the great escape
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty
MessageSujet: Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony EmptyJeu 23 Jan - 18:46

Quelque soit la raison pour laquelle mon téléphone sonnait, il y en avait sans doute un milliers qui me disaient de ne pas répondre. La première d'entre elles ? J'étais à la bibliothèque, en train de m'acharner sur une foutue dissertation juridique. Le bureau sur lequel j'étais installé avait disparu sous la couche de livres qui le recouvrait. Et il fallait que je termine ce devoir avant le lendemain, sinon mon professeur allait me mettre un zéro. Enfin, non, je dramatisais un peu, il m'aimait bien, alors il me laisserait un jour de plus pour la finir, je n'étais pas du genre à rendre en temps normal des devoirs en retard alors il pourrait m'accorder cette faveur. Mais, pour une fois que j'avais trouvé le temps de venir à la bibliothèque et de faire un vrai travail de recherche avant de me lancer dans la rédaction de ce devoir, je voulais en profiter.
Je regardais mon téléphone et je reconnu le numéro. Il fallait que je réponde. Qu'est ce que j'avais pu faire et qui me valait un coup de fil de la police ? Je repassais dans mon esprit rapidement mes dernières sorties, mais à aucun moment il ne m'avait semblé faire quelque chose d'illégal.
Je sortis prendre l'appel. Et rentrait cinq minutes plus tard pour plier bagage.
Je posais tous les livres sur les étagères destinées aux bouquins à ranger, je jetais pèle mêle dans mon sac ma trousse, mes feuilles de recherches ainsi que mon ordinateur.
Il fallait que je passe à la maison de la confrérie, récupérer mes papiers et les clés de ma voiture avant d'aller retrouver ma sœur qui était derrière les barreaux.
Bony ne cesserait jamais de me surprendre. Mais cela ne m'étonnait pas vraiment de recevoir un pareil coup de téléphone. D'autant que Zayn m'avait fait part de ses inquiétudes concernant ma sœur. Il n'avait pas creusé le sujet et moi non plus, on ne s'appréciait pas vraiment. Je m'étais dit que s'il passait par moi pour savoir comment elle allait, c'était sans doute qu'elle avait encore déconné et qu'ils ne se parlait plus.
Mais ses paroles m'avaient inquiété moi aussi et j'avais cherché à voir Bony depuis que j'avais compris qu'elle n'allait pas aussi bien qu'elle le prétendait. Manque de chance, je n'avais pas encore réussit à la croiser avant qu'elle finisse en prison.
Mais bon, cela allait me permettre d'avoir -enfin- une conversation avec elle sur son accident de cet été. Je le déplorais, mais je n'avais pas vraiment eut de temps à lui accorder ces derniers mois.
Décidément, entre Maëlle et elle, j'étais bien parti avec les femmes.
Si Bony déraillait, je pouvais le comprendre, j'étais même très bien placé pour savoir ce que cela faisait d'avoir votre vie qui change aussi brutalement. Et je me maudissais un peu de ne pas avoir vu qu'elle n'allait pas bien. Mais maintenant, tout était joué.
Et il fallait que je vienne à sa rescousse. Chacun son tour, pensais-je.
J'étais, par contre, sûr d'un chose, connaissant bien ma sœur, ce n'était pas de son propre chef que le coup de téléphone avait été passé. Elle ne voulait jamais qu'on vienne à son secours. Je me souvins à quel point il avait fallu que je me batte pour qu'elle accepte de considéré ma présence dans sa chambre d'hôpital, quand j'étais allé la voir pour la faire sortir de là bas.
Serait-ce le même combat ce soir ? Ou allions nous sauter l'étape je ne veux pas te voir, je ne te parle pas ?
Je roulais tranquillement dans les rues de San Francisco, cherchant une place pour garer ma belle voiture.
Je me demandais ce qu'elle avait bien pu faire pour se retrouver dans cette situation. La dernière fois que je m'étais retrouvé derrière les barreaux, je n'y étais pour rien, vraiment. C'était pour une bataille dans un bar. Les flics avaient embarqués tout le monde. Et je m'étais retrouvé avec une Aengus qui planait complètement. Je n'avais pas eu le cœur de la laisser toute seule alors j'avais été mis en cellule de dégrisement. Le comble du comble ? Je n'avais même pas bu un verre d'alcool ce soir là, je n'en avais pas eu le temps.
Je souris à ce souvenir, en passant les portes du commissariat. Je m'arrêtais à l'accueil pour expliquer la raison de ma venue et je fus conduit à ma sœur. « Salut toi ! » lui dis-je « Alors, qu'est ce que tu as fait pour que ton petit frère soit obligé de venir te chercher ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty
MessageSujet: Re: Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony EmptySam 25 Jan - 13:59


EBONY&MAEL

    Bon non, je n'étais pas censée me retrouver derrière les barreaux. En faîtes, maintenant que j'y repensais, je me demandais ce qui avait bien pu clocher pour que je me retrouve dans cette position plutôt délicate. J'étais même souvent du genre à fuir la police comme la peste puisque la plupart du temps, j'avais assez de drogue sur moi pour me faire passer un beau moment derrière les barreaux. Chance ou pas, ce soir j'avais utilisé mes dernières ressources et donc, aucun preuve de mes activités illicites n'avaient pu être découvertes suite à une belle fouille au corps qui m'avait valut quelques mots malheureux envers la dame corpulente qui s'évertuait à me caresser comme une mal baisée. Ça c'était fait. Pourtant j'avouais ne plus avoir beaucoup de souvenirs de tout ce qui avait pu se passer durant cette nuit sûrement bien mouvementée en vue du mal de crâne que j'avais. Je jeta un coup d'oeil à la fenêtre au-dessus de la cellule dans laquelle je me trouvais depuis la fin de la nuit et j'en déduis rapidement que nous étions déjà le lendemain matin. Il allait vraiment falloir que je sorte de là mais après tout, je n'allais sûrement pas passer un coup de fil. La honte de m'être fait prise sûrement. Quoi que je m'en foutais pas mal. Qu'il me garde en cellule de dégrisement m'importait peu, ils n'avaient rien contre moi et ne pouvaient clairement pas me garder ici toute leur vie. Une mine décontenancée s'afficha sur mon visage au même moment où je voyais un policier passer. Merci le service, on a même pas le droit à du café ?! C'est quoi ce commissariat à la ramasse ?! Voila que je n'arrangeais pas mon cas en interpelant le policier qui passait par là. Je crus bien qu'il allait répondre quelque chose d'aussi hostile à mon égard mais se reprit en vue de ses joues rouges de colère et de désarrois. Bien le self-contrôle, il devait avoir l'habitude depuis le temps mais pour la plupart du temps, les gens essayaient de faire bonne figure au lieu de s'enfoncer comme je le faisais maintenant. Oh tant pis, chacun son truc ! Mon regard peina à faire demi-tour pour que je m'installe finalement sur le misérable lit auquel j'avais le droit. J'essayais alors de me remémorer les évènnements de la veille pour me rappeler pour quelles raisons parmi toutes celles que j'avais en tête, j'étais en cellule. Bon évidemment, j'étais sortit d'une boîte complètement éméchée. Ha ça y était ... Le contrôle de papier. Une voix rude, de baroudeur. Une voix sans sentiments qui était clairement là pour venir me faire chier alors que je n'étais clairement pas d'humeur. Lorsqu'on est raide, en fin de soirée, on est crevé et attend qu'une chose, rentrer chez soit. Qu'il me lâche celui-là avec ces sales pattes. Ha ben oui, c'était bien ça, il m'avait attrapé pour ne pas que je file derrière un regard froid et sans appel. Je lui avais bien sûr précisé les endroits où il pouvait clairement se mettre ses papiers. Je pouvais être adorable lorsqu'on me parlait correctement mais là, je n'étais pas d'humeur et détestais l'attitude de l'agent. Il y avait peut-être aussi quelque chose que j'avais sur le coeur qui me donnait envie de me foutre pas mal de ce qu'il pourrait penser. Possible ... Il me retient, je commence à m'impatienter, il hausse le ton et en tout et pour tout, je lui répond en l'assomant de répliques bien placées, toute sur le ton le plus adorable du monde. Il est estomaqué, me tire vers lui pour clairement m'emener je ne sais où et me dégage de son étreinte en finissant mon action par un beau doigt d'honneur que je lui adresse à lui et toute sa clique. Je me retourne pour courir mais manque de chance, mes hauts talons ne supporte pas l'effort. Le premier craque et à peine ais-je fait deux mêtres (si j'avais réellement réussir à courir en vue de la dose que j'avais dans le sens) qu'on me met les menottes et m'embarque. Le reste n'est que fioritures. J'accoste les gendarmes, demande à être traitée comme une princesse et hop cellule de dégrisement alors que je n'en met aucun de mon côté. En même temps, j'avais attaqué chacun avec des paroles assez crûes dont j'avais l'habitude. Apparemment, pas eux. Alors que je fixais le plafond d'un air décontenancé et allait sûrement repartir à la charge pour soudoyer le policier d'une autre manière, j'entendis la porte s'ouvrir et ... Maël apparaître au bout de quelques minutes derrière mes barreaux. Oh mon frère. Soudain, mine honteuse et confuse qui s'avérait être un parfait jeu d'actrice. Mon prince charmant. Trop mignon, trop aimable. Dommage que nous soyons frangin. Je me redressa alors et m'avança vers lui ignorant parfaitement sa question. T'as vu, j'ai décidé de déménager. Bon la déco laisse à désirer mais t'inquiètes pas, ça va vite changer ! Qu'est-ce que t'en penses ? me foutais-je royalement de sa gueule ? Ça en avait l'air et pourtant, je prenais visiblement par dessus la jambe cette situation qui l'avait pourtant, fait venir. Rooh qu'il rigole un bon coup car moi c'était tout ce que ça m'évoquait pour le moment !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty
MessageSujet: Re: Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony EmptySam 1 Fév - 18:35

Quand j'aperçue ma sœur dans sa cellule, je compris tout d'un coup la raison de l'air très heureux de la jeune fille à l'accueil, elle voulait qu'elle parte loin d'ici. Ma sœur avait dû gonfler tout le monde le temps qu'elle était restée ici. Et j'étais bien placé pour le savoir. Elle était infernale. Mais je l'aimais. Simplement les policiers devaient avoir envie de la tuer. Malheureusement pour eux, ils ne pouvaient pas le faire.
Une fois dans sa vie, Bony ne pourrait-elle pas agir normalement ? Comme chaque personne au moment d'un contrôle bénin. Mais non, quand elle avait un truc dans la tête et que tout ne se passait pas comme elle le voulait, elle se rebellait. J'étais certain que c'était une connerie qui l'avait conduite ici. Personne ne m'avait rien dit, mais je connaissais ma sœur. Elle avait dû croiser un flic qui ne l'inspirait pas, elle voulait l'embêter, elle avait probablement dû lui balancer deux ou trois vérités déplaisante. C'était sans doute la raison qui avait conduit ce même policier à mettre Bony derrière les barreaux. Et je me transformais en sauveur du commissariat. Mais pas aux yeux de ma sœur. Du moins, j'en doutais. Elle n'aimait pas qu'on se mêle de ses affaires. Mais bon, je suppose que les flics ne voulaient pas la laisser partir seule et que j'étais probablement la seule personne qui accepterait de venir la chercher. C'est sûr, qui aurait envie de se faire pourrir par Bony ? Elle n'était pas tendre, surtout quand elle était dans cet état d'esprit. Heureusement, j'arrivais, en règle général, à éviter le moindre faux pas avec elle. Ou c'était peut être le fait qu'on était liés pour toujours qui faisait qu'elle était plus gentille avec moi qu'avec les autres. Je n'en savais rien.
Et pourtant, quand j'arrivais devant elle, elle ne semblait pas comprendre la gravité de ses actes. Je ne savais pas jusqu'où elle était allée, mais je connaissais le système judiciaire et elle risquait éventuellement des poursuites, surtout si elle avait été trop insultante avec les policiers. Et tel que je la connaissais, elle n'avait pas dû y aller de main morte. Mais rien ne m'avait été dit quand à certaines poursuites. Je voulais donc croire qu'il n'y aurait aucune conséquence pour ses bêtises. Et pourtant, j'avais aussi envie qu'il y ait des conséquences, des suites à cette affaire. Pas pour être méchant avec Bony, juste pour qu'elle comprenne que la vie c'est pas l'anarchie.
Mais je ne pourrais jamais faire entendre raison à ma sœur. Et je n'allais pas essayer aujourd'hui. D'une, elle n'était pas dans le bon état d'esprit pour comprendre ce que je dirais et de deux, il y avait d'autres sujets qu'il allait falloir aborder avec elle. Et ceux ci ne seraient pas plaisant du tout. Alors je n'allais pas commencer par l'engueuler si je voulais qu'elle reste avec moi suffisamment longtemps pour que je puisse établir comment elle se sentait. Je ne voulais pas jouer au psy avec elle. Simplement voir où elle se situait sur l'échelle de l'auto destruction. Et j'espérais que cet incident ne se reproduirait pas ou il finirait par y avoir des conséquences et elle n'allait pas apprécier du tout.
« Ah ouais, et tu comptes changer la déco comment Bony ? T'es pas chez toi, tu risque pas d'avoir l'autorisation de le faire... »
Est-ce que ma sœur m'exaspérait ? Oui, parfois. Et là c'était clairement le cas. Mais je ne voulais pas la laisser ici. J'aurais pu l'abandonner au commissariat. Et les policiers n'étaient pas très chauds pour la laisser partir donc si je partais, elle allait probablement rester ici encore un moment. Et cela l'agacerait encore plus et donc elle serait encore plus pénible.
Il fallait que je rende service à la communauté en la ramenant avec moi. Mais cela n'allait pas être de tout repos de la supporter...
« Tu sais Bony, je peux tout aussi bien partir maintenant et te laisser ici » Quand le policier qui surveillait le couloir des cellules m'entendit, je le sentis se décomposer. « Alors, je te demande d'arrêter maintenant d'être sarcastique avec moi s'il te plait » Je ne comptais pas lui dire tout de suite que je n'allais pas partir quelque soit la manière dont elle me parlait. Si cela pouvait la rendre plus aimable, j'étais pour. Et pourtant, la menace fonctionnait rarement avec ma sœur. Elle était plutôt du genre à faire tout le contraire de ce qu'on lui demande...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty
MessageSujet: Re: Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony EmptyMer 5 Fév - 19:20


EBONY&MAEL


    Il y avait différentes catégories de personnes. Celles qui ne comprendraient jamais les personnes qui se retrouvaient derrière les barreaux pour tout et n'importe quoi, celles qui en rigoleraient dès que je leur en parlerais et là, je pensais de suite à Pavel et Zayn et évidemment, il y avait certaines personnes qui ne pouvaient s'empêcher d'être exaspéré par mes frasques comme Jayan et Maël et pourtant qui continuait toujours à vouloir me protéger quoi qu'il advienne. Une sale manie puisque si ils avaient vraiment envie de me secourir, ils risquaient d'y passer leur vie en vue de mon comportement. Mon regard se perd entre les murs de cette cellule et je me dis que je suis bien mal barrée pour sortir de là. Mais est-ce que j'en avais vraiment envie ? Après tout, ici au moins, je n'avais pas à retourner à l'université là où Zayn pouvait m'ignorer parce que je lui avais balancé les pires horreurs pour qu'il quitte l'établissement. Alors finalement, c'était un bon compromis de rester dans cette cellule et faire chier les policiers qui s'évertuaient à faire régner l'ordre ici. D'ailleurs, je me disais qu'ils ne savaient absolument à rien et que leur patron se foutant vraiment de leur gueule. Sérieusement, ya déjà les barreaux de la cellule pour nous retenir, pas besoin de surveiller ces murs pendant x heures où ils se font clairement chier. Après qu'ils ne viennent pas se plaindre qu'une connasse vienne leur rentrer dedans parce qu'elle s'ennuie de la même manière ! Ils auraient dû me remercier de les divertir un tant soit peu de leur longue et morne marche. Je n'avais aucune idée de comment j'allais sortir ici. Pire encore, je me demandais si j'allais vraiment sortir de cette prison quoi que je me disais que trouble à l'ordre public et agression verbale d'un policier en état d'ivresse ne devait pas être assez horrible pour passer quelques mois en taule. Non ? Après tout en y réfléchissant, appart quelques petites merdes de ce genre dans mon dossier, rien de bien grave. Bien évidemment, je savais qu'ils devaient commencer à me connaître. Après tout, ils savaient que certains dealers sévissaient en ville et le doyen en avait déjà informé la police. Il avait des soupçons sur moi. Mais manque de preuve et surtout, devant mon minois si charmant, ils avaient arrêté de chercher autour de moi tout en continuant à me surveiller néanmoins. Quoi qu'il arrive, j'avais bien de la chance de n'avoir rien eu sur moi. Sauf que le regard que me jetait à présent Maël me donnait envie de rester finalement là plus longtemps. Oh merde c'est bon, faut rigoler un peu de temps en temps. Lui il fait partie de la catégorie, je m'amuse mais sans aller trop loin. Je dérive pas. Je suis quelqu'un de bien. A la bonheur. Je n'étais pas comme ça et ne le serait jamais. je ne trouvais pas vraiment intéressant le fait de rentrer dans le cadre. Sincèrement, j'avais l'impression de faire pareil que toute la populasse autour de moi. De quoi me donner la nausée. Et ben c'est bien dommage parce que sérieusement ça craint ici ! Oh quelle est vilaine la Bony qui chercher son grand frère. Qu'il est mignon, qu'il est beau qu'il me plaît à s'évertuer à me sortir sans cesse de la merde. Je n'ai pourtant pas besoin de lui. Je ne lui ai jamais rien demandé. Pourtant il continue malgré que j'ai pu de nombreuses fois le repousser. Il est comme ça le Maël. Il a beau se dire qu'il a envie de laisser tomber avec mes conneries, il continue coûte que coûte à essayer de relever le défi que je représente. Pour ça, je l'admire secrètement bien que je trouve qu'il gâche ainsi son énergie dans une quête qui est souvent, perdue d'avance. Maël sérieusement, si t'enlevais le balai que t'a planté dans les fesses tu verrais que tu prendrais la situation de la même manière que moi alors calme toi et souris un peu. Quoi ? Oui, moi je prend tout à la légère parce que je me fous éperdument de savoir ce qu'il peut m'arriver en ce moment. Je suis une intouchable. Voila au moins quelque chose que j'ai reprit en tête malgré mon dernier accident qui m'avait mis plutôt minable. Je passe mes mains à travers les barreaux et tend les bras vers mon frère. Sérieusement, admet que pas pouvoir me prendre dans tes bras c'est horrible non ? Pour toi et tes études, je te conseillerais d'en toucher deux mots au tribunal. C'est pas pratique ces conneries ! Encore et encore. Le prendre dans mes bras. Non, ça montrerait que j'accepte la protection qu'il aimerait m'octroyer et pourtant, au fond de moi, je regretterais toujuus de ne pas avoir pu profiter d'un grand frère comme lui. De pouvoir me blottir dans ses bras pour cacher mes plus grandes peurs. Non. j'ai appris à vivre seule. Forcément, ça change une petite fille qui manquait cruellement d'amour.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty
MessageSujet: Re: Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony EmptyLun 10 Fév - 14:14

Elle avait bien changé depuis cet été. Depuis le jour où j'avais franchi la porte de sa chambre d’hôpital. Cette fois là, il m'avait fallu batailler pendant de longues minutes et claquer la porte pour qu'elle accepte de me parler ouvertement. Bien sûr, j'avais aussi été obligé de recourir à quelques menaces. Et pourtant, elle me semblait aussi plus désespérée qu'à ce moment. Sans doute qu'elle n'en avait pas conscience, ou alors elle savait très bien qu'elle jouait avec le feu mais je n'aimais pas ce que je voyais. Elle ne prêtait attention à rien d'autre qu'elle et c'était juste pour enchaîner les bêtises... Et je la comprenais puisque j'avais traverser une phase comme celle à. C'était d'ailleurs en parti elle qui m'avait permis de remonter la pente. Il fallait aussi que je l'aide. Mais, si je n'avais pas été très enthousiaste quand elle avait fini par me tendre la main, je savais qu'elle serait encore pire que moi. Bony l'indépendante n'avait pas pour habitude d'accepter quelqu'un à ses cotés. Et même si cela me consolait de savoir que j'étais bien souvent l'un des seuls qui avait droit à ses confidences, je savais aussi que c'était de ma faute si elle était comme ça. Si j'avais une responsabilité dans la mort de mon frère, même si celle ci n'était pas très déterminante, j'étais coupable de tout ce qui arrivait à Bony. C'était ma faute si elle était aussi sauvage, indépendante et méchante. Et plutôt que de me faire vivre le même enfer qu'aux autres, ma sœur m'acceptait à ses cotés. Mais je ne savais pas si c'était mieux. La plupart de nos rencontres ressemblaient à un combat de boxe où je me battais pour obtenir trois fois rien. Et on recommençait encore et encore. Seules quelques sorties étaient différentes. Je paierais cher pour pouvoir revivre un voyage comme celui que nous avions fait l'hiver dernier. Ces quelques jours à New York avaient été fabuleux et elle avait été si adorable avec moi. C'était pour ces moments que je me battais. Pour avoir le droit de passer quelques heures avec elle où elle serait détendue. Mais cela ne risquait pas d'arriver de si tôt, il allait d'abord falloir qu'elle remonte la pente de son accident.
Et j'étais un idiot qui avait cru qu'elle n'avait eu aucune séquelle. Enfin, si, je me doutais bien que cela l'avait changé. Et, l'ayant vu encore à l'hôpital, je savais qu'elle avait été en plein déni. Mais je m'étais dit que si quelqu'un pouvait sortir intact d'un tel truc c'était bien Bony. Elle était si forte qu'elle semblait capable de déplacer un mur par sa seule volonté. Mais je m'étais trompé et j'allais payer les pots cassés de ma certitude. Elle ne parlait à personne et pourtant, elle avait besoin d'aide.
J'aurais tellement voulu prendre sa place, qu'elle ai eu droit à la vie que j'avais eu, qu'elle sache être heureuse sans tout bousiller. J'avais mis en l'air sa vie et je ne pouvais plus rien faire contre ça.
Si seulement je pouvais la mettre dans une bulle incassable, une bulle qui la protégerait de tout ce qui se passe dehors. Mais je savais aussi qu'elle provoquait la plupart des événements de ce type. Si elle était en cellule c'était parce qu'elle avait cherché le policier.
Je me demandais parfois si j'allais finir par me lasser de sans cesse voler à son secours. Après tout, elle ne voulait pas de moi, pourquoi restait-je ici ? Mais je ne pouvais pas l'abandonner. Et je ne pouvais pas non plus laisser les flics avec elle, ils allaient tous se suicider de devoir la supporter. « Nan, c'est pas dommage, je pense que c'est mieux comme ça. Ça leur évitera de devoir chercher toutes les cachettes que tu mettrais en place pour permettre aux personnes derrières les barreaux de s'enfuir. »
Je n'avais pas envie de sourire en ce moment. J'avais une sœur complètement en perdition qui ne le voyait même pas. Et je souffrais en plus du complexe du héros. J'avais en tête la soirée où j'avais sauvé Mackenzie. J'étais probablement aller trop loin alors que je ne la connaissais même pas. Mais, j'étais comme ça. Je voulais aider toutes les personnes en détresse. Un vrai prince charmant. Et pourtant, la seule que je voulais vraiment sauver s'en moquait complètement. « Malgré le fait que tu devrais être la plus responsable de nous deux puisque tu es la plus grande, je vais quand même ne pas sourire et songer à toutes les conséquences que pourrait avoir cette arrestation, mais continue de sourire Bony, profite de ton séjour ici. Ne prête pas attention au rabat joie que je suis. »
Et malgré l'exaspération qui me guettait, je ne pu m'empêcher de lui adresser un sourire quand elle prétendit vouloir me prendre dans ses bras sans le pouvoir. Comme si Bony, la personne la plus indépendante, qui soit allait prendre son frère dans ses bras... Je pris tout de même ses deux mains dans les miennes quelques secondes avant de reculer contre le mur et de me laisser tomber sur le sol. Cette discussion allait durer un moment...
« Le principe d'être en cellule c'est une punition, on va pas te permettre d'embrasser tes visiteurs, ça annulerait l'intérêt de cette punition... »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty
MessageSujet: Re: Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony EmptyDim 16 Fév - 20:36


EBONY&MAEL


    Maël était la personne qui avait été là pour tout. Comme s'il se sentait toujours coupable aujourd'hui de tout ce qui avait pu se passer durant mon enfance. Après tout, le simple fait que son frère et lui aient décidés de me rendre la vie impossible avait clairement déterminé mon départ de la demeure familiale. Mais aujourd'hui je ne lui en voulais plus. C'était d'autres souvenirs. Qui appartenaient à quelqu'un d'autre. J'avais changé mais je ne m'estimais pas malheureuse bien au contraire. On apprend de nos erreurs et chacun pour moi avaient été importantes. Je ne ressentais aucune colère et quand je le voyais, je le regardais comme le frère qu'il était aujourd'hui à mes côtés et plus seulement l'arracheur de coeur qu'il avait été autrefois. Alors non, il ne devait en rien se sentir coupable même si je sentais qu'à chaque fois qu'il voulait se porter à mon secours, il se demandait si tout cela n'était pas arrivé par sa faute. Et non. j'étais comme ça déjà bien avant qu'il revienne dans ma vie et j'en étais contente. Je ne manquais de rien. J'étais dans l'une des plus grande université du monde, avait des amis en qui j'avais une confiance aveugle, pouvait même me permettre d'être d'une posséssivité sans limite avec certaines personnes et surtout, j'avais des histoires de coeur comme toutes étudiantes normales. Eurk ce mot m'insupportais au plus haut point et pourtant je ne pouvais le dire en d'autres termes. Alors il ne me devait rien. Pourtant il faisait tout pour essayer de m'aider. M'aider pour quoi d'ailleurs ? Il essayait de supporter trop de choses sur ses épaules et certaines fois, j'en venais à me dire qu'il allait s'écrouler et qu'il n'arriverait sûrement pas à supporter toutes les responsabilités qu'il endossait seulement parce qu'il pensait le devoir. Alors je le regardais faire impassible en me disant qu'un jour il comprendrait que j'étais une personne égoïste et orgeuilleuse et que même avec toute la bonne volonté de la terre, je n'arriverais que bien trop difficilement à changer qui j'étais. Pourtant, chacune de ses actions avaient eu des répercutions sur moi. Après tout, c'était grâce à lui que j'étais sortie de ce lit d'hôpital pour retourner à la vie active ce qui n'avait pas été une mince affaire quand on voyait que j'étais mis plusieurs mois à me bouger enfin. Pavel le grand chieur de service qui m'avait poussé et le retour de Zayn avait été aussi deux points essentiels à cette guérison mais plus que tout, c'était mon petit frère qui avait débuté tout ça. Personne d'autre. Pour ce genre d'acte, je ne l'avais jamais remercié mais j'aurais dû. Il le méritait et je ne lui montrais jamais assez que j'aimais qu'il soit présent à chaque fois, comme aujourd'hui. Il endurait mille et une de mes prouesses et toujours en soupirant. Pourtant il recommençait encore et encore. Il était fort. Plus fort que moi. Sauf qu'il ne le montrait jamais. Et encore une fois, devant cette force de caractère et à devoir me supporter à chaque fois, j'en venais à plaisanter de tout parce que je me disais qu'au fond, c'était comme ça que je l'appréciais. A essayer malgré tout de se battre contre cette mauvaise fille qui était sa soeur. Mon dieu ce que tu peux manquer d'humour ! Non il n'en manquait absolument pas mais il semblait complètement mortifiée par mon incompétence à comprendre les enjeux de mes actes. Oh tant pis. On ne pensait pas pareil. Il ne me comprendrait sûrement jamais et oui, si je n'étais pas bien entourée, j'avouais que certaines fois, j'aurais pu réellement sentir l'impact de mes actions sur ma vie. J'avais jusqu'aujourd'hui eu beaucoup de chances et encore une fois, je me disais que je m'en sortais bien, encore. Un jour ça ne durait pas mais ça je ne voulais pas y penser. Maël sérieusement, c'est pas si grave que ça. Attends me dit pas que tu t'es jamais retrouvé à ma place ?! Mais tout en le dévisageant je me disais que ça m'étonnerais. Après tout, il avait toujours été très classe dans sa manière d'aborder les choses et je me disais que ça aurait été une très grande surprise que de voir le second de la famille Grey derrière les barreaux. Un régal pour les yeux cependant ! Je fronça les sourcils quand il me tint les mains et ne pus m'empêcher de sourire. Il n'y avait aucun plaisir dans son regard. Il ne rigolait pas de mes conneries. Ha. J'avais plutôt l'impression d'être de nouveau une gamine devant le regard assassin de son père. Très bien message reçu. Il s'assit au sol contre le mur enf ace de moi et je décida de m'installer en tailleur de la même manière, derrière mes barreaux, les mains agrippés sur le métal froid. Mais t'es si mignon quand t'es fâché, c'est du gachie, vraiment ! Je le complimente tout en l'exaspérant une fois de plus. Un sourire innocent s'installa sur mon visage pendant que je jetais un oeil vers le policier au bout du couloir. Bon, tu crois qu'ils vont me relâcher ? Car c'est pas tout mais j'ai une vie moi. Oh quelle est odieuse mais elle est si craquante qu'on en viendrait presque à lui pardonner tous ces exploits. Apparemment, en vue du visage de Maël, il n'avait pas l'air d'accord...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty
MessageSujet: Re: Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony EmptyLun 17 Fév - 21:00

Je passais outre l'exclamation de Bony quant à mon humour. Elle savait ce qu'il en était, elle était juste vexée que je sois là alors qu'elle voulait affronter ses bêtises toutes seules. Malheureusement pour elle, les policiers lui avaient imposé ma présence. Mais c'était ma faute, entièrement ma faute si elle était ici aujourd'hui. Si seulement Cameron et moi n'avions pas été de pareils idiots durant notre enfance elle serait resté dans le domaine familial. On aurait été une famille sans problème, une famille où tout se passait bien. Mais non, on avait décidé Cameron et moi, sans même nous rendre compte qu'on était en train de gâcher la vie de notre grande sœur, de lui faire porter le chapeau de toutes nos bêtises. Et cela avait été si facile. Je m'en voulais autant que j'en voulais à mes parents, à nos parents de nous avoir préférés, nous, les jumeaux plutôt que de tenter de faire régner l'égalité entre les deux petits derniers et la grande sœur qui devait subir notre présence. Mais non, nos parents, plutôt que de chercher la vérité, préférait croire les deux diables qui leur servaient de fils. J'étais assez amer par rapport à mon comportement de gamin pourri gâté mais aussi par rapport à l'inégalité que mes parents avait entretenu. Et oui, Bony, sans me le dire directement, savait probablement que je me sentais coupable de tout ce qui lui arrivait. Et je voulais être là pour elle à chaque fois que cela me semblait nécessaire. Mon caractère me portait à surprotéger tout le monde et en particulier ma sœur. Et je mettais en œuvre tout ce que je pouvais pour m'y employer. Être dans cette prison à faire la causette avec ma sœur m'empêchait de finir mes travaux de cours. Mais quand bien même je devrais par la suite faire deux ou trois nuits blanches pour combler mon retard au niveau scolaire, je n'allais pas quitter Bony avant que j'ai pu m'assurer que tout allait bien.
Je connaissais assez bien ce que pouvait ressentir Bony en ce moment. Elle se pensait puissante, complètement invincible. C'était une phase par laquelle j'étais déjà passée. J'avais cru pouvoir battre la mort. Je pensais être le plus fort. Mais c'était un mythe. Ce n'était pas parce que vous aviez vécu quelque chose d'affreux que le destin allait, par la suite, vous laisser vivre une belle et heureuse vie. La preuve : j'avais perdu Cameron. Et j'avais failli perdre Bony. Et je ne trouvais pas ça très juste de la part de ce foutu destin. Alors j'en étais arrivé à la conclusion que malgré les épreuve terribles que l'on pouvait traverser, personne ne pouvait rien pour vous. Il fallait vous en sortir tout seul, surmonter toutes ces épreuves. Vous ne pouviez compter que sur ceux qui étaient là pour vous. Et je ne voulais pas que ma sœur se retrouve toute seule. Je savais qu'elle avait du mal à passer outre cet accident. Et je voulais espérer que s'il n'y avait pas eu tout ça cet été, elle n'aurait pas provoqué le policier. Et dans le fond, je le savais, elle ne l'aurait sans doute pas fait.
Mais il fallait que je l'aide à comprendre... Et voilà que je pensais par ordre dans mon esprit... Je devais être un masochiste pour vouloir, encore et encore, me mettre en travers du chemin que ma tête brûlée de sœur voulait emprunter. Et je le faisais à chaque fois qu'elle dérapait et que j'en avais conscience. Je savais qu'elle allait se rebeller devant moi, me crier dessus, m'invectiver mais je continuas à me mettre devant sa route pour l'empêcher de tout bousiller...
Pensait-elle vraiment que je n'avais jamais fini derrière les barreaux ? Et bien, ma terrible grande sœur ne me connaissait pas si bien que ça finalement. « En fait, Bony, si, par deux reprises je me suis retrouver à ta place. Mais j'avais agis de manière plus respectueuse, ce qui m'avait permis de sortir sans qu'ils soient obligé d'appeler quelqu'un pour venir me chercher » Et oui, malgré mes études en tant que futur juriste, j'avais par deux fois fini ici. La première suite à une arrestation pour conduite dangereuse. Mais j'avais joué au garçon gentil qui voulait repousser ses limites, et, aussi, je dois l'admettre, sur le fait que mon père était riche -même si ce dernier ignorait tout de ma manœuvre- et ils m'avaient laissé sortir sans conséquence pour mon permis.
La seconde fois je m'étais fait embarqué suite à une rixe dans un bar, je n'étais pas ivre, je n'avais pas donné ou reçu de coup, mais les flics avaient embarqué tout le monde. Et j'avais rencontré Aengus pour la première. Elle était complètement défoncée mais elle s'était agrippée à moi et je l'avais suivi en cellule de dégrisement, le temps qu'elle s'endorme. J'étais trop gentil...
Je ne pris même pas la peine de répondre à sa remarque suivante. Je resterais fâché autant que je le voudrais et tant pis si cela ne lui plaisait pas.
« Ils vont te relâcher si j'accepte de t'emmener avec moi alors tu ferais bien de te tenir correctement Bony. »
Malgré ma résolution de rester fâché, je ne pourrais pas résister longtemps à mon envie de voir ma sœur rire ou sourire pour autre chose que cette sombre affaire. Mais j'avais quelques trucs à régler avant qu'elle finisse par sortir. Et les barreaux m'offraient une opportunité inouïe : elle ne pourrait pas s'enfuir même si ce que je lui disais ne lui plaisait pas. « Bony, tu crois être invincible pas vrai ? Tu te dis que rien ne peux t'atteindre ou te battre, tu survivras à tout. Mais, j'ai une question : si tu montes dans une voiture et que tu fonce dans un mur à 130 kilomètres heures, que pense-tu qu'il se passe ? » Je venais de prendre cette image qui n'était qu'une comparaison entre un comportement stupide en voiture et le fait de tout faire pour que la vie qu'on avait finisse par être bousillée.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty
MessageSujet: Re: Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony EmptyJeu 20 Fév - 18:28


EBONY&MAEL


    J'avais vu Maël s'assoir et pour moi, ça ne présageait rien de bon. Pourquoi ne me faisait-il pas partir ? Pourquoi ne demandait-il tout simplement pas qu'on ouvre cette fichue grille pour que je me retrouve libre et en pleine possession de tous mes moyens ? Je commençais à avoir de légères appréhensions mais évidemment je n'en montrais rien. La preuve, je m'asseyais de la même manière, comme une pauvrette sur le sol froid en espérant qu'il aurait envie de me faire sortir de là. Non. Il semblait presque heureux que je sois derrière les barreaux et à me regarder là, entre ces quatre murs, je me demandais clairement ce qu'il foutait. L'exaspération commençait à me gagner mais je me contins pour ne pas gueuler abandonnant mon air complètement désinvolte et mes remarques ironiques. Non, je n'allais pas m'énerver contre lui, ce n'était pas le moment ni l'endroit. Et puis je commença à me demander si ce n'était pas un piège. Un complot même. Pourquoi ne me faisait-il pas sortir et s'asseyait tranquillement pour me regarder me ronger les sangs dans cette taule crade et humide ? Quoi que me ronger les sangs c'était vite dit en vue de la manière totalement à l'aise que je montrais à rester dans cette salle. Je me faisais à l'idée progressivement qu'il allait sûrement vouloir me parler. De quoi ? Et pourquoi maintenant ? Là effectivemment, je ne comprenais clairement pas à quoi il jouait mais ça me plaisais pas beaucoup qu'il en profite que je n'ai pas ma totale liberté et indépendance pour le fuir si j'en avais l'envie. En faîtes, je me sentais complètement enfermée, privée de mes moyens et totalement mise à nue. Alors évidemment, quand on enferme une bête sauvage, il ne faut pas s'étonner qu'à force de tourner en rond, elle se mette clairement à grogner et donner des coups de pattes. Pour l'instant je m'en sortais pas mal mais ce n'était que le début et si Maël ne se décidait pas très vite, j'allais vite perdre ce sourire joueur sur mon visage pour faire apparaître des beaux nuages au-dessus de nos deux têtes. Je haussa les sourcils au moment où il me disait qu'il s'était retrouvé deux fois au poste. Je ne pus m'empêcher de siffler comme pour montrer mon enthousiasme et rit ensuite. Bien Maël. J'applaudissais la performance malgré que je passais sur le fait qu'il faisait toujours mieux que moi. Rooh que je me foutais qu'il ait été plus respectueux. Au final il s'était retrouvé en taule et j'appréciais la nouvelle d'un petit sourire moqueur. Et ben voila, tu vois que, quand tu veux, tu peux montrer qu'on est de la même famille ! Comme si c'était lui qui s'était évertué à s'éloigner des valeurs familiales ! Mais passons, j'appréciais ce genre d'anecdotes que je pouvais toujours me garder dans la poche au cas où il viendrait encore une fois me faire chier avec les conneries que je pouvais faire. Chacun ses méthodes. Voila qu'il me faisait la morale sur le fait que là, il avait été obligé de se déplacer. Pour qui se prenait-il à me parler ainsi ? Je commençais à bouillonner mais je n'en montrais rien. Je n'avais aucune envie de me disputer avec lui mais en vue de son regard, son exaspération trahissait ses intentions. Attention Maël, tu avances sur des chemins très glissants. T'es pas mon père Maël alors arrête de me dire ce que je dois faire ou nous. Voila. Mon ton était devenu bien plus froid. Sans équivoque. Mon regard semblait dorénavant d'acier et il était pointé dans celui de Maël. Finalement, au bout d'un long temps interminable à nous fixer comme si l'on essayait une bataille de regard, je lui souris alors. Une transformation radicale sur mon visage pour essayer d'enlever toutes tensions et évidemment, ses envies de me faire la morale. Je me levais alors et faisais le tour de la cellule - quelques secondes suffirent - comme si je cherchais un endroit quelconque pour m'échapper de ce tracnare. J'allais lui envoyer encore une remarque pour détendre l'atmosphère lorsque ses paroles fusèrent. Bien trop agressive pour que je ne remarque pas que j'étais clairement dans la posture parfaite pour qu'il vienne me parler. Je comprenais parfaitement sa métaphore pour me l'être longtemps imaginé. Oui, plusieurs fois je mettais pris les murs sur les côtés et avaient clairement âbimé ma vie avec ce genre d'attitude. Mais ça ne le regardait nullement. Je me retourna alors pour lui faire face et avança rapidement vers les barreaux. Ecoutes moi bien Maël, j'ai vécu comme ça toute ma vie et personne ne me fera changer ma façon d'agir. Si t'es pas content c'est pareil. Maintenant si tu pouvais me faire sortir d'ici ce serait très gentil de ta part. Et encore j'avais peser mes mots pour essayer encore de ne pas faire tout voler en éclat.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty
MessageSujet: Re: Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony EmptyDim 2 Mar - 16:10

Si j'avais réussi à maintenir Bony dans un état coopératif pendant quelques minutes, dès que je m'engageais sur un autre terrain, ce ne fut plus la même chose. À quoi je m'attendais ? Elle n'allait pas m'écouter. De toute façon, elle ne m’écoutait jamais. Elle avait peut-être raison, je n'avais pas à m'incruster dans sa vie. Mais à ce compte là, il aurait fallu qu'elle y pense avant de m'accueillir de nouveau dans sa vie. Pourquoi ne m'avait-elle pas tout simplement envoyer bouler lorsque j'étais arrivé à Berkeley. Cela m'aurait blessé, mais je m'en serait remis. À ce moment là, c'était il y a déjà trois ans, j'avais admis l'idée que j'étais seul au monde, que personne ne serait là pour moi. Et elle avait fini par accepté de me revoir. C'était peut-être égoïste de vouloir qu'elle reste en vie ? Je ne savais pas, mais je ne survivrais pas à la perte de ma sœur. Et je savais qu'elle agissait bien trop dangereusement en ce moment. Mais pour lui faire comprendre, il faudrait sans doute qu'on se dispute encore et encore jusqu'à ce qu'elle reconnaisse que j'avais raison. Et ce n'était même pas garantie que l'on arrive à ce stade. J'aimais ma sœur comme elle était, mais je ne voulais pas la perdre. Elle était toujours dans les extrêmes, mais Bony ne pouvait pas vivre en cage, je le savait. Simplement, les extrêmes pouvaient aussi bien vous prendre la vie. Serais-je un bon frère si je laissais ma sœur fracasser sa vie sur l'hôtel de la liberté totale ?
Et elle, ne voulait-elle pas comprendre qu'on s'inquiétait ? Et qu'on avait des raisons légitimes de le faire ? Quelques fois, et notamment à ce moment précis, j'avais envie de la prendre par les épaules pour la secouer et lui remettre les idées en place pour qu'elle se rende enfin compte qu'elle n'était pas toute seule, que ses proches souffraient quand elle se faisait du mal. Elle n'était pas qu'une simple fille, remplaçable par une autre. Elle y avait veillé, elle était trop en dehors des normes pour laisser les gens indifférents. Tout le monde avait une opinion sur elle, même ceux qui ne lui avaient jamais adressé la parole. Et même si son comportement ne faisait pas l'unanimité, beaucoup de personnes tenaient à elle. Des personnes qui ne voulaient pas la perdre. Je faisais parti de ceux-ci. Et je devais probablement être le seul à oser lui dire ce que je pensais vraiment de ce comportement. Ou du moins, le seul de qui elle tolérait cette conduite. Pourtant cela n'allait visiblement pas empêcher une dispute entre nous, encore...
Dès le début de cette rencontre on était en désaccord. Elle prenait cette arrestation avec légèreté alors que cela aurait pu être plus grave. Certes, je n'allais pas lui dire, qu'en théorie elle était libre de partir, cela me convenait trop qu'elle reste derrière les barreaux encore une dizaine de minute. J'espérais que ce temps serait suffisant pour qu'elle accepte de concevoir l'idée que son comportement était encore plus dangereux qu'habituellement. Mais je n'étais même pas sûr d'avoir ce temps avant qu'elle se mette à crier suffisamment fort pour que les policiers ouvrent la porte. Ils n'allaient sans doute pas rester de mon coté éternellement si Bony devenait trop terrible...
« J'ai pas la prétention de te dire ce que tu dois faire Bony. De toute façon, tu n'écoutes personne. Mais il y a certains comportements à ne pas avoir dans ce genre de cadre. Et même si tu te moques de tout le monde, il vaut mieux faire preuve d'un certain respect dans ce cadre... ». Je savais que cette remarque n'allait pas lui plaire. Qui aurait cru que j'oserais lui faire une leçon de moral ? Mais j'allais le payer plus tard. J'étais déjà certain qu'elle n'allait pas apprécier, d'autant qu'elle avait déjà adopté son ton glacial. Et sa dernière remarque me fit littéralement bondir sur mes pieds. Il m'arrivait d'oublier à quel point ma sœur était une indépendante qui se moquait des autres. Et même si elle agissait de cette manière je continuais de l'aimer. Mais je savais que cela pourrait bien finir par me détruire... « Je sais que rien ne te feras modifier ton comportement. Mais tu n'étais pas comme ça avant. Tu resteras toujours toi et je sais tout ce que cela entraîne comme conséquence. Mais bon sang Bony, tu ne voudrais pas un peu penser aux autres ?! Tu sais, ceux qui tiennent à toi et qui n'ont absolument pas envie de te perdre ? »[/b] Je m'étais laissé emporter, mais je n'avais aucun moyen de savoir que j'atteindrais le but que je visais...  « Bony, j'ai déjà enterré mon frère, j'ai pas envie de revivre ça avant très longtemps » lui dis-je d'un ton lasse.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty
MessageSujet: Re: Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony Empty

Revenir en haut Aller en bas

Quelque soit l’être bizarre que vous finissez par être, il y a des chances qu’il y ait toujours quelqu’un pour vous ¤ ft Bony

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Sujets similaires

-
» CyberWeb ou Site de rencontre ? Quelque soit votre choix vous ne pourrez être déçu. ||| Momochou
» bony, pavel, mackenzie ."Le plus important n'est pas de savoir si on est vivant après être mort, mais d'être vivant avant d'être mort."
» Dès que vous le voyez, vous vous dites:" j'aurai tout donné pour être à ses côtés!" [Liens et topics de Willard Demarion Kyle]
» Vous avez peut être remarqué je n'ai pas toujours toute ma tête?
» Peut-être que les règles de l'intimité, c'est quelque chose qu'on doit définir pour soi même.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
the great escape :: flood and trash :: corbeille rp-