Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY.

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❝ I said kiss my lips, kiss my lips, and do it all over ❞

Ne me dis pas que ça ne te fait rien qu'on ne se soit pas vu pendant plus de trois ans. Parce que moi j'ai ressenti un vide, une sensation de manque comme si j'avais perdu une partie de moi-même. J'ai tout fait pour résister, j'ai voulu combler ce vide avec les amis, la musique, y avait toujours ce manque jusqu'à hier soir quand tu m'as embrassé. A ce moment-là, c'était comme si la vie reprenait enfin son sens. Regarde-moi dans les yeux et dis moi que hier soir tu n'as pas ressenti exactement la même chose qu'il y a trois ans. Ils se regardent dans les yeux: c'est un garçon et une fille comme les autres, seuls mais enfin ensemble.. true love ♥

« J'ai besoin de toi Lily.. » Ses mots résonnent dans ma tête et j’ai le cœur qui se serre mais je reste sans peur. Je ne suis plus effrayée d’entendre ses mots. Ils me paraissent de plus en plus importants, comme si la nuit agissait et qu’elle nous permettait de laisser parler nos cœurs sans craintes. Je sens celui-ci qui bat. Il a un tas de choses à dire mais je ne le laisse pas parler, c’est encore trop tôt. Ma langue se noue, et j’essaye de ne pas m’emballer mais il sait qu’il est en train de gagner, qu’au fond de moi, je ne peux résister et que ses mots me traversent, me transpercent et m’attendent profondément. « Si tu as tourné la page, Lily, pourquoi est-tu si en colère? Pourquoi tu me parles de cette façon? Si je t'étais si égale que ça, pourquoi est-ce que tu te mets dans cet état? » Je n’écoutais plus qu’à moitié. Je savais que si j’osais penser à une réponse, j’allais la dire sans réfléchir. L’alcool avait un effet dévastateur chez moi. Il me faisait dire ce que je pensais et il était de plus en plus dur pour moi de cacher ce que je ressentais vraiment. C’est pourquoi je préférais me taire car je savais que si je le pardonnais trop vite j’allais m’en vouloir et on but premier était de lui faire comprendre ce que j’avais sur le cœur. Je voulais qu’il prenne conscience du poids de la douleur que je porte sur mon dos depuis trois ans. Nos regards ne se quittaient plus et c’est sens retenu que je m’abandonnais dans ses yeux. Je m’y plongeais et je prenais un tendre plaisir à m’u perdre. Seuls ses mots me faisaient sortir de mes pensées. « D'accord. Peut-être que ça ne te fais pas plaisir, que ma vue te donne la nausée, que tu ne ressens plus rien pour moi, mais je sais que quelque part en toi, il y a quelque chose qui dit le contraire, je sais que tu ne nous as pas oublié. En tout cas, moi, je n'ai pas oublié. Alors s’il faut que je me batte pour que cette part de toi refasse surface, je le ferai. » C’est à cet instant que j’ai sentis a gorge se nouer de nouveau. Je tentais de ne rien dire, ne rien répondre car il avait raison au final. Il y a une part de moi-même qui lui en veux terriblement et qui ne se sent pas prêt à tenter le coup et lui donner une chance. Cette part ne me laissait pas la possibilité de regagner son amitié pour peut-être repartir sur de nouvelles base mais il a cet autre moi qui n’espérait qu’une seule chose : que tout s’arrête et que l’on oublie tout pour enfin profiter l’un de l’autre. C’était tellement dur. J’étais partagé entre le cœur et la raison et tout le monde sait qu’un homme sans raison ne pourrait pas s’en sortir et se remettre de certaines douleurs mais sans cœur, on ne pourrait pas vivre passionnément. L’un et l’autre crée un équilibre qui semble être indispensable pour l’être humain. Ce soir c’était plus ma raison qui parlait et parfois mon cœur prenait le dessus, je faisais la girouette et je me laissais aller aux commandes de mon corps et de mon esprit. J’étais un pantin. J’étais à fleur de peau et la moindre parole qu’il prononçait me paraissait beaucoup plus belle que la précédente. J’étais arrivée à un stade où l’objectivité n’était plus au rendez-vous et où je devenais bien trop porté sur mes émotions mais une chose était sûre, je n’étais pas prête à le laisser gagner. C’était simple pour lui ce soir. Il arrivait à jouer avec mes sentiments en jouant avec les mots et moi, comme une enfant, je m’ébahissais devant son drôle de manège. « Au bout d'un certain temps, je n'ai plus oser revenir vers toi car j'avais peur que tu me remballes. J'ai eu peur, ça m'a stressé et j'ai préféré laisser les choses se faire. Tu sais, ce soir, c'est une chance pour moi. Mais même, je crois que si je ne t'avais pas revu ce soir, je serai revenu, tu m'aurais peut être repoussé, mais j'aurais essayé de prendre de tes nouvelles par n'importe quel moyen, pour veiller à ce que tout se passe bien pour toi. Je suis peut être un gros connard, mais je ne suis pas totalement bête non plus, tu sais. » J’ai finis par détourner le regard. Le jeu avait pris fin. Nous parlions sincèrement à présent. Il m’ouvrait peu à peu son cœur. Il ne l’avait jamais autant fait que ce soir. Le temps l’a fait changer. Ce n’est plus le même homme. Il semble différent de celui que j’ai connu. Auparavant, Danahiel ne se serait jamais mis à nu devant moi pour essayer de me récupéré. Il aurait fait quelques tentatives basiques et si je l’avais repoussé, il m’aurait envoyé baladé et il serait partit. Là il me montrait qu’il n’abandonnera pas. Il me montrait que quoi qu’il arrive, il essayerait de me récupérer. Pourquoi était-il si obstiné ? Comptais-je alors vraiment plus pour lui que ce que j’avais imaginé ? Mon cœur souriait mais je dois avouer que j’avais peur. J’ai toujours eu cette peur constante dont je n’arrive pas à me débarrasser. Depuis qu’il est sorti de ma vie, je ne m’accorde plus le droit d’être faible et de vivre dans la dangerosité. A présent je prends mes précautions. Je ne saute pas parce que j’ai envie de sauter, non, j’examine chaque conséquence. Je suis tellement effrayée, j’ai tellement peur de la chute, j’ai si peur de tomber et de ne plus pouvoir me relever que je n’ose même plus sauter sans prendre mes précautions. Je n’ai pas perdu ma fougue mais quand il s’agit des relations humaines, il m’arrive parfois de me dire que je suis qu’une simple mortelle et que mon cœur ne tiendra pas le choc si je vais trop loin avec. « Regarde-moi Lily. » J’ai marqué un temps d’arrêt, prenant une grosse bouffée d’air frais qui me brula la gorge la fraicheur de la nuit était devenu intense puis sas une grande motivation j’ai monté mon regard jusqu’au sien. Jusqu’ici j’étais resté muette et son regard ne me donnait pas envie de rompre mon silence, bien au contraire, il me nouait la gorge et je n’étais plus capable de répondre. « Si je ne tenais pas à toi.. » Nos regards ne se quittaient plus, le mien était encré dans le sien et le sien dans me mien. « Si je ne tenais pas à toi, Lily, ça ne ferait pas une bonne demi-heure que j'essaierais de te convaincre que je regrette mes actes. Si je ne tenais pas à toi, je ne te dirais jamais que tu es la femme la plus importante de ma vie, et que, oui, je tiens à toi. Et si je ne tenais pas à toi, je ne te prendrais pas dans mes bras. » Et je le sentis m’étreindre. Son corps se colla timidement au mien et je n’ai pas bougé. J’ai simplement fermé les yeux et pour la première fois depuis le début de la soirée, je comprenais qu’il était sincère. On peut mentir avec des mots, on peut essayer avec les yeux mais ce qu’il venait de faire me prouvait qu’il avait ce qu’il avait sur le cœur. L’estomac noué, je ne savais pas si je devais le serrer aussi dans mes bras ou si je devais attendre qu’il mette fin à notre échange. Et contre toute attente, je n’ai pas resserré mes bras autour de sa taille, et je ne l’ai pas non plus repoussé. C’est contre ma volonté que je me suis mise à sangloter. Mon corps tout entier tremblait. J’avais froid mais mon cœur se réchauffait. J’en ai eu les larmes aux yeux. C’était beaucoup trop d’un coup. En une soirée il m’avait dit ce que j’attendais depuis toujours, il s’était ouvert à moi et avait finis par me prendre dans ses bras. J’étais submergé d‘émotion mais je ne voulais pas qu’il me voit dans un tel état. Je pense que dans d’autres circonstances je n’aurais pas pleuré mais le froid, la fatigue, les émotions, l’alcool, tout ça était réuni pour que je craque et je craquais. Je n’ai finalement pas eu à attendre très longtemps, il se sépara de moi quelques secondes après. Il s’alluma une cigarette sous mes yeux. Je me suis souvenu que j’en avais allumé une et je me suis demandée ce que j’en avais fait puis j’ai vite chassé cette idée de ma tête. « Danahiel je.. » « Je crois que je t'aime Lily. Je crois qu'en fait, si j'ai été aussi con, c'est parce que de toutes les personnes que j'ai jamais rencontrée dans ma foutue vie, t'es la seule que j'apprécie, et que je suis tellement con que je ne sais pas comment faire avec toi. » Et ce qui était des sanglots sont devenu des pleurs. Je me suis mise à pleurer devant lui, une chose que je m’étais promis de ne pas faire. . « Tu n’as pas le droit Danahiel. Je t‘interdis de me dire tout ça. J’ai mis 2 ans à m’en remettre, à me remettre de ton départ. J’ai perdu mon meilleur ami quand tu es parti. Les deux premières années ont été atroces et je me sentais vide et triste sans toi. J’ai commencé à vivre il y a un an. J’ai enfin comprit que je pouvais être heureuse sans toi. Ca reste dur malgré tout parce que j’ai toujours l’impression de te croiser à tous les coins de rues. Je te vois partout, même là où je ne devrais pas et toi tu débarques et tu fous en l’air là promesse que je me suis faite, celle de ne plus pardonner aussi facilement. Pourquoi tu me fais ça ? C’est comme si t’avais un pouvoir sur moi, des que t’ouvre la bouche je suis incapable de rester dur. Pourquoi tu me rends si faible ? T’as foutu en l’air trois ans de ma vie et en à peine une heure tu viens de foutre en l’air tout ce que je m’étais promis. » Je me suis arrêtée et je l’ai regardé dans les yeux. « T’as toujours été un connard, tu le restera alors ne crois pas que ce que je vais faire veut dire que je te pardonne, que je t’aime et ça ne veut pas dire non plus que je suis prête à t’accepter de nouveau dans ma vie. C’est un geste tout à fait innocente, j’ai juste besoin de le faire. » Et c’est sans plus attendre que je l’ai pris à mon tour dans mes bras. J’ai resserré ms bras autour de lui et nous n’avons jamais été aussi proche, pas même il a quelques secondes. J’ai glissé mon visage dans le creux de son cou, entre mes bras, et je me suis calmée. Mon cœur battait toujours aussi fort mais la tension redescendait mais je ne me suis pas attardée et je l’ai repoussé, allant finalement m’assoir sur le banc de la station de taxi. J’ai sortis mon téléphone de mon sac j’ai regardé l’heure puis je l’ai rangé. « Mon taxi devrait bientôt arriver. »

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❝ Open my heart, just a little. Leave me wanting more. ❞
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Souviens toi de cette nuit, c’est la promesse de l’infini. C’est une promesse qui vient récompenser le courage de ceux qui ont affrontés seuls tant d’années. C’est la preuve de la confiance entre deux êtres qui est le fondement même de l’amour. C’est un effort de volonté pour oublier et s’affranchir des peines du passé. C’est un serment qui lie deux âmes à l’exclusion de toute autre. C’est le symbole d’un risque assumé et la reconnaissance des défis à venir. Car à deux on est toujours plus fort, comme un équipage soudé pour surmonter les tempêtes du destin. L’amour sera toujours la raison d’être des humains et la force qui guide leur vie. Le plus important ce n’est pas cette cérémonie, elle ne sert qu’à montrer aux yeux du monde des sentiments déjà existants et des promesses déjà sellées au plus profond du cœur des mariés. Danaly.

Le problème avec l'amour, c'est que lorsque l'on prend le risque d'aimer, on prend le risque de souffrir. On ne choisit pas, ça vient comme ça. Danahiel n'avait pas choisit Lily. Pour lui, au départ, elle n'avait été qu'une gamine prétentieuse qui cherchait à se faire remarquer à la sortie des bars. Pourtant, il l'avait ramené chez elle et avait prit de ses nouvelles le lendemain. En y réfléchissant, il ne savait pas trop pourquoi il avait fait ça. Le destin, sûrement. Mais aujourd'hui, il l'avait perdue de vue. Elle était si proche ce soir, et, en même temps, tellement loin. Son regard le transperçait et il se sentit à découvert. Il ne pouvait pas se cacher, et il se sentait comme obligé de dire tout ce qu'il avait sur le coeur. Au départ il n'avait pas voulu, mais c'était comme si son coeur et sa tête ne communiquaient plus. Comme si le cerveau n'arrivait plus à contrôler tout son corps. Il ne pouvait rien faire, il était esclave de ses sentiments, et il s'était avoué vaincu. Il lui avait dit qu'il l'aimait. La première fois de toute sa vie. Il ne voulait pas la perdre. Elle s'était alors mise à pleurer et il n'avait pas réagi, ne sachant pas quoi faire. Arrêtes.. Lui tendre un mouchoir aurait été con, et la reprendre de nouveau dans ses bras l'aurait chamboulé au plus haut point. Il n'avait pas voulu la faire souffrir en lui disant ça, et maintenant, il était dos au mur. Ne pleure pas parce que je te dis que je t'aime. Je sais que je te ne l'ai jamais dis, mais ne pleure pas.Il était décontenancé. Il lui avait fait du mal, l'avait posé face à une réalité qui la faisait souffrir et il avait envie de s'enfuir en courant, mais il ne le fit pas. Non, ce soir, il ne se comporterait pas comme un lâche. Il assumerait. C'en était fini d'agir comme un gamin. T'as vingt quatre ans, assume, t'es plus en école primaire. Assume tes sentiments grosse épave, pour une fois que tu en éprouves.Et toi tu n'as pas le droit de me planter maintenant. C'est la première fois que je lâche ce que j'ai sur le coeur, Lily, alors, je t'en prie, ne fais pas ça. J'm'en fous si j'ai toujours été un connard ou pas, je.. J'vais changer. J'en ai rien à foutre de ce que tu te sois promis, moi je me suis promis de te protéger et TOUJOURS veiller sur toi. Fais pas ta gamine et accepte le. Accepte, ne gâche pas ça. Pas ce soir, pas maintenant. Ça va faire plusieurs années que je ne t'ai pas vue, je t'en supplie, gâche pas ça. Même si tu m'en veux, tant pis. Je n'en ai rien à faire, je.. Et elle le prit dans ses bras. Il ne s'en était au départ pas rendu compte, trop occupé dans son discours. Il avait sursauté quand il avait senti son contact et avait posé sur elle une regard pleins d'incompréhension. Il n'attendit cependant pas plus longtemps et la serra dans ses bras comme si sa vie en dépendant. Il voulait la sentir auprès d'elle, renouer ce contact qui lui avait tant manqué. Il ne voulait ne plus jamais la quitter, rester auprès d'elle, se racheter, veiller sur elle, tout faire pour qu'elle soit heureuse. Il avait eu le déclic ce soir. Autrefois, il veillait sur elle, mais il ne se rendait pas autant compte à quel point Lily comptait pour lui. Il s'en était rendu compte une fois qu'il l'avait perdu, comme un idiot. Il s'était rendu compte un soir qu'il l'avait perdu. Qu'elle ne faisait plus partie de sa vie, et, comme un idiot, il avait bu pour oublier. Il s'en était voulu contre lui même, s'était détruit, s'était mis en colère tout seul. Danahiel arrêta de respirer. En une fraction, elle venait de briser leur lien. Ils s'étaient séparés, et Danahiel n'avait eu en retour que la claque de leur déchirure. Il aurait voulu qu'elle reste contre lui, mais elle lui en voulait, il le savait. Il ne pouvait pas lui demander ça, mais il en avait tellement envie en même temps. En quelques secondes, il se sentit totalement désarmé et sa tête s'était vidé. Il ne savait plus quoi penser, ne savait plus quoi dire Lily. Elle était maître de ses sentiments, maître de son coeur, et elle prenait un malin plaisir a lui planter mille poignard dans ce dernier. Elle savait très bien l'emprise qu'elle avait sur lui. En vingt quatre années d'existence, Danahiel ne se sentit jamais aussi faible que maintenant. Elle venait de le briser et il sentit tout son corps le lâcher. Il ne pouvait rien dire. C'était de sa faute, et elle avait déjà fait beaucoup. Elle s'était alors rassise sur le banc et lui avait dit que son taxi ne tarderait pas à arriver. Non. Qu'il aille se faire foutre, qu'il n'arrive jamais. Posant son regard sur elle, il ne savait plus quoi dire. Il tira de nouveau sur sa clope, qui avait manqué de s'éteindre, une longue bouffée, puis la jeta. Elle était loin d'être terminée, mais ce n'était pas grave. Il baissa la tête vers elle et l'attrapa presque violemment par la taille, la faisant se relever. Non, écoutes moi! M'envois pas chier comme ça, tu veux! T'es.. T'es trempée! Gagner du temps, ne pas la laisser partir. Trouver un prétexte minable, mais ne pas la laisser partir. Danahiel enleva sa veste et la posa sur ses épaules. Tu.. Tu vas attraper froid! Réfléchis. Ne la laisse pas partir. Est-ce que t'as entendu tout ce que je t'ai dis, ou pas? J'en ai pas l'impressionJ'ai l'impression que tu ne me crois pas! Merde! Est-ce que toi, tu tiens à moi, dis moi? Est-ce que j'ai un jour compté pour toi, Lily? Alors, vas-y, casse toi dans ton taxi, mais dès demain, tu vas m'avoir sur le dos! Je suis un connard, tu ne m'aimes pas, mais toi t'es ma meilleure amie, et moi je t'aime, alors l'équation n'est peut être pas réciproque, mais je m'en tape! Regarde moi! Arrêtes de te cacher derrière ta rancoeur, et dis moi ce que tu as vraiment sur le coeur! Il en avait assez. C'est bon, la marmite sautait là. Jusque là, il avait accepté de répondre à toutes ses questions sans ne jamais rien lui dire ou lui demander en retour, mais là, il ne pouvait plus. Il tenait trop à elle, il en avait marre. Il ne voulait pas qu'elle se cache derrière sa rancune, il voulait qu'elle lui dise ce qu'elle pensait. Il en avait besoin. Il savait que la tâche était grande. Qu'il avait du boulot, mais le jeu en valait la chandelle, il le ferait pour ce "nous" qu'il aimait autrefois tant prononcer. Ce nous qui lui donnait des ailes, qui le faisait se sentir si fort. Ils n'avaient jamais été qu'un, en fin de compte. Une âme qui s'était séparée deux, et qui s'étaient finalement retrouvée. Elle n'avait pas le droit de gâcher ça, il l'aimait, elle était sienne, elle n'appartenait à personne d'autre, point final. Il aurait pu passer sous un camion pour elle. Tu te souviens? Soyons extraordinaires ensemble, plutôt qu'ordinaire séparément.

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❝ I said kiss my lips, kiss my lips, and do it all over ❞

Ne me dis pas que ça ne te fait rien qu'on ne se soit pas vu pendant plus de trois ans. Parce que moi j'ai ressenti un vide, une sensation de manque comme si j'avais perdu une partie de moi-même. J'ai tout fait pour résister, j'ai voulu combler ce vide avec les amis, la musique, y avait toujours ce manque jusqu'à hier soir quand tu m'as embrassé. A ce moment-là, c'était comme si la vie reprenait enfin son sens. Regarde-moi dans les yeux et dis moi que hier soir tu n'as pas ressenti exactement la même chose qu'il y a trois ans. Ils se regardent dans les yeux: c'est un garçon et une fille comme les autres, seuls mais enfin ensemble.. true love ♥

« Arrêtes.. Ne pleure pas parce que je te dis que je t'aime. Je sais que je te ne l'ai jamais dit, mais ne pleure pas. Et toi tu n'as pas le droit de me planter maintenant. C'est la première fois que je lâche ce que j'ai sur le cœur, Lily, alors, je t'en prie, ne fais pas ça. J'm'en fous si j'ai toujours été un connard ou pas, je.. J'vais changer. J'en ai rien à foutre de ce que tu te sois promis, moi je me suis promis de te protéger et TOUJOURS veiller sur toi. Fais pas ta gamine et accepte le. Accepte, ne gâche pas ça. Pas ce soir, pas maintenant. Ça va faire plusieurs années que je ne t'ai pas vue, je t'en supplie, gâche pas ça. Même si tu m'en veux, tant pis. Je n'en ai rien à faire, je.. » Notre etreinte l’avait fait taire et c’est tout ce que je voulais. Je pense qu’il ne s’y attendait pas, peu importe, j’en avais rien à faire, je voulais juste qu’il se taise. On avait l’air de deux enfants. On essayait de communiquer. On ne se comprenait pas tellement, mais on savait ce que l’autre voulait au fond et on n’avait pas besoin de mots pour ça. On se prenait dans les bras comme si ça allait nous faire du bien mais à chaque fois ce n’était qu’un déchirement. En fait, ce qui fait vraiment mal, c’est de voir à quel point on a été stupide l’un et l’autre. Il m’avait fait souffrir et moi au lieu de l’avoir envoyé chier et d’essayé de lui en vouloir, je ne faisais que baisser la garde. Petit à petit je me laissais aller, je libérais toute cette haine que j’ai accumulée pendant des années, je la laissais s’en aller facilement, sans la retenir et la seule chose que je tenais à présent, c’était Danahiel, dans mes bras. Je sentais presque son cœur battre. Les bras de Danahiel se resserrèrent autour de moi, mon cœur battait fort, j’avais oublié ce que ça faisait d’être aimé par Danahiel, de compter pour lui. C’est tellement surprenant, ça fait tellement de bien. Il a toujours eu énormément de mal à s’attacher aux gens, détestant tout être humain qui ne rentre pas dans ces normes, ça laissait peu de monde. Moi, j’étais son opposé et pourtant, c’est ce qui faisait qu’on tenait autant l’un à l’autre. Je lui apportais ce qu’il ne pouvait se avoir et lui faisait de même pour moi et je crois que c’est ça, c’est pour ça que j’aimais l’aimer. Quand Danahiel aime, c’est passionnément. Il n’aime pas bien. Il aime ou il n’aime pas et c’était si bon de voir son comportement avoir moi, comment il était en ma présence et comment il se comportait avec les autres. Nous n’avons jamais été très tactiles pourtant. Il ne l’était pas en fait et je n’ai jamais essayé e changer ça. Et ce soir, nous nous prenions dans les bras comme pour la première fois, comme si on venait de vivre notre premier moment, notre première soirée ensemble. C’était presque nouveau pour nous. Puis nous nous sommes détachés l’un de l’autre. Ce fut la fin. C’était une seconde rupture, rappelant à quel point la première avait fait mal. Je me suis assise de nouveau, cherchant du regard mon taxi qui ne devrait plus tarder à arriver, je l’espérais en tout cas, qu’il puisse me libérer de cette soirée qui ne ressemble à rien. « Non, écoutes moi! M'envoie pas chier comme ça, tu veux! T'es.. T'es trempée ! » « Danahiel.. » « Tu.. Tu vas attraper froid ! » « Danahiel.. il ne pleut même pas.. Je ne suis pas mouillée. » « Est-ce que t'as entendu tout ce que je t'ai dis, ou pas? J'en ai pas l'impression.J'ai l'impression que tu ne me crois pas ! Merde ! Est-ce que toi, tu tiens à moi, dis moi? Est-ce que j'ai un jour compté pour toi, Lily? » « Tu veux que je te dise quoi ? C’est toi qui m’a laissé en plan. Moi j’ai rien demandé à personne. C’est toi ce soir qui tient tant à me parler. » «Alors, vas-y, casse-toi dans ton taxi, mais dès demain, tu vas m'avoir sur le dos ! Je suis un connard, tu ne m'aimes pas, mais toi t'es ma meilleure amie, et moi je t'aime, alors l'équation n'est peut-être pas réciproque, mais je m'en tape ! » « Arrête.. » J’ai détourné le regard et je ne peux m’empêcher de paniquer face à son discoure. J’avais les larmes aux yeux et ma gorge se nouait. On ventre me faisait ma, j’avais des crampe d’estomac et je ne savais pas quoi faire face à lui. J’étais bloquée. Il voulait des réponses et je ne voulais pas lui en donner, on allait tout droit dans un mur. Etait-ce à moi de m’ouvrir ? Après tout ce qu’il m’avait fait ? Il en était hors de question. Ce n’était pas à moi de flancher, de lui dire ce qu’il voulait entendre. Moi, de nature si calme, étant si douce, j’étais une tout autre personne ce soir et je crois qu’il ne devait pas vraiment s’y retrouver entre l’ancienne Lily mignonne et gentille et la nouvelle Lily en colère et qui lui en veut. J’étais piégée dans ma rancune, j’avais mal au cœur, je souffrais de lui en vouloir autant mais c’est comme ça que j’avais appris à vivre. Et même si je décidais de m’ouvrir à lui , qu’est-ce que ça allait changer, qu’est-ce que j’allais lui dire ? « Regarde moi ! Arrêtes de te cacher derrière ta rancœur, et dis-moi ce que tu as vraiment sur le cœur ! » « Très bien. Tu veux savoir ce que je ressens ? Tu sais ce que je ressens en ce moment ? De la colère, je suis en colère, contre toi et surtout contre moi. Je me déteste parce que je suis incapable de te détester pour ce que tu m’as fait subir, pour le vide que tu as laissé. Je me déteste parce que je suis stupide et que je ne respecte en rien ce que je me suis promis de faire, et de ne pas faire et je me déteste de t’aimer autant, d’être attaché à un con comme toi. On est deux cons, en train de parler comme des cons et je suis une conne en train de parler à un con. Voila. T’es satisfait ? T’es heureux maintenant que tu as entendu ça ? Ca te fait plaisir de savoir que je tiens toujours à toi ? » Je fermé les yeux. J’étais en face de lui, sa veste était autour de mes épaules, et il me tenait toujours ma la taille. Nous n’avions pas bougé et j’ai préféré détourner mon regard du sien. Je n’avais pas la force de l’affronter et de le regarder dans les yeux. « Je tiens toujours à toi mais je ne te fais plus confiance. Tu n’es plus mon meilleur ami Danahiel. Mon meilleur ami c’est Jayan et ça peut paraître enfantin et puéril mais il t’a remplacé. Je suis désolée mais c’est la réalité. Tu m’as laissé et j’ai beau encore être énormément attaché à toi, j’ai beau gardé un tas d’espoir qui te concerne depuis trois ans, je préfère les garder cacher au fond de moi plutôt que de les laisser éclater au grand jour et les voir s’effacer sous mes yeux. C’est trop beau de croire qu’on peut récupérer ce qu’on a perdu. Ca n’arrivera pas. » J’ai redresser mon regard et je l’ai posé dans le sien. J’ai soupiré et j’ai fermé les yeux. « Mon Taxi est là. » Je me suis mise sur la pointe des pieds et j’ai déposé un baiser sur sa joue avant de m’en aller.

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RP TERMINÉ.

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» L'immortalité est inutile : avoir vécu suffit PV Jacob
» Envie d'avoir peur ?? [Pv]
» Avoir une meilleure amie est parfois plus important qu'avoir une famille { PV ; Sirine =)
» Je ne sais pas laquelle de nous deux devrait avoir le plus peur? [Sydney]
» C’est une bonne chose d’avoir peur, ça prouve au moins qu’on a encore quelque chose à perdre. Wreleen

Je n’ai pas peur de mourir, j’ai peur de ne pas avoir assez vécu. ;; DANALY.

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