cadeau et contrairement à ma petite personne, le roi des Omegas ne passait pas son temps à dresser une liste. Dommage. Peut-être devrais-je lui demander s’il désire m’accompagner sur la tournée américaine des one direction ( places VIP, merci ma Reagan ) ? Prise de panique je détestais être en retard, surtout lorsqu’il s’agissait des présents de Noël, j’envoyai un baisé volé à ma rockstar de meilleure amie avant de prendre la poudre d’escampette. « Je me rends chez Constance. Histoire de famille à régler. » Stressée ou suicidaire, il n’y a qu’un pas. Frappant trois coups à la porte de la forteresse La Tour Dubois/Pelizza Da Volpedo, je remarquai immédiatement qu’aucune décoration de Noël n’ornait leur demeure. Evidemment, à quoi d’autre aurais-je du m’attendre ? Mes yeux levés vers le ciel, quelque peu dépitée, je ne comprenais pas comment certaines personnes pouvaient repousser la magie de Noël, mais quand on se nomme Augusto et Constance il est inutile de poser cette question. « Bonjour. » lançai-je poliment à leur domestique qui venait tout juste de m’inviter à entrer chez le diable en personne. Aucune parole ne s’échappa de sa bouche, je mettrai ma nouvelle robe Chanel à couper que les deux acolytes de lucifer lui avaient suggéré de se taire .. et ce, pour l’éternité. Du moins, jusqu’au jour où elle sera délivrée de l’emprise du mal.« Constaaaance, je dépose ma liste de cadeaux de Noël sur la commode du hall d’entrée, tu n’es pas du touut obligée d’y jeter un coup d’œil. » chantonnai-je telle une princesse de disney clamant haut et fort son amour perdu pour un prince inaccessible, moi je préférai clamer mon adoration pour mes futurs cadeaux. Oui, j’ai conscience que Constance n’y fera même pas attention une seule seconde, mais tout de même… « Oh. Tu n’es pas Constance. » constatai-je, presque déçue, en découvrant la seule et unique présence de l’Augusto, Satan deuxième du nom. Ne prêtant pas attention à monsieur Pelizza Da Volpedo, je grognai intérieurement contre ma sœur ainée, seigneur, mais où es-tu Constance ? « Hello mon grincheux favori, pourrais-tu ….. » s’il te plait, dire à Constance que j’ai laissé quelque chose pour elle et que nous devrions parler du cadeau de Zachariah et ce avant le vingt-quatre décembre, merci. Stoppée dans ma lancée, j’étais assez naïve pour croire au prince charmant mais pas assez pour oser penser que le spécimen italien me rendrait un quelconque service. Mes prunelles posées sur le Gusto, je n’avais en aucun cas remarqué son état, bien trop concentrée dans mon monologue eleanorien et mes idées de cadeaux. « Augusto ! ça ne va pas ? » le questionnai-je, inquiète tout en m’avançant vers lui. Le grand Augusto Pelizza Da Volpedo n’était guère dans son assiette. Great j’allais devoir subir la mauvaise humeur de Grincheux. Et bien plus encore. « J’aurais juré le contraire vu le nombre de fois que tu viens de râler au cours de ces deux dernières minutes….» Un Augusto qui râle est un Augusto en pleine forme. Enfin, c’est ce que je croyais …. Néanmoins, je pouvais lire dans ses yeux ( et je bénissais le seigneur, à cet instant, qu’il n’ait pas de révolvers à la place ) qu’il ne sur jouait pas le rôle du martyr mais qu’il était bel et bien souffrant. M’approchant du malade, je me situai à seulement quelques centimètres de Lucifer en personne et d’une douce voix se voulant rassurante je lâchai un « Veux-tu que j’appelle votre domestique ou l’hôpital ou …… n’importe qui d’autre? » Douce et attentionnée, je me fichais pas mal du statut de Gusto ( c’est-à-dire : le plus gros connard que l’université de Berkeley n’ait jamais connu ), s’il avait besoin de mon aide ou de mes services, j’acquiesçai sans bronché quitte à recevoir ses foudres de plein fouet. « S’il te plait, tâche de rester en vie, Constance me tuerait si elle apprenait qu’il t’est arrivé quelque chose en ma présence. » True story.
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Augusto P. Da Volpedo
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. EmptyDim 16 Déc - 23:30


Affalé sur notre divan en cuir dans le salon, la télécommande dans la main droite, je zappais sur toutes les chaînes sans véritablement m’arrêter sur l’une d’elles. Mes sourcils froncés et ma mine sombre ne présageaient définitivement rien de bon. Voilà presque dix mois que j’avais été blessé à cause de la connerie de Jeff et ses acolytes qui avaient jugé bon de vouloir tous nous tirer dessus comme des lapins le soir de la saint valentin. La blessure que j’avais à la cuisse avait rapidement été prise en charge et j’étais censé être guéri depuis belle lurette. Normalement. Le fait est qu’aujourd’hui je souffrais le martyre. Le moindre mouvement me faisait bondir au plafond d’où mon humeur de bouledogue prêt à bouffer le premier ( la première ) qui me titillerait de trop près. Je voulus changer de position et une fraction de seconde après, une grimace s’afficha sur mes traits. Cette dernière était due à un tiraillement qui m’avait littéralement déchiré les muscles de ma jambe. Dieu que la journée serait longue si je ne parvenais pas à avoir mes médicaments. Oui parce qu’évidemment au bout de dix mois, je n’avais plus de traitement à prendre et par conséquent, aucune possibilité d’éradiquer le mal. « Constaaaaaaaaaaaaance ! » Vociférais-je comme un fou. Pour un peu, j’aurai fait trembler les murs de notre habitation commune. Je tendis l’oreille et prêtais une attention toute particulière au résonnement des pas qui s’approchaient du salon. Il s’agissait plus d’un raclequement de semelles sur le sol plutôt que d’un claquement vif et impatient. Ce n’était donc pas ma colocataire qui s’avançait vers moi. J’en vins à tourner légèrement la tête pour découvrir notre domestique Gloumba dans l’embrassure de la porte. Mécontent, mes lèvres se pincèrent automatiquement. « Mademoiselle Constance est sortie en ville pour la journée. » Son accent horripilant accentua plus fortement encore mon envie de l’envoyer paître. Ce n’était pas la réponse adéquate à mon hurlement précédent. Du moins, ce n’était pas la réponse que j’attendais. D’un claquement de doigts et un « pchhhht » sec et froid la condamnèrent au silence et à faire demi-tour bien vite avant que je ne m’emporte sur sa personne. J’avais besoin de me défouler sur quelqu’un. Un punching ball à qui je pourrai aisément faire passer un sale quart. Juste pour me remonter le moral. Le salut que je n’attendais plus, se révéla être la sonnette. La voix niaiseuse et insupportable de la sœur de Constance résonna dans le hall pour papoter de sa liste de cadeaux de noël. Maladroitement je parvins à me mettre debout pour me traîner jusqu’à elle. Ses premières paroles envers moi me firent lever les yeux au ciel. Narquoisement, je répondis à mon tour. « Mais c’est que la cadette La tour Dubois a une vue d’enfer. » Merci d’avoir la décence de ne pas me confondre avec ton aînée Eleanore, tu m’en vois ravie. Mon accueil était loin d’être chaleureuse. J’avais du mal avec la troisième La Tour Dubois qui s’exaltait devant un rien, qui riait dans le vent et qui avait toujours ce sourire de bienheureuse sur la face vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Une hurluberlue comme nous n’en faisons plus à notre époque. Le mot grincheux me fit tiquer. Seigneur, donne-moi la patience parce que sinon, je vais faire un malheur. « Grincheux est chanceux, simplet, ou devrais-je dire Simplette est venue le voir. D’ici quelques mois, nous formerons peut-être la grande famille des nains. » Persiflais-je presque méchamment. Eh oui, pour l’inclure, j’avais décidé de la surnommer à mon tour. Pas en forme et fatigué par ce blablatage insipide, je me tenais contre le mur pour ne pas vaciller. Et c’est à ce moment qu’elle prit enfin conscience que je n’avais pas toutes mes capacités. Mes traits étaient tirés et mon visage exprimait un épuisement sans nom. Grognon, comme d’habitude quand il s’agissait de répliquer à des inepties, je râlais. « Perspicace en plus la petite La Tour Dubois. » Forcément que ça ne va pas sinon je t’aurai déjà éjecté à coups de pied dans le derrière, hors de chez moi. Le ton de sa voix gentille et pleine de bon sentiment me fit hérisser les poils des bras. Entre la doyenne rouge et la mauve, j’avais le droit au jour et à la nuit. A l’ange et au démon. Comment pouvaient-elles être sœurs ? Insensé. « Puisque que tu es là, tu vas effectivement te rendre utile et appeler mon médecin. » Un rictus presque rêveur éclaira l’espace d’un instant mon faciès. Voir Constance décapiter sa cadette parce que j’aurai eu le malheur de m’écrouler à ses pieds et qu’elle n’aurait pas su quoi faire pour me réanimer. La tentation de réaliser cette expérience juste pour avoir le plaisir de voir Eleanore mordre la poussière était bien grande. Néanmoins, mieux valait que je reste en possession de mes facultés. Je boitillais vers le salon, la jeune femme à ma suite et lui désignais d’un signe mon cellulaire posé sur la table basse. « Il est codé dans mon répertoire, il s’appelle Juste Leblanc. » Et dans un soupir proche du bonheur absolu, je m’affalais de nouveau tel un pacha sur le canapé.
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MessageSujet: Re: olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. EmptyMer 19 Déc - 20:12

Molosse le colosse, quel bouc te pique hein ? Baboum, mon nom est Hadès, dieu des enfers ça va toi ? « Ou plutôt sur l’enfer. » précisai-je d’un ton neutre, sans aucune intonation particulière. Après tout, je venais d’énoncer la vérité, ‘la cadette La Tour Dubois’ n’a pas une vue d’enfer mais elle se trouvait bel et bien en compagnie de l’enfer en personne. Lucifer ou Satan, du pareil au même, du Gusto dans toute sa splendeur. Oh seigneur, pourquoi m’infligez-vous telle souffrance ? Qu’ai-je donc fait de mal dans ma vie pour me retrouver en tête à tête en compagnie du Pelizza Da Volpedo d’une humeur massacrante ? Bon d’accord, j’étais moi-même venue dans sa forteresse mais ce n’était en aucun cas pour y trouver un Gusto plus ronchon que jamais. Grincheux tout craché. Oh bah tiens, je pense ou plutôt je constate que monsieur l’italien n’adhère pas à mon choix de surnom. Etonnant de sa part. Je le regardai cracher son venin sans pour autant broncher, bien au contraire, je lui offris mon plus beau sourire carnassier. Pas susceptible pour un sou, du moins pas avec l’Augusto, je préférai prendre ses paroles à la légère plutôt que d’être outrée à chacun de ses dires. « Non je refuse, je suis bien trop jolie pour être un nain ! Je serai blanche neige un point c’est tout. » lançai-je faussement naïve sur les bords. J’attendrai mon prince charmant pendant que toi, mon Gusto, tu rentreras du boulot ! Hého. Je le connaissais assez pour pouvoir prédire sa réaction : Il allait sans doute lever les yeux vers le ciel, en signe de désespoir, et ensuite demander au bon dieu de me réexpédier chez moi avant qu’il ne s’en charge lui-même. J’adorais le voir et surtout le mettre dans cet état. Quoi que … aujourd’hui ronchonneur ne semblait point être au top de sa forme, messire ne m’avait pas encore menacé et en prime, il ne m’avait pas renvoyé de chez lui à coups de pied. Normal me direz-vous, il a un problème à sa jambe. Détail que je venais tout juste de remarquer alors que je m’amusai à me rendre plus ingénue afin de l’énerver au possible. Mon pauvre Gusgus, je n’aimais pas le savoir malade. Le voir épuisé de la sorte me fit me sentir coupable sur le coup, je n’aurais pas du commencer à jouer avec ses nerfs, du moins pas aujourd’hui. Désireuse d’aider mon prochain – même ci celui-ci me surnommait simplette-, c’est d’un naturel que je lui proposai mon aide qu’il ne tarda pas à accepter. Évidemment. Grand Augusto souhaitait que j’appelle son médecin et ce, sans politesse aucune. A quoi m’attendais-je donc ? « Oh Eleanore, pourrais-tu s’il te plait téléphoner à mon médecin ? Merci. » C’est cela, même un Gusto au bord de l’agonie ne prononcera jamais ces quelques mots. « Oh mais de rien Augusto, c’est avec plaisir que je vais appeler ton médecin ! » ajoutai-je légèrement sarcastique, levant les yeux vers le ciel et constatai que seigneur Pelizza Da Volpedo ne s’était pas fait prier. Affalé sur son canapé, il me désigna où se trouvait son cellulaire à l’aide d’un signe. Quelle idée, pourquoi Gusgus irait donc chercher lui-même son téléphone ? C’est bien mieux que quelqu’un y aille à sa place. Prenant place aux côtés du martyre du jour, je tins correctement son Iphone 5 dans mes mains, ne sait-on jamais ce qui pouvait m’arriver si jamais je le lâchais. Prête composer le numéro du docteur, un léger détail me laissa perplexe. « Mais ….. » Je prononçai ce mot sans pour autant achever la fin de ma phrase, bien trop perturbée par les dires d’Augusto. Mon étonnement pouvait clairement se lire sur mon visage de poupée et à cet instant précis, le surnom de ‘simplette’ m’allait comme un gant. « juste Leblanc ? » Vraiment ? Quelque chose ne sonnait pas …. bien. Juste Leblanc … Et c’est spontanément que j’ajoutai « Il n’a pas de prénom ? » Tandis que mes prunelles fixaient pacha Augusto, mon air de simplet s’intensifia au possible. Comment peut-on s’appeler juste LeBlanc ? Ses parents avaient-ils oublié de lui donner un prénom et donc une partie de son identité ? Perdue dans mes réflexions, un grognement de grincheux me poussa à arrêter mon questionnement quant à ce monsieur Leblanc. Relevant la tête vers mon malade favori, je pus constater qu’il me fixait d’une manière augustonienne, ce qui ne présageait rien de bon pour ma petite personne. « Bah quoi ? Ce n’est qu’une question ! Ne me regarde pas comme ça Augusto, ce n’est pas moi qui vais me soigner chez un médecin sans prénom ! » Le docteur prenant soin de martyre Pelizza Da Volpedo n’avait pas de prénom, qui l’aurait cru ?
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Augusto P. Da Volpedo
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MessageSujet: Re: olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. EmptyJeu 20 Déc - 15:39


Maudite blessure qui se réveillait en ce mois de décembre et maudite Eleanore qui se trouvait chez moi. VDM vous dîtes ? Et encore, on est loin du compte. Je ne répliquais pas à son commentaire peu élogieux à mon intention. J’avais bien conscience de ne pas être cadeau. Remarque elle non plus. Un point partout, balla au centre. « J’ai hâte de te voir mordre dans la pomme empoisonnée Blanche-neige. Au cas où tu ne l’aurais pas encore remarqué, le prince charmant n’existe pas. Pas de réveil pour toi et une paix éternelle pour nous tous. » Amen. Emballé, c’est pesé. Eh bien oui ma chère Eleanore, la vie de princesse n’est pas de tout repos et il faut savoir se frotter au risque du métier. Elle ferait d’ailleurs bien de se méfier car je pouvais effectivement être Satan à son égard si l’envie me prenait. Et la faire taire serait l’une de mes priorités qu’elle en soit sûre et certaine. J’esquissais un rictus légèrement narquois quand elle se proposa de m’aider. La dernière La tour Dubois ou celle qui a le cœur sur la main et qui est prête à aider son prochain avec la même ferveur que ma russe préférée Stiyzanna. Dans certains traits de caractère, j’arrivais à reconnaître mon ancienne fiancée repartie dans son pays natal. Et c’est probablement ce genre de détails qui m’insupportait autant avec la mauve face à moi. Néanmoins, j’acceptais et lui donnais quelques instructions. Je pus facilement ressentis à l’intonation de sa voix que mon ton directoire n’était pas pour lui plaire. Comme si je m’en souciais ! « Avec plaisir ou avec déplaisir, qu’est-ce que cela peut bien me faire franchement ? » Dis-je avec un sarcasme dans le creux de la voix. Pour ne pas dire dans un grognement. C’est elle qui était venue s’incruster chez moi pour ses foutus cadeaux de noël, c’est elle qui me traitait de grincheux alors en échange, elle me devait bien ce petit service qui ne lui prendrait que cinq minutes de son précieux temps. Après, elle pourrait retourner jouer à la princesse. Je lui donnais indication sur mon cellulaire et sur le nom de mon généraliste. Et c’est là que tout se corsa. Comment ça il n’a pas de prénom ? Qu’est-ce qu’elle était en train de me raconter cette ignare ? Bien sûr que si, il avait un prénom, elle l’avait prononcé une minute auparavant. Oh Eleanore si tu joues avec mes nerfs et ma patience, tu vas rapidement déchanter c’est moi qui te le dit. Parce que les blagues potaches qui ne font rire que toi, ça va aller trente secondes et après cela va être le chaos total dès l’instant où je vais exploser. Je pris le temps de compter « calmement » jusqu’au cinq tout en pinçant l’arrête de mon nez entre mon index et mon pouce. Courage Gusto, tu peux le faire. « Il s’appelle Juste Leblanc, je viens de te le dire. » Soupirais-je fortement irrité de constater qu’elle continuait de me regarder avec ses yeux globuleux et son air de merlan frit qui ne comprend rien à ce qu’on lui raconte. Je ne parlais pas chinois tout de même ! Juste Leblanc, il n’y avait rien de compliqué à saisir dans ce patronyme. Ce que je pensais être une blague au prime abord se révéla être la vérité. Seigneur, elle était vraiment persuadée que mon médecin n’avait pas de prénom. Avant qu’elle ne puisse l’appeler et se donner de manière honteuse en spectacle face à celui qui suivait mon dossier depuis plusieurs mois, je lui arrachais mon iphone 5 des mains. « On recommence. Tu t’appelles Eleanore La Tour Dubois c’est juste ? Eh bien lui c’est Juste Leblanc ! » Je ne lui demandais pas de me traduire le calendrier mayas selon lequel nous allions tous mourir le vendredi 21 décembre 2012. Un simple coup de téléphone à mon docteur. A l’observer ainsi, me dévisager, j’avais l’impression que je lui demandais d’aller sur la lune pour me la décrocher et me l’apporter dans l’heure qui suivait. J’appréhendais quelque peu le coup de fil et finalement, il serait peut-être plus sage et plus prudent de souffrir le martyre encore quelques heures et d’attendre que Constance revienne de je ne sais où afin que ce soit elle qui téléphone. On évitera ainsi bien des catastrophes. « Leblanc c’est son nom de famille et c’est Juste son prénom. » Rien de bien sorcier en somme. Devant son air d’incompréhension, je laissais échapper un sifflement d’agacement. « Mes epsilons sont censés être intelligents, comment as-tu fait pour rentrer dans ma confrérie … » Me lamentais-je. A elle toute seule, elle faisait baisser le niveau. Jamais je n’avais vu une imbécile pareille. Cela dépassait tout ce que j’avais pu imaginer.
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Constance La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. EmptyMar 25 Déc - 20:42

Verrouillé, merci :plop:
les résultats sous peu :look:
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Zachariah La Tour Dubois
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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. EmptyJeu 27 Déc - 18:56

corbeille
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MessageSujet: Re: olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. olympiade : gusto et eleanore • il y a des moments j'ai vraiment l'impression que vous me prenez pour un imbécile. Empty

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