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+ I don't trust you anymore (zachariah).

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MessageSujet: + I don't trust you anymore (zachariah). + I don't trust you anymore (zachariah). EmptyMer 21 Nov - 17:34


I don't trust you anymore
Cela ne faisait que peu de temps qu'elle avait quitté la Russie pour venir se perdre dans ce vaste pays et dans cette grande université. Quitter Liverpool était une chose, mais partir de Moscou en était une autre. C'est là qu'elle a grandit, qu'elle a vécu des moments heureux et paisible, mais aussi un tragique accident qui à causé la perte de son père, mais ainsi sa perte. La jolie petite anglaise si noble, si respectueuse, si élégante, venait de changer du jour au lendemain en une petite fêtarde qui s'en foutisme de tout et qui vit le jour le jour sans se soucier des conséquences. Son oublie ? Elle le fait grâce à l'alcool et aux fêtes. Un changement radical et aucun de ses proches n'arrivait à la faire changer, à la reconnaître. D'ailleurs, tout cela n'est autre que la faute de ce mec. Ce crétin sans fond qu'elle a rencontré à ce lycée privée que son père dirigeait. C'était pour elle une de ces plus belle rencontre, mais aussi un de ces choix mauvais dont elle regrette à présent. Dire qu'en sortant avec, elle a perdu son père, lui a fait du mal et il n'a rien fait pour faire arranger les choses. Cet enfant égoïste, enfantin et primaire. Voilà ce qu'elle lui peu lui trouver à présent. Sortant de la salle de classe, une des rare fois où on peut la trouver, elle s'est rendu à la résidence Victor Hugo's. Dire qu'elle doit vivre avec tous les autres suite à une farce, c'est vraiment du n'importe quoi sachant que leur confrérie est encore intacte. Se passant une main dans les cheveux, elle entre dans cette résidence peu rempli pour le moment. Il n'étais que quatorze heures et la plupart des étudiants étaient en cours ou alors à leurs occupations personnels. Nouvelle sur le campus, elle s'est déjà fait de bonnes fréquentations et il serait bête de ne pas la connaître. D'ailleurs, elle est amie en quelque sorte avec beaucoup d'omega et puis c'est normal non ? Qui ne serait pas son ami s'il sait faire la fête ? En entrant chez les Omega, on lui a parlé des présidents de confrérie et un prénom à retenue son intention, celui de Zachariah. Ce mec à le même prénom que ce gars qu'elle qualifie de salaud et de crétin par la même occasion et en entendant ce prénom, elle a repensé à son père, car oui, ce mec l'emmène toujours à cette perte. Après plusieurs minutes elle s'est dit que c'est impossible, ce mec qui se prend pour un bad boy ne sait rien faire de sa vie, ça a toujours été un moins que rien, un enfant et qui avec les années n'a pas dû grandir. Posant son sac sur le comptoir de cette cuisine immense et surtout magnifique à son point de vue, elle se rend au frigo pour y sortir du beurre de cacahuètes ainsi que des toast fraîchement acheté la veille. Une petite faim après un cours ennuyeux et surtout l'ennuie des soirées sans fêtes. Heureusement, ce soir une très grande était organisé et les membres vont pouvoir compter sur elle pour y mettre de l'ambiance. Se tartinant un toast, un bruit venait de se faire entendre dans le couloir, tout haut elle demanda pensant être seule « Il y a quelqu'un ? »




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Zachariah La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: + I don't trust you anymore (zachariah). + I don't trust you anymore (zachariah). EmptyMar 27 Nov - 22:58


❝ J'ai trop longtemps cru que jamais t'allais m'oublier. J'ai trop longtemps pensé que peu importe ce que je faisais, t'allais être là. Je n'aurais pas dû, mais c'est trop tard. C'est trop tard pour te crier que je pense encore à toi, trop tard pour te dire que moi, jamais je vais t'oublier. ❞


D’un coup de pied contre le bas de la porte, je la refermais et elle claqua. Je ne portais pas grand soin au mobilier qui m’entourait mais il faut dire qu’il ne m’appartenait pas. J’étais en quelque sorte obligé de faire acte de présence au sein de la résidence Victor Hugo parce que ma confrérie était accusé d’avoir saccagé le reste du campus lors de notre dernière grosse fête. Incapable de réfuter ces accusations devant le doyen Fredericksen, Adriel et moi alternions les jours et les nuits que nous passions avec tous les étudiants de Berkeley. Inutile de dire que je rechigner facilement car du statut de fêtard invétéré ultra méga cool qui sait s’amuser, nous étions passés aux connards de service qui s’amusent à tout détruire sur leur passage. Je n’étais pour rien dans ses agissements, je n’avais même pas été mis en courant et pourtant en tant que Doyen, j’étais l’un des premiers à avoir été mis en ligne de mire. Mon ouïe s’attendait à être maltraitée dès mon arrivée mais à ma grande stupeur, un calme presque religieux régnait dans la maisonnée. Ceci dit, je n’allais pas m’en plaindre, bien au contraire. Moins d’hystériques à brailler dans tous les sens, c’est parfait. Quoi que je venais de parler trop vite … Une tornade dévala le grand escalier principal et une bouille joviale vint heurter mes prunelles. Le Scott Sherman alias notre singe national faisait son apparition dans mon champ de vision. J’aurai dû m’en douter. Pour lui, les cours étaient une option plus que facultative. Il passait ses journées à traîner dans la grande confrérie collective afin de foutre la merde dans les différentes chambrées. Il était donc on ne peut plus normal que je le voie débarquer comme une fleur, me souriant de toutes ses dents comme l’attardé qu’il était. Cependant, mine de rien, j’appréciais notre petit Scotty. Pas pour son côté idiot du village qui ne comprend rien mais pour le fait que les critiques et remarques violentes qu’il se prenait tous les jours le laissait de marbre. Il s’arrêta à mes côtés et un sourire niais s’écrasa sur sa frimousse de déjanté. « Des filles sont rentrées, des filles sont rentrées ! Viens, on va les observer pendant qu’elles se foutent à poil ! » Cria-t-il comme un perdu avant de glousser tel un dindon et de rebondir vers les marches pour les escalader quatre à quatre. Dépité de constater que son âge mental n’avait pas augmenté malgré la punition qui nous avait été infligé par le doyen, je soupirai avant de lever les yeux au ciel et de commencer tout doucement à marcher à mon tour. Néanmoins, pas pour observer les quelques demoiselles qui seraient rentrées avant la fin des cours. Je n’étais pas un goujat de la pire espèce. Quand même. Je préférais poursuivre Scott avant qu’il n’essaye d’entrer de force dans les douches collectives avec un appareil photo voire pire, une caméra dans le but de les filmer pour ensuite les exposer sur le net. Ce qui serait soit dit en passant totalement son genre. Peu enclin à devoir jouer le rôle de médiateur alors que je venais à peine de franchir je seuil de la porte, je rechignais sévèrement à cette lourde tâche qui m’incombait. J’entendis le rire guttural de mon compatriote jaune s’évaporer à travers les couloirs et je lançais sur un ton péremptoire. « Scott reviens immédiatement ! » La seule réponse que je reçus fut un silence sans fin. Autant essayer d’apprendre à un animal de compter deux par deux, j’avais plus de chance à réussir ma quête. Toutefois, je continuais d’avance et ce fut le son d’une voix féminine qui me stoppa dans mon élan. Quatre mots, pas un de plus qui me laissèrent un instant passablement stupéfait. L’intonation de cette voix, le léger accent qui s’en reflétait … il me semblait les avoir déjà entendus auparavant. Et pas de n’importe qui. Or, c’était juste impossible qu’elle soit présente à berkeley en ce mois de novembre. Elle était en Russie. Ma curiosité ( mal placée ) me poussa à me diriger vers la pièce d’où ce filet de voix s’était développé. Je passais doucement mon visage à l’intérieur de la pièce pour demeurer immobile. Une véritable statue en pierre. Plus vraie que nature. Stoïque jusqu’au bout des ongles. Grâce ( à cause ? ) de cette frêle silhouette, je revenais plusieurs années en arrière. A l’époque du lycée où je me prenais pour le roi du monde que rien ni personne ne pouvait atteindre. A part elle. « Cooper … » Chuchotais-je d’une voix presque inaudible. Comme si j’avais peur qu’elle ne s’évapore si jamais j’avais le malheur d’hausser le ton. Je m’étais imaginé mille et uns scénarios de retrouvailles avec elle, toujours en considérant qu’ils n’arriveraient jamais. Il faut croire que le karma en avait décidé autrement et qu’il s’amusait à me mettre à l’épreuve de la colère et de la rancune de la jeune femme. La mine sombre et grave, mes prunelles se mirent à détailler celle qui m’avait accusé plus d’une fois de l’avoir détruite de fond en comble. Moment de flottement. Je ne savais plus quoi ajouter. Des centaines de phrases se bousculaient dans mon crâne mais aucune d’elles n’étaient appropriées à la situation actuelle. Alors peut-être qu’il était préférable de garder ma bouche clause et attendre bien gentiment et sagement qu’elle me lance ses piques assassines et qu’elle me crache son venin en pleine tête. Le seul problème est que je n’avais jamais été une personne très patiente. « Que fais-tu ici ? » Lançais-je sûrement un peu trop sèchement pour que cela passe pour une simple question de courtoisie. Quoi qu’il en soit, je ne passais définitivement pas pour l’ex copain heureux de la retrouver. C’était bien plus facile ainsi. Me faire détester davantage pour ne pas retomber dans les méandres du passé. J’avais choisi la bonne solution, je le savais. Enfin je le croyais. Maintenant je doutais. « Je ne voulais pas paraître aussi mesquin. » Soufflais-je presque désappointé de constater qu’en sa présence je n’arrivais pas à réfléchir convenablement. Oh pitié Cooper, crie, insulte-moi de tous les noms, frappe-moi que je redevienne l’ancien Zachariah et que tu me fuis comme la peste. Tout sera alors beaucoup plus aisé pour nous deux.
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MessageSujet: Re: + I don't trust you anymore (zachariah). + I don't trust you anymore (zachariah). EmptySam 1 Déc - 1:15


I don't trust you anymore
Un téléphone posé sur le comptoir et un sac de cours posé sur le sol avec une veste non loin de celui-ci. Faisant quelques tartines parce que l'appétit était là, je regardais de temps en temps mon téléphone en répondant à quelques messages que je venais de recevoir. Venant de terminer ma dernière tartine, renfermant le pot pour le remettre dans ce placard qui se trouvait derrière moi, seulement une voix m'en empêcha. On a tous une voix qu'on aimerait oublier, mais qui est malgré tout gravé dans notre tête à jamais et cette voix je venais de l'entendre, au début, je pensais être folle, me dire ce n'est pas possible, mais en me retournant pour être sûr de ma folie que je venais de le voir. Ce mec, qui, m'a totalement détruite et qui est en cause de la femme que je suis devenue aujourd'hui. Lui crier dessus, l'envie de le gifler, de le pousser en dehors de cette pièce et de cette école était si violente, mais je n'ai rien fait, restant derrière ce comptoir qui nous séparaient et surtout qui me retenait et pourtant cette rage en moi ne demandait qu'à sortir. Pourquoi est-il là ? Pourquoi me suit-il alors qu'il avait promis de ne plus jamais me revoir. Celui avec qui j'ai tout laissé durant mon adolescence pour connaître autre chose que mes principes de bonne fille à son papa, mais en parlant de mon paternel, c'est lui leur meurtrier et il le sera à jamais. Le regardant de haut en bas, il n'avait pas changé sauf qu'il était plus âgé oui, mais pour moi il reste et restera à jamais ce pauvre crétin dont je suis bêtement tombé amoureuse. D'ailleurs qu'est-ce que j'ai pu lui trouver ? Ce mec qui n'a jamais vu plus loin que le bout de son nez et de ses conneries, qui passait son temps dans le bureau de mon pour cause de mauvais comportements. Le revoir remontait énormément de choses au fond de moi, depuis cette dispute dans le couloir de ce lycée, je ne l'ai plus revu et plus parlé et c'était mieux pour moi. Aujourd'hui, il se trouve devant moi et ose me demander ce que je fais ici alors que lui, il n'a jamais rien fait de bien dans sa vie ? Non, mais c'est l'hôpital qui ce fou de la charité ce n'est pas possible. Je le fixais, mon regard était loin d'être tendre, mais quand on a cette haine pour quelqu'un malgré qu'il reste toujours séduisant et qu'au fond on le déteste, je me déteste aussi d'être tombé amoureuse et d'avoir craqué pour lui, car après toute cette haine ne cacherait pas quelque chose d'autre ? Je refuse de l'admettre, il a détruit ma famille. « Ce que je fiche ici ? » dis-je en restant derrière ce comptoir et en le fixant sans le lâcher une seconde « Je pense que de nous deux, c'est toi qu'est-ce que tu fiches ici, tu ne sais rien faire de ta vie à par mettre le bordel autour de toi et te faire virer de cours ». J'ouvrais les hostilités, j'en avais bien conscience, mais cette douleur au fond de moi qui me consume chaque jour depuis la mort de mon père et surtout depuis ce jour où il est parti, où il m'a laissé malgré que je le déteste plus que tout. Me passant une main dans les cheveux, je ne savais plus comment réagir, il me rendait impuissante, mais en même temps tellement sûre de moi et de mes propos assez méchant. S'il savait, je ne suis plus cette petite fille qui restait dans son coin, coincé et respectant les valeurs familiales et la bonne éducation que j'ai pu avoir. Les choses ont bien changé et moi aussi d'ailleurs. Une jeune femme déluré, folle et fêtarde, voilà ce que je suis à présent. J'eus un léger rire de tu te fou de moi lorsqu'il commença à s'excuser, du moins c'est un peu comme ça que je le prenais. Lui ? S'excuser ? C'était une blague non ? Rien d'autre n'existe à part sa petite personne « Ne commence pas ce petit jeu là avec moi Zach, tu peux duper les autres, mais moi non et ton coté excuse-moi, je n'y crois pas. Tu es mesquin, crétin et il n'y a que toi dans ta petite bulle » j'ai repris mon souffle, je m'énervais, mais je restais calme ou du moins je l'essayais « Regarde, tu n'arrives même pas à tenir cette promesse que tu as faite avant de t'en aller » Je prends mon téléphone pour le mettre de ma poche de mon jean en laissant le reste pour m'avancer devant lui, croiser ses yeux de si près étaient une mauvaise idée je le savais, mais qu'importe « Je te jure qu'on ne se reverra plus jamais, tu t'en souviens ? » il pouvait le voir que j'avais grandi autant physiquement que mentalement « Disparaît comme tu le fais si bien, tu as détruit ce que j'avais de plus cher au monde et tu as fuit, tu as laissé ma famille, tu m'as laissé et en faisant ça, tu as prouvé que tout était de ta faute, je te déteste pour ça, je te déteste d'avoir réussi à me faire tomber amoureuse de toi et à cause de ça je te déteste, car ça l'a tué » ma voix était pleine de colère et de tristesse en même temps je ne pouvais plus le regarder dans les yeux, j'aimerais juste qu'il disparaisse à jamais, pourquoi était-il dans cette école en même temps que moi ? Qu'ai-je mérité pour vivre ça de nouveau ? Me reculant, je préférais pour ne pas m'emporter sachant qu'il allait répliquer à son tour et cela risquerait de m'énerver encore plus.




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Zachariah La Tour Dubois
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MessageSujet: Re: + I don't trust you anymore (zachariah). + I don't trust you anymore (zachariah). EmptyMar 11 Déc - 22:55


Un mirage. C’est tout d’abord ce que je crus. Il était irréel de voir Cooper en Californie pour une raison évidente : Elle était censée habiter Moscou. Il faut croire que le destin aime nous jouer de mauvais tours. Ses premières paroles me certifièrent que les mains qui s’étaient écoulés n’avaient pas atténués notre mésentente. « Il faut croire qu’avec les années je me suis assagi. Je suis désormais un élève bien sous tous rapports et doyen de ma confrérie qui plus est. Alors tes commentaires cinglants me laissent de marbre. » Finis-je par dire une once de théâtralité dans le son de ma voix. J’avais toujours bien aimé me donner en spectacle. Surtout lorsque j’en étais l’acteur principal. Un point pour Zachariah dans cette première manche. Elle avait pensé pouvoir me moucher en me fouettant au visage mon comportement antérieur qui était tout sauf irréprochable mais le fait est que j’avais changé. En bien. J’avais encore du mal à m’y habituer et pourtant, l’ancien Zachariah était pratiquement inexistant aujourd’hui. Bien évidemment, il était toujours enfoui quelque part en moi mais j’avais appris à me canaliser et ne plus laisser mes pulsions agir à ma place. Par contre, Cooper elle paraissait avait gagné en impulsivité. Il me serait donc tellement plus aisé d’en avoir le dessus. Quoi que la perspective d’une joute verbale avec elle ne m’enchantait guère. Je n’avais pas de minutes à lui consacrer histoire qu’elle puisse allègrement m’insulter. Pitié, nous n’étions plus des adolescents. Silencieux, je scrutais ses moindres gestes. Notamment celui de sa main qui passa dans ses cheveux signe qu’elle n’était pas forcément très à l’aise en ma compagnie. Pour ma part, son retour dans ma vie provoquait mille et une émotions contradictoires mais j’étais assez fin pour ne pas me laisser submerger et surtout pour ne rien laisser transparaître. Je ne souhaitais pas qu’elle voie qu’elle avait encore un quelconque pouvoir sur moi. Ce serait trop dur à encaisser pour mon égo. Son attaque me pris de court et me laissa un instant muet. Une haine sans nom luisait dans ses prunelles. Une haine qui m’effrayait tant elle semblait ineffaçable. Elle cherchait de toute évidence à ce que je m’emporte mais encore une fois, je soufflai un bon coup avant de répondre le plus calmement possible. « Avant tu étais dans ma bulle. Puis tu l’as éclaté le jour où tu m’as certifié que tout était terminé. » Sans que je ne comprenne très bien le pourquoi du comment, une douleur vivace due à l’époque où nous vivions en Russie me frappa de plein fouet. Elle pouvait me frapper tout un tas d’immondices au visage, cela était du pareil au même. J’avais autant souffert qu’elle de notre séparation si ce n’était plus. Parce que contrairement à elle, je n’avais pas cessé de l’aimer du jour au lendemain. Cela aurait été beaucoup trop facile sinon de tirer un trait en une seconde pour tout effacer et tout oublier. Elle s’approcha de moi et je me mis immédiatement sur mes gardes. Je la sentais prête à exploser et il n’y avait qu’un pas pour qu’elle me gifle comme une folle. A l’entente de la promesse que je lui avais faite, je tiquais. Bien sûr que je m’en souvenais. Comme si c’était hier. Je me rappelais de toutes les paroles que j’avais prononcé au mot près. « Jusque-là, j’avais plutôt bien réussi à tenir ma promesse. Quitter la Russie pour migrer aux Etats-Unis. Je ne suis pas devin, je ne savais pas que tu viendrais un jour ici. » Vrai du début à la fin. Merci Cooper mais il n’y a pas écrit madame irma sur mon front. Je ne pouvais décemment pas connaître ses intentions ni ses rêves d’étudier à Berkeley. « Ne m’accuse pas de tous les maux de la terre. Je ne suis pas responsable si nous nous retrouvons ensemble à San Francisco. » Et crois-moi bien que je n’ai pas l’intention de quitter mon rêve américain à cause de toi. Maintenant que j’avais retrouvé mes deux vraies sœurs sur cette terre d’asile, j’étais bien décidé à m’y installer et ce pour une durée indéterminée. Que cela plaise à la jeune Collins ou pas, je m’en contrefichais. Je n’avais pas de compte à lui rendre. Chacun menait sa vie comme il l’entendait point. Elle était si proche de moi que je pouvais presque sentir sur souffle sur ma peau. Je fis un effort surhumain pour ne pas reculer et la regarder partir. Non, nous n’avions pas terminé cette conversation. Tant que l’abcès ne serait pas crevé, personne ne quitterait cette pièce, parole de La Tour Dubois. Mes prunelles fondirent dans les siennes pour les emprisonner tandis qu’elle me déblatérait sur un ton hargneux tout ce qu’elle avait sur le cœur. En temps normal, j’aurai éclaté de rire devant ces stupidités. Sauf que là, je voyais bien qu’elle y croyait dur comme fer. Qu’elle me tenait pour responsable de toutes les misères de sa vie. « Je t’ai laissé ? Qui n’a plus voulu de moi dans sa vie ? Qui a préféré tirer un trait sur notre histoire ? Qui m’a traité comme un moins de que rien du jour au lendemain ? Qui a sacrifié notre couple ? Qui Cooper ? Dis-moi qui ! » M’exclamais-je hanté par les remords à présent. Je n’aurai jamais dû m’enfuir et lui promettre de ne jamais la revoir tout bonnement parce que j’en étais incapable. Je pensais que j’étais fort mais il suffisait d’une seule nouvelle rencontre dans une cuisine pour que le passé resurgisse et me fasse mal à en crever. Elle recula et j’avançais vers elle pour que mes deux enserrent ses bras. « Il a eu une rupture d’anévrisme, je ne l’ai pas tué bon sang ! Quand vas-tu ouvrir les yeux et voir la vérité en face ! » Sous l’effet de la colère, mes iris s’étaient assombries et mon ton s’était fait plus dangereux. Son père était mort certes mais je me refusais de me considérer comme coupable. Elle me haïssait pour cela. Très bien qu’il en soit ainsi. J’avais aussi ma propre rancœur. « Moi je te déteste pour avoir tué notre couple. Réfléchis une seconde et regarde lequel de nous deux est le plus assassin. » Enonçais-je, une pointe de dégoût sur la mine. Oui Cooper, analyse donc tes propres actes avant de te focaliser sur les miens. Brusquement, je la lâchais aussi vite que je l’avais attrapé pour couper ce contact physique qui me rebutait.
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MessageSujet: Re: + I don't trust you anymore (zachariah). + I don't trust you anymore (zachariah). EmptyVen 4 Jan - 18:35


I don't trust you anymore
Continuer sa vie comme si rien ne s'était passé était une chose pas facile. Jamais je n'aurais pensé le revoir et pourtant c'est toute cette histoire qui m'a changé. Cette rupture qui a été un vrai coup dur, mais surtout aveuglé par cette tristesse de perdre un être cher. Un parent que vous avez aimé. Un léger rire venait de me gagner lorsqu'il m'annonçait être doyen de sa confrérie. C'était une blague non ? Lui ? Doyen d'une confrérie ? Sûrement pas, mais doyen de lui-même oui. « Doyen ? Tu n'as pas la tête pour en tout cas » des reproches, des insultes, des coups bats, voilà ce qu'il méritait de ma part. Pourquoi serais-je gentille, douce, agréable et joyeuse en sa présence ? Depuis plusieurs années je suis resté sans le voir, sans une seule explication. Juste après lui avoir dit que tout était de sa faute, il a pris ses affaires et n'est plus revenu sans s'expliquer. Il n'a rien voulu dire alors il a fuit comme il l'aurait toujours fait. Je n'ai pas répondu à sa stupide phrase. Il n'est pas devin, bien sûr que non, il n'est pas assez bien pour ça. Heureusement que le campus est grand et surtout qu'on ne soit pas dans la même confrérie comme cela je pourrais l'éviter et oublier sa présence ici, du moins je vais essayer. Prête à lui tourner le dos pour retourner à mes occupations, je n'avais plus rien à lui dire et ne voulait plus discuter avec lui, car il ne comprenait rien et ne voulait rien avouer. Allant me retourner, j'ai senti un contact, ce contact physique que je n'avais plus senti depuis des années, un contact si différent des autres et pourtant il n'allait pas réussir à me déstabiliser de la sorte. « Arrête de dire n'importe quoi. Tu as préféré prendre la fuite plutôt que d'affronter ce que j'avais à te dire. Je n'ai rien sacrifié, tu aurais dû t'en rendre compte le jour où tu l'as poussé dans cette fichu cours. Depuis ce jour-là tu as tout fait tombé et pourtant j'ai dû être idiote d'être resté alors qu'il souffrait de me voir avec toi. » comment osait-il m'accuser d'avoir tiré un trait sur notre histoire. Le jour de sa mort, ce n'est pas seulement le départ de mon père que j'ai pleurer, mais aussi celui de Zach', car oui je n'ai jamais pu mettre fin à notre relation suite à la bagarre dans la cour tout simplement parce que je l'aimais malgré tout et aujourd'hui je me demande comment j'ai pu tomber amoureuse de lui. Voulant le reculer, c'était voué à l'échec. Il n'était pas près de me laisser partir. Pourquoi il ne prenait pas la fuite comme il y a quelques années ? Pourquoi voulait-il rester à parler avec moi. Je n'ai plus rien à lui dire. Ses mots me glaçaient le sang, une rupture d'anévrisme c'est vrai et je m'en souviens comme si c'était hier, mais ce n'est pas de l'accident que je lui parlais depuis tout ce temps. Je lui en veux de ne pas avoir été là, de n'avoir rien fait pour que mon paternel l'apprécie et en le regardant j'ai l'impression de voir toute cette histoire sortir de nouveau. Borné ? Oui je l'aitoujours été et ce n'est pas avec les années que j'ai changé ce point de ma personnalité. Mon regard dans le sien, il changeait de couleur, je pouvais le voir, cette noirceur qui commençait à l'habiter de plus en plus, mais je n'avais pas peur malgré cette douleur qui me pinçait la poitrine. « Je te déteste de l'avoir laissé, tu n'as jamais arrangé les choses avec lui et même s'il a eu un accident comme on n'arrête pas de me dire, je te déteste pour ça, d'être parti, de ne pas être resté. Tu savais à quel point je l'aimais, il était si important à mes yeux, un modèle et pourtant tu n'a rien arrangé, tu t'es presque battu avec lui et au final quand je t'ai dis que nous deux c'était fini, tu es parti sans rien comprendre » me reculant pour qu'il enlève ses mains, c'est un peu à coeur ouvert que je lui parlais. Depuis toutes ses années je porte ça au fond de mon coeur et même si j'aurais voulu jamais recroiser son chemin, cette altercation peut me libérer de ce mal qui me ronge corps et âmes. Retournant derrière le comptoir, je ne voulais pas m'approcher de lui de nouveau et savait que c'était pareil de son coté, il ne viendrait pas vers moi. Il m'accusait d'avoir tué notre couple alors que la faute c'est de la notre et pas seulement de la mienne. « Le plus assassin ? Arrête de croire que tu es un ange, loin de là. Je sais qui tu étais et j'ai toujours cette image dans la tête. J'ai tué notre couple ? Peut-être, mais sache que dans ce meurtre je n'étais pas la seule et que tu le veuilles ou non tu es aussi coupable que moi. Qui est parti ? Je te croyais plus fort que ça ? Je me suis emporter sur toi lorsque j'ai appris sa perte et pourtant tu as été le premier à partir, préférant me laisser seul. Donc, qui est le plus assassin maintenant ? » Ils faisaient un bruit monstre dans la cuisine, mais personne ne devait s'en rendre compte. Beaucoup d'émotions se mélangeait au fur et à mesure que je parlais avec lui, la colère et la tristesse à la fois. La colère de le revoir, de le voir ainsi et me tenir tête, mais aussi la tristesse de reparler de mon père, de l'avoir vu partir malgré notre relation amoureuse. J'ai toujours pensé qu'on était plus fort que tout, mais au final je me suis bien trompé et étrangement, je n'arrivais plus à être cette petite garce, malgré mes paroles assez dur, en face de lui je n'arrivais presque à rien. J'ai pensé pendant plusieurs années et pourtant ses paroles me faisait réaliser que cette rancoeur que j'ai au fond de lui ne s'est jamais adressé pour lui, mais qu'en réalité, elle était pour moi, cette haine je l'avais pour moi. « Va t-en... » réalisé au bout de plusieurs années une chose qui n'était rien était dur et surtout un mal atroce. Les yeux brillant, j'ai rangé ce que j'avais pris dans le frigo et dans les placards. Peut-être que je viens de comprendre que la seule à blâmer, c'est moi-même,




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MessageSujet: Re: + I don't trust you anymore (zachariah). + I don't trust you anymore (zachariah). EmptyMer 9 Jan - 10:37


Il était on ne peut plus évident que je ne m’attendais pas à être accueilli à bras ouverts de la part de Cooper. Mais de là, à la voir sortir quasiment les armes de guerre dans le but de me blesser ( au mieux ) voire de me tuer sur place, j’en restais bouche bée. Nous étions bien loin du temps où une harmonie sans faille régnait entre nous. Je savais pertinemment que je n’avais pas eu un comportement irréprochable, toutefois ses commentaires acerbes n’étaient pas non plus justifiés. Aucune demi-mesure. Toute dans ma tête. Très fair play. Sa réfléxion quant à mon statut de doyen me fit hausser un sourcil. Ainsi, elle ne me croyait pas capable de réussir au moins une chose dans ma vie ? Non bien sûr que non, j’étais toujours le méchant garçon fouteur de merde pour elle. Pas de rédemption possible. Qu’à cela ne tienne, j’étais déterminé à lui prouver que j’avais changé. Et en bien qui plus est. « Parce qu’il faut une tête spéciale pour être doyen ? C’est nouveau. » Lui répondis-je en mettant bien l’accent sur toute la moquerie dont j’étais capable. A croire qu’il fallait remplir un questionnaire particulier et avoir un cv sans faille pour gouverner une confrérie à Berkeley. Elle serait donc surprise de constater que non. Elle ne savait plus quoi dire pour me rabaisser qu’elle débitait toutes sortes d’inepties qui la rendaient juste pathétique à mes yeux. Et pourtant, dieu sait que je l’avais porté plus haut que tout dans mon estime. Elle était tout pour moi et j’aurai été capable du pire comme du meilleur pour la protéger et la rendre heureuse. Le destin en a décidé autrement. Il nous a séparés pour que nous nous retrouvions mieux plusieurs années plus tard. Par contre, il ne semblait pas avoir prévu qu’une rancœur au-delà de l’imaginable habiterait encore Cooper. Il paraît que le temps panse toutes les peines. Il faut croire que cet adage est faux nous concernant. Je vis qu’elle souhaitait mettre un terme à notre conversation mais je ne lui en ai pas laissé le temps. Je fis en sorte qu’elle soit prisonnière de mon étreinte. Au moins le temps que nous puissions nous expliquer. Si elle était assez mature pour cela. « Je crois avoir assez bien affronté ce que tu avais à me dire. Je ne veux plus de toi dans ma vie sont des mots qui t’interpellent ? Tu les as prononcés avec tellement de ferveur. Crois-moi que je t’ai affronté. » Neuf mots qui m’avait détruit et brisé. Neuf mots que je n’avais pas voulu croire jusqu’au moment où j’avais aperçu au fond de ses pupilles sa flemme s’éteindre. Même avec la meilleure volonté du monde, je n’aurai pas pu rester auprès d’elle une fois cette phrase dite. C’était au-dessus de mes forces. C’est muni d’un rire sans joie que je poursuivis. « Il souffrait parce que je n’étais pas le petit ami parfait qu’il rêvait d’avoir pour sa fille. Mais j’ai tout fait pour te rendre heureuse. » Du moins le temps que note histoire aura duré. Lorsque j’étais en compagnie de ma bande, je n’étais pas plus assagi mais Cooper, elle avait le temps de m’apaiser. Avec elle, je m’étais toujours senti plus sûr de moi, plus heureux. Et je m’étais même promis qu’un jour, je deviendrai celui qu’elle voulait réellement. Dommage, tout avait volé en éclat bien avant que je ne tienne cette promesse. Ressasser le passé était très mauvais car à présent, je n’étais plus aussi joyeux à l’idée d’intégrer la maison de la cohabitation. Je voulais retourner chez moi pour ne plus la croiser et l’effacer de ma mémoire. Je secouais la tête de dépit. Comme si cela était possible. Bien sûr que non. Cooper était ancrée en moi et ce que je le veuille ou non plus. Je maintiens ma prise quand elle voulut s’enfuir. Partir … Ce serait tellement plus facile. Je n’étais pas disposé à lui offrir ce cadeau. Elle devrait m’affronter jusqu’au bout. Elle me cracha au visage une vérité atroce. Je n’avais absolument rien fait pour arranger ma relation avec son père. Parce que j’exécrais plus que tout l’autorité et que chaque pore de sa peau suintait la fermeté. Je n’avais rien à ajouter. Sur ce point-là, je savais bien que je n’étais pas pardonnable. « J’ai fait une erreur en le provoquant, je le sais bien. » Et je n’avais pas besoin qu’elle me le rabâche. Elle se recula et je compris qu’il était temps pour moi de la relâcher. La libérant de l’étau que mes doigts représentaient sur sa peau, elle s’envola loin de moi en mettant le comptoir entre nous. Je continuais de la suivre du regard sans pour autant marcher jusqu’à elle. Cooper avait besoin de cette distance et je crois que moi aussi pour être plus calme et plus à même de réfléchir. Je pus alors lui relater ce que moi je pensais de notre histoire. De qu’elle m’inspirait. Et ce n’était définitivement pas des émotions positives. J’en étais même arrivé à lui affirmer que c’était elle l’assassin. Immédiatement, je regrettais mes paroles car je compris que j’avais été trop loin. Baissant la tête, je serrais les dents, attendant une contre-attaque de sa part. Qui ne manqua pas d’arriver. « Je te croyais plus amoureuse de toi. Tu vois, nous subissons tous nos désillusions. » Raillais-je en relevant mon faciès pour lui faire face, une lueur de défi au fond des prunelles. « J’ai préféré respecter ton choix. M’aurais-tu laissé te soutenir si j’étais resté ? Tu refusais que je t’approche, qu’est-ce que j’étais censé faire ? » Les étudiants qui étaient arrivés entre temps dans la cuisine ne se préoccupaient pas de nous. Ils menaient leur vie et leurs rires résonnaient étrangement contre mes tympans. Insensibles à la tension qui régnait entre Cooper et moi. Le regard de la jeune femme luisait bizarrement. J’aurai dû rester à ma place, mais je ne pus m’empêcher de traverser les mètres qui nous séparaient pour la prendre dans mes bras. Incapable de certifier que j’avais agi correctement, je déposais un baiser sur son front. « Ne pleure pas. Tu mérites d’être heureuse Cooper. » Je n’étais peut-être plus rien pour elle, mais quoi que je lui dise, je n’admettais pas de la voir souffrir.
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