Si j’aurais su je n’aurais pas pris autant d’aise à ses côtés, cela aurait évité de me retrouver dans une telle situation ou encore cette position me retrouvant au-dessus de lui, ne sachant si je devais me stopper ou bien céder ? Ma raison me disait de ne pas succomber mais mon corps semblait en avoir décidé autrement, sentant de petits papillons dans le bas de mon ventre, l’éveil du désir…Pourtant ce rapprochement n’avait pas été prémédité, loin de là, simplement avais-je voulu prendre une posture des plus confortable pour m’endormir si toutefois Morphée avait bien voulu m’accueillir au creux de ses bras pour une douce nuit, mais ce fut dans ceux de Drew que je me retrouvais en cet instant…

J’avais tenté malgré tout de l’en dissuader, ou bien de me dissuader moi-même devais-je avouer avec ses quelques mots prononcés à son égard mais il avait eu ce répondant que je me sentais comme prise au piège. Piège qui c’était refermé sur ma personne…La température montait dans cette chambre et en nos corps que mon souffle se fit plus lourd surtout lorsque ses mains parcoururent mon être, ou ma peau s’hérissait au moindre de ses contacts. C’était une réelle torture ! Comment lui inculquer les bonnes manières d’être en couple si je dérogeais aux règles fondamentales ?! Ses paroles ne m’avaient guère aidé à me freiner, au contraire elles semblaient comme m’inciter au désir charnel, je n’avais qu’à lâcher prise pour m’abandonner à lui, corps et âme, comme si ses chaines qui me retenaient allaient se rompre pour un pur moment de liberté et plaisir total. Cédant sous la pression je vins plaquer mes lèvres sur les siennes avec une once de sauvagerie peut-être avant de m’arrêter en plein élan, me redressant pour ne pas sentir son souffle contre mon visage même si nos corps étaient encore et toujours en contact. Mais son regard en disait long, il arrivait à me déstabiliser à me faire aller au sens inverse de mes pensées. Un combat incessant entre ma réflexion et mon envie grandissante…ce sourire qu’il avait accroché à ses lèvres, le scrutant sans un mot…et à quoi bon puisqu’il poursuivit son excursion sur ma bouche, le creux de mon cou jusqu’à descendre de ^plus belle !Mon Dieu il me faisais perdre la raison que sans véritablement me rendre compte je fus à moitié déshabillée, appréciant le contact de ses lèvres sur moi, fermant un instant les yeux avant de réagir de nouveau et de le faire basculer de nouveau pur me retrouver une nouvelle fois sur sa personne avec plus de fougue, l’embrassant de façon fougueuse et jouant de mon bas ventre sur le sien. Il avait donc remporter la partie, ne pouvant aller à l’encontre de ce désir qu’il avait su faire naitre chez moi, lui mordillant la lèvre, prenant son visage entre mes mains, avant de descendre doucement sur son torse de la pointe de ma langue pour atteindre son bas ventre, ou je passais chacune de mes mains sur ses hanches afin de lui ôter son boxer, seule barrière pour atteindre le début d’une délicate et douce sensation par la suite…Le faisant glisser et le jetant au pied du lit, je remontais plus doucement sur lui, frottant mon corps sur le sien jusqu’à retrouver ses lèvres, ayant encore cette fougue qui s’animait en moi, avant de me stopper pour un murmure« Je te maudis Andrew Walton… »Me rapprochant encore de sa personne je pouvais sentir l’excitation chez lui, son membre viril dressé sans plus aucun vêtement m’amusant à me faire désirer davantage. Il avait voulu jouer à ce petit jeu, il m’avait trouvé, les choses allaient enfin devenir intéressantes…j’étais dans un état presque second tant il m’avait excitée de diverses manières que je parcourais à mon tour la moindre parcelle de son anatomie sans toutefois aller au point stratégique de son envie grandissante, l’effleurant seulement pour plus de sensations…Le faire languir…jusqu’au tiendrait-il ?

En temps normal, lors de soirée notamment je passais toujours d’excellent moment avec mes mais ou avec mes nouvelles rencontres faites au cours des fêtes auxquelles je me rendais mais ce soir alors que j’avais voulu prendre du recul sur toutes ses sorties et surtout me reposer avant les prochains partiels. Du moins il devait en être ainsi jusqu’à ce qu’Andrew ne fasse son apparition. Tout avait basculé et moi-même également d’ailleurs que je me retrouvais ici dans le lit de mon ami à qui je tentais de faire prendre conscience que parfois partager sa vie pouvait être des plus agréable et conciliante mais ce soir je faiblissais face à ses avances et ses gestes que je pliais telle une faible. Mais ne sommes –nous pas tous humains ?!

Après un certain temps cédant à son invitation charnelle, je ne pus que me résigner à ma laisser aller à mon envie, celle qu’il avait su faire naitre chez moi de ses mains et ses lèvres qui avaient parcouru mon corps…que je pris les commandes lui retirant son dernier vêtement, étant présenté sous mes yeux en tenue d'Adam, bien foutu d’ailleurs pouvant le savoir au touché et l’ayant déjà vu torse nu mais là en entier c’était encore plus appétissant que dans son emballage. Ne pouvant plus lutter contre moi-même je m’abandonnais donc à me laisser aller contre lui et avec lui enfin bien que remontant à sa hauteur je pus m’apercevoir au moment de caresser ses lèvres des miennes que ses soupirs n’étaient pas dû au plaisir ressenti lorsque je l’interpellais doucement.

« Drew ?... »

Sans réponse de sa part je pus m’apercevoir qu’il dormait ! Le goujat !!! Vexée et humiliée sur le moment après avoir ouvert mon appétit, que fronçant les sourcils, contrariée ne sachant pas comment agir ou encore réagir ! Au-dessus de sa personne réfléchissant à comment terminer cet instant que je nus me stopper en si bon chemin et maintenant que le désir était bien présent autant tenter de l’assouvir, même si c’était avec Andrew ?! un sourire presque taquin aux coins des lèvres, que lui déposant un léger baiser et sentant toujours sa virilité présente, je recouvrais son corps de touchés ici et là de ma bouche, de mes mains, jusqu’à atteindre le mont des merveilles, que je ne pus laisser ainsi sans agir d’ailleurs que je fis un premier contact contre son intimité qui semblait réactive à ne pas en douter, quand ma langue vint caresser son entre jambe avec douceur pendant quelques instants avant d’approfondir ma gestuelle pour engloutir pleinement ce qui fit de lui un homme ! Avec délicatesse et envie je goutais à sa personne ne sachant s’il se réveillerait ou pas ? Bien que tout homme, plaisir grimpant ne pouvait passer à côté d’une telle attention le sentant parfois remuer légèrement. Etait-ce grâce à ce que je lui procurais ? Son corps et son esprit reprirent –ils enfin conscience ? La chaleur de nos deux corps semblaient se rejoindre sous ce drap, je ne voyais plus ici mon ami Andrew mais un homme comme tant d’autre, l’envie de s’épuiser sous l’effort intense de sensation, de lâcher prise pour s’abandonner corps et âme, sans laisser place à toute réflexion quelle qu’elle soit, pour apprécier les délices que la vie pouvait offrir et ses bienfaits en tout genre ;J’aurais pu laisser tomber et tout arrêter mais je voulais désormais pousser le vis au plus loin, tout en continuant cette excitation que j’exerçais sur sa personne en cet endroit fatidique, centre de tout désir et de toute envie ! Mais il fallait avouer que prodiguer de telles attentions en faisaient naitre en moi, ce qui ne m’aidait pas à me contrôler, comme ce tiraillement dans le bas ventre, que le souffle court et lourd je devais ralentir la cadence et me faire oublier un court instant pensant ou ne sachant pas si Andrew dormait toujours au vue de ses soupirs…je ne pouvais tout de même pas m’approprier son corps bien que l’idée en était des plus plaisantes…si nous avions été seuls, je n’aurais pas hésité un seul instant mais ne sachant sa réaction alors que nos colocataires dormaient dans cette même pièce, je préférais la douceur et l’éveil en douceur …Avant de pousser un peu plus fort mes gestes, approfondir un peu plus, accentuer mes gestes, ma motivation avant de me défaire de son entre jambe pour remonter peu à peu sur son ventre, son torse de kyrielles de baisers pour me retrouver de nouveau à hauteur de sa tête, lui mordillant la lèvre inférieure, qui aurait pu rester endormi avec un pareil traitement de faveur…tout en frottant doucement mon corps contre le sien qui lui n’avait pas faibli un seul instant depuis mon entrée dans son lit…

Connaissant le jeune homme et le voyant de façon très « macho » pour la plupart, il n’en était pas moins mon ami, avec qui je pouvais passer de bons moments même s’il était buté sur le fait que vivre avec une personne officiellement ou officieusement d’ailleurs n’était pas possible, ne croyant probablement pas à l’amour et encore moins au fait que l’on peut vivre heureux avec la même personne. Il préférait la diversité, certes, pour ma part je pouvais le comprendre ayant moi-même pas mal d’occasion lors de soirée à ne pas rentrer seule mais j’avis également connu ce qu’était que d’avoir une réelle relation avec un homme. Deux choses différentes bien que le fait d’être célibataire avait des avantages…

Bref, étant donc en posture de dominante, sans aucun mal puisque Drew avait été se blottir dans les bras de Morphée avant de m’apercevoir qu’il ne prenait pas de plaisir mais qu’il était endormi ! Vexant certes mais après tout il m’avait chauffé autant poursuivre et puis quel homme n’aimait pas être réveillé de la sorte, de façon si intense et douce ? Continuant mon excursion et revenant peu à peu à sa hauteur, je le sentis bouger, il était bel et bien revenu à lui, et de façon très spontanée puisqu’il rendit son trop plein d’alcool de la soirée, une chose écœurante avouons-le, bien que passer la nuit avec un homme ivre était une chose mais rendant en deux fois qui plus est était un tue-l’amour ! Voulant remonter en bordure du drap, Drew le souleva étonné de me voir là, me demandant ce que je pouvais bien faire ici. Alors stoppant dans mon élan en bien des choses il me repoussa de façon à continuer pour qu’il apprécie le contact de ma bouche contre son anatomie. Quel culot ! Cette s’en était de trop ! Me frottant contre lui sans trop m’appuyer d’ailleurs avec son estomac fragile, je fus dorénavant à sa hauteur, voyant son regard détendu comme s’il croyait que j’allais être la femme de tous ses désirs ce soir à lui faire pleinement prendre un pied d’enfer, et bien il aurait tout faux !
Portant mes fines lèvres à l’une de ses oreilles, je lançais dans un murmure des plus compréhensibles.

«T’es vraiment irrécupérable ! Laisse tomber y’aura rien de plus entre nous ce soir, je préfère autant aller prendre une douche froide histoire de calmer mes ardeurs...Sur ce vide toi bien... »

Sur ce je me défie de son emprise pour quitter son lit m’y asseyant sur le rebord avant de récupérer mon vêtement manquant que je me levais pour atteindre la salle d’eau, soufflant d’avoir été si naïve et faible à m’être laissée aller un minimum avec lui, quelle idiote ! Puis allant vers la cabine de douche, je fis couler l’eau, chaude à ce que j’avais énoncée « froide » avant d’ôter mes vêtements pour me placer sous les jets d’eau chaude histoire de bien reprendre mes esprits….Les yeux fermés, je fis le vide dans ma tête pensant qu’au pire je pourrais toujours retourner mon matelas et y terminer la nuit non ? J’étais furieuse contre moi-même…Peut-être était ce mieux ainsi non ? Comment allais je le percevoir maintenant que nous avions franchi cette limite « platonique »…Mais Dieu qu’il avait été sensuel dans sa manière d’amener une femme dans son lit, que cela m’en avoir le sourire aux lèvres d’ailleurs. Quel potentiel charmeur il avait ! Pas si désagréable au final… Et lui que faisait-il pendant ce temps-là ? S’était-il rendormi ? Rendait-il encore tant il avait bu plus que de raison ? au moins ici je n’étais celle sur qui il vomirait et puis je comptais bien rester un bon moment sus cette eau ruisselante sur mon corps qui me fit le plus grand bien d’ailleurs, un pur moment de relaxation…après avoir été dans un état d’excitation intense. Sacré mec va en tout cas ! Malgré tout cela m’amusait ! Même si je sentais encore cette pression en bon bas ventre toujours aussi présente, qui peu à peu s’estomperait au fil que les minutes passeraient…Et c’est ce qui se produisit, je commençais à retrouver mes esprits, à sentir de moins en moins ces papillonnements en moi…