the great escape
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there's only one way down this road

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MessageSujet: there's only one way down this road there's only one way down this road  EmptyMer 14 Nov - 22:15


rémy ㄨ peter



    « Vous avez intérêt à vous bouger le cul bande de fainéants ! Vous ne faites pas honneur à tous les champions qui ont porté ce maillot, p’tits morveux que vous êtes ! Je veux une victoire dès le prochain matche, c’est non négociable. Il y aura des changements en profondeur si ce n’est pas le cas et certains pourront dire adieu à leur bourse d’étude l’an prochain, ça j’peux vous le garantir. » On s’y attendait à ce discours agressif du coach, on ne méritait pas mieux de toute façon. Personnellement, je trouvais même qu’il avait été plus gentil avec nous. Sur sept matchs depuis le début de la saison, nous n’en avions gagné qu’un seul, c’était un des pires départs de tous les temps pour l’université de Berkeley. Alors oui, clairement, nous n’étions pas au niveau, nous ne méritions pas de porter ce maillot. J’entamais ma troisième année au sein de l’équipe et nous avions clairement perdu en qualité, nos meilleurs joueurs étaient partis de l’équipe et avaient été remplacé par des joueurs moyens. Des joueurs qui s’en foutaient un peu, qui voulait juste toucher leur bourse. Les amoureux de ce sport, les passionnés, avaient été remplacé par des touristes et l’équipe en pâtissait. Mais bizarrement, je m’en foutais complètement. Alors qu’avant l’équipe était sûrement une des choses qui me préoccupaient le plus, désormais, je n’y prêtais guère attention, je laissais les choses se dérouler, passif. Il faut dire que l’entente au sein de l’équipe n’était pas terrible, et j’y étais plus ou moins pour quelque chose. Apparemment, coucher avec la copine d’un coéquipier était considéré comme un acte de trahison. Ce n’était pas de ma faute si certains sortaient avec des filles qui ouvraient leurs jambes plus vite que leur ombre. Lorsque le vestiaire avait été mis au courant de cette histoire que j’avais eu avec la copine d’Andrew, des clans s’étaient tout de suite formés. Forcément, l’intéressé avait voulu me casser la gueule, avait juré de me tuer, et plein d’autres choses futiles, mais là encore ça ne m’avait fait ni chaud ni froid, je m’étais juste contenter d’exposer un grand sourire. A quoi bon se prendre la tête pour cette merde. De toute façon, dans l’équipe, seulement deux ou trois joueurs seraient peut-être un jour professionnel, pas plus. Et ce n’était pas dans mes prétentions, ça ne l’avait jamais été, je n’avais jamais voulu faire du football mon métier, moi depuis tout petit, mon objectif est le même, faire de la politique. Qu’ils se prennent la tête autant qu’ils veulent avec ce sport, j’avais décidé de mettre ça de côté. De jeter toute mon implication, de passer à autre chose. J’avais suffisamment à penser en ce moment. Il était temps que je commence enfin à me concentrer sur mes études. Je devais avoir un dossier en béton si je voulais avoir une chance d’être dans les tous premiers de ma spécialisation. Si je voulais que mon rêve de toujours se concrétise. J’avais aussi fait l’erreur de coucher avec une nympho. Maintenant je l’avais sur le dos et j’avais du mal à m’en débarrasser. J’avais beau être méchant, la renvoyer chier autant que je pouvais, rien n’y faisait, elle s’accrochait. Je devais faire quelque chose pour qu’elle me laisse enfin tranquille et qu’elle ne s’approche plus de moi. Pour dire vrai, elle me faisait à moitié peur, vous savez, le genre de nymphomane psychopathe dont on ne sait pas tout ce dont elles sont capables. Je pense aussi qu’elle était bien trop stupide pour comprendre mes allusions qui ne faisaient que l’insulter.

    Et pour finir, je m’étais rendu il y a quelques jours de cela qu’une fille à qui je tenais beaucoup, que je ne voyais que comme une amie –une des rares – était en quelques sortes attirés par moi. Je n’avais jamais envisagé de la voir autrement que comme une amie. Rémy. A vrai dire, je m’étais toujours dis que ce genre de filles était trop bien pour moi, que je ne pouvais pas la mériter, que la seule chose que je pourrai lui apporter, c’était de la peine. Depuis que je m’étais fait piéger par cette salope en Angleterre qui m’avait fait croire qu’elle était enceinte pour que je ne la lâche pas, j’étais devenu un vrai connard avec les filles. Je les utilisais, je leur promettais monts et merveilles avant de partir comme un voleur le lendemain matin, une fois ma mission accomplie. J’avais été pris à contre-pied lorsque je m’étais rendu compte de son attirance, je ne savais pas vraiment quoi faire, comment réagir à ça, j’étais perdu. Forcément, je la trouvais séduisante, mais je n’avais je n’avais ne serait-ce qu’envisager une possibilité avec elle... Ces derniers jours, j’avais pris le temps de réfléchir à tout ceci, à tête reposée, au calme. Ma décision était prise. J’allais tenter ma chance. J’avais peut-être une infime chance de me retrouver avec quelqu’un de bien, il ne fallait pas que je laisse passer ceci. Le jeu en valait sûrement la chandelle. C’était décidé, j’lui parlerai dès aujourd’hui, j’avais déjà oublié la soufflante que nous avais mis le coach à l’instant. Je dégainais mon portable et lui envoyais machinalement un texto. « Ça te dirait de ramener ta crinière blonde sur le toit de la résidence cet aprem ? Histoire qu’on bavarde un peu au calme ? » Sans même attendre une réponse, je me dirigeais vers le toit, histoire de méditer encore un peu à la manière dont je pouvais agir. J’étais bizarre, je n’étais pas moi-même, je ne me posais habituellement pas autant de questions, tout venait comme ça. Peut-être était-ce parce que cette fois-ci c’était important pour moi…
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MessageSujet: Re: there's only one way down this road there's only one way down this road  EmptyDim 18 Nov - 1:13

I can feel the love, can you feel it too ?

- REMY F. BRADFORD-DUMA & PETER J. ANDREW-WILKINS -


« Stop, il y en a marre de vos jérémiades. Je ne peux rien faire pour vous, je vous l'ai déjà dit, je vous le répète pour la dernière fois. Le Doyen Fredericksen refuse d'entendre ne serait-ce que le mot arrangement. Vous gardez vos chambres et vous vous y faites. J'ai passé l'âge de gérer des caprices de mômes. Partez avant que je ne m'énerve pour de bon ! » Remy darda un regard noir à l'encontre de quelques braves Sigmas venus lui faire leurs doléances. Ils n'étaient pas satisfaits de leur chambrée dans la Victor Hugo's Residence, comme tout le monde. Et même si elle pouvait comprendre leur agacement, il n'y avait rien qu'elle pût faire, elle devait se plier aux règles, qu'elles lui plaisent ou non. Son ton irrité les découragea d'oser toute nouvelle tentative de plainte, et ils se contentèrent de partir, ronchonnant des jurons qu'elle préférait prétendre ne pas avoir entendus. La porte claquée, elle posa sa tête entre ses mains, poussant un profond soupir. Si on lui avait dit qu'être présidente de confrérie comportait aussi de tels problèmes, elle ne se serait jamais présentée. Ses nerfs étaient mis à rude épreuve, comme tout le monde, et si d'ordinaire elle se montrait douce et compréhensive, elle commençait petit à petit à montrer à sa confrérie un nouveau visage, plus ferme, plus assuré, plus sévère aussi. Elle n'avait pas le temps de gérer leurs plaintes, l'avancée des travaux de rénovation, la musique, les cours, la vie sociale et les nuits réparatrices dont elle était si friande. Alors quitte à choisir, elle les sacrifiait eux bien volontiers. Et elle devait remercier les Omégas pour tout cela, ces crétins qui avaient fichu une joyeuse pagaille sur le campus et qui l'obligeaient à adopter une attitude cheftaine qui ne lui correspondait pas et pire, des rumeurs se propageaient lentement mais surement chez les Sigmas, et certains la jugeaient incapable de tenir son rôle, soumettant même l'idée d'un départ volontaire. Etre présidente exigeait tact, diplomatie, bienveillance et justice, mais elle peinait à être tout ça à la fois, ne sachant trouver le juste milieu entre fermeté et compassion. Comme à son habitude, Remy se laissait envahir par ses émotions, l'empêchant de réfléchir de façon raisonnée et lucide. La porte s'ouvrit, révélant une Aleyna aux traits inquiets. « Je sais ce que tu vas dire. Je ne devrais pas m'emporter, mais en même temps, ils me forcent à le faire en me posant les mêmes questions tous les jours ! » Elle éprouvait le besoin de justifier son comportement, de justifier sa place, son rôle, et de prouver qu'elle méritait d'être présidente, qu'il lui fallait juste un petit temps d'adaptation. Aleyna lui adressa un sourire plein de compassion et referma la porte tout aussi doucement qu'elle l'avait ouverte. Si cela ne tenait qu'à elle, Remy serait couchée, pour toute la journée, pour toute l'année même. Les traits creusés, épuisée par son incapacité à tout gérer en même temps, elle souffrait d'un sérieux manque de sommeil, sa voix était enrouée et de toute façon rien n'allait, alors ils pouvaient bien aller tous se faire foutre. Seule la vibration caractéristique de son message parvint à la sortir de ses idées noires et même à lui arracher un semblant de sourire. Oh, et pourquoi pas, après tout. Peter qui lui proposait de le retrouver sur le toit de la résidence commune, ça valait toujours mieux que de rester assise sur sa chaise inconfortable à râler comme une pauvre femme aigrie. Elle répondit à la hâte avant de quitter le pavillon Sigma, toujours en rénovation, pour rejoindre la Victor Hugo's Residence où elle avait, comme tous les autres, établi ses quartiers. Etourdie qu'elle était, elle en avait même oublié de prendre une veste et se retrouvait à trembler de froid à cause du vent qui soufflait sur San Francisco. L'air était frais, même pour un mois de novembre, et malgré ça, elle n'eut pas le courage de redescendre dans sa chambre pour prendre un pull ou une simple écharpe. Elle pria juste pour que Peter ne tarde pas trop. Tant enjouée qu'elle était à l'idée de le voir, elle n'avait même pas pris le temps de réfléchir trente secondes à la raison pour laquelle il lui avait envoyé ce texto. Peter et bavarder n'allaient pas exactement dans la même phrase, et maintenant qu'elle y pensait, c'était assez étrange, pour ne pas dire perturbant. Elle préféra ne même pas chercher à comprendre, autrement elle était partie pour des minutes de questionnements intérieurs et d'appréhension. De toute façon, elle n'en eut pas le temps. Ses prières avaient été exaucées et la silhouette élancée de son ami se dessina à quelques mètres d'elle lorsqu'il repoussa la porte permettant l'accès sur le toit. Elle le gratifia d'un sourire – vaguement inquiet – et n'esquissa pas le moindre geste pour s'approcher de lui. Elle pouvait avoir un comportement assez étrange lorsqu'elle le voulait, se montrant souvent exubérante et parfois, comme maintenant, trop timide pour bouger, ou dire quelque chose d'intelligent. « Salut » entama-t-elle avec un entrain qui n'avait rien de naturel. « Tu sais, je dois dire que quand tu m'as écrit que tu voulais bavarder au calme, j'ai eu un soupçon d'inquiétude quand même... en général ça n'annonce rien de bon. En fait, c'est assez amusant, on dirait que tu veux rompre avec moi alors qu'on n'est pas ensemble, c'est... ouais, c'est amusant » s'emballa-t-elle, rendue idiote par sa nervosité. S'il ne la prenait pas déjà pour une fille à moitié dingue, à présent il allait sûrement le faire. Elle avait cette agaçante manie de trop parler dès lors qu'elle ne se trouvait pas à son aise et le fait qu'elle ait ce comportement avec Peter était assez révélateur sur ce qu'elle pensait de lui : elle n'était pas à son aise dès lors qu'elle développait des sentiments contradictoires pour quelqu'un.
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MessageSujet: Re: there's only one way down this road there's only one way down this road  EmptyDim 25 Nov - 17:23

sorry demi, i'm not goin' to give my heart a break.
« i walked over to the hill where we used to go and sled. there were a lot of little kids there. i watched them flying. doing jumps and having races. and i thought that all those little kids are going to grow up someday. and all of those little kids are going to do the things that we do. and they will all kiss someone someday. but for now, sledding is enough. i think it would be great if sledding were always enough, but it isn't. » ◂ the perks of being a wallflower.




    Donner rendez-vous à une fille pour la séduire, ce n’était vraiment pas le genre de truc que j’avais l’habitude de faire. Non, d’habitude, je ne tentais même pas de séduire, la plupart de mes relations ne duraient généralement pas plus d’une nuit, et ce, depuis quelques années déjà. La dernière fois que j’avais accordé ma confiance à une fille, elle m’avait planté un couteau dans le dos, se prétextant enceinte pour que je reste à ses côtés. C’est le genre de mésaventure qui vous fait vous poser pas mal de questions. Mes réponses ont été sans appel, le problème était simple, les relations sentimentales causaient bien trop de dégâts, il fallait que je les éradique de ma vie. C’est ce que je me suis efforcé de faire pendant toutes ces années. Enchaîner les relations d’un soir, sans jamais se poser, sans jamais ne serait-ce que réfléchir à la possibilité de me mettre en couple. Alors oui, la peine est bien moins importante, c’est irréfutable, mais le vide se fait rapidement ressentir, il est difficile de se contenter de relations purement platoniques. On a beau faire tout ce que l’on veut pour tenter de repousser ce manque, cela finit toujours par nous rattraper. Et plutôt que de nous faire l’effet d’une bombe comme le fait une rupture, ce sentiment nous consume petit à petit, nous donnant l’impression que notre vie est vide de sens si elle n’est pas partagée avec quelqu’un. Alors, cette habitude que j’avais prise de simplement coucher avec les filles, soir après soir commençait à me ronger de l’intérieur… Non, ce n’est pas vrai. Je m’en foutais, j’aimais bien ramener une fille différente chaque soir chez moi, là n’était pas le problème. Je n’étais pas ce genre de mec qui se lamentait sur son sort. Si j’enchainais les relations d’une nuit, c’était parce que je le souhaitais, personne ni rien ne m’influençait, c’était dans ma nature, quoi que disent les gens, je m’en foutais. Non, ce n’était pas un manque, un vide que je ressentais, non c’était totalement différent de ça. Faire comme si j’étais philosophe et me poser des questions sur mon existence ? Très peu pour moi. Non, les choses n’étaient vraiment pas pareilles cette fois-ci, je voyais Rémy différemment de la manière dont je voyais la plupart des filles. Je ne la voyais pas du tout comme une fille avec qui je pourrai coucher un soir avant de partir en voleur, mais pourtant, elle m’attirait, énormément. Je m’entendais bien avec, elle était belle et intelligent, elle ne méritait vraiment pas qu’on la traite mal. Non pas que les autres filles avec qui je me suis comporté comme un enfoiré le méritaient forcément, mais elle, Rémy, elle avait vraiment quelque chose en plus, quelque chose qui me faisait craquer. Alors j’en étais rendu là, à l’attendre sur le haut d’un toit, dans le froid, stressé comme lorsque j’avais quatorze ans, comme lorsque je n’avais pas encore confiance en moi, comme lorsque je ne savais pas comment m’y prendre avec les filles. Mais après tout, c’était un peu ça, même avant que je ne décide de me comporter comme un connard, je n’avais jamais vraiment eu de relations sérieuses. J’en avais eu deux fois, alors c’était un peu comme si je débutais dans ce genre d’exercice, je ne savais pas vraiment comment m’y prendre pour séduire une fille bien, une fille avec qui j’avais envie de me ranger. D’habitude je rentrais dedans, très maladroitement, mais pour les coups d’un soir, ça marchait, ici, je ne pouvais pas reproduire ce genre de comportement sans me vautrer. Tant pis, je ferai comme je faisais dans n’importe quelle situation, j’y irai à l’instinct. Planifier ne servait à rien, au contraire, il fallait que je sois le plus naturel possible… Mais planifier d’être naturel n’était-ce pas planifier au final ? Oh fuck, je devenais complètement débile, il fallait que je débranche mon cerveau, il me faisait penser n’importe quoi.

    Je restais immobile, assis contre un des rebords du toit, attendant que Rémy arrive. Le mois de novembre à San Francisco était plus froid qu’à l’accoutumé, moi qui avait fini par m’habituer à la chaleur de la Californie avait de plus en plus du mal à supporter ce froid qui venait une fois l’hiver en approche. Les rafales de vent me glaçaient le sang et me rappelait ce temps maussade que j’avais trouvé lorsque j’avais déménagé pour l’Angleterre. Sauf qu’ici, la pluie se faisait bien plus rare que sur le vieux continent, encore heureux soit dit en passant. Le grincement de la porte de la cage d’escalier me sorti de mes pensées météorologiques. Je vis dépasser la tête blonde de Rémy, tout d’un coup, mon sang n’était plus glacé, bien au contraire, une certaine chaleur s’était emprise de moi. Sa simple présence me mettait de bonne humeur, for God’s sake, il fallait vraiment que je me fasse soigner moi. Je répondis à son salut par un simple sourire. Nerveusement, elle balança tout un tas de phrases qui me firent sourire à nouveau. J’étais au courant que je lui plaisais plutôt et ce manque d’assurance ne pouvait être qu’un bon point pour moi. « Rompre alors que nous ne sommes pas en couple, ouais amusant. » lançais-je avec un petit rire. « Quelle drôle d’idée. Nan parce que pour ça, faudrait que tu me plaises… Donc que tu sois sympa, intelligente et belle, assez compliqué, je sais. » Je marquais un très court temps d’arrêt histoire de voir rapidement sa réaction avant de reprendre, sans lui laisser le temps de dire le moindre mot. « Oh wait… C’est le cas. » Je lui adressais un léger sourire tout en regrettant d’être allé si droit au but, j’aurai sûrement dû me montrer bien plus patient que ça. Tant pis, alea jacta es, la chute n’en sera que plus rude.
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MessageSujet: Re: there's only one way down this road there's only one way down this road  EmptyJeu 29 Nov - 23:03

All the pretty things that we could be.

- I READ YOUR NAME ON EVERY WALL, IS THERE A CURE FOR ME AT ALL ? -

A l'instant même où Peter avait fait son entrée sur le toit, Remy avait senti cette douce chaleur l'envahir, perdant le contrôle d'elle-même quelques fugaces secondes avant qu'elle ne se ressaisisse. Elle n'aimait pas être comme ça. Du moins, elle ne l'aimait plus. Sa tendance à s'amouracher de mauvais garçons lui avait fait bien trop de mal par le passé, et le souvenir d'Avery, sa façon qu'il avait de la traiter comme si elle n'était qu'un trophée tout juste bon à exhiber, son regard insolent lorsqu'il lui disait qu'elle ne trouverait jamais quelqu'un comme lui, s'imposa à son esprit. Elle le détestait de l'avoir rendue aussi fragile. A cause de lui, elle avait cette tendance à partir défaitiste du moment où elle acceptait avoir un faible pour quelqu'un. Pire que cela, elle répétait le même schéma, toujours attirée par le même genre de garçons, quelqu'un qui la ferait se sentir protégée, quelqu'un qui lui ferait vivre une relation passionnelle, douce amère, qui la ferait se sentir vivante. Tout ce qu'elle cherchait chez quelqu'un – sans vraiment se l'avouer, car cela serait revenu à avouer qu'elle était un peu masochiste – Peter le possédait. Ce sourire insolent, ses remarques tantôt moqueuses, tantôt sincères, son comportement avec les filles. Tout. Elle l'avait vu à l'oeuvre plus d'une fois, moitié amusée de son air de playboy, moitié attristée de le voir agir sans scrupules, sans se soucier des filles qu'il invitait à venir dans ses draps. Il lui rappelait précisément le genre de garçons qui n'était pas fait pour elle, qui lui volerait son cœur si jamais elle s'osait à se déclarer, avant de le lui briser sans remords. Elle s'était fait la promesse qu'elle ne retomberait plus jamais dans les mêmes travers, qu'elle chercherait quelqu'un qui ne la traiterait pas comme une moins que rien, quelqu'un qui prendrait soin d'elle, à défaut de lui faire vivre la passion. You can't have it all était devenu son refrain préféré, et quitte à choisir, elle préférait une relation plate mais simple à une relation fougueuse mais dangereuse. Depuis plusieurs semaines à présent, elle se retrouvait dans une situation délicate, ayant clairement admis à elle-même qu'elle éprouvait des sentiments qui dépassaient le cadre de l'amitié, tout en sachant pertinemment que Peter était absolument tout ce qu'elle devait éviter. Elle culpabilisait d'être impatiente de le retrouver à chaque fois, d'avoir ce petit tressaillement lorsqu'elle recevait un message de lui, et malgré cela, elle était tout simplement incapable de s'en empêcher. Alors elle n'avait pas hésité une seule seconde à le rejoindre sur le toit, même si elle savait que c'était une erreur. Elle tentait de se convaincre que Peter n'était pas Avery, mais sa conscience lui soufflait qu'il était exactement pareil, un homme à femmes, volage, infidèle, inconstant. Malgré cela, Remy, toujours guidée par son cœur et ses sentiments, était bien incapable de masquer son attirance, tout en prenant soin de ne jamais l'admettre ouvertement. Elle aurait trop mal vécu d'essuyer un refus, cela n'aurait fait que la conforter davantage dans son envie d'être avec lui, et elle aurait eu le cœur brisé à chaque nouvelle conquête. Alors elle patientait, en silence, se contentant d'être une amie dévouée, toujours souriante, toujours douce, avec l'espoir qu'il comprenne sans qu'elle ne parle, qu'il comprenne et qu'il partage. Erreur, pas erreur, au final, quelle importance, tant qu'elle suivait ses envies. Elle lui adressa un sourire rayonnant – comme toujours – pour masquer sa gêne. Comme à chaque fois, elle avait du mal à ne pas être trahie par son comportement d'adolescente, se montrant toujours étrange en présence de quelqu'un qu'elle appréciait plus que de raison. La réponse de Peter lui noua l'estomac. Elle ne lui offrit qu'un regard presque apeuré, se sentant comme quelqu'un que l'on prend la main dans le sac. Chaque mot qu'elle disait devait bien le faire rire tant il était flagrant qu'elle avait un énorme faible pour lui. Il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir. « Assez compliqué, oui... » répondit-elle en écho, réalisant qu'à ses yeux, elle n'était rien de tout ça. Elle n'était que...Remy, une fille sujette à des débordements émotifs toutes les trente secondes, à la légendaire maladresse, aux paroles dénuées de sens, impulsives, irréfléchies. Si cela aurait du être un soulagement qu'il ne soit pas attiré par elle, elle se sentait profondément triste. Sa réflexion ne dura que quelques instants, avant qu'il ne reprenne. Cette fois-ci, il lui fallut un peu plus de temps pour comprendre le sens de ses paroles. Peter n'était pas connu pour être particulièrement loquace, et encore moins d'exprimer des sentiments, quels qu'ils soient – et elle était bien placée pour le savoir. Il avait cette tendance à balancer des phrases à prendre au second degré, excepté que Remy avait toujours eu du mal avec ça, et ne savait jamais vraiment si elle devait le prendre au mot ou rire à sa plaisanterie. Elle ne lui offrit pour toute réponse qu'un autre regard effrayé, ou plutôt surpris. « C'est le cas... ? » demanda-t-elle, craignant une réponse décevante. « Ah, je suis bête. Je suis sympa, intelligente et belle, c'est ça ? » La question était purement rhétorique, elle connaissait déjà la réponse. Elle attendait simplement la suite. Tu es tout ça mais. Mais. Un mot qu'elle détestait. Tu es tout ça mais tu ne me plais pas, et tant que j'y suis, arrête de me regarder avec tes yeux de merlan frit chaque fois qu'on se voit. Oui, elle avait tendance à se faire des films dans son esprit, réinventant les situations quand elles étaient en réalité extrêmement simples. « A moins que tu ne sois en train de me dire que je te plais. Mais j'imagine que j'ai du mal comprendre. Ca serait pas la première fois » fit-elle, air blasé sur le visage. « Ne tourne pas autour du pot, viens en aux faits... » Le sourire de Peter ne présageait rien de bon, parce qu'envahie par ses émotions chaotiques, elle ne savait qu'en faire, si c'était un bon ou un mauvais signe, et sa tendance à se dévaloriser naturellement la poussait à croire qu'il se payait sa tête.
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MessageSujet: Re: there's only one way down this road there's only one way down this road  EmptySam 29 Déc - 23:37

you jump, i jump, allright ?





    En règle générale j’aurai été frigorifié par ce vent de fin d’automne qui frappait. Mais fans le cas présent, ce n’était étrangement pas le cas, au contraire, j’avais chaud, je ne savais pas vraiment pourquoi, peut-être parce que j’étais sur le point de m’engager dans un exercice que je ne maitrisais guère. J’avais beau avoir comme réputation d’être un tombeur, lorsqu’il s’agissait de séduire, sincèrement, je n’avais pas beaucoup d’expérience. Non, d’habitude j’étais plutôt du genre à faire miroiter monts et merveilles aux filles pour réussir à les mettre dans mon lit, non pas à être sincère et dévoiler ce que j’avais sur le cœur. Je n’avais jamais été doué pour ça, exprimer mes sentiments, c’était loin d’être ma spécialité. Un blocage bien défini. Les gens que j’avais aimé, il n’était jamais rien arrivé de bon avec. Soit ils n’étaient plus de ce monde, soit ils avaient fini par me la faire à l’envers, c’était à cause de tout ça qu’aujourd’hui j’avais bien du mal à exprimer ce que j’avais sur le cœur, à dévoiler mes sentiments, me montrer sincère avec une fille, cela me demandait énormément d’efforts. Néanmoins, j’étais prêt à les faire. Pour Remy. J’étais prêt à ouvrir mon cœur, à dévoiler tout ce que je ressentais, j’étais prêt à prendre ce risque de baisser ma garde, même si je pouvais me faire piétiner par la suite. Elle en valait clairement le coup. J’avais mis du temps à me rendre à quel point elle était extraordinaire, mais désormais que j’en étais conscient, il était hors de question que je laisse passer ma chance. A bien y réfléchir, on était en train de dépasser le stade de l’amitié depuis plusieurs semaines désormais, du moins, c’est ce que je pensais. Cette situation me mettait complètement sous pression, je ne pouvais pas continuer comme ça, je devais me jeter à l’eau et c’était ce que je m’apprêtais à faire ce soir, tant pis si mon intuition avait été mauvaise, je devais tenter ma chance pour ne rien regretter par la suite. La vie était bien trop courte pour être vécue sans prendre le moindre risque, je me devais d’ouvrir mon cœur qui était en cicatrisation depuis des années maintenant. J’avais beau m’être fait trahi plusieurs fois pas des filles, il était temps d’avancer, de passer à autre chose, d’arrêter ces stupides relations d’un soir qui ne m’apportaient rien. Je n’en voulais plus, j’en avais marre, je voulais subitement me poser, avec elle, stopper ce comportement de playboy ridicule et enfin commencer à me comporter en tant qu’adulte. J’avais souffert, on me l’avait fait à l’envers plusieurs fois, comme cette fois où Aria m’avait fait croire qu’elle était enceinte pour me garder auprès d’elle alors que je lui avais fait comprendre que notre histoire commune était terminée. Depuis ce jour, je n’avais plus fait confiance aux femmes, et pour éviter de me faire avoir de nouveau, j’avais décidé de prendre les devants. On ne me la ferait plus à l’envers, désormais c’est moi qui allais distribuer les coups bas. Réaction d’un gamin perdu. Désormais, je prenais du recul par rapport à tout ça et me rendait compte que j’avais perdu énormément de temps par peur de souffrir, j’avais seulement agi comme un enfant qui venait de chuter de vélo et n’osait pas remonter en selle. Peu importe combien la chute serait difficile, il était hors de question que je reste dans cet état plus longtemps, je ne pouvais pas continuer à vivre comme ça, sans prendre de risques, comme un moins que rien. Ce ton, ce petit gêne qu’avait Remy quand elle me parlait me faisait littéralement craquer, je n’arrivais pas du tout à résister à tout ce charme qu’elle dégageait, je ne pouvais pas l’expliquer, c’était comme… physique. Comme l’atome attire l’électron, j’étais attiré par Remy. Elle avait apparemment du mal à comprendre mon allusion qui était pourtant très suggestive. Comme si c’était improbable qu’elle puisse me plaire, le manque de confiance en soi chez une fille si spéciale était pour le moins surprenant. Je la laissais parler, évoquer son raisonnement à voix haute. « A moins que », « du mal à comprendre », elle paraissait perdue, essayant de se persuader qu’elle n’avait pas assimilé ce que j’avais voulu lui faire comprendre. « A moins que ? Il n’y a pas de à moins que. lançais-je, toujours ce même sourire aux lèvres. Cependant, désormais, ce sourire était plutôt une manière de cacher le malaise dans lequel je me trouvais. Tu me plais Remy, vraiment. Et il n’y a pas de mais ou quoi que ce soit d’autre. Tu me plais énormément, c’est si dur à comprendre ? lâchais-je, quelque peu blasé, avant de poursuivre. Je peux comprendre, tu dois sûrement me voir comme un pote, rien de plus. » Je voulais provoquer une réaction chez elle, qu’elle me réponde, tout plutôt qu’un de ces silences embarrassant que je voyais venir à des kilomètres. Je saisi délicatement la main de Remy pour la rapprocher de moi. J’avais une folle envie de la prendre dans mes bras, de l’embrasser, mais je savais qu’il était bien trop tôt pour ça, et que je devais retenir ses pulsions que je ressentais au fond de moi. « Ecoute, j’y pense depuis quelques temps maintenant. J’en ai marre d’attendre, c’est du temps perdu, gaspillé soufflais-je, prenant une grande inspiration. Et je n’ai pas envie de perdre davantage de temps. Tu me plais, je ne pourrai pas t’expliquer pourquoi je m’en suis rendu compte que maintenant, mais les faits sont là. J’ai juste envie de passer du temps avec toi, de voir plus souvent ce petit air gêné qui me plait tant, de voir ton adorable tête quand tu souris… » C’était fait, j’avais lâché tout ça rapidement, mais je l’avais fait quand même, j’avais dit ce que j’avais sur le cœur, je m’étais lâché, je m’étais confié, j’avais avoué mes sentiments. Elle n’avait toujours pas répondu, mais j’étais tout de même soulagé, soulagé d’un poids que je gardais pour moi-même depuis bien trop longtemps.
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MessageSujet: Re: there's only one way down this road there's only one way down this road  EmptyLun 31 Déc - 19:12

I'm gonna climb up on top of you ivory tower.
I'LL HOLD YOUR HAND & THEN WE'LL JUMP RIGHT OUT.

Elle détestait le sourire suffisant qu'il arborait sur ses lèvres, incapable de savoir s'il était un bon, ou un mauvais présage. Peter s'était toujours admirablement comporté avec elle, lui épargnant ce qu'il réservait d'habitude aux femmes, la traitant comme une amie véritable. C'était peut-être pour cela qu'elle avait fini par céder à ces yeux sombres, ce sourire malicieux, sans vraiment vouloir se l'avouer. A présent qu'elle le voyait sur le toit, elle était certaine d'une chose : elle avait cédé, et pour la première fois, elle se l'avouait. Jamais très discrète dès lors qu'elle avait un faible pour quelqu'un, il lui semblait très improbable qu'il n'ait pas remarqué une seule fois les oeillades involontairement appuyées à son égard, ou les sourires qui ne s'expliquaient pas lorsqu'ils se retrouvaient, ou encore le fait que depuis quelque temps, sa gêne l'empêchait de parler malgré son habitude à se répandre en bavardages incessants. Même un aveugle aurait remarqué qu'elle n'arrivait plus à le regarder dans les yeux sans détourner le regard, ou que ses pommettes se teintaient d'un doux vermeil chaque fois que son esprit avait le malheur de vagabonder sur lui. Elle se comportait comme une lycéenne en pâmoison devant le quaterback du lycée, ce qui avait quelque chose de très agaçant pour elle, mais aussi de jubilatoire. Cela faisait des mois, des années, qu'elle n'avait plus ressenti ce genre de choses pour quelqu'un, bien trop habituée à l'acidité d'Avery et à la débâcle de leur couple pour imaginer éprouver ça pour quelqu'un d'autre. Sa discussion avec Killian lui revint alors en tête. Il lui avait conseillé de se lancer à l'eau, de faire le premier pas, de lui faire comprendre qu'elle attendait autre chose que de l'amitié, sous peine de le perdre au profit de la première fille assez audacieuse pour se lancer. Elle avait observé d'un œil attentif chaque fille dans son entourage, craignant d'apercevoir des signaux révélateurs. Elle n'aimait pas la compétition, probablement parce qu'elle était la personne la plus nulle du monde pour ça. Elle préférait s'effacer, supposant, parfois à tort, qu'il lui serait impossible de rivaliser, qu'elle manquait de beauté, d'audace, d'impertinence. Elle se giflait mentalement d'être aussi peu sûre d'elle, alors qu'elle avait toujours eu ce qu'elle voulait. Hunter, puis Avery. Des relations courtes ou longues, délicates ou passionnées, douce amères ou simplement malsaines. Mais elle les avait eu. Et malgré cela, face à Peter, elle n'était plus qu'une fille timide, peu confiante de son potentiel de séduction, et la vue de son regard pétillant n'arrangeait rien. Il se moquait d'elle. Il se moquait forcément d'elle. Elle haussa un sourcil circonspect face au constat de Peter. Il n'y avait pas de à moins que. Elle attendit qu'il poursuive, incapable de se décider à répondre quelque chose, par peur de sortir la remarque la plus idiote qui soit. Elle sentit néanmoins chaque barrière d'appréhension en elle s'effondrer comme un château de cartes, lorsqu'il continua. Ses yeux s'agrandirent, trop étonnée pour savoir quoi dire à cela. Chaque pore de son être avait envie de hurler de joie, de danser, de sauter, mais le ridicule avait beau ne pas tuer, elle y tenait quand même encore assez pour rester plantée face à lui, stoïque. « Je te plais ? Vraiment ? »demanda-t-elle, juste pour être sûre, juste pour qu'il le lui dise encore une fois. Elle se mit à rire mentalement, surprise qu'il puisse imaginer une seule seconde qu'elle ne le perçoive qu'en ami, elle qui justement se plaignait d'être trop peu subtile. Apparemment, la communication semblait leur faire défaut, à l'un comme à l'autre. « Oui, c'est un peu dur à comprendre... » admit-elle, une moue penaude sur le visage. « Quoi ? Mais non, qu'est-ce que tu racontes ! » Elle sentait sa voix s'emballer au rythme de son myocarde, c'est-à-dire à une vitesse effrénée. Elle le sentit saisir sa main et ne fit rien pour l'en empêcher. Il semblait parti pour une déclaration, il aurait été trop bête de l'interrompre avant d'avoir entendu ce qu'il avait à lui dire. Plus il avançait, plus le sourire sur son visage s'agrandissait, au point qu'arrivé au bout, Remy ressemblait à une handicapée mentale, avec un sourire d'une oreille à l'autre et des yeux aussi pétillants que si on l'avait laissée devant les décorations de Noël. Elle n'avait plus froid, à présent, chaque parcelle de son corps délicatement plongé dans une chaleur infinie. Elle sentit les rôles s'inverser, lentement, lui dans l'expectative, elle sachant déjà ce qu'elle allait répondre, hésitant toutefois à précipiter le moment, bien trop heureuse de le voir incertain. « J'ai l'impression que c'est surréaliste. Il n'y a que dans les films que le héros vient voir l'héroïne pour lui faire une déclaration de ce genre. Et vu mes antécédents... je n'ai jamais eu l'impression d'être le fille à qui on viendrait dire ça... » Elle se mordit la lèvre, levant sur lui un regard timide. « Je ne sais même pas comment tu as pu passé à côté de ça, tellement c'était flagrant. Ca fait des semaines que j'essaie de me convaincre de ne pas penser à toi autrement qu'en tant qu'ami, et tu m'invites sur le toit, et tu me dis des choses que n'importe quelle fille rêverait d'entendre. Oui, c'est... surréaliste. Tu n'es pas en train de te foutre de moi, hein ? C'est vraiment sincère, tout ce que tu dis ? Parce que sinon, je peux encore m'arrêter là et ne pas aller plus loin et ne pas te dire que tu me plais aussi depuis un bon moment déjà et que je ne savais même plus comment me comporter pour que tu ne le remarques pas et que tu ne me trouves pas ridicule. » Elle réalisa à l'instant même où ces mots sortirent de sa bouche qu'elle ne pouvait plus faire marche arrière. Même s'il payait sa tête – ce qui restait une éventualité – elle avait avoué ses sentiments au Iota et à présent, c'était advienne que pourra. « Je ne sais pas trop quoi penser... » La réalité vint alors cruellement la frapper et la ramener sur terre. Malgré tous les gestes d'affection, la main dans la sienne, les sourires enjôleurs, les belles paroles, il était... Peter. Peter, l'homme à femmes, Peter, celui qui ne voulait pas se poser et qui refusait son cœur à toutes les femmes auxquelles il offrait son corps. « Je t'ai raconté déjà tellement de choses sur mon passé et sur mes histoires avec Avery, tu sais où j'en suis, et je sais où tu en es, ou je pensais le savoir, tu es un bourreau des cœurs, Peter... Je ne veux pas être un trophée de plus que tu exhiberas fièrement. » confia-t-elle d'une voix douce et maladroite. Elle avait suffisamment subi avec le Gamma pour ne pas vouloir réitérer l'expérience. Ouvrir son cœur à quelqu'un était délicat, surtout lorsqu'il le fracassait négligemment contre un rempart autour du sien en y prenant un plaisir malsain. Peter n'était pas Avery, certes, mais sa réputation à Berkeley n'était pas meilleure, même si ce n'était pas comme cela qu'elle le connaissait.

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Jake Fitzgerald
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