the great escape
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❝You told me that they can understand the man I am, so why are we here talkin’ to each other again ❞ . la tour du bois p v

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❝You told me that they can understand the man I am, so why are we here talkin’ to each other again ❞ . la tour du bois p v Empty
MessageSujet: ❝You told me that they can understand the man I am, so why are we here talkin’ to each other again ❞ . la tour du bois p v ❝You told me that they can understand the man I am, so why are we here talkin’ to each other again ❞ . la tour du bois p v EmptyJeu 20 Sep - 17:37



Adams-Eynsford & La Tour Dubois
Le mec qui ne rigole pas à la non-blague de Jeff, c’est celui qu’il faut convaincre. Alfred Duler: 51 ans, scorpion ascendant bélier, directeur du marketing de la division produit frais chez Madonne. Costume : Hugo Boss, parfum : Hugo Boss, poète préféré : Hugo Boss. Ne touche plus sa femme depuis 1993, vote RPM, adore le karting. Chez Madonne et à la Ross, il est craint et redouté.
.♥. 99F, octave



3:00 am. Soirée étudiante ; campus de Berkeley. L'alcool coulait à flot depuis quelques heures déjà. De la vodka, en passant par le whisky, sans oublier les différents cooktails offerts par le maitre de cérémonie, chacun pouvait aisément trouver chaussure à son pied. Moi ? Je n'avais touché à aucune goutte d'alcool depuis mon arrivée. Enfin aucune, disons que seul le beuvrage d'un shoot de tequila égaya mon gosier et se dispersa dans mon œsophage. Aucune tête à l'envers pour moi ce soir, j'avais bien mieux à faire. Comme trouver Reagan et l'embrasse à pleine bouche par exemple. Enfin ce n'était qu'un exemple. Ah Reagan, blonde d'une incroyable beauté qui ravagea mon cœur en moins de temps qu'il ne le fallu pour le dire. Douce sirène aux traits hypnotisant. Un regard avait suffit pour que son visage me hante à jamais. Et sans prétention aucune, je pouvais aisément affirmer qu'il en était de même pour notre rockstar internationale. Il y avait des signes qui ne trompaient pas. Malheureusement, que ce soit pour elle ou pour moi. Surtout pour moi. Cameron et l'amour, une très grande histoire tiens. Me faufilant à travers la foule à la recherche de la fille de mes rêves, je fus vite stoppé par une autre fille, pas celle de mes rêves, too bad. « Cameron, voilà ça fait un moment que je voulais te le dire mais.. tu me plais. Vraiment beaucoup » me déclara la brune inconnue face à moi, avant de se jeter à mon cou dans l'espoir de s'emparer de mes lèvres. J'eus juste le temps de me reculer et de la repousser, mains sur les épaules, sourcils froncés dans le genre : qu'est-ce que tu fous là ma grosse ? « C'est dommage que tu ne me plaises pas. Allez salut, sans rancune » lâchai-je, avant de la contourner et de m'éloigner. Et bim prends ça ma grande. Espèce de tarée à vouloir m'embrasser à mon insu. Je repartai en quête de mon saint graal, qui résidait tout bêtement en la personne de Reagan Lennon-Barckley. Je l'aperçus et alla la trouver et je comptais bien ne pas la quitter de la soirée.

[…]

9:00 am ; Eynsford's flat ; San Francisco. Les songes bien trop préoccupés par les événements de la soirée, voilà une bonne heure que je tournais et virais dans mon lit, sans parvenir à me replonger dans les bras de Morphée. Je sentais encore le regard de Reagan sur le mien, son odeur ne cessait de m'obséder et d'envoyer mon esprit au fin fond des limbes de l'amour. Seigneur même pas deux rendez-vous que cette fille me retournait le cerveau comme peu l'avaient fait auparavant. Fallait-il que je m'en éloigne, privilégiant ma protection, et la sienne par la même occasion, avant tout ? Ou n'était-ce déjà pas trop tard ? Je ne e retrouvais plus maitre de mes pensées et de mes émotions et cela avait le don de m'exaspérer. Tout ceux qui détenaient le privilège de me cotoyer me connaissait. Depuis de nombreux mois que j'avais rompu avec mon ex petite amie Jack et le désir d'une stabilité avec une autre fille s'était envolé par la même occasion. Tous connaissaient le Cameron coureur de jupon, charmeur, dragueur et j'en passais et des pires. Alors un nouveau Cameron amoureux, grand damn, que m'arrivait-il ? Le regard de Reagan m'apportait une sorte de grandeur et de fierté que je ne ressentais que rarement. Il me grandissait. Lorsqu'elle me regardait, j'avais alors l'envie de déplace monts et merveilles pour elle. Dans le genre manger des fourmis, courir tout en haut de l'Everest, garder toute une colonie d'enfants, marcher sur les mains, devenir végétarien. Et encore, tout ceci ne représentaient que des pales exemples de ce dont je me sentais vraiment capable pour la jeune femme. Les yeux rivés au plafond, je ne me lassais pas de me passer la soirée au ralenti dans ma tête, réappréciant chaque moment que j'avais passé aux côtés de Reagan. Je plaçai mes mains derrière ma nuque, poussant un soupir de satisfaction. Je languissais de la revoir, c'était certain. Et au diable mes peurs et mes réticences envers l'engagement, pour Reagan, je voulais bien réapprendre à aimer, être fidèle, vivre des trucs de couple quoi. Enfin si coupe il y aurait un jour. Mieux valait ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuée. Et ce n'était pas peu de le dire. La sonnerie de l'appartement retentit. Qui pouvait bien venir un lendemain de soirée merde. J'espérais qu'Adriel soit dans les parages pour qu'il aille ouvrir au malfaiteur qui ruinait la sonnette. Deuxième sonnerie. Personne ne semblait se déplacer. Merde, Adriel n'était pas là visiblement. Ou alors il faisait comme moi, attendant patiemment que je me bouge le cul. Que nenni, le visiteur finirait bien par se lasser va. Trois coups frappés un peu plus fort sur la porte, mais c'était qu'il devenait insistant le connard. « Police, veuillez-ouvrir ou on défonce la porte ! ». Plait-il ? Je me relevai d'un bond sur mon lit. Qu'est-ce que les flics pouvaient bien foutre chez moi à neuf heures du mat ? « J'arrive ! » criai-je, tout en me levant et en enfilant les premières affaires qui me tombèrent sous la main, c'est-à-dire jean et tee-shirt. En courant à moitié, je me ruai dans le couloir, puis me stoppai devant la porte, préférant attendre quelques secondes avant d'ouvrir cette satané porte. Je priai intérieurement pour qu'il ne soit rien arrivé à mon frère. C'était sans me douter qu'il venait me chercher, moi. « Cameron Eynsford ? » m'apostropha un policier dès que j'eus ouvert la porte. J'acquiesai vivement, tout en détaillant les trois flics devant moi. « Vous êtes en état d'arrestation, veuillez vous retourner qu'on puisse vous menotter ». Hahahahaaaaaaa grosse blague. Je restai stoique quelques secondes, m'attendant à une belle boutade, mais rien ne se passa. Enfin si, le policier en question se chargea de me faire tourner et d'attraper mes poignets. C'était quoi ce gros bordel ? « Putain mais il se passe quoi là ? Pourquoi vous m'arrêtez, j'ai strictement rien fait » me défendis-je. Pour une fois que c'était vrai que je n'avais avoir avec aucune bagarre qu'il y ait pu se dérouler dernièrement. Je ne comprenais strictement rien à ma situation, ni ce que ces mecs en uniformes me reprochaient. « C'est ce qu'ils disent tous ça. On vous expliquera tout ça au poste. Mettez des chaussures et on y va ». Sentant les nerfs monter, je m'executai non sans rechigner. Si il y avait bien une chose que je détestai par-dessus tout : être accuser à tort sans pouvoir me défendre. Or là, je n'avais eu vent d'aucun motif prétextant une telle arrestation. Mieux valait ne pas prévenir Adriel. Mieux valait ne prévenir personne par la même occasion. J'espérais pouvoir m'expliquer vite et oublier toute cette histoire aussi vite qu'elle était apparue. C'était sans savoir l'enfer qui m'attendait.

9:15 am; commissariat, San Francisco. Arrivé au poste, les mains toujours menottées dans le dos, j'entrai dans un bureau, tandis que le policier qui m'avait menotté quelques instants plus tôt prit place derrière son ordinateur. Il me scrutait, un léger sourire sarcastique au coin des lèvres. Dans le genre, toi mon petit, je t'ai bien baisé, tu vas pas pouvoir sortir d'ici. Tocard, je serais dehors avant même que t'ai eu le temps de lever les yeux. Un silence pesant s'installa, que je décidai de briser une bonne fois pour toutes. « Bon je peux savoir pourquoi je suis là maintenant ? ». Je ne quittai des yeux ce connard, qui visiblement, prenait un malin plaisir à laisser du suspens et ainsi à jouer avec mes nerfs. Balance ou je te balance mon poing dans la gueule. « On a porté plainte contre vous ». Il fit une pause avant de poursuivre sur un ton plus sérieux. « Pour viol ». Pardon ? Il pouvait me la refaire celle-là. J'éclatai de rire, sans pouvoir contrôler quoique ce soit. La situation demeurait tellement risible en même temps. « Vous êtes sérieux là ? ». Question rhétorique puisqu'à son visage je pouvais aisément deviner qu'il ne rigolait pas. C'était bien dommage, j'aurai bien aimé croire à une blague. Une vilaine blague orchestrée par mon frère, pour me sermonner de mes débauches quotidiennes. Mais visiblement, le prénom d'Adriel ne se cachait pas derrière tout ça. Un tout autre prénom s'y cachait, le tout était de savoir lequel. Le mot viol résonna plusieurs fois dans ma tête. Viol, et puis quoi encore. « Vous feriez bien de tout nous avouer monsieur Eynsford. Nous détenons des preuves ». Bluff, mon grand, pur bluff. Quelles preuves pouvait-il détenir puisque je n'étais qu'un simple innocent, accuser à tort. Un innocent, tu comprends ducon. Son ton supérieur commençait doucement à mes les briser et exédé qu'on m'accuse de tous les maux, j'haussai la voix. « Mais des preuves de quoi ? J'ai rien fait qu'est-ce que tu me chantes avec tes preuves là, tu les as trouvé où ? Dans une pochette surprise ? » balançai-je. Ouais du grand Cameron qui ne sait pas se maitriser. « Et vous pouvez pas me détacher là ? C'est bon je vais pas m'enfuir, je suis pas débile ». True story. Je supportais de moins en moins ces bouts de ferrailles entaillant la peau de mes poignets. Je n'arrivais pas à prendre cette histoire au sérieux, jusqu'à que je comprenne qu'ils ne me lâcheraient pas de sitôt. « On ne va pas vous détacher, au contraire, et puisque vous ne semblez pas vouloir coopérer pour l'instant, vous allez aller visiter le fond d'une cellule pendant quelques heures. Ca vous fera peut-être réfléchir ». Le flic se leva, voulant visiblement mettre ses paroles à exécution. La panique s'empara de moi. Je ne trouvais plus ça drôle du tout. « Puisque je vous dis que je n'ai rien fait ! J'ai des témoins qui pourraient vous confirmer que j'étais avec eux hier soir ! » déclarai-je, tentant le tout pour le tout. Je réfléchissais en même temps à quelle personne pourrais-je bien demander de l'aide. Adriel ? Hors de question qu'il soit au courant de cette affaire-là. Reagan ? Pour qu'elle me prenne pour un vieux violeur et ne veuille plus entendre parler de moi par la suite, non plus. Un prénom s'imposa finalement à mon esprit. Constance La Tour Dubois. Malgré nos discordes ces derniers temps, elle demeurait la seule à pouvoir me sortir de ce mauvais pas. S'appeler La Tour Dubois n'était pas donné à tout le monde. Je réussi à convaincre le policier de me laisser téléphoner à mademoiselle La Tour Dubois et ce fut d'une main fébrile que je composais son numéro. Ouais, le gentil policier m'avait même enlever les menottes pour l'occasion haha. Allez décroche, décroche, décroche. Halleluia, après plusieurs sonneries, la voix de la iota se fit entendre à l'autre bout du fil. « Constance, c'est Cameron. Je sais que je dois être la dernière personne que tu t'attendais à entendre au téléphone, surtout de si bonne heure mais j'ai vraiment vraiment besoin de toi. Je suis au commissariat, c'est la grosse merde, je peux pas tout t'expliquer au téléphone mais viens m'aider s'il te plait » quémandais-je, au bord du désespoir. Je n'avais pour habitude de supplier Contance, ni personne par ailleurs, mais aujourd'hui, cas de force majeur oblige, je ne désirais croupir ma vie en prison pour un crime non commis. « J'aurai appelé n'importe qui si je le pouvais, mais il n'y a que toi qui puisse m'aider à l'heure actuelle, que toi. Alors n'appelle surtout pas mon frère ni personne, je ne veux que personne soit au courant. Je t'en supplie, viens m'aider Constance. Je vais finir en taule si tu viens pas ». True story. Allez Consty, en souvenir de notre amitié, des bons moments qu'on passait souvent ensemble. « Faut vraiment que tu viennes » déclarai-je une toute dernière fois. Mon avenir est entre tes mains La Tour Dubois, ne me lâche pas par pitié.

❝ - We just need answers, please don’t do anything stupid.
- Yeah, but stupid so much more fun. ❞
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Constance La Tour Dubois
there's no place like berkeley
Constance La Tour Dubois
prénom, pseudo : julia.
date d'inscription : 15/04/2010
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❝You told me that they can understand the man I am, so why are we here talkin’ to each other again ❞ . la tour du bois p v Empty
MessageSujet: Re: ❝You told me that they can understand the man I am, so why are we here talkin’ to each other again ❞ . la tour du bois p v ❝You told me that they can understand the man I am, so why are we here talkin’ to each other again ❞ . la tour du bois p v EmptyVen 21 Sep - 16:25


❝.Don't play the fool, you'll end up dead - been there, done that.❞
CAMERON N. ADAMS-EYNSFORD & CONSTANCE S. LA TOUR DUBOIS
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« .La vie appartient à ceux qui se lèvent tôt. » dixit un débile. Je traçais un trait de crayon sur ma paupière droite, laissant la lumière du jour baigner ma salle de bain tandis que je m'affairais à être plus belle que je ne l'étais déjà au naturel, si cela était même possible. Ma divine prestance exaltant le paysage, j'inspectais toutes mes coutures à la recherche d'un défaut sur ma perfection de ma peau de pêche. Les cours avaient repris, le train train quotidien bien que toujours pimenté reprenait lui aussi son cours et c'est dans mes préparatifs délégués à une journée en classe que je fus interrompue par le tintement de mon téléphone, laissé sur ma table de chevet. Vêtue de noir complet, à l'exception d'un tee shirt violet, j'enfilais une paire de bottines perchées sur talons aiguilles avant de me rendre au chevet de mon cellulaire. Numéro inconnu et en plus l'inconnu du jour insistait lourdement. Une personne normalement constituée aurait laissé la cloche sonner seulement trois fois avant de s'agacer et raccrocher bredouille. Non en réalité une personne normale n'aurait pas pris la peine de m'appeler à une heure aussi matinale et seul les vrais braves m'appelaient tout court. Levant les yeux au ciel, je décidais de mon extrême bonté de décrocher, mais de laisser le haut parleur couvrir l'immensité de ma chambre plutôt que d'apposer l'objet à mon ouïe attentive. La voix de Cameron résonna dans toute ma chambre, là où je ne daigna pas le gratifier du conventionnel '' Allo ''. Découvrant mon interlocuteur, j’émettais un vague grognement, m'apprêtant même à lui raccrocher au nez, avant que mon attention ne se déporte vers la panique ambiante dans lequel baignait sont discours affolé. Fronçant un sourcils, je le laissais déblatérer son premier jet de mots, le temps de mettre remettre mes boucles brunes à la bonne place, toisant ma perfection dans le miroir. Le commissariat, la merde, la police, la taule. Mon air insolent s’imprégna d'une soudaine anxiété. Me répétant ses mots en mémoire, je relevais la situation explicitée sans pour autant être complètement débarrassée de tout mystère. Mais qu'est-ce qui lui prenait à celui-ci maintenant. Toutefois peste de mon état, je décidais de la jouer grande impératrice. Sait-on jamais qu'il ne me fasse l'une de ces farces idiotes, après tout, on ne sait jamais avec ces oméga à la con. « .C'est mon problème si tu termines en taule parce que … ? Oh, c'est vrai, ce n'est pas mon problème. » éludais-je, laissant échapper un bref ricanement à la fin de ma supplique. Ce n'était pas mon problème, de prêt ou de loin. J'en venais à me demander ce qui avait bien pu le pousser à croire que j'allais me porter à son secours là où dernièrement il n'était qu'une pâle ombre sur le tableau parfait de mon existence. Fourbe et manipulatrice, il n'était plus à prouver que je ne vivais que pour moi-même, rarement voir jamais pour les autres. Ils étaient rare ceux qui pouvaient quémander mes faveurs, surtout dans ce contexte-là, restait à savoir si monsieur Eynsford, le Adams, en était digne. La suite exalta d'autant plus mes sens que j'avais envie d'en rire, platement, en rire jaune, certes, mais en rire quand même. L'égo regonflé à outrance alors qu'il me suppliait littéralement, je laissais le talent guider mes paroles sans même y apposer quelconque réflexion. « .J'adore lorsque les âmes en perditions me supplies. » ronronnais-je au bout du fil, décidée à laisser le suspense l'emporter sur le réconfort. Ah ! Qu'il est bon de toujours se retrouver en position de force, qu'il est bon d'avoir toujours le meilleur jeu de cartes dans l'étau de ses doigts. Alors Cameron, on a pas été un bon garçon à mon égard dernièrement ? Est-ce qu'on mérite toujours les faveurs de sa majesté ? Grande question. « .Nous verrons, selon l'humeur du jour. » soupirais-je avant de raccrocher net. Satisfaite de ma conversation, je haussais les épaules, consciente qu'en dépit de ma malice malfaisante, ma teigne légendaire et j'en passe, j'avais aussi une loyauté sans faille. Rarement amie, rarement proche de quiconque, pour les rares qui faisaient partis de mon cercle, j'avais une loyauté sans limite. Peu étaient ceux qui pouvaient en bénéficier et même si le Cameron avait le don pour m'agacer profondément dernièrement, il n'en restait pas moins l'un des rares pour qui j'avais une attention particulière. Cela ne devait être rien, j'allais le récupérer et le balancer chez les oméga, puis terminé. D'autant qu'il devait en faire un flan, mais c'était comme tout, le feu de l'action devait le rendre fou et il devait être derrière les barreaux seulement pour décuver un bon coup. Son frère n'aurait qu'à aller le récupérer en fin de journée, une fois la gueule de bois évanouie. Ah non pardon, l'Adriel ne devait rien savoir. Les deux diablotins – car constance ne fait pas dans l'ange - posés sur mes épaules se menèrent une bataille rude, jusqu'à ce que je ne décide de jeter ma journée de cours aux oubliettes et de rejoindre le poste de police de notre état. Ma loyauté me perdrait, la connerie de Cameron le précipitait sur une pente très dangereuse, direction les enfers. Si j'avais été délibérément vague avec Cameron au téléphone, le résultat restait le même, je me dirigeais à cent dix à l'heure vers le point de rencontre.

Mes talons foulèrent les couloirs de la bâtisse, laissant ma démarche féline autant que déterminer me conduire vers le bureau de renseignement le plus proche. Les traits serrés de contrariété, je déposais un regard amer sur l'employé dressé derrière son bureau, occupé à s'enfiler une boite de donuts plutôt qu'on travailler. Constance La Tour Dubois, dans un lieu aussi insolite qu'un poste de police, du jamais vu. Si en réalité, ce n'était pas la première fois que j'allais récupérer un fugitif et certainement pas la dernière, toutefois pour quelqu'un qui m'agaçait prodigieusement dernièrement, c'était une première. L'agent de police me quémanda mon identité, alors que je déclinais celle de celui que je venais récupérer. Pas besoin de savoir comment je m'appelle mon vieux. Prête à seulement le voir sortir de sa cage, l'employé m'indiqua que mon sésame devait rester là jusqu'à nouvel ordre. Bien, mon agacement atteint son paroxysme maintenant. La série d'échange incluant le pourquoi du comment, les modalités et tous le tralala embrasa mes veines. Si j'avais un jour eut une envie vigoureuse d'écorcher Cameron, comparé à maintenant, cela se résumait à rien. Je me repassais le scénario à tête, la bouche serrée d'une fureur que je contenais non sans mal, laissant les mots plaintes et viols bercer mes songes alors que mes petits poings se serraient autour du dépôt de plainte fait au nom de mon camarade oméga. N'importe qui venant à ma rencontre à présent était susceptible de terminer aux urgences et l'envie de planter mon talon aiguille dans la bedaine du mangeur de donuts me faisant face me traversa l'esprit comme une douce revanche. Si j'avais eut l'impression que Cameron exagérait au téléphone, désormais je savais qu'il était bien en dessous de la vérité et c'est dans un grognement que mes premiers ordres à l'égard de la marée chaussée furent donnés : « .Faites-le moi transférer directement dans le bureau du commissaire. Dites lui qu'il doit cette faveur à Mademoiselle Constance La Tour Dubois, il comprendra. » . Simple, clean. J'adressais un regard furieux à l'agent, contemplant son teint blafard virer au vert tandis qu'il engloutissait la dernière bouchée de son petit déjeuné copieux avec peine. Mon nom complet le fit même avaler de travers et satisfaite de voir que mon nom seul lui inspira la terreur, je le conviais d'un geste à se dépêcher. Depuis que je vivais à San Francisco, mon paternel et maintenant mon grand père avaient pris l'habitude de verser une somme astronomique à la ville et bien souvent des pots de vins en tout genre, pour toutes les causes, dans le simple but de faire respecter notre nom de famille. L’œuvre de mes aïeux fonctionnaient visiblement à merveille, puisqu'une fois le poste mis au courant de ma céleste présence en ces lieux, tous le monde s'affaira à combler mes désirs. Les portes ouverts du grand bureau, je me posais sur le bureau d'acajou trônant au centre de la pièce, trépignant presque de voir Cameron franchir ces mêmes portes, afin de l'écraser vivant. Souhait exhaussé, puisque deux agents le conduisait à ma rencontre, le poussait presque à l'intérieur du bureau et m'indiquait du regard que nous avions le temps de converser avant que le dieu des lieux ne nous gratifie de son auguste présence. Portes closes, mon silence glacial s'emporta net vers une chaleur sèche. « .Un viol. As-tu perdu l'esprit au point de vouloir me mêler à tes histoires sordides ? . » débutais-je acerbe, balançant son casier judiciaire version papier sous ses yeux. J'avais un nom, j'étais populaire et pas seulement dans l'enceinte de notre Université. Mon nom circulait dans le monde comme l'un des plus influents et étant désormais l’aînée de ma portée, j'étais celle sur qui ont misaient tous les espoirs de conquêtes. Hors de question que ma réputation et celle de ma famille ne soient entachées pour une bête histoire de viol que ne me concernait même pas. « .Qui tu crois être Cameron, pour me faire venir et quémander mon assistance ? Qu'est-ce qui te fais dire que je vais t'aider ? Parce qu'à peser le pour et le contre, dernièrement la balance s'effondre dans le négatif. » râlais-je de plus belle, serrant les dents afin de ne carrément pas lui crier dessus. Je valais mieux qu'une engueulade où les hurlements primaient, ce genre de dispute grotesque je les réservais à d'autres. Je ne me mouillais pour personne, dans n'importe quelle histoire, j'étais celle qui laissait les autres crever et qui parfois en riait. Toutefois je défiais à présent toutes mes règles, car en dépit du fait qu'il ne m'agace extrêmement depuis la rentrée, il restait tout de même Cameron. J'avais fais le choix, envers et contre tous, de l'inclure dans mon cercle. Ma loyauté m'étranglait, toutefois on ne pouvait m'empêcher d'être mauvaise face à la situation qu'il me présentait. « .Tu as un frère qui est un champion du monde pour te tirer de tes merdes. C'est lui que tu aurais dû appeler. » pestais-je une bonne fois pour toute. Mes prunelles furieuses dévisageant auparavant ses traits, je me mis à le toiser dans son ensemble, constatant le look sorti du lit, les traits fatigués et toutes la panoplie du mec qui vient de passer une mauvaise nuit. Instaurant un silence de mort, je me contentais de le regarder, lui laissant deviner mon courroux. « .Assis-toi. » grognais-je finalement, rompant le silence, poussant d'un geste ample une chaise en bois vers lui, l'obligeant presque du regard à s'asseoir alors que je prenais place en face de lui, sur le bureau du patron. Bien, on va se calmer, on va relativiser et tu vas t'en sortir. Car évidemment, ce n'était pas moi qui était dans la merde, j'allais juste user de mes charmes et de ma visa gold pour inciter le bas peuple San Franciscain à abandonner les charges. Encore fallait-il que nous ayons une histoire en béton et ça, ce n'était pas gagné. J'avais lu le dépôt de plainte, prêté une lecture attentive aux détails qu'avait apporté la plaintive et voulait vérifier si la version de Cameron concordait ou non avec la sienne. Partant évidemment du principe que j'allais prendre la sienne plutôt que celle d'une pucelle mal aimée en quête de reconnaissance. « .Raconte-moi ta soirée. Je veux tout savoir ton interaction avec...Gaëlle Whittemore. Ça te dit quelque chose ? » dis-je, le regard planté sur le dossier, énonçant un nom qui visiblement devait appartenir à la plèbe puisque je ne la connaissais pas. Elle ne pouvait déjà pas être une Iota, sinon son nom m'aurait sauté à l'esprit. Qu'est-ce qui lui prenait à celle-là, porter plainte pour viol, celui-ci avait du y aller un peu trop fort sur la méchanceté pour qu'elle n'aille carrément se présenter comme une pauvre malheureuse au poste le plus proche. « .Réfléchis-bien, je te connais assez pour savoir tu n'es pas un violeur et je vais t'aider. Le tout c'est de bien présenter la vérité. Voir de la manipuler un peu. » et crois-moi ma beauté, en matière de manipulation, tu n'aurais pas pu trouver meilleure maîtresse de cérémonie. N'est-ce pas merveilleux, finalement elle décide de l'aider. Ma bonté d'âme me perdrait, bonne action de l'année, mieux qu'un bracelet de l'amitié.
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❝You told me that they can understand the man I am, so why are we here talkin’ to each other again ❞ . la tour du bois p v Empty
MessageSujet: Re: ❝You told me that they can understand the man I am, so why are we here talkin’ to each other again ❞ . la tour du bois p v ❝You told me that they can understand the man I am, so why are we here talkin’ to each other again ❞ . la tour du bois p v EmptyVen 12 Oct - 15:28

Garde 1 : Il dit la vérité !
Garde 2 : S’il disait la vérité jamais il nous l’aurais dit !
Jack : Sauf s’il savait que vous refuseriez de le croire même s’il avouait tout.


Mon front posé sur mon bras, ce dernier enroulant mes jambes repoussées contre mon torse, je m'évertuai à croire que tout ceci relevait du simple rêve. J'espérais qu'il ne s'agissait que d'une fiction dans lequel je n'étais qu'un vulgaire acteur, doublé du personnage principal, au prise d'une mascarade des plus morbides. Je ne voulais pense que tout ceci était réel. Le viol, cette cellule, l'arrestation. Ces mots ne cessaient de tournoyer dans mon esprit sans que je ne parvienne à trouver quelconque cohérence à tout cela. Faites que je me réveille vite de ce cauchemar. J'attendais que la voix strident de mon frère ne me sorte de ma léthargie, pour que je puisse lui raconter l'affreux cauchemar que j'avais fait. Il allait bien rigoler le Adriel. J'attendais, j'attendais mais rien de ne passait. Ce n'était pas un rêve, mais bien la réalité. On m'avait bien mis les menottes, à mon réveil ce matin. On m'avait bien trainé jusqu'ici et questionné des minutes durantes. C'était bien moi le coupable, moi qu'on traitait comme le pire des malfrats, moi qu'on accusait. Pour quoi, pour qui, qu'en savais-je ? Je soupirai une nouvelle fois. Je n'avais pas la moindre idée du temps qu'il avait bien pu s'écouler depuis que ce flic m'avait enfermé dans cette cellule, et surtout depuis que j'avais passé ce coup de fil à Constance, dans le vain espoir qu'elle ne vienne me prêter main forte. Elle était la seule à pouvoir me dépétrer de ce merdier, la seule ayant une influence assez forte pour mener son monde à la baguette et connaître les tuyaux pour jouer avec la justice et me sortir d'ici. Son patronyme et son intelligence me seraient beaucoup plus utiles que n'impote qui d'autres. Et surtout, je ne souhaitais pas que cette histoire sorte de ces murs. Je connaissais la loyauté et le discret de Constance et pouvait avoir entièrement confiance en elle. Elle ne dirait rien à personne, heureusement pour moi. Encore fallait-il qu'elle prenne la peine de se déplacer pour moi et qu'elle accepte de m'aider. Si quelques semaines auparavant, elle aurait rappliqué sans poser la moindre questions, aujourd'hui la situation en était tout autre. Dire que nous demeurions en froid depuis quelques temps relevait de l'euphémisme. Et je m'inquiétais que la iota ne décide alors de me laisser dans ma merde, en mode tu l'as bien cherché. J'avais conscience ne pas toujours être un ami parfait. Néanmoins la loyauté je connaissais et sur ce point-là, Constance et moi étions les mêmes. Alors je préférais croire que la jeune femme était déjà en chemin, qu'elle s'apprêtait à débarquer dans les locaux de la police à tout instant, plutôt que de penser que j'allais croupir ici pour le restant de mes jours. La tension d'être dans un tel lieu se mélangeant à l'incompréhension, au stress et à la fatigue d'une courte nuit, je sentais mes forces diminuer. J'avais beau leur clâmer haut et fort être innocent, ils n'y portaient aucune attention. Lassé, je fermai les yeux, me plongeant dans un état à demi-conscient, toujours dans l'attente que Constance n'arrive. Ce fut le bruit des clés claquant dans la serrure métallique qui m'aida à me tirer de cette léthargie de fatigue. « Eynsford, mademoiselle La Tour Dubois est arrivée, elle t'attend dans le bureau du commissaire, suis-moi ». Je levai la tête, me répétant ses mots intérieurement. Constance était là. Elle avait finalement accepté de venir. Il me fallu quelques secondes pour réaliser et je me levai, prêt à suivre le flic qui m'entraina jusqu'au bureau du commissaire, mains menottées en avant. Arrivé dans le bureau, seule Constance demeurait maitre des lieux. Visiblement, nous avions droit à un entretien en tête à tête avant que le commissaire ne daigne nous faire part de sa présence. Le policier referma la porte en quittant les lieux, et je restai stoique, au milieu de la pièce, n'osant ni parler, ni regarder Constance. Cameron en mode soumis, une grande première. Mais mieux valait que je ne la ramène pas trop, si je voulais qu'elle ne prenne la poudre d'escampette. Constance brisa le silence la première. « C'est pas mes histoires, j'y suis pour rien du tout ! Je comprends pas ce que je fous là ! » me défendis-je. Constance ne se montrait pas des plus amicales, à la vue du ton qu'elle employait. Comment lui en vouloir, moi qui a dérangeait avec mes histoires de taule, de viol et j'en passais et des pires. Pourtant, je me sentais soulagé de la voir ici me passer un savon. J'étais soulagé et content qu'elle soit venue, qu'elle ait accepté de donner de son temps et de son énergie pour me sortir de là. Les pires insultes pouvaient être craché à mon égard par sa bouche, je n'en avais que faire. Elle était quand même là. Enervée certes, mais présente. Etait-elle venue en hommage à une ancienne amitié, pas si vieille que ça, je n'en avais aucune idée. Constance était loyale, une qualité qu'on ne pouvait pas décerner à tout le monde. Rares étaient les vrais amis à notre époque. On s'en rendait compte dans ces moments-là, ces moments de merde noirs. Je me doutais qu'une autre personne serait venu m'aider. A part mon frère et Satana à la rigueur. Mais ils se comptaient sur les doigts d'une main, les vrais, les surs, les irremplaçables. « Tout le monde sait que la grande Constance La Tour Dubois ne se déplace jamais pour rien. Ta présence ici en dit long sur tes intentions. A moins que tu ne sois venue juste pour me passer le savon du siècle mais tu l'aurais juste fait par téléphone ». True story. Constance n'était pas du genre à perdre son temps pour des futilités. Si elle se déplaçait pour quelqu'un ou quelque chose, c'était parce qu'elle estimait que ça valait vraiment la peine. Et bien heureusement pour moi, je valais encore un minimum à ses yeux pour qu'elle ne me laisse pas tout seul gérer cette affaire dont je me sentais totalement dépassé. Je n'y connaissais rien en justice, ni en lois. Je ne savais comment bien préparer ma défense, évitant ainsi que les charges contre ma petite personne ne s'accumulent de trop. De plus, l'esprit embrumé par les événements, je n'arrivais pas à y voir clair et à réfléchir correctement. Constance prendrait les choses en main avec une poigne de fer, j'en étais certain. « Personne ne doit être au courant, encore moins mon frère » murmurai-je, sans pour autant que Constance m'entende très clairement. La iota semblait sur les nerfs, autant ne pas faire ma grande gueule aujourd'hui et en rajouter une couche. Le risque encouru qu'elle ne prenne la poudre d'escampette si, une fois encore, je jouais le Cameron ne serait pas pris. Je ne craignais rien ni personne, en revanche, aujourd'hui, j'avouais ne pas jouer le fier. Le Cameron en mode légère soumission, une grande première. Mais c'était pour mon bien, ouais essayons de se répéter ça. Après un silence pesant, Constance m'ordonna de m'asseoir, m'offrant une chaise face à elle. Je m'asseyais après quelques secondes de flottement, les mains toujours menottées, me réduisant ainsi le champ de mes actions. Ces trucs en fers ne cessaient de m'entailler la peau au niveau des poignets. Une grimace de douleur tira mes traits fatigués tandis qu'un énième soupir s'échappa de ma bouche. « Non ça me dit rien » pestai-je. La iota venait de m'énoncer un nom que je ne connaissais ni d'Adam, ni d'Eve. Gaëlle Witthemore, elle se foutait de ma gueule celle-là, qu'est-ce qu'elle avait contre moi. Aucun visage ne venait se coller à ce patronyme. J'avais beau réfléchir, rien ne me venait à l'esprit. « Merci de m'aider Constance ». Je relevai les yeux vers elle, conscient que j'allais lui devoir une fière chandelle. Après cette courte escapade de politesse, je me remettais sérieusement à réfléchir quant à l'identité de cette Gaëlle, qui en avait visiblement après moi. Qu'avais-je bien pu lui faire pour qu'elle s'acharne autant. Un viol putain, elle était allée le chercher où celui-là ? La dernière en date avec qui j'avais couché n'était autre que Valentina. Aucune Gaëlle n'avait partagé ni couche, ni chambre, ni sexe avec moi. Ca, je pouvais l'assurer. Bien que ces derniers temps, l'alcool s'était imposé dans mon mode de vie, je n'en perdais pas pour autant toutes mes facultés de réflexion ou que j'en oubliais celles que je draguais ou avec qui je couchais. « Gaëlle, ça me dit rien putain... Ah moins que … Putain je crois que c'est la meuf que j'ai recalé hier soir. J'étais en soirée, je cherchais Reagan et une fille est venue m'aborder, me disant que je lui plaisais beaucoup et blablabla et je l'ai recalé. Pas forcément méchamment. Enfin comparé à ce que je peux faire d'habitude, je t'assure que là c'était pas méchant. Après je me suis barré et j'ai passé toute ma soirée avec Reagan avant de rentrer dormir chez moi ». J'en avais envie de taper le poing sur la table. C'était l'autre conne qui avait porté plainte, celle que j'avais remballé avant d'aller voir Reagan. En parlant de cette dernière, j'espérais qu'elle ne soit jamais au courant de tel incident. Bien qu'elle allait me prendre pour le dernier des goujats à l'embrasser et à ne pas la rappeler le lendemain. Sans portable ça compliquait drolement l'affaire. Portable oublié à la maison mais qui ne m'aurait servi à rien ici puisqu'il m'aurait été confisqué. J'avais déjà eu de la chance que le commissaire accepte que j'appelle Constance à l'aide. Un seul appel qu'il m'avait indiqué. Mon choix avait été vite fait quant à la personne à qui passer ce coup de fil. « J'ai passé tout mon temps avec Reagan et j'étais même pas bourré, je te jure que j'ai rien faire d'autres ». Je levai mes yeux pour regarder Constance, au bord du désespoir. La peur qu'elle ne me croit pas me prenait les tripes. J'admettais n'être pas toujours le gars parfait, parfois même carrément chiant et sans scrupules, mais pour une fois que je me tenais bien à une soirée, sans provoquer de bagarre et surtout sans boire à m'en rouler sur la table, je me retrouvais au poste le lendemain matin. Quelle douce ironie. « C'est obligé que ce soit elle qui ait porté plainte, ça peut pas être quelqu'un d'autres, j'ai parlé uniquement avec elle et Reagan ». Connasse de merde, tu paies rien pour attendre. Si je la choppais cette petite conne, elle passerait un sale quart d'heure et saurait ce que ça fait d'accuser à tort un Cameron. Mais j'étais coincé ici et mieux valait que je ne la ramène pas trop si je voulais espérer qu'on me blanchisse de toutes accusations dans cette affaire. Chose qui semblait compliquée pour le moment. C'était sans compter sur le savoir-faire de Constance en matière de manipulation. « Je te fais entièrement confiance, c'est tout ce que j'ai à déclarer, je t'ai tout dit. Tu crois que ça va suffire à trouver quelque chose pour me sortir de là ? » la questionnai-je, mon regard porté sur le sien. Ouais on allait trouver hein, dis moi oui Constance, dis moi oui please.
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Adriel Eynsford-Baxter
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Adriel Eynsford-Baxter
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