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Je ne sais plus quoi dire là, et tout ce que je veux... c’est que tu la fermes ! Junery

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Wren Rosenbach
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Wren Rosenbach
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MessageSujet: Je ne sais plus quoi dire là, et tout ce que je veux... c’est que tu la fermes ! Junery Je ne sais plus quoi dire là, et tout ce que je veux... c’est que tu la fermes ! Junery EmptySam 1 Sep - 23:22

❝Dis Wayne, t’as déjà trouvé Bugs Bunny sexy quand il s’habillait en fille et qu’il ressemblait à une lapine ?❞
    Entendre la voix de ma fille me faisait un bien fou. La voilà partie depuis près de deux semaines déjà, et elle me manquait atrocement. Je l’avais envoyée en France dans le seul but de lui faire retrouver ses racines bordelaises, et surtout pour faire plaisir à mon père qui se sentait particulièrement seul dans son grand domaine vigneron depuis la mort de ma mère. Je savais que même s’il ne me le disait pas clairement, sa douleur était toujours aussi présente, et le simple fait d’avoir Savannah à ses côtés l’apaiseraient pour un temps. Elle lui occuperait l’esprit et ses journées, l’empêchant de penser à ma mère et au vide qu’elle avait laissé dans sa vie. « Mamaaaaan, m’écooooutes ? Papi, chien est marrant » Du babillage à l’état pur, comme on pouvait en entendre souvent chez les enfants de cet âge. En temps normal, je détestais cela, mais quand cela venait de ma fille, j’affichais une mine épanouie et un sourire jusqu’aux oreilles. Heureusement que je parlais son langage, pour pouvoir traduire ses dires. Apparemment, le chien de mon père – chien de mon enfance que j’avais moi-même choisi à mes douze ans – la faisait rire et je ne pouvais que la comprendre. C’était une perle ce chien, on pouvait grimper sur lui, lui tirer les oreilles, la queue ou que sais-je encore, sans qu’il ne bronche un seul instant. « Ah c’est tant mieux alors ma chérie ! Mais ne lui fais pas trop mal hein, il commence à se faire vieux mon toutou. Ma chérie je vais te laisser j’ai des courses à faire. Tu fais un gros bisow à Papi hein ? » Et sans attendre la fin de ma phrase, la petite puce raccrocha. Rien d’étonnant, elle me faisait le coup à chaque fois. Et comme à chaque fois, je laissais passer parce qu’elle était jeune et qu’elle ne comprenait pas ce que cela pouvait être agaçant. Je balançais mon téléphone sur le lit, avant de me jeter dessus à mon tour. Plus ça allait, et plus je m’ennuyais. Savannah en France, il ne me restait plus rien à faire puisque les cours étaient terminés et que je ne parlais plus à Arthur. Notre relation qui avait pris un tournant positif à la mort de ma mère, se retrouvait maintenant dans le flou total depuis que j’avais appris de Danahiel qu’Arthur avait couché avec Jodie. C’était un comble de la part d’Arthur qui se disait prude et sage avant de me connaître. Monsieur avait perdu sa virginité avec moi, ne jurait que par moi et pour moi. Et voilà qu’il était parti découvrir les verts pâturages ailleurs en compagnie de Jodie, l’une de mes plus proches amies. La douce et tendre Jodie, qui se disait folle amoureuse de son Sky/Danahiel. Ah ils s’étaient bien foutus de ma gueule ces deux là, à se dire doux et angéliques, se concentrant sur l’amour de leur vie. Par derrière ils avaient osé me trahir, et trahir Danahiel par la même occasion – bien que celui-ci ne soit guère un ange – ce qui me révoltait au plus haut point. En apprenant la nouvelle et en voyant le manque de réaction d’Arthur face à ma demande d’explication, je l’avais foutue à la porte, histoire de pouvoir réfléchir la tête au calme et posée. Manque de chance, trop de calme, tue le calme. J’étais habituée à vivre à trois cent à l’heure avec Savannah, et le simple fait de n’avoir rien à faire me renvoyait en pleine face le fait que je devais réfléchir à notre situation. Je savais que j’étais quand même gonflée d’en vouloir à Arthur car durant de nombreux mois voir années, j’avais été me balader dans d’autres lits. Mais au moins, j’avais eu la décence de le prévenir que notre relation n’avait rien d’exclusifs et que je n’y tenais pas. Et voilà que maintenant que j’avais pris une décision claire à notre sujet, que j’avais accepté l’idée de n’être sa seule et unique femme, l’idée qu’il soit le seul homme de ma vie. Grand bien me fasse, j’avais fait là une grosse erreur. Maintenant, les choses étaient très claires pour moi. Arthur n’était plus mon homme, il ne restait que le père de ma fille, et cela arrêtait là. Je resterais un minimum courtoise envers lui dans le seul but de respecter le bonheur de ma fille. Mais il ne fallait pas qu’il s’attende à me voir rester gentille et aimable envers lui. Dix heures du matin. Tiens et si j’allais réveiller mon petit Avery ? Nous n’avions pas eu de vraies conversations ces derniers temps, et je devais reconnaître que cela me manquait. Les côtés ironiques et sarcastiques du gamma me faisaient toujours rire et me faisaient même pensé à moi dans une moindre mesure. Je récupérais donc mon téléphone ainsi que mon sac, me munis de mes clés sur la table de chevet, et je sortis de l’appartement en trombe. Une fois dans la voiture, je pris la direction de l’appartement d’Avery et l’atteint en à peine cinq minutes. Devant la porte, je réfléchis un instant. Allais-je frapper ou allais-je rentrer sans prévenir ? Hum je préférais la deuxième option, beaucoup plus June et beaucoup plus emmerdante. Je poussais donc la porte, et me dirigeais directement vers la chambre d’Avery, avant d’y entrer sans même frapper. Well, well, well, j’avais le gros jackpot. Avery au lit en compagnie d’une demoiselle, qui au passage, était une fille que je détestais au plus haut point. « Arf, Avery chéri, tu aurais pu faire bien mieux quand même. Tu as bien meilleur goût que cela d’habitude. » La jeune femme, outrée, se leva nue, attrapa ses vêtements et s’en allant, en prenant bien soin de claquer la porte avec force. J’explosais d’un grand rire sonore, avant de venir me jeter sur le lit à côté d’Avery. Je me mis à pincer la jouer du fameux gamma, comme une mamie le ferait à son petit fils. Qu’est-ce que je pouvais être emmerdante des fois. J’adoptais des attitudes particulièrement agaçante et j’adorais cela. En même temps, c’était connu de tous que j’adorais faire chier, que s’en était presque une vocation.« Oh fais pas cette tronche Avery, tu sors dans cette tenue, et t’en ramènes un quinzaine de filles ! » Avery Richard Young, ou la rockstar par excellence. Il pouvait courir dans la rue habillé, à poil ou quoi que ce soit, il serait capable de ramener n’importe quelle fille. D’ailleurs, j’avais déjà fini dans son lit plus d’une fois par le passé, mais ça, ce n’était guère un secret. Une rockstar et une actrice de renommée internationale, une relation ne pouvait guère passée inaperçue. Mais comme bon nombre de relations entre stars, un simple communiqué officiel et paf, ça passait comme une lettre à la poste. Aussi, personne n’avait vraiment su si quelque chose avait eu lieu entre nous deux. Tout comme personne n’avait su que l’informatrice d’Avery au sujet de Remy n’était autre que ma délicieuse personne. La sigma me tapait sur les nerfs, et j’avais tenu à lui ramener les pieds sur terre. La voir se pavaner en criant être la petite amie d’Avery Richard Young… hum très peu pour moi.
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MessageSujet: Re: Je ne sais plus quoi dire là, et tout ce que je veux... c’est que tu la fermes ! Junery Je ne sais plus quoi dire là, et tout ce que je veux... c’est que tu la fermes ! Junery EmptyMer 5 Sep - 14:54

J’ai peu d’amis, c’est une évidence. Ils se comptent sur les doigts d’une main. Même pas en fait, sur les doigts d’une demi-main. Koda, June. Point, à la ligne. Ah non, retour à la ligne. Il y a aussi Cameron, la personne qui me complète, il fait presque partie de ma famille et est tout comme mon frère. Le seul homme en qui j'ai confiance. Même les autres membres de mon groupe de musique, dont j’étais le chef évidemment, je ne les aimais pas plus que ça. Je ne les aimais même pas du tout. Je les trouvais fades, ils s’écrasaient devant moi. J’aime contrôler mon petit monde, mais lorsque l’on s’oppose à moi, j’aime beaucoup. J’aime quand on me crache à la figure, quand on me tient tête, c’est jouissif. J’aime sentir que je suis le plus intelligent, celui qui maitrise la situation, mais en même temps, si tout se passerait tout le temps bien, on s’ennuierait. En tout cas, moi je m’ennuierais. Les champions toute catégorie pour me tenir tête sont, sans contestation possible, Remy et Lenny. Chaque fois que je les croise dans la rue, vous pouvez être sûr que ça se fini en fight verbal avec Remy ou physique avec Lenny. Mais je les remercie d’être encore de ce monde car sans eux, ma vie ne serait pas la même. Remy, il parait que je lui ai fait du mal. Je ne vois pas en quoi la quitter parce qu’elle m’a trompé est quelque chose de mal. J’ai certainement dû la blesser dans son amour propre lorsque j’ai découvert, thanks June, qu’elle s’envoyait en l’air avec Nattéo tous le soir où elle le pouvait alors que moi j’étais à des milliers de kilomètres de là. Alors je l’ai largué. Devant tout le monde, sur la place publique. En même temps, elle l’avait mérité. Elle a avancé comme argument que ce n’était qu’une photo, que moi aussi j’avais couché avec toutes les filles qui étaient passées à proximité. Tatata on parle de toi Remy chérie. Oui bon j’avoue, je l’ai trompé autant de fois que je l’ai pu. Mais bon, dans un couple où je suis présent, c’est moi qui commande. Je fais ce que je veux et tout le monde se plie à mes règles, voilà qui pourrait presque être ma devise. Quand à Lenny, est-il utile de s’attarder sur son cas ? Monsieur est dégouté d’avoir été viré de mon groupe. Mon gars, si tu avais voulu rester, tu m’aurais pondu des meilleurs textes pour nos chansons. N’empêche, depuis qu’il n’est plus là les ventes de nos albums se sont envolées, passant des semaines en tête des charts, tout le monde nous adulant. Bon, en même temps je pense que mes accès de pyromanie y sont pour quelque chose. Pas content d’une décision qui avait été prise à mon égard, j’avais foutu le feu à Juilliard, mon université à l’époque. Notre album arrivait alors à peine dans le top 200 aux USA, il fut projeté dans le top 10. Certes j’ai été viré de Julliard mais peu importe, aujourd’hui je peux mettre n’importe quelle fille dans mon lit et ce, quand je veux. C’est le cas cette nuit. La veille, j’avais eu le droit au tapis rouge pour l’avant-première d’une nouvelle production hollywoodienne et j’ai rencontré une charmante demoiselle. Elle n’avait rien de plus que les autres, rien de moins. Elle avait un joli minois, et cela me suffisait amplement. Je n’étais pas du genre à chercher des filles sophistiquées ou à chercher des filles tout court. C’est elles qui viennent à moi. Vous avez cru quoi ? Qu’Avery Richard-Young allait supplier une fille de coucher avec lui ? Non mais vous me prenez pour qui, c’est l’inverse. Je suis parfaitement conscient du pourquoi elles couchent avec moi, la plupart j’entends. Je connais tout le gotha californien, je suis très riche, je peux leur filer des pass pour toutes les soirées qu’elles veulent. Sauf qu’elles n’ont rien de chez rien. Je ne suis pas un canard. Ça dure une nuit et après, merci bien mesdemoiselles vous pouvez rentrer chez vous. Dans mes grands jours de bonté, elles ont le droit à un petit déjeuner à mes côtés mais je dois dire que c’est plutôt rare. Une fois que je n’en veux plus, je les jette. La plupart sortent de ma chambre un peu abasourdies, leur rêve de gloire étant à présent ruiné. Quant aux autres, elles ne cherchaient pas forcément la célébrité, elles voulaient juste passer un peu de bon temps, comme moi. Ces dernières peuvent avoir le droit à une deuxième nuit. Mais pas plus. Hors de question de s’attacher. Ça m’est arrivé une fois, et croyez moi que je le regrette, alors ce n’est pas prêt de se renouveler. « Je t’aime. » Voilà trois mots bien absurdes. Je les avais prononcés pour la dernière fois l’été dernier. Et encore, ça devait être à ma mère. Toujours est-il que cette nuit fut plutôt satisfaisante. J’avais pu m’adonner à mon sport préféré avec cette magnifique blonde qui faisait partie du gotha et ne voulait par conséquent qu’une seule chose : mon corps. Mon argent ne l’intéressait absolument pas alors elle aurait peut-être le droit à une seconde et dernière nuit. Enfin … peut être qu’il n’y en aura aucune autre puisqu’alors que, sur le matin, nous étions repartis de plus belle, j’entendis ma porte d’entrée s’ouvrir. Qui pouvait avoir le culot de rentrer sans sonner, sans frapper ? Vu le nombre d’ennemis que j’avais, je devais m’y attendre en même temps mais j’aurais plutôt du surveiller mon camp puisque c’était l’une de mes plus proches alliés qui fit irruption dans ma chambre. Oh June, what are you doing here ? J’avais envie de la tuer là, maintenant, tout de suite. Même si j’appréciais les nombreux services qu’elles m’avaient rendus par le passé, trop c’est trop. Surtout que, seigneur aide moi à ne pas la tuer, ma ravissante nouvelle compagne venait de se lever, et prenait le chemin de la sortie tout en claquant la porte dans un bruit assourdissant. « Tu peux me dire à quoi tu joues ? T’as rien d’autre à faire de ta vie sérieux ? Ta fille n’est pas en train de baver à l’heure qu’il est ? » Je la dévisageais. Si les yeux pouvaient tuer, elle serait morte sur le champ. Je détestais que l’on m’interrompe lorsque j’étais en pleine séance de sport, j’avais horreur. Que ce soit elle, Lenny ou quiconque d’autre, tout le monde avait le droit au même traitement : s’en prendre plein la gueule. Surtout que June était une garce, et aujourd’hui elle le prouvait encore en éclatant de rire, en venant se mettre dans mon lit et en me touchant la joue de la façon dont elle était en train de le faire. « Me touche pas. Et sors de cette chambre, tout de suite. » Je fis une pause. « Pire garce que toi, y’a pas, crois-moi. » Effectivement, j’avais peu d’amis.
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MessageSujet: Re: Je ne sais plus quoi dire là, et tout ce que je veux... c’est que tu la fermes ! Junery Je ne sais plus quoi dire là, et tout ce que je veux... c’est que tu la fermes ! Junery EmptyVen 14 Sep - 23:47

❝Dis Wayne, t’as déjà trouvé Bugs Bunny sexy quand il s’habillait en fille et qu’il ressemblait à une lapine ?❞
    La rupture au final, avait quelques points positifs. Je n’avais plus à me retenir de coucher à droite à gauche, de papillonner sans culpabilité, en somme, de redevenir la femme que j’étais avant de m’enfermer dans cette relation avec Arthur. J’avais cru qu’il saurait être celui qu’il me faudrait, celui qui me canaliserait et qui me contenterait, mais apparemment, l’inverse était réciproque. Arthur avait du penser que je saurai le contenter puisque lorsque nous n’étions pas ensemble, il se contentait de moi. Mais au final, j’avais bien du me rendre à l’évidence qu’il ne s’était guère contenter de ma majestueuse personne, mais avait du fourrer son enjeu ailleurs, en la personne de Jodie, l’une de mes plus proches amies. Au final, ce n’était pas plus mal. Cela m’avait ouvert les yeux, et montrait que d’une part je n’étais pas prête à avoir une relation sérieuse ou du moins à la vivre correctement, et d’autre part, qu’Arthur n’était pas tant le père idéal que j’avais pu le penser. J’y avais longtemps cru quand il nous avait suivi à Berkeley, quittant ainsi son Angleterre natale et bien aimée. Mais au final, ce n’était même pas sa fille qu’il avait suivi, il était parti dans une quête, la quête de mon cœur et mon corps, qu’il avait fini par obtenir, momentanément cela étant. Dans un sens, je ne m’en voulais même pas d’être tombé dans son piège car il restait malgré tout le père de Savannah et un lien indéfectible existait entre nous ad vita eternam. Et puis, c’était une expérience qui m’avait fait murir et m’avait enrichi. Non je ne pouvais pas dire que me mettre en couple avec Arthur était une erreur, bien au contraire. Par contre, mon amitié avec Jodie était belle et bien finie. Elle m’avait trahie et archi trahie alors même que j’acceptais l’idée de lui faire une confiance, très grande même. Elle avait dépassé les limites que l’amitié entendait, et elle allait le payer très cher. La nouvelle June douce et amoureuse avait disparu pour faire renaître l’ancienne June, la garce et la salope, qui adorait fourrer son nez partout, et rabattre son caquet à toutes ces petites gamines. Oui j’étais belle et bien de retour, et Jodie en allait être ma première victime. Autant dire qu’il vaudrait mieux que la demoiselle se cache et ne passe sur mon chemin auquel cas, je ne donnais pas cher de sa peau. Enfin, je n’allais certainement pas la plaindre si elle se retrouvait sur mon passage. C’était sa faute et pas la mienne.
    Et puis dans tout cela, je retrouvais aussi mon petit Jules Petrov Versier. Il venait de redébarquer dans ma vie, tout comme sa chère sœur, ce qui annonçait que ma vie allait très certainement être chamboulée. Pour ‘une des rares fois dans ma vie, j’allais devoir présenter des excuses à quelqu’un, en la personne de Dylan Petrov-Versier, chose pour laquelle j’allais devoir faire un effort exceptionnel et prendre sur moi. Je n’étais guère habituée à prononcer le mot « pardon » mais dans son cas, j’étais à peu près sur de devoir le faire. J’avais peut-être été un peu loin en lui cachant la vérité sur son premier amour – un connard de première soit dit en passant – et elle m’en voulait très clairement. Je la comprenais dans un sens, et j’allais tout faire pour arranger les choses. Dans le même temps, Jules, son cher petit frère que je connaissais depuis des lustres maintenant avait fait une réapparition très marquée dans ma vie, et je n’allais très certainement pas tirer une croix sur lui. J’avais du mal à me dire que le petit gamin dont je me moquais amicalement il y a de cela six ans était maintenant devenu un beau jeune homme, sexy et epsilon qui plus est. En somme, avec lui dans ma vie, je décrochais le jackpot.
    Et bien évidemment, il y avait Avery, le chieur de première, le bad boy par excellence, mais avec qui j’entretenais une relation particulière mais que j’appréciais réellement. Aussi, c’est pourquoi entrer dans sa chambre et virer la lady – ou la pouf plus clairement – qui se trouvait à ses côtés ne me dérangeait pas le moins du monde, bien qu’il semblait clairement en colère contre moi. Tant pis pour toi boy, j’adore t’emmerder. Une fois la demoiselle outrée partie, je me dépêchais de sauter sur le lit pour occuper la place qu’elle venait de libérer, tout juste chaude, ce qu’il fallait pour être rapidement à l’aise à côté de mon cher Bad boy. « Oh come on Avery, tu sais bien que mon passe temps favori dans la vie est de te faire chier. Et non, ne t’inquiètes pas, ma fille est trèèèès loin d’ici, à l’heure actuelle, elle doit très certainement se baigner dans une eau française, alors non, aucune inquiétude sur son état. Mais merci de ton implication ! » Répliquai-je un brin taquine à un Avery toujours plus bougon. Je l’entendis marmonner dans sa barbe naissante et apparemment, il n’était guère content de me voir. Rien de bien étonnant vu que j’avais clairement viré sa compagne de la soirée. Je secouais ses petites joues comme si une grand-mère le faisait, et comme cela ne lui plaisait pas, je l’entendis me virer clairement de la chambre, ce à quoi je répondis par un grand éclat de rire. Je devais encore plus l’agacer dans ces conditions et j’adorais cela. Whatever, je restais dans son lit, à ses côtés, et commençais même à m’enrouler dans sa couverture, histoire de l’énerver encore plus. C’est sans doute pour cela qu’il balançait qu’une pire garce que moi n’existait pas. « Merci du compliment Bad Boy ! » Répondis-je toujours avec un petit sourire. Allez savoir pourquoi j’aimais tant l’emmerder ! Un petit rien chez lui faisait que dès qu’il sortait de ses gons, je me sentais heureuse. C’était quelque peu sadique, je voulais bien l’avouer mais en même temps, je savais qu’il en allait de même pour lui. A de nombreuses reprises, il m’avait prouvé qu’il adorait me torturer. Au final, c’était une relation quelque peu sadique qui nous unissait l’un à l’autre. Cela pouvait très certainement sembler étrange pour bien des gens, moi la première je le reconnaissais, mais il fallait bien que je m’en accommode du mieux que je pouvais et je le faisais avec brio. « Oh allez, badboy, tu ne vas pas me faire la gueule ! Crois moi, tu peux trouver un moyen de t’amuser en ma compagnie. On trouve toujours un moyen de s’amuser avec June tu sais ? » Lançai-je à son attention, histoire de le taquiner tout en lui mettant la puce à l’oreille. Je posais ma tête sur le torse d’Avery, tout en déposant mon bras droit autour de sa taille. Une position qui allait vraisemblablement l’emmerder du plus profond, mais qui le ferait rire malgré tout. Je savais qu’il m’appréciait peu importe ce qu’il pouvait dire, et qu’un peu d’intimité en compagnie d’une amie ne lui ferait pas de mal. De surcroit, Koda avait déserté l’université, et je savais que tout comme moi, la Iota était l’une de ses plus proches amies. « T’avais quoi de prévu aujourd’hui ? Sortie pour ameuter les gamines hystériques pré pubères ? ou une avant première à laquelle tu dois te préparer maybe ? Ou mieux !! Une balade pour ramener ta nouvelle conquête jetable de la soirée ! J’ai tapé dans le mile pas vrai ? » Etrangement, j’étais aujourd’hui de bonne humeur, ce qui pouvait sembler paradoxal vu la situation que je venais de vivre. Pourtant être au côté d’Avery me faisait du bien, toujours cette relation étrangement sadique.
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MessageSujet: Re: Je ne sais plus quoi dire là, et tout ce que je veux... c’est que tu la fermes ! Junery Je ne sais plus quoi dire là, et tout ce que je veux... c’est que tu la fermes ! Junery EmptyLun 12 Nov - 20:44

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