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"Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes"

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MessageSujet: Re: "Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes" "Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes" - Page 2 EmptyVen 18 Jan - 0:14


EBONY&FAITH


    Il y eut du mouvement, des légères pressions que les côtés puis une main qui vint se glisser dans la mienne. C'était Faith. Elle m'entraînait ailleurs mais déjà je ne sentais plus son doux contact dans ma paume. Les lumières changeaient de couloir et c'était comme un euphorie. Mon coeur battait la chamade et mes pieds voulaient suivre le rythme qui ne ressemblait à rien de ce que je connaissais; Du bruit pour du bruit. C'était le but de la soirée j'avais l'impression ! Déjà je m'éloignais de l'amas de personnes qui se pressaient pour pouvoir faire partie des danseurs complètement drogués et souvent via les petites pilules blanches si connues et que bien sûr, je ne prenais pas. Non, contrairement aux pensées des gens je ne supportais pas l'idée d'être dépendante d'une substance c'est pourquoi mes drogues restaient bien moins fortes et je les ingurgitais d'une manière irrégulière dans un laps de temps qui n'était souvent que très irrégulier. Mon regard se porta vers l'avant. Je suivais les cheveux blonds de la jeune femme qui paraissaient bizarrement extrait d'un tout autre film qui se jouait ici dans la salle. Enfin nous arrivâmes dans une pièce avec une table où certaines personnes s'y tenait, discutant, rigolant à gorge déployée en espérant que cela ferait bien plus cool sur le cv que tenait d'eux leurs amis. En un pas de temps, pendant que je décrivais dans ma tête les moindres mimiques étranges qui se peignaient sur leur visage, Faith s'était déjà introduite dans l'arène et parlait pour qui voulait l'entendre. Ils proposaient un jeu de boisson et elle acceptait volontier et sûrement pour nous deux. Hum ... Pourquoi pas, cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas surprise à ne plus me contrôler. Le jeu pouvait être amusant bien que je sentais que j'allais vite essayer de piéger quelqu'un. Qui donc ? La personne en face de moi ou la petite Faith qui me regardait avec un regard d'ange effarouché ? Qu'importe ce serait en fonction de la suite. Elle commença et gagna et se servit un verre que j'ignora bien prise par le jeu. Un regard en face de mes acolytes pour tirer une carte impaire et gagner à la suite de ma chère compagne. Bon ça semblait plus drôle quand on gagnait c'était sûr ! Puis le jeu continua, les cartes tournaient et les verres s'entassaient. Je perdais de vue l'objectif du jeu et semblait dans un étau que je ne comprenais pas. Tout semblait irréelle autour de moi et j'aimais ça. Je change les règles. Si on perd, la personne d'en face doit donner un gage. Et boire bien sûr mais ça, ça va de soit ... Un regard tourner vers les hommes et la petite blonde pour comprendre que je voulais rendre le jeu plus malsain et bien moin mignonet comme c'était le cas jusqu'à présent. Finalement l'homme en face de moi perdu et je ne pus m'empêcher d'avoir un sourire démoniaque. Voila qui changeait enfin la donne me direz-vous ! Embrasse ma copine. Ce n'était rien et pourtant elle semblait complètement paumée lorsque je lui avais donné un bref baiser. Je n'avais compris réellement sa réaction mais elle semblait bien plus choquée du fait du baiser que du fait qu'elle puisse embrasser une femme. Encore un point que je décelais en elle et que je voulais sortir pour le tordre à ma guise. Il fallait faire gaffe, je jouais dangereusement. L'homme s'approcha alors de la belle blonde et s'empara de ses lèvres et j'eus un sourire satisfait sur le visage. Qu'importe l'impression de la jeune gamma à mes côtés je n'en avais que faire pour le moment, je baignais dans un autre atmosphère. Et pourtant, c'était dans ces moments-là qu'il aurait fallut être lucide. La musique s'éteignit soudain et une fille à moitié nue courru vers nous pour nous alerter la descente de flics dans la maison. Merde ! On se casse ! J'empoignais la blondinette avec moi malgré le petit coup bas que j'avais pu lui faire. Ben quoi, elle était en couple ? Tant pis, ce qui se passait avec moi restait avec moi. Ou du moins, je m'en servais toujours un petit peu forcémment ! Je courrus alors, emprunta une rampe d'escalier et sortit par une porte à l'arrière de la maisonnée lorsqu'au moment où je franchissais le seuil, une poigne de fer se referma sur mon bras et m'arrêta net dans mon hélan. Je vis Faith faire un demi-tour pendant qu'une autre policier la tenait de la même manière. Merde, il devait sûrement me rester une pillule dans la poche au moins et mon but n'était pas de me retrouver en tôle ! Vous croyez que c'est comme ça qu'on attrape une dame ? Je comprendrais facilement si vous me disiez que ça fait bien longtemps que vous avez pas tiré un coup ! Le ton était condescendant, charmant et rien à voir avec ce que l'on aurait pu attendre d'une délinquante. J'étais une lady, une femme de haut caractère et en aucun cas j'allais m'abaisser à l'insulter ou à lui prier de me relâcher. Il fallait faire divertion à présent mais que faire et quoi dire ? Des centaines d'idées me venaient en tête et finalement la plupart avaient été utilisées et réutilisées. Mon regard planté dans celui de Faith je sentais l'alcool monter par vague, mon cerveau n'étant pas assez drainé pour que je me permette de réfléchir correctement.



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MessageSujet: Re: "Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes" "Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes" - Page 2 EmptyLun 21 Jan - 0:10

Mignonne ? C’était une façon de voir les choses. Faith tourna la tête au moment ou l’homme s’approcha d’elle pour l’embrasser ! Non ! Elle n’était pas une chose, sa bouche n’était pas un parking public ou un torchon sur lequel s’essuyer la bouche. Faith tapa de sa main sur la table avec un air fâché. Elle n’était pas chez les gammas pour rien. Retenons-le ! Elle avait mérité sa place dans cette confrérie comme ses frères et sœurs, elle avait passé le bizutage !

« Oh non beurk »

Faith ne criait jamais. Sa colère était froide et placide. Elle grondait sourdement dans ses entrailles ! Pointant le garçon du doigt, elle déclara à sa consoeur comme si elle annonçait la météo.

« Sérieux, il pu ! Donne lui le gage de bouffer une pastille à la menthe avant ! C… »

Mais une dégénérée venait de franchir la porte presque nue et hurlait des propos incompréhensibles. Peut être que les ivrognes se comprenaient entre eux car Faith fut la seule à ne pas capter le message. Elle devrait apprendre la langue ! A noté dans son carnet : apprendre le langage des bourrés ! Ebony lui attrapa alors fermement le bras. A peine quelques pas plus tard, elle comprenait et son sang ne faisait plus qu’un tour. Les flics ! C’était fini si elle se faisait attraper ! Faith avait la pilule dans sa poche arrière et assez de bière sur le haut pour avoir l’air suspecte !

« Non pas par… »

Derrière mais c’était trop tard ! Impossible d’en vouloir à son ainée gamma. Elle n’avait probablement pas l’habitude des tactiques de la police pour entrer dans une maison et attraper tout le monde. Il était évident que la seule sortie possible restait les fenêtres ou le toit. Faith senti la poigne se resserrer contre son bras. C’était la première fois qu’elle se faisait attraper. C’était si étrange comme sensation. La panique l’envahie. Elle avait beaucoup plus à cacher qu’un simple taux d’alcoolémie ou de la drogue dans sa poche. Elle avait un passé. Elle avait de faux papiers… Des vols, des effractions, des arnaques, des abus de confiance, usage de faux et autres réjouissances du même ordre. La note risquait d’être salée si la moindre petite chose leur mettait la puce à l’oreille.

Faith commença à tituber en attrapant le col du policier qui la tenait. Posant sa tête contre son torse, elle dégoulinait lamentablement.

« Euuuurk j’vais être malade. »

Et voilà qu’elle était secouée de nausée. L’agent la faisait reculer de peur de salir son bel uniforme. La plus jeune semblait plus capable de tenir debout et seul les bras de l’agent la portaient.

« Je suis sûre que c’est à cause des fumées du labo. Je savais que j’aurais pas dû entrer dans le pièce Monsieur l’agent mais les gars ils ont diiiiit dégage ou on te bute ! Ils voulaient tout cacher avant votre arrivée! Je veux paaaaaaaas mouriiiiiiiiiiir moiiiiii ! »

Et voilà, Faith attrapait à nouveau le col du policier pour qu’il ait parfaitement l’occasion de sentir toute la bière qu’elle avait sur son haut. Elle avait pali à vu d’œil, son rythme cardiaque était trop rapide et ses mains moites… Parfaite imitation, elle devrait avoir une médaille pour son rôle ! Pourquoi son professeur de théâtre n’était il pas là pour admirer la scène ! Avec ca, elle pouvait valider son année à coup sûr ! Il fallait savoir que pour mentir la régle numéro était d'y croire soit même. De faire gros et d'avoir l'air vulnérable. Et voilà l’agent l’interrogeait sur le labo en question en la faisant s’assoir sur le rebord.

« Je peux pas vous diire qui ! C’était trop sombre dans la cave. Si si ! »

Des menottes ! Faith avait probablement à faire à une espèce de débutant prêt à tout pour faire ses preuves et la prise d’un labo ferait décoller sa carrière. Sagement, il menotta Faith à la rampe d’escalier et le second attacha Ebony à Faith pour qu’elle lui tienne les cheveux. Parfait ! Pendant que tout le monde paniquait, les deux agents repartaient et Faith minait de presque rendre ses tripes et boyaux ! Bordel, c’était trop beau pour être vrai ! Vite ! Rapidement, elle fit glisser la sécurité de sa paire de menotte pour se libérer en deux mouvements.

« Se sera mon cadeau d’anniversaire. » Déclara Faith en se redressant pour mettre les menottes dans sa poche. « Aller on court ! »

Pas le temps de se détacher d’Ebony ! Il était plus tôt l’heure de courir et de passer au travers des buissons pour atterrir dans le jardin du voisin ! Pourvu qu’il n’y ait pas de chien. Faith avait une sainte horreur de ces bêtes là ! Sans en avoir peur, elle avait apprit à s’en méfier.

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MessageSujet: Re: "Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes" "Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes" - Page 2 EmptyLun 28 Jan - 17:18


EBONY&FAITH


    Les choses dérapaient souvent de manière inexplicable et ce soir, ça avait été le cas encore une fois. Bien sûr j'aurais dû m'y attendre et en mon fort intérieur je l'avais un peu imaginé en entrant dans les lieux qui empestaient la fumée, où on ne voyait pas grand chose à un mètre à la ronde et où l'on n’apercevait pas la couleur des tables tant les bouteilles s'y entassaient en d'innombrables petits goulots qui attendaient seulement à ce que quelqu'un les empoigne pour les renverser dans leurs gosiers déjà bien imbibés. Mais je n'avais jamais évité les problèmes, je les contournais de manière à ce que je m'en sorte toujours ce qui me faisait doucement rire à chaque fois que j'y pensais. Bon, forcément je n'avais pas eu les méthodes les plus catholiques mais en attendant il fallait le dire que ça avait plutôt bien marché et j'en étais plutôt fier. L'homme qui m'avait tout appris néanmoins n'était pas là pour remarquer à quel point j'avais grandit et à quel point je marquais son héritage. Qu'importe, je le remerciais de là-haut pour m'avoir donner assez de jugeote pour ne jamais me permettre la moindre réflexion lorsqu'une situation dégénérait ainsi. Une réflexion c'était une seconde de perdue et dans ces moments-là, tout ce qui comptait c'était gagner du temps quitte à en gagner sur le dos des autres. J'avais l'impression que lros du jeu qu'avait proposé Faith, les choses ne tournaient pas comme elle 'laurait espéré. Et comment, j'avais décidé qu'un vieil ivrogne allait déposé ce qui lui restait de lèvres sur celles de Faith et visiblement la jeune femme n'avait pas l'air convaincu. Je n'en avais strictement que faire, cela m'amusait à plus haut point et il fallait le dire, lorsque j'étais dans l'état dans lequel je me trouvais, imbibée d'alcool, la tête dans le coltar, je ne me préoccupais généralement de personne sauf de moi et visiblement ça se remarquait. Moi qui au début proclamait lui faire passer une soirée mémorable, me voila qui me retournait de plus en plus contre elle pour m'amuser à ses dépends. Elle me fit rire par sa remarque mais je comprenais qu'elle essayait de gagner du temps. Bien jouer mais ça ne te sauverait pas pour autant ! Un regard en biais pour comprendre que finalement si, elle aurait toutes ses chances de s'en sortit puisque une jeune femme sortait en trombe pour nous annoncer que la police arrivait. Voila pourquoi il avait suffit de quelques minutes pour que ni une ni deux je me retrouve dans les bras d'un policier qui n'allait sûrement pas me lâcher pendant que Faith se faisait empoigner par un autre. Et puis après ma remarque cinglante je me tus entendant le discours que Faith nous faisait. Un labo ? Mais qu'est-ce qu'elle racontait ? Je me stoppa arqua un sourcil comme pour la prendre pour une dingue. Après tout, je n'y voyais pas très clair, avait le cerveau embrumé et n'avait qu'une envie, demander au flic s'il avait une feuille à rouler qu'on fume le calumet de la paix ! Je ne pus m'empêcher de rire seule soulignant définitivement l'idée que je n'était très nette ce soir. Et puis finalement je compris seulement avec beaucoup de retard les intentions de Faith. On nous attacha et en moins de temps qu'il ne faut le dire les policiers s'éloignaient ce qui nous délivra d'un poid. Au moins à ce moment-là ils nous étaient faciles de partir. Je fonça vers les premiers buissons mais quelque chose me retenait. Et merde, j'étais attachée à Faith. Quoi de bien surprenant ... Alors je courus en direction du jardin du voisin en sa compagnie pour traverser un dédale de par terre. Je me stoppa alors au bout de je ne sais combien de temps la faisant ralentir à son tour. Cachées derrière une maison il était dur de nous appercevoir et j'avais besoin de reprendre mon souffle la tête m'en tournait. Je regard encore les menottes et tourna mon regard vers Faith. Un regard amusé, un regard qui ne semblait pas surpris du tout, un regard de défoncé il fallait le dire. Hum .. Ils ont toujours eu le fantasme des deux filles enchaînées l'une à l'autre. Je vois que ça ne change toujours pas. Adossée contre un arbre je lâcha son regard pour rire doucement face à la situation. Mon regard se tourna vers la maison derrière nous. Pas mal, pas mal. Pas de voiture, pas de proprio ? Viens on va visiter, je suis fatiguée et je n'ai pas l'intention de courrir comme ça pendant encore longtemps. Je commença à avancer et me rappela que nous étions attachés. Je leva les yeux au ciel et lui fit signe de me suivre. Je souleva le paillasson. Ici il n'y avait pas vraiment besoin de réfléchir pour entrer en douce, les gens d'ici étaient bien trop snobs et s'imaginaient que personne n'allaient comprendre la petite technique. En moins de deux nous nous retrouvions dans une maison gigantesque et dans le noir. Avant de faire quoi que ce soit, je me tourna enfin evrs FAith forcée et désabusée. Merci pour tout à l'heure. Les mots s'étaient étranglés dans ma gorge mais bon ce n'était qu'une formalité après tout ...
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MessageSujet: Re: "Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes" "Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes" - Page 2 EmptyJeu 31 Jan - 17:18


Elle levait les yeux au ciel à la remarque d’Ebony. Une simple question qui lui tourmentait l’esprit avec trop de virulence. Pourquoi est que ce tout tournait toujours autour du sexe ? Faith ne supportait pas l’idée que chacun de ses gestes soient ressenti comme une perversion ou qu’elle soit obligé de penser sexe pour être normale. Qui aurait sérieusement envie d’une fille comme elle ? La jeune femme ne se sentait pas à la hauteur autant qu’elle se sentait trop sale pour s’engager sur ce type de pente.

Ebony avait failli lui arracher le bras dans sa tentative de fuite. La douleur dans l’épaule lui arracha une grimace. Avait elle décidé de lui disloquer les membres un par un ou était elle réellement trop ivre pour comprendre ce qui se passait ? Impossible de savoir mais Faith était persuadée d’une chose : elle voulait rentrer à présent. Si elle se faisait pincer ce n’était pas la simple prison pour elle. Ses dix-huit ans méritaient autre chose ! Oh non ! Pas la maison ! Pourquoi voulait elle toujours aller chercher plus d’ennuis et toujours plus d’ennuis ? On pouvait partir ailleurs ? Rentrer ? Elle se doutait que non et que dans l’état ou elle aurait dû être l’idée aurait été magnifique !

Le paillasson certes mais Faith mettrait la main à coupée qu’une alarme silencieuse se trouvait là. Les gens de leur espèce aimaient se la raconter avec un système de sécurité. Laissant Ebony faire, Faith pivota son regard vers la boite d’alarme. Un jeu d’enfant…encore ! Tirant sur son bras menotté pour inciter Ebony à lui laisser du mou, elle soupira aux remerciements. Ca ne servait à rien de se forcer. Même si la gamma lui reconnaissait assez de cran pour oser formuler de telles paroles, elle refusait de céder à des conventions aussi stupides.

« C’est bon laisse tomber. »

Les doigts venaient défaire le boitier. C’était enfantin. Elle s’occupait de ce genre d’alarme quand elle avait douze ans et les yeux fermés ! Jamais ses mains n’avaient été entravées. Elle retenait qu’elle manquait de pratique pour ce type de problème. Les doigts glissèrent sur les fils alors qu’elle comptait. Combien de temps restait il avait que ce foutu boitier n’appelle les flics et ne déclenche le flash pour les prendre en photo ? Y avait il un chien ?

« J’espère qu’il n’y a pas de cleps ! Je hais les cleps ! » Grogna Faith en tirant le bon fil pour créer un appel dans le boitier lui laissant croire qu’un badge venait d’être passé.

Délicatement, elle referma le boitier. Personne ne prendrait la peine de prendre les empruntes pour un simple cambriolage mais elle effaça rapidement les traces. Jamais trop prudent non ?

« Je suis sûre qu’ils ont des trucs trop cool à manger dans le frigo ! » S’exclama Faith en pivotant sur elle en quête de la cuisine.

Oui, elle venait d’entrer par effraction dans une maison de riches, des bijoux, des objets de luxe s’offraient à elle. Pourtant, seul son estomac semblait parler. Personne ne pouvait se doutait que Faith volait continuellement de la nourriture, que s’en était presque maladif et qu’elle serait apte à taper une crise si on ne pillait pas le frigo ! Aussi, son pas s’élança comme une furie en direction de la cuisine ! PERSONNE ne l’empêcherait de manger ! Sa main libre se tendit vers le frigo pour ouvrir le battant. La lumière envahi la pièce. Mais Faith ne semblait pas s’émerveiller de si peu.

« Ooooooooooh HIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ! » S’ahurit t elle devant le contenu du frigo. « J’ADOOOOOOOOOOOORE CAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! »

Aussitôt, ses doigts s’emparèrent d’une bombe de fromage. La tête penchée en arrière, la bouche grande ouverte, elle se bombarda en riant. La générosité de Faith ne semblait pas de mise. La bombe dans une main glissa le long de son corps lorsqu’elle remarqua LE produit idéal ! Alors qu’elle avalait le fromage, elle parue trépigner d’impatience. Aussi, Faith s’empara d’un petit pot en grognant

« C’est à MOI ! C’est pour MOI ! »

Et que tenait-elle entre ses mains de si précieux ? Un pot d’olives noires ! Elle était au paradis !

[HRP: elles sont bien capable de se refaire choper! XD Ca craint quand même..deux heures effective pour taper ce susu et en faite il est nul :/ Tu veux qu'on fasse un truc en particulier? ]
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MessageSujet: Re: "Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes" "Vous dormiez pendant la tempête" "Oh je dormais même quand la cométe a zigouillé les licornes" - Page 2 EmptyLun 4 Fév - 23:03


EBONY&FAITH


    Faith me faisait penser à un petit lutin qui se serait égarée par mégarde. Bon pour le coup, oui elles étaient presque égarées néanmoins je la voyais trépigner d'impatience alors qu'on nous entrions dans la maison. Elle avait eu l'air plus que réticente à l'idée d'entrer par effraction dans la maison mais son enthousiasme par la suite m'avait fait comprendre qu'elle était sûrement bien plus lunatique que moi. Un sourire avant d'entrée enfin dans la demeure j'hésitais à empirer l'état de la situation. Faith semblait de plus en plus étrange. Les gens auraient peut-être répondu que c'était à cause des drogues mais justement. J'avais fréquenté beaucoup de gens qui utilisaient les mêmes procédés que moi en soirée pour comprendre ce que procurait une compagnie de ce genre et Faith semblait... En quelque sorte bourrée et pourtant, aucun effet de la drogue s'était fait ressentir depuis le début sur son comportement; Etrange ... Mais après tout, je ne la connaissais pas tant que ça, je ne la connaissais d'ailleurs pas du tout mais au contraire des autres personnes qui m'entourais j'avais élut domicile dans son intimité en tant que bouchère atitrée. J'avais voulu remuer sa soirée et pour l'instant il fallait le dire que ce n'était pas raté. Après tout, c'était pour ça que les gens ne m'approchaient que trop peu. Ils avaient peu de ne pas savoir dans quoi ils s'embarquaient et où ils finiraient en un claquement de doigt, à leur réveil. C'est vrai que je n'assurais pas le service après-vente après tout ... La regardant s'avancer dans la maison, je la laissa faire avec l'alarme et attendit bien sagement à ses côtés pendant qu'elle s'extasiait devant les merveilles qu'elle trouvait. Moi, pour ma part, le rythme de mon coeur avait décélérer et j'entrevoyais déjà les lueurs de pensées cohérentes qui revenaient peu à peu hanter mon esprit. Les drogues s'en allaient au fur et à mesure que ma respiration reprenait son rythme normal. Les pulsations dans mes veines me semblaient un peu douleureuses. Je ne bougea néanmoins pas. J'étais sereine. Je me fichais bien de me faire attraper dans ce genre de maison combien de fois je l'avais fait en prenant bien plus de risque et finalement je n'avais pas été attrapé ou du moins je m'en étais tirée de justesse. Et bien j'imaginais que ce soir la chose pourrait se répéter étant donné qu'on cherchait souvent les fautifs plus loin de la scène de crime et non à une quinzaine de mêtres ! Du moins il aurait fallut recompter, dans l'etat où j'étais on aurait bien pu courrir une heure que cela m'aurait semblé deux minutes ! On dirait que tu me fait un remake d'E.T là ! j'eus un sourire pendant que je la laissais m'entraîner au frigo pendant qu'elle proclamait ce qui était son due à présent. C'était la scène où E.T disait exactement la me^me choses avec la télécommande qui m'avait traversé l'esprit. Oui, il fallait vraiment avoir l'esprit bien embrumé pour comparer sa soeur de confrérie à un extraterrestre ! Un regard en direction de l'étage et je me dirigeais alors vers le lavabo, me servant un grand verre d'eau. Assoiffée je pris la source pour une invitation à continuer les prolongations dans la demeure. Allez viens, je suis sûre qu'il y a plus intéressant ici qu'un simple pôt d'olives ! Sans demander son autorisation je la bousculais légèrement pour arriver vers la grande baie vitrée qui se trouvais au fond et les lueurs se reflétant sur les rideaux ne purent que me faire sourire. Tout cela me faisait penser à moi et Zayn lorsque nous étions entrés dans une maison similaire. Nous avions couchés ensemble et sauter du toît à la piscine avant que les flics nous cueillent à moitié nu. De bons souvenirs ... Beaucoup se demandaient aussi pourquoi je ne prenais jamais rien dans les maisons mais ce que je recherchais n'était pas des présents mais de l'exitation. De la peur, ce genre de sentiment qui fait qu'on se sentait vivant. Je crois qu'on a tiré le jackpot ! Piscine immense ! Mais nous étions encore attachées ce qui m'énervait profondément. Je n'avais qu'une envie sauter et me retrouver dans l'eau. Il va falloir que tu m'aides à me déshabiller si je comprend bien ... un petit regard en coin malicieux vers Faith pour lui faire comprendre que soit elle trouvait de quoi nous détacher, soit elle était bonne pour encore une fois que j'essaie de la faire totalement craquer.
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(Je me suis dis qu’on pouvait pimenter un peu =D )


Ebony semblait plantée comme une statue devant le frigo alors que Faith en vidait le contenu avec un rythme effroyable. Comprenant ou Ebony avait eut l’intention de la conduire, Faith attrapa une carafe de ce qu’elle cru être du Milk shake ! Erreur fatale qu’elle comprendra bien plus tard. Remuant le mélange, elle atterrit devant la piscine en compagnie de sa comparse.

« Je sais pas nager. » Confessa Faith en regardant l’étendu d’eau avec envie. Les lèvres trempèrent dans le liquide blanchâtre pimenté de petits points marron. De la vanille pensa t elle en cherchant à mettre un nom sur l’arrière goût étrange. Déjà qu'elle ne savait absolument pas quel goût avait la vanille... De plus, le liquide ne semblait absolument pas sucré!

« Ok…je t’aide. Tiens, bois un coup ca nous permettra de tenir TOUTE la nuit et on se tortille ensuite pour se déshabiller. »

Sans demander l’avis d’Ebony, la demoiselle lui refila sa boisson. Peut être qu’Ebony reconnaitrait le goût caractéristique des champignons hallucinogène contenu dans la boisson même si il semblait plus qu’évident que ce type de produit ne parvenait que rarement à se faire remarquer dans ce type de mixture. Se tortillant tant bien que mal pour parvenir à se dévêtir et aider sa partenaire à en faire de même, Faith pouffa de rire. Faith avait très peu fréquenté les vestiaires ou les zones spécifiquement réservée aux femmes. Malgré tout, elle avait été élevée dans un bordel et l’occasion d’observer le corps féminin sous tous ses angles n’avait pas manqué. Aussi la blonde parvînt assez difficilement à dénuder Ebony autant qu’elle pour une petite immersion dans la piscine géante. Passer la main derrière puis devant se tourner pour passer la manche… le problème de la menotte demeura de taille. Impossible de faire glisser le vêtement sans qu’il ne soit retenu par la chainette métallique. Essayé de défaire une manche par exemple !!

« Voilà » S’exclama Faith dans ses sous vêtements noirs alors que quelques vêtements pendouillaient entre elles deux. « On devrait virer la menotte ! Ca serait plus simple non ? »

Évidemment ! Néanmoins, Faith n’avait pas la moindre intention de libérer Ebony ! Égoïstement, elle souhaitait la garder pour la soirée ! Mais si, ainsi mise, elle se sentait vulnérable. Quoi de plus normal ? Elle était presque nue alors que durant toute son existence elle avait lutté pour rester habillée. Elle réaliserait plus tard, la beauté et l'attrait que pouvait éveiller un corps féminin sur son esprit, particulièrement si le corps en question était mouillé et revêtu de sous vêtement sexy.

« Tu sais quoi ?! Je devrais écouter les conseils de mon ancien père qui disait toujours : « tourne toujours ta langue sept fois dans ma bouche avant de faire une bêtise ! » » Déclara Faith une moue contrite sur le visage. Une forme de sensation étrange s’emparait de son corps comme une puissante énergie revitalisante et profondément angoissante. La brave petite entrait dans la phase paranoïaque de la prise ! Les choses allaient commencer à s’agiter pour le duo. Sans en comprendre la cause, son esprit s’agitait pour se dépêtrer des nouvelles données qu’il recevait inlassablement. Particulièrement sensible à ce type de substance, Faith risquait de devenir intenable, prise dans un tourbillon incontrôlable de sensations et de logiques absolument incohérentes pour la fille rationnelle qu’elle était.

« Et s’il y avait des crocodiles ou des piranhas? » S’interrogea Faith en regardant l’eau se mouvoir de ses couleurs étranges. « Je pourrais marcher dessus ! » Se persuada t elle prête à courir sur l’étendue d’eau comme s’il était question d’une patinoire.
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EBONY&FAITH


    A peine avais-je parlé de la piscine d'une manière calme et seine que Faith s'était empressée de me déshabiller. Je n'aurais jamais imaginé qu'elle soit capable d'un tel acte surtout quand on ne la connaissait pas et qu'on s'arrêtait sur son petit visage d'ange, enjoleur et bien sûr qui montrait que la jeune femme était bien prude pour son âge. Et ben oui, la petite avait 18 ans et bien que ce n'était pas une majorité pour ce continent il fallait le dire qu'elle était reconnue tout de même adulte à cette âge-là et bien sûr, qui parlait d'être adulte disait rapprochement en tout genre et plus précisément sexe si ce n'était déjà fait. Je l'imaginais bien me cacher un passé où elle aurait été en vraie pire que moi sur ce coup-là mais à vrai dire et bien que j'imaginais que c'était ce qu'on pensait de moi, j'étais loin d'être le genre de filles à mettre tous les hommes que je draguais dans mon lit. C'était en général un privilège pour certains. Et puis je les dégageais le lendemain, soit. Mais cela n'arrivait pas à chaque fois comme le don juan que pouvait être mon meilleur ami ou comme pouvait le faire si bien les pinups de la confrérie Bêtas. Il fallait dire que je préférais limite le jeu de la séduction, ce jeu de conspiration et de manipulation via mes charmes à l'acte en lui-même. Combien de fois j'avais chauffé un homme rencontré au détour d'une soirée, jusqu'au bout et finalement au dernier moment l'avait laissé sur ses restes ? Je me rappelais forcément de l'anecdote où après avoir fait mine de vouloir aller plus loin j'avais attaché un jeune homme à un poteau. Pour le coup, l'idée semblait insolente et pourtant quand je me rappelais la tête du garçon, j'en rigolais encore aujourd'hui. Mon dieu arrêtez là, elle est bien trop fourbe pour être normale ! T'as raison, ça commence à descendre et bon, j'aimerais au moins que, si les propriétaires nous attrape, que je ne sois pas en état de comprendre la situation ! C'est pourquoi sans même savoir ce que Faith me tendait, je porta le goulot à mes lèvres et absorba le liquide froid à plusieurs grandes goulées. Oui, on ne jouait pas dans le féminisme dans ces moments-là ! Je fis la grimace en redonnant la bouteille à Faith, peut-être que finalement les choses n'étaient pas aussi vite redescendus que je l'imaginais mais qu'importe, il suffisait de bien me secouer, de tout mélanger et j'étais sûre que l'effet serait de nouveau le même que lorsque nous étions encore en soirée. Bon bien sûr, je n'espérais pas vomir d'ici là ! Et puis Faith commencer à enlever mes vêtements et je la laissa faire sans un mot. Elle me surprendrait plus d'une fois cette nuit apparement. Sauf que voila, le problème des menottes se faisait sentir et bien qu'en sous-vêtement à présent, nos tee-shirt étaient toujours pendants sur le bout de métal c'est pourquoi en haussant les yeux d'exaspération, j'attira de nouveau Faith dans la cuisine et après quelques farfouillements, sortis un couteau d'un tiroir. J'espère que tu n'y tenais pas vraiment ! et hop, sans attendre de répondre, je tailladais les ventements qui tombèrent au sol dans une cascade de tissus déchiquetés. Ton père était bien gentil mais il n'a jamais goûté au plaisir de deux filles dans une piscine ... Je ne pus m'empêcher de rire alors lorsque je l'entendis commencer à halluciner. Moi les reflets de l'eau miroitant à la surface, me donnait de plus en plus envie de plonger après tout, je commençais à n'être plus moi-même, la tête m'en tournait et bizarrement les alentours ne semblaient plus tout à fait aussi symétriques qu'ils m'avaient parus quelques instants plus tôt. Qu'importe, riant aux remarques de Faith je l'attrapa et sauta enfin dans l'eau. Oui forcément pour remonter c'était une tout autre histoire. Bon ben maintenant t'as plus qu'à essayer de sauver ta vie car à en croire les documentaires à la télé, les piranhas ça n'aiment pas être déranger à 3 heures du mat ! Mon regard tournait, mon sourire s'agrandissait de sa détresse et de la mienne et bizarrement pour pimenter le tout je me voyais déjà louper sur son corps dénudé à présent ... On était pas au bout de la nuit après tout.
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Couper les vêtements ! Blasphème ! La blonde ne broncha pas pour autant. Après tout, le décor se transformait lentement. Les couleurs s’émerveillaient pour elle. Dansante, mouvante, elles se métamorphosaient lentement.

« Oh bah si…il en avait plein des filles. Je sais pas s’il fantasmait sur la piscine mais il aurait pu dans le jacuzzi. »

Pourquoi parler de ce faux père qui n’avait jamais servi à rien qu’à l’effrayer continuellement. D’autres préoccupations lui semblaient primordiales. Presque nue dans la piscine, Faith n’en croyait pas ses yeux. L’eau dorée léchait sa peau pour y laisser une trace de dorure. Bien tôt, elle serait la plus belle statue vivante au monde ! La plus précieuse et miraculeuse. Dans un air totalement ailleurs, Faith plongea la main dans l’eau pour sentir ce contact chaud et soyeux contre sa peau. Rien à faire des éclaboussures. La main mouillée vînt se poser sur l’épaule d’Ebony pour étaler un peu d’or sur elle. L’eau lui chatouillait le ventre dans une multitude de papillons. A moins que se ne soit une autre sensation que l’eau qui éveillait se fourmillement dans son bas ventre.

« On est dans un bain dorée. On sera brillante. » Souffla Faith d’un air purement admiratif.

Le cerveau avait déconnecté un temps. Tout semblait normal. Qu’importe si l’eau se transformait en or précieux. Pourquoi se question sur le fait que l’or ne devenait liquide qu’à des températures extrêmes ? Pourquoi s’interroger sur la possibilité de se mouvoir dans de l’or ?

A la remarque concernant les poissons carnivores, Faith haussa les épaules. Ils seraient déjà morts s’ils vivaient dans de l’or. Ils n’auraient pas pu respirer ! Admiratif de la trace laissée par sa main sur la peau d’Ebony, Faith ne quittait pas des yeux l’épaule comme s’il était question d’une précieuse œuvre d’art. Enfin presque. Les orbes glissèrent sur le sous vêtement qui camouflait la poitrine ferme de sa comparse. La chose lui sembla plus belle encore, plus attirante, plus séduisante. Dans un réflexe du corps, ses joues s’empourprèrent. Un fourmillement étrange s’empara du bout de ses doigts telle une supplication pour aller toucher cette merveille. Un brin de retenu bridait encore l’esprit de la blonde. Pourtant, son corps répondait au désir. Sa propre poitrine s’affermissait, laissant les deux pointes rosées se tendre. En parfait accord, une forme de chaleur envahissait son intimité.

Ebony s’était transformée en œuvre d’art. La peau soyeuse se craquelait sous les serpents sombres de sa chevelure. Un véritable appel à la caresse. Une œuvre de perfection. Enfin, le regard de Faith se posa sur celui d’Ebony pour dévorer ses prunelles de charbon avec envie. Dans une crainte idiote, Faith recula mais la menotte ne lui permettait pas de s’éloigner réellement. Impossible de fuir cette nouveauté inquiétante. La gamma venait de s’éveiller à la sensualité et au désir charnel. La tentation suprême se dressait là devant elle. Qu’importe ses facultés d’actrice, la plus jeune se retrouvait prise de cours, incapable de dissimuler quoique se soit. Faith dégluti avec peine. Submergée par l’instant, Faith bredouilla bêtement.

« Tu es très jolie comme ca. On dirait presque la statue d’un grand maitre. »
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EBONY&FAITH


    Il commençait à faire froid. Ou peut-être qu'il faisait déjà un peu froid et que je ne ressentais qu'à présent la morsure de l'air frais parce que les substances retombaient un peu. Quoi que si elles tombaient vraiment, je devais vraiment être bien loin de l'état de quelqu'un de normal. Je ne voyais à peine autour de moi ou du moins ce que je distinguais n'avait visiblement rien à voir avec la réalité. J'étais au milieu d'une eau stagnante qui bougeait par vaguelettes au rythme de nos corps à moitié nus. Ce qui entourait la piscine ? Difficile à dire, je discernais des objets, des choses et autres mais comme si je me trouvais dans le désert par une de ces chaleurs horrible et que l'horizon n'était plus un long trait lointain mais plutôt des vaguelettes qui ondulaient devant mes yeux sans que je ne puisse rien faire pour changer la vision que j'avais des choses devant moi. Malheureusement, bien qu'il faisait un peu frais, mes idées ne changeaient pas et restaient une masse floues et incompréhensible de mots et de pensées. Pour faire le ménage là-dedans il allait m'en falloir du courage mais je n'avais pas envie de réfléchir. Je n'avais pas envie de penser à où je mettrais, avec qui et pourquoi. C'était limite si je ne me souvenais pas de ce que j'avais fait pour me retrouver dans cette piscine. Le début de soirée me semblait comme un lointain souvenir et tout ce qui s'en rapprochait me semblait complètement éloigné de la réalité. J'étais bien amochée il fallait le dire, j'avais peut-être un peu forcé sur les substances et l'alcool lorsque j'avais arrêté de compter les verres que j'enchaînais avec mes très chers et tendres petites pilules magiques. Une voix s'éleva dans la nature comme répondant à ce que j'avais bien pu dire auparavant mais qui aurait pu dire quelle phrase j'avais émise ? Je dus ainsi tourner de nouveau mon regard vers la personne qui visiblement était accrochée à moi pour comprendre la situation et essayer de replacer mes idées. Remettre de l'ordre dans mon cerveau, voila ce qu'il fallait vraiment que je fasse avant de faire quoi que ce soit. Me forçant à avoir des pensées assez contrôlables, je me tourna de nouveau vers mon acolytes qui semblait euphorique. Je ne pus m'empêcher de rire aux éclats lorsque je vis la jeune femme poser sa main sur moi pour y déverser de l'eau et refaire quelques fois son geste. Elle avait les yeux grands écarquillés, divaguait visiblement et pourtant elle me faisait rire aux éclats. Elle était bien défoncée à ce que je voyais et pour essayer de me faire briller il allait lui en falloir du courage, la pauvre petite ! T'es complètement tarée ma pauvre fille mais continue, peut-être qu'avec un peu de chance tu réussiras à me faire pousser de l'or sur le corps ! T'y arrives et je te jure qu'on se marie ! Quoi qu'en y réfléchissant bien il s'avérait que j'étais déjà divorcée et qu'un second mariage aurait peut-être fait trop dans la panoplie. Halala mon cher Zayn, si tu aurais pu m'entendre tu aurais bien rit. Il se serait sûrement précipité vers Faith et lui aurait dit que je pouvais forcer n'importe qui à se marier avec moi contre son gré juste pour m'amuser. Mon dieu, quand je repensais à ces moments-là de douce folie qu'on avait vécu à Berkeley tous les deux mariés pour le meilleur comme le pire. Et finalement ce mariage avait été le déclencheur d'une relation, l'une des plus intenses de toute ma vie. Dommage qu'il ait quitté l'université, il me manquait terriblement dans ce genre de moment. Et puis je sentis les regards de Faith peser contre moi. Des regards qui s'obstinaient à dévisager bien plus que mon regard ou mes réactions mais bien mon intimité bien peu dissimulée. J'eus alors un sourire malicieux. Un sourire joueur, un sourire qui montrait que j'avais envie de jouer et qu'elle allait justement reprendre du service en tant que pièce maîtresse de mon nouveau jeu. Elle en avait envie. Ha oui ? Tu veux une dédicace peut-être ? Je me rapprocha alors subtilement d'elle et colla mon corps contre le sien avec un sourire. Je n'étais pas bi je n'étais rien de cela mais le jeu me faisait tellement ressentir tant de choses qu'elle en venait à me procurer ce piment avec lequel j'aimais parsemer ma vie. je posa ma main contre sa hanche et déposa mes lèvres le long de son cou pour remonter avec son oreille glissant ma langue jusqu'à son lobe. Je parie que tu n'as jamais vu de statue faire ça...
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