ça ne compte quand même que pour une !. (pablo)

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Samedi après-midi, la ville de San Francisco baignait dans le soleil et la chaleur, malgré ce mois d'octobre tirant à sa fin. Alors quoi de mieux que de profiter de ces rayons de soleil en faisant un petit tour à la plage, armé d'un short de bain décoré de palmiers, le gros cliché du parfait touriste et pourtant, j'étais loin d'en être un. Parait que ça donne un certain look. Ma mère adoptive avait grandement insisté pour m'accompagner, histoire de passer un peu de temps en famille, mais non, j'avais préféré lui refuser ce plaisir, préférant consacrer mes week-ends à mon bonheur personnel. Bonheur qui se traduisait par draguer des femmes, coucher avec quelques-unes et m'amuser jusqu'au bout de la nuit, et non pas me plier en quatre parce que ma mère me l'ordonne. Aussi surprenant que cela puisse paraître, j'ai passé les vingt dernières années à me mettre à genoux devant cette femme, la seule et unique personne qui a eu l'occasion de me voir sous un tout autre jour. Si en général, j'aborde cet air de macho et de petit prince de Berkeley qui veille sur son peuple, il n'en était rien dés lors que je me trouvais en la compagnie de ma mère. Kenzo pourrait très bien le confirmer pour avoir enfin pu la rencontrer, quelques semaines plus tôt. Je n'ai jamais autant fermé ma grande gueule de toute ma vie. Alors oui, pour une fois, j'aimerais en profiter pour me pavaner un peu seul et ainsi donc, oublier certaines obligations le temps de quelques heures. Lunettes Ray-Ban sur le bout du nez, mes orteils s'enfoncent dans le sable à chaque nouveau pas que je viens à faire sur la plage. Les pieds plantaient à la frontière entre l'océan et cet immense amas de sable fin, je savoure pendant quelques secondes la sensation que m'offre l'eau qui se fraie actuellement un chemin entre mes orteils. Des rires se font entendre en arrière-plan et je m'obstine à tourner la tête afin de repérer d'où viennent ses éclats de voix féminins. Deux jeunes femmes, d'une vingtaine d'années sans le moindre doute qui passent à quelques pas de moi. Elles me gratifient toutes deux d'un sourire et d'un signe de la main. Et c'est à cet instant que mes pensées se dirigent vers Pablo. En général, je ne suis pas du genre à penser à un autre alors que deux conquêtes de rêve se présentent à moi, mais là, je n'avais pas d'autre choix. J'imaginais déjà le Delta tenter le tout pour le tout afin d'en séduire au moins une. Les filles s'éloignant, je compose un rapide message sur mon portable que je tenais fermement à la main depuis que j'étais arrivé sur les lieux. Ramène tes fesses à la plage, ça grouille de proies de luxe. Et voilà, le message était transmis à ce cher Pablo et j'espérais bien qu'il allait se ramener aussi vite que possible. Ce jeu que nous avions entamé était des plus plaisant à jouer, l'un des meilleurs sans aucun doute. Un concours entre deux Delta qui se plaisaient à séduire. En attendant l'arrivé de Pablo, j'en ai très largement profité pour faire un tour d'horizon et me pavaner avec mon corps de rêve parmi les sublimes célibataires se trouvant sur la plage. Quelques gloussements, quelques rires, quelques photos avec Apollon lui-même plus tard et voilà que j'apercevais le jeune Delta arrivant au loin. Une dernière bise à une brune complètement euphorique de pouvoir toucher pareil torse, et je me retirais pour avancer vers celui que j'avais convié à la fête. « Regarde un peu le terrain de chasse que je nous offre. La plage ! », annonçais-je tout fièrement au jeune homme en lui montrant d'un geste de la main cette étendue de sable et d'eau qui s'étendait devant nous. « Bon d'accord, elle n'est pas aussi occupée qu'en période touristique, mais crois-moi. Les canons, c'est pas ce qui manque. Les célibataires non plus. » Et les hommes de certaines filles non plus, alors mieux vaut faire attention à la proie choisie. Combien de fois me suis-je déjà frotté à la mauvaise femme ? Trop de fois. « J'espère que t'as pas trop peur de te faire ridiculiser pour le coup. » Je bombe fièrement le torse devant Pablo. Comment rivaliser avec mon physique de rêve, après tout ?

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» « Je t’aime à un tel point que je te déteste pour ça. » Mais tu m'aimes quand même, pas vrai ?
» Ethan; Pacey; Jorden (+) Dieu a créé l'alcool pour que les femmes moches baisent quand même.
» Le seul truc intéressant dans l'amour, c'est de faire l'amour. C'est quand même dommage qu'il faille un type pour ça !!
» Un café pour démarrer la journée (PV Pablo)
» T'as quand même pas jeté ton iPhone de rage ?! [Feat Slevin J]

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