- « Oui, je vais choisir donc, je verrais bien, ce que cela va donner par la suite. Bien que cela ne soit pas une bonne chose pour un occidental, pour une fois, j’aurais bien voulu naitre à l’autre bout de la planète…. »
Tandis que je ne comprenais pas forcément qu’il fallait que je sois plus prudente dans mes propos. Sauf que je ne me posais des questions sur toutes les choses qui me trottaient en tête. L’envie de ne pas me tromper me donnait le sentiment que je ne pourrais pas non plus avoir encore une chance de lui expliquer sauf que la situation allait partir en cacahouète, et je désirais juste parler d’Emy à John pour qu’il soit au courant.
- « Elle est malade enfin, elle ne l’est plus vraiment….Elle a été à l’hôpital pendant tous ses mois…Apparemment elle a toujours un suivit de la part d’un médecin. »
Oui savoir que ma meilleure amie avait été dans un l’hôpital pour alors être guérie, je me rendais compte que je ne pouvais pas non plus être triste pour elle, mais bon, parfois, il fallait mieux prendre en compte les bons moments de la vie. Puis je disais à John.
- « Tu ne pouvais pas le savoir, elle a refusé d’en parler à ses amis et même sa famille. Je ne l’ai appris que cette semaine…. »
Donc pour le moment, je me concentrais alors sur un aspect de ma vie bien personnel. Je voulais que tout aille bien, mais pour le moment, je voulais donc que mon interlocuteur aille bien. Seulement, pour l’instant Takao me rendait encore plus nerveuse, j’avais comme le sentiment que je ne pourrais pas aller mieux sans que tout ceci s’arrange. Seulement pour la simple et bonne raison que je ne pouvais pas me contenir. Tout comme pour l’instant, je savais que je ne pouvais pas aller bien mieux. Mais pour l’instant, j’entendais John qui me demandait si j’allais bien.
- « Ah il y aura déjà la mienne…..Puis mes parents vont sans doute s’en occuper dans le but de le remettre à sa place….Je pense que je suis enfin libre… Je suis certaine qu’il va y avoir un coup de téléphone….»
Il y avait avant toute chose un homme attaché à l’ambassade qui viendrait rapidement. Il s’agissait de Monsieur Tanaka, un homme grave qui avait tendance à tout prendre au premier niveau. Mais bon, il était aussi sérieux. Il travaillait pour mon père depuis ses débuts en politique. Donc pour le moment, je le connaissais depuis mon enfance. Il avait toujours été assez « étrange » mais bon. Alors que je me contentais de répondre à John.
- « Cela peut aller….. »
Bon, j'avais dis que cela allait...Sauf que mes yeux quand à eux disaient le contraire. Non cela n'allait pas du tout, mais bon...Je ne voulais pas m’apitoyer sur mon sort...Il fallait que je fasse une effort, fermant les yeux, j'essayais de me rappeler le bushido. Je devais me calmer, puis rouvrant les yeux, je me rendais compte que je vivais un cauchemar.
Le bushido qui était le code des samurai signifiait « la voie des guerrier ». Je le connaissais sur le bout des doigts. Tandis que je me levais pour marcher un peu, je sentais une main sur mon épaule. Bien que j’avais entendu les pas, j’étais dans mes pensées, je voulais m’en aller. Me tournant, Monsieur Tanaka s’inclina avant de me dire. - « こんにちは、ミス小林。私はそれに見ていきます。あなたはあなたの友人と滞在することができます。 » (Bonjour, mademoiselle Kobayashi. Je vais m'en occuper. Vous pouvez rester avec votre ami.) Surprise qu’il soit déjà au courant, je lui demandais. - どのようにあなたはすでに知っておくために管理したのでしょうか? » (Comment avez-vous fait pour être au courant ?) La réponse ne tarda pas à venir. Il avait été mis au courant comme quoi la vérification de ma carte d’identité lui avait permis de tout savoir. Il n’était pas à New York pour la simple et bonne raison qu’il surveillait Takao. Surprise, je lâchais en anglais.
- « Il était surveillé par mes parents……Vous auriez pu me le dire ! »
Furieuse, je le voyais partir alors qu’il sentait que j’allais le traiter de tous les noms. La dernière fois, j’avais eu la bonne idée de le traiter comme le Capitaine Haddock : « Espèce de bashi-bousouk ! Retourne au temple bouddhiste et va apprendre la politesse ! » Une phrase qui avait fait rire ma mère. Elle en riait encore d’ailleurs. Mais bon, me contenant, je le voyais me saluer avant de s’en aller. Sa mallette à la main, il me donnait envie de vomir sur sa paire de chaussures. Me rasseyant, je disais à John alors que je commençais sérieusement à ne pas aller du tout.
- « Non ça va pas ! Mes parents le surveillaient…..Ils m’ont menti ! Arh ! On peut s’en aller d’ici ? »
Prenant mes affaires, je sortais un billet pour payer les commandes, et tandis que je mettais mon manteau sur moi. Je soupirais, il y avait tellement de choses qui n’allaient pas que je me rendais compte que j’aurais mieux fait d’aller sur une autre planète. Il fallait que je me calme sauf que mes parents m’avaient menti tous les deux et j’aurais bien voulu qu’ils me le disent. Mais bon, je leurs ferai comprendre le retour du coup de bâton….Me levant, je mettais la chaise sous la table, et je disais à John.
- Je vais payer le livre je reviens. »
Me levant, j’allais le faire bien que les vendeurs étaient un peu bousculés, ils acceptèrent que je paye le livre. Me dépêchant pour rejoindre John, je le voyais toujours là. Il était bien sympa de ne pas s’en aller. Il aurait pu mais il restait. Gardant mon livre en main, je lui demandais.
- « Tu veux aller acheter tes costumes ? »
J’avais envie de me changer les idées, je voulais juste aller voir ailleurs tout simplement pour ne pas tomber par terre. Je tremblais mais bon, je ne voulais pas le montrer non plus. Je voulais juste penser à autre chose.